Tissage de laine
Le tissage et le travail de la laine restent vivaces, grâce à ces vastes étendues steppiques qui supportent un élevage de mouton prisé aussi bien pour la qualité de sa viande que pour sa laine qui permet aux « derraza » (tisserands, citadins le plus souvent) de continuer à produire des couvertures (bourabah) à la qualité certaine du fait de l’ancienneté de la tradition de son travail. Ce tissage permet encore aux femmes (souvent dans le cadre de coopératives et d’AGRD) aussi bien dans les campagnes que dans les villes, de produire des vêtements (jellaba, burnous…), ainsi que des tapis (zarbiya et hanbal) et des lhaf (matelas en tissus satinés aux couleurs unies vives, relativement minces, fourrés de laine) très prisés dans l’ameublement domestique moderne.