115.000 hectares d’olivier plantés dans l’Oriental

115.000 hectares d’olivier plantés dans l’Oriental

La superficie dédiée à l’oléiculture est passé de 83.000 ha en 2008 à 115.000 ha actuellement, soit une augmentation de 39%, répartis sur les provinces d’Oujda-Angad, Berkane, Nador, Taourirt, Driouch, Jerada, Guercif et Figuig, indique un rapport de la direction régionale de l’agriculture. 

Cette hausse a été stimulée par la mise en œuvre du Plan agricole régional, dans le cadre duquel un intérêt particulier a été accordé à l’agriculture solidaire pour lutter contre la pauvreté rurale, explique-t-on de même source.

A cet effet, ajoute la direction régionale, un programme de reconversion en arboriculture fruitière avait été lancé fixant pour objectif d’atteindre 153.000 ha de superficie plantée en olivier d’ici 2020. Entre 2010-2016, pas moins de 60 projets Pilier ont été lancés pour un investissement global de 1,3 milliard DH, dont 23 projets oléicoles (542 MDH). On fait état de 16.770 bénéficiaires.

En termes de production, la filière oléicole a connu une nette croissance en passant de 70.000 t en 2008 à 142.244 t lors de la campagne 2015-2016, en hausse de plus de 100%.

L’objectif fixé est d’atteindre 237.000 t d’ici 2020, précise le rapport, ajoutant que quelque 90% de la production est destinée à la trituration et à la conserve.

Selon la direction régionale de l’Agriculture de l’Oriental, des actions soutenues pour le soutien et l’appui aux organisations professionnelles agricoles ont été prises pour concrétiser la vision du ministère de l’agriculture pour le développement des produits de terroir et l’accompagnement de la demande croissante en matière d’huile d’olive de bonne qualité.

On cite, dans ce cadre, la mise en place d’une unité de trituration des olives d’une capacité de 60 T/J au profit du Groupement d’intérêt économique (GIE) Ahlaf Taourirt. Une autre d’une capacité similaire est en cours d’installation au niveau de la province de Nador.

Le Plan agricole régional prévoit, rappelle-t-on, la construction de 9 unités de trituration et l’équipement de 10 autres d’ici 2020. Il s’agit également de l’appui à la commercialisation à travers l’amélioration du packaging, l’hygiène et la qualité d’huile d’olive.

La région compte actuellement 374 unités de trituration dont 49 modernes et 30 conserveries d’olives.  

Source : Le Matin

Coup de pouce de la Banque Mondiale aux zones côtières de Driouch

L’organisme débloque 25,18 millions de dollars pour un programme de gestion intégrée
 
Aquaculture, apiculture, oléiculture, parmi les filières concernées
 
Préserver la biodiversité, l’eau, aider le rural et la femme à se développer… les objectifs
 
La banque mondiale appuie des projets de gestion intégrée de la zone côtière au niveau de la commune de Boudinar (province de Driouch). Un projet d’accompagnement pour assurer des emplois et des rendements durables en aquaculture, apiculture et oléiculture. C’est dans ce cadre que Marie Françoise Marie-Nelly, directrice-Maghreb de la Banque mondiale, a procédé, vendredi à la distribution de 1.200 ruches pleines et vides et du matériel au profit de quatre coopératives apicoles, dont 80% d’adhérents sont des femmes. La production du miel n’est pas la seule filière concernée par cet appui. 47 petits agriculteurs, membres de l’association Maamaran, exploitant 350 ha de plantations d’olivier, ont aussi bénéficié de financement pour la reconversion de leurs terres agricoles. 

Au programme également des formations sur l’apiculture moderne et sur les techniques pour assurer une meilleure productivité. In fine, accroître les revenus de la population locale, spécialement les femmes, à travers le développement de l’apiculture et la promotion de ses produits. L’objectif du projet de gestion intégrée des zones côtières de l’Oriental est de piloter des actions pour la conservation des eaux, du sol et la création d’emploi. 

Dans le détail, il s’articule autour de trois composantes. La première concerne le renforcement institutionnel en gestion intégrée et le développement des capacités de planification et développement local. La deuxième composante du projet a trait aux investissements pour améliorer la gestion des ressources côtières et les moyens de subsistance par le biais d’une approche de cogestion. L’objectif est de soutenir les investissements adaptés à la maîtrise des programmes en cours. La troisième composante du projet porte sur la gestion, le suivi et l’évaluation pour assurer une coordination adéquate des activités en soutenant le renforcement des capacités au sein de l’Unité de gestion du projet (UGP). 

Le coût global du projet est estimé à 25,18 millions de dollars incluant l’ensemble des financements provenant de la Banque mondiale et d’autres sources. Un budget alloué à plusieurs secteurs: l’agriculture, la pêche, la foresterie, l’eau, l’assainissement, la protection contre les inondations, la gestion administrative, la pêche, l’aquaculture et l’élevage. Quant aux thèmes de pilotage, ils s’articulent autour des politiques institutionnelles qui ciblent l’environnement, la biodiversité, la gestion des ressources en eau, le développement rural et la condition de la femme en milieu rural.

Source : L'économiste

Nouvelle gare ferroviaire à Taourirt

La gare de Taourirt a connu une véritable opération de relifting en profondeur, la nouvelle structure, située au cœur de la ville, a pour objectif d'améliorer les conditions d'accueil et de confort des voyageurs, en répondant aux standards de qualité en matière de services, de faire face à la progression du trafic des voyageurs et d'accompagner le développement urbain de la ville en stimulant son progrès économique.

D'un investissement global de 30 millions de dirhams, elle comprend un bâtiment voyageurs (1 800 m2) renfermant des locaux commerciaux, des espaces de vente, une marquise et un hall.

Outre un passage souterrain et trois quais de 300 m de longueur, la gare est dotée également d'un aménagement extérieur sur plus de 8 500 m2 composé d'une esplanade et d'un parking (1 200 m2). La gare est aussi équipée d'installations et de commodités nécessaires à même de faciliter l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite et leur offrir des services adaptés à leurs attentes. Il s'agit notamment de rampes d'accès au parking et au passage souterrain, une place de stationnement de voitures, un guichet spécial et des dépendances sanitaires.

La gare a été inaugurée par le wali de la région de l'Oriental et gouverneur de la province d'Oujda-Angad, Mohammed Mhedia et le directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie en présence du gouverneur de la province, Aziz Bouignane, du président de la région de l'Oriental, Abdenbi Bioui et de plusieurs personnalités et élus locaux.


Source : Yabiladi

Inauguration à Taourirt d’une annexe du CRI de l’Oriental

Une annexe du centre régional de l'investissement (CRI) de l'Oriental a été inaugurée à Taourirt, dans l'objectif de créer un relais administratif et d'accompagnement pour permettre aux investisseurs de mener à bien leurs projets.

La création de cette annexe à pour objectif de renforcer la proximité avec les investisseurs potentiels d'autant plus qu'un afflux massif des investissements a été constaté ces dernières années au niveau de la province, a souligné dans une déclaration à la MAP, le directeur du CRI-Oriental, Driss Sabri.

L'ouverture de cette nouvelle structure s'inscrit également dans le cadre de la politique d'ouverture prônée par le CRI de l'Oriental sur l'ensemble des provinces de la région, a-t-il indiqué, ajoutant que l'évolution des activités liées à l'agrobusiness notamment a dicté une telle démanche pour mieux répondre aux attentes des porteurs de projets.

L'annexe comprend, par ailleurs, un guichet unique d'urbanisme qui permettra d'instruire les dossiers d'investissement et d'urbanisme dans une seule plateforme, ce qui constitue une démarche unique en son genre susceptible de contribuer à une prise en charge efficace et efficiente des dossiers d'investissement, a-t-il ajouté.

Un total de 778 projets pour un investissement global de 11,45 milliards de dirhams ont été approuvés par le Centre régional de l'investissement (CRI) de l'Oriental entre 2014 et 2016. Selon des chiffres du CRI-Oriental, ces projets font partie de quelque 1.039 projets d'un montant global de plus de 28 milliards de DH instruits par les différentes commissions régionales au cours des trois dernières années.

Source : MEDIAS24

 

L’oléiculture en pleine croissance dans la Région de l’Oriental

L’oléiculture dans la région de l’Oriental connait actuellement une grande expansion avec un accroissement important en termes de superficie.

 Cette dernière est passée de 83 000 ha en 2008 à 115.000 ha actuellement, soit une augmentation de 39% répartie sur les provinces d’Oujda-Angad, Berkane, Nador, Taourirt, Driouch, Jerada, Guercif et Figuig.

Cette progression est fortement soutenue et stimulée par la mise en œuvre du Plan Agricole Régional qui a fait bénéficier l’agriculture solidaire d’une attention particulière afin de lutter concrètement contre la pauvreté rurale en augmentant le revenu des agriculteurs dans les zones défavorisées.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces projets agricoles solidaires, un programme de reconversion en arboriculture fruitière a été lancé afin de mieux valoriser le potentiel agricole des terres.  En effet, cette stratégie a  fixé pour objectif d’atteindre  153 000 ha de superficie plantée en olivier d’ici 2020. Durant la période 2010-2016, 60 projets Pilier sont lancés en mobilisant un budget global de 1.3 Md DH dont 23 projets oléicoles avec un investissement de 542 MDH et 16 770 bénéficiaires. A fin 2016, la superficie plantée en olivier est de 24 994 ha, soit 74% du programme des plantations arboricoles.

En termes de production, la filière oléicole a connu une nette croissance en passant de 70 000 tonnes en 2008 à 142 244 tonnes lors de la campagne  2015/2016, soit une progression de plus de 100%, dont 90% de la production est destiné à la trituration et à la conserve. L’objectif est d’atteindre une production de  237 000 tonnes d’ici 2020.

Pour assurer une valorisation adéquate de la production oléicole, la Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental mène des actions soutenues pour le soutien et l’appui aux organisations professionnelles agricoles concrétisant ainsi la vision de Ministère de l’Agriculture pour le développement des produits de terroir , mais aussi d’accompagner la demande croissante en matière d’huile d’olive de bonne qualité.

Cette importance particulière se traduit par la mise en place d’une unité de trituration des olives d’une capacité de 60 tonnes par jour au profit du GIE Ahlaf Taourirt et  d’une deuxième unité d’une même capacité en cours d’installation au niveau de la province de Nador. Le Plan Agricole Régional prévoit la construction de 9 unités de trituration et l’équipement de 10 unités d’ici 2020. Cette importance se traduit également par l’appui à la commercialisation à travers l’amélioration du packaging, l’hygiène et la qualité d’huile d’olive par la distribution de fournitures d’emballage à savoir les bouteilles d’huile d’olive.  Il est important de noter que la région compte actuellement  374 unités de trituration dont 49 modernes et 30 conserveries d’olives.

En 2017, la Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental, prévoit la mobilisation d’un budget de 31,2 MDH pour la plantation de 2 100 ha en olivier par la mise en œuvre de 11 projets dans les provinces de Berkane, Jerada, Driouch, Nador et la Préfecture d’Oujda Angad.

Source : Agri Maroc

le Maroc fait son retour à l’Union africaine

C'est fait. Le président de l'Union africaine a acté le retour du Maroc au sein de l'organisation, à l'issue des débats de la Conférence.

Alors que 10 pays émettaient des réserves à l'admission du Maroc, et proposaient à l'initiative du président Mugabe la création d'un Comité pour accompagner l'intégration du Maroc pour veiller au respect de l'Acte constitutif de l'UA, le débat a été déplacé sur le fait de savoir si une minorité pouvait bloquer une décision de la majorité. 39 pays se sont en effet prononcés pour une admission sans condition du Maroc.

Soucieux d'écouter les voix de tous les pays et de prendre toutes les opinions en considération, le président de l'Union africaine Alpha Condé a fini par obtenir le consensus, l'Afrique du Sud ayant reconnu l'importance de la démocratie dans les prises de décisions.

En conclusion, on ne peut que féliciter notre diplomatie sous l’impulsion du Roi Mohammed VI pour cet acquis très important. En effet, le Maroc pourra désormais jouer pleinement son rôle au sein de cette organisation africaine, et défendra mieux de l’intérieur la question du Sahara.

Source : Telquel

Nador West Med: Lancement imminent des travaux portuaires

Les premiers marchés dévoilés ce 6 février

Démarrage des travaux d’infrastructure cette année
 

La société Nador West Med (NWM), chargée de la réalisation et la gestion du complexe portuaire Nador West Med, entamera au cours de cette année les travaux de construction des infrastructures du nouveau port de Nador. Ses premiers appels d’offres seront octroyés dès le 6 février prochain. Il s’agit de la construction du contrôle sous-marin en permanence des travaux de construction des infrastructures adéquates et la réalisation des infrastructures pour le suivi environnemental. La première phase de réalisation du port comportera, en plus de l’emprise des zones de clapage et mouillage, les travaux pour la réalisation de 2 digues, 2 terminaux, 2 quais, 3 postes pétroliers, 1 poste RO/RE, les draguages et terrassements généraux.

De fait la première offre assurera l’équipement nécessaire pour la réalisation des travaux, une inspection sous-marine et des plongeurs spécialisés pour le contrôle sous-marin. La durée d’exécution, renouvelable chaque année, débutera le lendemain de la notification de l’ordre de service, jusqu’à la fin des travaux de construction du port (à hauteur de 5 ans). Pour la construction du port Nador West Med, la société NWM a réalisé une étude d’impact sur l’environnement, qui a conduit à la mise en place du plan de suivi et de surveillance environnementale. La première phase des travaux a débuté en mai 2016 et sera achevée à la fin 2021 pour une exploitation progressive à partir de 2022. Parallèlement, l’entrepreneur, chargé des travaux de construction du port, mettra en place son programme de suivi environnemental qui complète le programme du maitre d’ouvrage, que le titulaire aura à suivre également. Ce suivi environnemental des travaux s’articule autour de plusieurs missions dont l’actualisation du système de gestion environnementale, la réalisation des mesures d’analyses et le contrôle de construction des ouvrages.

Le lancement des travaux pour la construction des infrastructures portuaires constitue la première phase du projet Nador West Med. Cette nouvelle plateforme industrielle intégrée sera composée d’un port, en eau profonde, doté de capacités importantes pour développer un pôle énergétique, un transbordement des conteneurs et traitement des produits en vrac spécialisés. Sa réalisation nécessitera 10 milliards de dirhams auxquels s’ajouteront les investissements de la superstructure, des équipements, des travaux et infrastructures hors sites. Le tout sera réalisé sur un site stratégiquement positionné par rapport aux principales routes maritimes, du trafic des conteneurs et produits pétroliers, qui connaît annuellement le passage de plus de 100.000 navires, précise-t-on. En aval, ce port contribuera à l’accélération du développement socioéconomique d’une région en quête de compétitivité et d’attractivité.

Source : L'économiste

 

Oujda optimise ses réseaux d’eau potable et d’assainissement

Préservation de l’environnement hissée en priorité

Réutilisation des eaux épurées à des fins agricoles

1,3 million/m3 économisés en une année

Un nouveau programme est mis en place par la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO) pour l’accompagnement du développement urbanistique, économique et social d’Oujda. La préservation de l’environnement, développement durable, sécurisation de l’alimentation en eau potable, réduction du nombre de réclamations pour manque de pression ou fuites sur réseau, en sont les priorités. Pour atteindre ces objectifs, 94 millions de DH sont débloqués pour la construction de nouveaux réservoirs d’eau et l’extension des réseaux d’eau potable et d’assainissement liquide.

Ce n’est pas tout car, pour la seule année 2017, la Radeeo a programmé 132 millions de DH pour l’investissement et 331 millions de DH pour l’exploitation. «Pour le plan quinquennal 2017/2021, nous comptons investir 378 millions de DH pour l’amélioration des performances des réseaux», confie à L’Economiste Hanafi Aboukir, directeur général de la Régie autonome d’Oujda.
La Radeeo se base sur les projets définis par les études d’actualisation des schémas directeurs d’alimentation en eau potable et d’assainissement liquide et les objectifs fixés en matière de gestion du service public. Il s’agit de répondre à cinq attentes: préserver l’environnement avec amélioration des conditions sanitaires de la population, assurer une meilleure proximité du client, accompagner le développement socioéconomique que connaît Oujda, pérennisation et fiabilisation des infrastructures existantes et économie en eau. Pour ce dernier point, la deuxième tranche d’extension de la station d’épuration des eaux usées est en phase finale.

En matière de couverture par foyer, la Radeeo compte 152.400 clients et assure un réseau d’eau potable long de 1.954 km et 1.291 km pour l’assainissement liquide. Des réalisations qui ont nécessité 1,4 milliard de DH au cours de la dernière décennie et qui ont contribué à l’optimisation du rendement avec économie de 4 millions/m3 en trois ans. De son côté, l’autonomie de desserte est améliorée grâce à la construction de plusieurs réservoirs de stockage d’eau pour atténuer l’effet des coupures d’eau, suite à des casses au niveau de l’adduction d’amenée d’eau potable, à partir du barrage Machraâ Hammadi. Plusieurs réservoirs d’une capacité additionnelle de 22.800 m3 ont été mis en service et un réservoir de 7.000 sera entamé en 2017. Ce qui permettra d’améliorer la capacité de stockage de 41.750 m3 en 2014 à 76.550 m3 en 2018 et d’assurer une autonomie de desserte de 26 heures au lieu de 19 heures actuellement.

Concernant, la contribution de la Radeeo au programme intégré pour assurer une infrastructure de base compétitive à Oujda, tous les projets qui lui ont été attribués sont achevés. Des réalisations qui ont permis le traitement de 65.000 m3 des eaux usées et le traitement de 26 tonnes de demande biologique en oxygène DBO (paramètre d’évaluation de la pollution), au lieu de 10 tonnes. En aval, cela a doté les alentours d’Oujda de ressources importantes en eau conformes aux normes d’irrigation. Ces ressources sont déjà utilisées dans l’irrigation du nouveau parc écologique au nord de la ville depuis juin dernier. Comme elles sont programmées pour l’irrigation de 500 hectares avant d’être généralisées pour l’irrigation de près de 1.500 hectares de terres agricoles à la fin 2017. Une aubaine pour 248 agriculteurs dans la zone frontalière qui bénéficieront de cette ressource non conventionnelle.

Services de proximité

Pour assurer une meilleure couverture de la ville et permettre aux citoyens de régler leurs affaires, dans les meilleures conditions, la Radeeo a renforcé son réseau d’agences par de nouveaux points d’encaissement. En parallèle, elle a optimisé les délais d’intervention et de dématérialisation des procédures pour garantir la rapidité et la fiabilité du traitement des réclamations.
Deux numéros téléphoniques (0 801 000 304 ou 05 36 74 61 87) 24/24 et 7/7; ainsi qu’un site web sont mis à disposition pour permettre au client d’accéder aux informations dont il a besoin (historique de consommation, facturation, réclamation, procédures administratives…)
La Régie s’est également engagée dans une démarche de satisfaction des clients et d’optimisation du cycle de relève (facturation et encaissement) via une nouvelle facture détaillée de ses services.

 

Source : L'économiste

NADOR WEST MED: UN PROJET À 10 MILLIARDS DE DIRHAMS

Le lancement des travaux de l’aménagement progressif de la plateforme industrialo-portuaire intégrée «Nador West Med» sur la côte méditerranéenne de la région de l’Oriental est imminent.

Cet important projet intégré, qui a nécessité une enveloppe de 10 milliards de dirhams auxquels s'ajouteront les investissements de la superstructure, des équipements et des travaux et infrastructures hors sites, sera construit sur un site stratégiquement positionné en face des principales routes maritimes Est-Ouest des trafics conteneurs et produits pétroliers, qui connaît annuellement le passage de plus de 100.000 navires.

Ce nouveau complexe aura des retombées sociales et économiques majeures pour la région de l’Oriental, notamment en termes de création d'emplois directs, indirects et induits, ainsi que de génération d'investissements publics et privés. Par ailleurs, ce projet permettra d'accélérer et de renforcer le développement économique et social de la région de l’Oriental par la réalisation de grandes infrastructures améliorant la compétitivité de la région, l’attractivité des investissements nationaux et internationaux et la création de richesses et d'emplois. Sans oublier son rôle dans le renforcement de l’infrastructure maritime portuaire du Maroc, plus précisément dans la région de la Méditerranée occidentale, notamment dans la rive sud, et sa volonté de tirer bénéfice de sa position géographique au niveau du Détroit de Gibraltar pour drainer une partie de l’activité maritime mondiale.

Source : Le360

Nouvelle approche de développement pour la province de Jerada

  • Reconversion agricole, transformation touristique, projets pilotes en médecine… l’accès multisectoriel.
  • 680 millions DH pour la mise à niveau des centres urbains.
  • Une troisième centrale solaire dans le pipe.

 

Après avoir traversé des années de détresse, la province de Jerada prépare sa reconversion lentement mais sûrement. La fermeture des charbonnages du Maroc à Jerada, la Compagnie minière à Touissit, Zelidja à Sidi Boubker et la fonderie du plomb à Oued El Heimer ont failli transformer les centres urbains de la province en villes fantômes avec un grand déficit en matière d’offres d’emploi. Avec le déclin du secteur minier, toutes les localités de la province ont vécu des années difficiles. Il a fallu repenser autrement le décollage économique d’une province aux multiples atouts mais qui n’arrivait pas à se débarrasser de ses anciens démons. La reconversion a traîné durant deux décennies. Il n’était pas facile de passer d’une mono activité à la multiple activité économique. 

Seule lueur d’espoir, les différents programmes lancés dans le cadre de l’Initiative royale du développement de l’Oriental ont permis d’asseoir une politique de redressement qui touche plusieurs secteurs mais qui a pris du temps. L’absence d’une approche citoyenne incluant le secteur privé en était la principale cause. Toutefois, les programmes qui sont en phase d’exécution et qui seront opérationnels au cours de 2017 et 2018 ont ratissé large: mise à niveau urbaine, construction de centrales de production électrique, reconversion agricole et lancement de projets touristiques. Pour faire aboutir ces programmes de redressement, les responsables locaux ont opté pour une approche participative en concertation avec les différentes forces vives de la province: institutions, partis politiques, syndicats élus, conseils provincial et communal.

Des actions émanant de diagnostics, réalisés par différents services et ONG, sont lancées et s’articulent autour de deux axes. Le premier volet se rapporte au monde rural et concerne l’électrification rurale, alimentation en eau potable, renforcement et ouverture de nouvelles pistes rurales et lancement de nouvelles cultures agricoles. Des chantiers indispensables pour endiguer le phénomène de l’exode rural et les problèmes d’isolement. Jusqu’à fin 2016, le taux de raccordement en eau potable a couvert 96% des douars et l’électrification rurale est passée de 94 à 96% entre 2014 et 2016. L’objectif est d’atteindre une couverture à 100% à la fin 2017.

Les cendres issues de cette centrale ne seront pas rejetées dans la nature mais revalorisées
dans des produits de briqueterie et de cimenterie (Ph A.K)

 

En parallèle, la province bénéficie d’un accord avec les Emirats arabes unis pour généraliser l’utilisation de l’énergie solaire, via des packages déplaçables et panneaux solaires dernière génération. Une offre adaptable pour satisfaire la consommation de plusieurs lampes, prises, réfrigérateurs et télévisions. Il résout le problème des nomades qui se déplacent avec leurs troupeaux en quête de pâturages mais qui avaient besoin de commodités pour mener une vie décente. Actuellement, toutes les familles nomades de la province ont été recensées et le budget alloué à ces kits est débloqué. Les premières offres sont déjà opérationnelles. Une autre convention pour l’électrification de 706 foyers dans 13 douars et 6 communes rurales pour un montant global de 30,3 millions de DH est également en phase de réalisation. Les bénéficiaires contribueront à hauteur de 2.500 DH payables sur 7 ans (40 DH/mois). Pour rappel un seul raccordement aux foyers éparpillés dans le rural, sans ce type d’accompagnement, avoisine les 100.000 DH.

Concernant l’alimentation en eau potable et l’abreuvement du cheptel, plusieurs programmes seront lancés en 2017 dans le cadre de conventions de partenariat pour un montant de 33,9 millions de DH (19 millions de DH pour l’alimentation des douars en eau potable et 14,95 millions de DH pour l’abreuvement du cheptel). Les marchés seront lancés dans quelques jours pour le creusement des forages, l’équipement des fontaines et réservoirs pour pallier la rareté des précipitations. En amont, ces nouvelles réalisations conforteront ce qui a été réalisé en matière de protection contre les crues. C’est le cas du programme de lutte contre les inondations et crues des rivières avec construction de canaux de dérivation et dalots à Jerada et Hassi Blal (39 millions de DH).

Les centres urbains de la province effectuent leur mise à niveau
pour se hisser au niveau des grandes villes de l’Oriental (Ph. AK)

 

Idem pour les équipements hydrauliques au niveau de la zone irriguée d’Ain Bani Mathar (50 millions de DH), alors qu’en matière de raccordement au réseau d’eau potable, il est de 100% en milieu urbain et de 92% dans 7 centres ruraux. De son côté, le secteur de la santé a bénéficié d’une attention particulière avec focalisation sur les malades silicotiques (victimes des années d’exploitation du charbon). Quelque 55 millions de DH ont servi à la réalisation d’une unité de pneumologie et silicose (55 lits avec 42 millions de DH), un nouveau centre d’hémodialyse, agrandissement de la maison d’accouchement à Ain Bani Mathar, renforcement du parc d’ambulances (15 au total) et 2 unités médicales mobiles équipées de labos d’analyse et matériel performant.

En matière d’inter-connectivité des différents douars de la province aux routes nationales, secondaires et tertiaires, un programme original vient d’être lancé. Au lieu de se limiter aux 134 km de pistes rurales programmées pour 2017 et 2018, les responsables locaux ont lancé un vaste programme pour traiter des tronçons de 983 km. Un choix dicté par le besoin et exécuté dans un cadre collégial. Au lieu de faire appel à des sociétés privées, les autorités locales et les conseils élus ont opté pour l’autoréalisation en s’équipant d’engins indispensables pour la réalisation de ces travaux. Le Conseil provincial se charge de la facture du gasoil et de celle de la main d’œuvre, la délégation locale du ministère de l’Equipement assure l’achat des engins (niveleuses, chargeur, pelle-buldozer, camion benne, compacteur vibreur, camion citerne et porte engin) alors que l’INDH finance les différents ouvrages d’art, la matière première provenant des carrières est gratuite.

La spécificité de ce travail collégial est d’assurer en aval la maintenance pour plusieurs années vu que le matériel reste sur place. Une telle opération nécessite 19,1 MDH. C’est ce que vient d’expliquer Mabrouk Tabet, gouverneur de la province de Jerada, lors d’une réunion avec des associations locales. De telles infrastructures sont indispensables pour enclencher des programmes de développement et permettre à la province d’améliorer son triste record de chômage 29%. C’est un rôle qu’endossent le Conseil régional, élus locaux et autorités qui viennent de lancer un programme de reconvention économique s’appuyant sur l’agriculture et le tourisme.

75 millions de DH sont débloqués pour protéger les villes de Jerada
et Hassi Blal contre les inondations et éviter à ces centres les avalanches de crues
 (Ph A.K)

Sur le plan urbanistique, la province de Jerada est à l’heure de sa mise à niveau. Les 3 centres urbains de la province (Jerada, Ain Bani Mathar et Touissit) bénéficient de travaux complémentaires dans le cadre de la politique de la ville. Une nouvelle vision de développement qui engage les ministères de l’intérieur (DGCL), l’habitat, jeunesse et sports, santé, artisanat, économie solidaire, énergie, l’OFPPT, agence de l’Oriental, entraide nationale, ONEE,les conseils régional et provincial et les trois communes ciblées: Jerada, Ain Bani Mathar, et Touissit.

Dans le détail, il s’agit de la mise à niveau et renforcement du réseau routier, éclairage public, assainissement, embellissement des façades des principales artères, mise à niveau des places publiques, création d’un centre de santé, salles omnisports, centre aux personnes à besoins spécifiques, espaces associatifs, qualification professionnelle, construction d’abattoirs, aménagements des places de stationnement des grands taxis et protection des villes contre les inondations. Le budget alloué est de 680,8 MDH à réaliser avant 2018. (Dont 388 MDH pour Jerada, 187,9 MDH pour Ain Bani Mathar et 104,9 MDH pour Touissit).

Source : L'économiste