Produits d’artisanat: Les exportateurs de Nador génèrent plus de 11 MDH au 1er trimestre de 2016

Produits d’artisanat: Les exportateurs de Nador génèrent plus de 11 MDH au 1er trimestre de 2016

selon un rapport de la Direction régionale de l’artisanat, les recettes d’exportation des produits d’artisanat se sont établies à 4.889.987 dirhams en mars, suivies de 4.078.453 dirhams en février, puis de 2.150.519 DH en janvier.

Les principaux produits exportés sont les chaussures, le cuir, la maroquinerie, les vêtements et les accessoires.
Par ailleurs, les exportations marocaines d’artisanat ont réalisé au premier trimestre 2016 un taux de croissance d’environ 12% par rapport à une année auparavant, avec un CA atteignant 120,4 MDH.

Le ministère de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire a attribué cette performance à la reprise marquée par de nombreux produits qui ont enregistré un déclin un an auparavant. Il s’agit notamment des vêtements, de la dinanderie et du bois qui connaissent les plus fortes croissances (116, 87 et 83% respectivement), outre le fer forgé, la bijouterie et la maroquinerie qui enregistrent des hausses respectives de 49, 11 et 9%.

Source: Aujourdhui.ma

Marchica : le rêve que le Maroc exporte à Abidjan

Lors de son lancement il y a dix ans, le projet écotouristique semblait irréalisable. Mais la dépollution et le réaménagement de la lagune de Marchica sont devenus réalité. Reportage dans le nord du royaume, au cœur d'un grand chantier qui transforme le littoral de Nador et dont le modèle sera bientôt reproduit en Côte d'Ivoire.

Du haut de ses 900 m, le mont Gourougou surplombe le grand Nador : une plaine urbaine nichée entre la chaîne du Rif et la mer Méditerranée, encerclant une lagune naturelle s’étendant sur 25 km de long et 7 km de large. Bienvenue à Marchica (littéralement « petite mer »), l’une des plus belles cartes postales du royaume. Un décor naturel que les habitants de Nador croyaient, il y a une dizaine d’années à peine, perdu à jamais. Mais aujourd’hui, tous l’admettent : leur ville a changé, et la lagune a retrouvé de sa splendeur.

« L’objectif in fine est de faire de Nador l’une des principales destinations touristiques du Maroc, avec sept cités atypiques qui cohabitent en harmonie avec l’écosystème de la lagune », projette Saïd Zarrou, à la tête de la société publique Marchica Med et de l’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica, qui pilotent le projet.

Ce chantier pharaonique est encore loin d’être achevé, mais il séduit déjà en dehors des frontières du royaume. Aujourd’hui, les Ivoiriens collaborent avec les Marocains pour transformer la baie de Cocody.

Un écosystème restauré

La résurrection de Marchica est un processus qui a démarré en 2006 avec des instructions royales visant la dépollution du site, qui vivait à l’époque un désastre écologique. L’évacuation, directement dans la lagune, des eaux usées en provenance de Nador et de ses environs faisait des ravages sur la faune et la flore.

Aujourd’hui, la nature reprend progressivement ses droits. À l’extrémité de la ville, sur l’une des berges, les poissons frétillent et les oiseaux nichent, signe d’un écosystème qui retrouve ses repères. « C’est le futur parc aux oiseaux. Afin de dépolluer cette zone, nous avons opté pour l’enfouissement des déchets. Nous comptons préserver son côté sauvage, avec uniquement des postes d’observation pour les ornithologues », nous explique Khalid Belouchi, directeur du pôle aménagement et environnement de l’agence Marchica, lors d’une visite guidée des chantiers en cours ou réalisés sur 20 000 ha.

Quelques kilomètres plus loin, en direction de la ville, une plage de sable est sortie de mer, à l’endroit même où les égouts d’assainissement étaient reliés à la lagune. « Avec la mise en service d’une nouvelle station de l’Office national de l’eau, nous avons pu dépolluer ce site et créer de toutes pièces cette plage de 1,5 km de long, au cœur même de la ville », indique notre guide.

En face de lui, une mère surveille son enfant qui barbote dans l’eau turquoise de la Méditerranée. « Ici, auparavant, la mer était noire, l’odeur, nauséabonde. On n’osait même pas s’approcher de cet endroit. Alors s’y baigner… », nous confie-t-elle. Même son de cloche sur l’autre rive de la lagune, à 7 km de là. Abdessadek – qui surveille sa canne à pêche sur le quai longeant la nouvelle passe, ouverte pour permettre une meilleure régénération de l’eau – a assisté à la métamorphose de Marchica : « Je viens pêcher ici depuis 1994, raconte-t-il.

Sur l’ancien canal aujourd’hui condamné, les sacs en plastique flottaient, le poisson disparaissait petit à petit. Mais, aujourd’hui, le site est devenu paradisiaque et la vie est revenue dans la baie. »

Outre l’ouverture de ce nouveau canal de 300 m de largeur, la dépollution de Marchica a consisté à repêcher 4 500 tonnes de déchets en tout genre. L’opération a mobilisé 700 ouvriers, travaillant manuellement ou à l’aide d’engins mécaniques, a coûté 1,5 milliard de dirhams (environ 133 millions d’euros) et a duré près de huit ans. La fin de cette phase de travaux, en juin 2014, avait été célébrée par la visite de PlanetSolar, le plus grand navire solaire du monde.

out un symbole pour souligner l’esprit écologique de l’aménagement touristique de la zone de Marchica. « Notre devise pour ce projet est de transformer la nuisance en plaisance », répètent en chœur les responsables de l’agence.

Un des exemples les plus éloquents se trouve sur la presqu’île d’Atalayoune, une des sept cités du projet, où les travaux sont déjà bien avancés. L’ancien site de lavage de minerai de fer (extrait d’une ancienne mine exploitée par les colons espagnols) a été enfoui grâce à la terre extraite des différents travaux de terrassement.

Aujourd’hui se trouve à cet endroit un parcours de golf, adossé à une académie dotée des derniers joujoux technologiques pour parfaire son swing. « Nous attendons juste l’inauguration officielle pour commencer à accueillir des champions internationaux ainsi que des sélections nationales, explique Marwane Chamsseddine, ancien entraîneur de la sélection marocaine de golf, débauché pour diriger ce nouvel établissement. Ils ont été séduits par nos équipements et par le cadre féerique qu’offre Marchica. »

En effet, ce green faisant face à un port de plaisance de 150 anneaux se trouve au cœur d’un complexe résidentiel comprenant des appartements et où seront aussi construites des villas de luxe.

« Les prix sont très compétitifs : nous proposons des villas de 1 000 m2 à 8 millions de dirhams, avec piscine à débordement et pont d’eau privé pour hors-bord. C’est à peine plus cher que le prix moyen dans le centre-ville de Nador, affirme Sami Bouhamidi, responsable des marchés à Marchica Med. C’est l’avantage d’être une société d’État, qui peut se contenter de marges bénéficiaires raisonnables. »

Un projet qui n’a pas d’abord séduit

« Il n’y avait rien ici, ni électricité ni eau potable et encore moins de réseau d’assainissement, explique le directeur de l’aménagement de Marchica, en faisant un crochet par le quartier Tirkâa. Même cette route n’existait pas, il fallait convaincre les habitants un par un de laisser exproprier une partie de leurs terrains pour aligner les constructions et construire cette voie, par laquelle une ambulance peut aujourd’hui passer. »

Cette requalification urbaine, qui devrait s’achever en 2020, a été une des priorités de l’agence depuis sa création. « On ne pouvait pas concevoir un site touristique en laissant des quartiers à l’abandon ou en négligeant les infrastructures », affirme Saïd Zarrou. Cette priorité est devenue quasi une urgence, avec le vent de contestation qui a soufflé sur le royaume en 2011, dans le sillage du Printemps arabe, alors que l’agence Marchica en était encore à ses balbutiements.

Certaines mesures, comme le gel du développement immobilier pendant dix-huit mois – le temps d’avoir une vue d’ensemble sur le territoire -, ou encore des décisions d’expropriation pour utilité publique, ont été souvent mal perçues par la population. Mais, petit à petit, le projet a su fédérer les habitants.

LES CLÉS DU MONTAGE FINANCIER

Apurer le foncier, réaliser les plans d’urbanisme, édifier les infrastructures… L’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica a de nombreuses prérogatives. La structure publique tire son financement du budget de l’État. Une convention avec le gouvernement a été signée pour lui allouer 3 milliards de dirhams (270 millions d’euros) sur les sept prochaines années.

Il s’agit donc d’investissements dans des projets structurants. Mais, pour la valorisation, l’agence s’appuie sur une société publique, Marchica Med, dont le capital, de 850 millions de dirhams, est détenu à parts égales entre l’État et le Fonds Hassan-II pour le développement économique et social. Cette entreprise publique a réalisé en propre une partie de la première des sept cités de la lagune, Atalayoune, avec sa marina et son académie de golf au cœur d’un complexe résidentiel.

D’autres partenaires publics comme l’ONCF ou encore Atlas Hospitality (filiale de la Royal Air Maroc) sont impliqués au travers des projets hôteliers, en cours de réalisation sous la supervision de l’agence. Un type de convention que l’agence dirigée par Saïd Zarrou a l’ambition de signer également avec des investisseurs nationaux et internationaux.

Source: JeuneAfrique

une ligne aérienne Oujda Toulouse est officialisée

Chaque lundi, pendant 3 mois, la compagnie allemande Germania proposera des vols directs vers cette nouvelle destination marocaine.  Germania, dont le siège est situé à Berlin, offre à ses passagers la possibilité de voyager « en toute sérénité ». Ces derniers bénéficient de nombreuses prestations incluses dans le prix du billet : 25 kg de bagages, boissons sans alcool, collations et – sur les vols de plus de 3h30 – repas chaud.

Karsten Balke, CEO de Germania, se réjouit de lancer cette nouvelle ligne en 2016, année qui marque également le 30e anniversaire de la compagnie. “De fin juin à fin septembre, Germania opèrera des vols vers la ville marocaine d’Oujda. Pour la première fois, nous offrirons un vol sans escale aux passagers voyageant entre Toulouse et l’Afrique du Nord. Cette métropole à l’est du pays est la destination idéale pour ceux qui souhaitent rendre visite à leurs amis ou à leur famille. Nous sommes heureux de déployer sur le marché français les produits qui ont fait notre succès et nos nombreuses années d’expertise.”

“L’ouverture de la ligne Germania Toulouse-Oujda est une réelle opportunité pour la communauté marocaine originaire de cette région à l’est du pays, et qui représente plus de 26 000 personnes dans le Sud-Ouest », indique Jean-Michel Vernhes, président du directoire d’Aéroport Toulouse-Blagnac.

Source: Toulouse7

Le projet de loi sur les mines de Figuig et Tafilelt adopté

Présenté par le ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, ce projet de loi vise à ouvrir la région minière du Tafilalet et Figuig à l'investissement privé, préserver les frontière de cette région, prolonger de 15 ans le système minier artisanal, réglementer les autorisations d’exploitation artisanale et réformer les missions de la centrale d’achat et de développement de la région minière de Tafilalet et Figuig Cadetaf, a souligné le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, à l'issue de ce Conseil.

La région minière de Tafilalet et Figuig est divisée en zones ouvertes aux investisseurs privés sur la base de la concurrence, tout en prenant en considération le programme d’investissement, la valeur du droit d’entrée et du taux de la redevance, a ajouté le ministre, relevant que les artisans mineurs sont prioritaires pour l’obtention de l’autorisation de prospection dans la région, où ils exercent leurs activités, à condition de remplir les conditions requises à cet effet.

Ce projet s'assigne aussi pour objectifs de maintenir la Cadetaf, tout en la dotant de nouvelles missions à même de lui permettre de promouvoir les potentialités minières dont regorge la région, d'assurer la gestion des contrats conclus entre l’administration, les investisseurs et les artisans mineurs, superviser l’activité minière artisanale, encadrer les artisans mineurs et commercialiser les produits miniers extraits des chantiers.

S’agissant de l’accompagnement social, ce texte prévoit aussi la prorogation des missions du fonds de secours, créé en vertu du Dahir du 1 décembre 1960 en élargissant l'assiette des maladies prises en charge par le fonds, a poursuivi le ministre, précisant que le projet accorde un délai de 10 mois aux artisans mineurs exerçant cette activité et ne disposant pas d’autorisation d’exploitation minière artisanale pour présenter à l’administration une demande de régularisation de leur situation administrative.    

Source: Le Matin

Région de l’Oriental: 53 pc de réussite au baccalauréat dans l’enseignement public

Un total de 10.400 candidats et candidates ont réussi les épreuves du baccalauréat au terme de cette session ordinaire, sur un total de 23.016 élèves ayant passé les examens, précise le communiqué, ajoutant que le taux de réussite des candidats libres a atteint 11,58 pc, tandis que celui de l'enseignement privé s'est établi à 68,70 pc.

Parmi les candidats qui ont réussi, 4.601 élèves ont obtenu le baccalauréat avec des mentions, dont 579 très bien, 1.337 bien et 2.685 assez bien.

La même source fait savoir, que l'étudiante Khouloud Ezzahwani, issue du lycée Essalam, a décroché une moyenne de 18,94 dans la branche des sciences physiques, soit la note la plus élevée dans la région d'Oujda-Angad, rappelant que 362 cas de fraude a été enregistrés, dont 117 lors des opérations de correction.

Par ailleurs, plus de 10.400 candidats et candidates vont passer la session de rattrapage qui aura lieu du 12 au 14 juillet, note le communiqué.

Source: Lemag.ma

La station Saïdia fera encore le plein après Ramadan

Depuis son ouverture, il y a quelques semaines, la station balnéaire de Saïdia se porte bien. Entre les Portugais, premiers arrivés sur la station, et les groupes d’étudiants espagnols, les deux uniques hôtels de la station, l’Iberostar Saïdia et le Be Live Grand Saïdia, n’ont pas désempli avant Ramadan.

«Nous avons enregistré un très bon mois de mai. Nous avons commencé par des congrès d’entreprises marocaines avant Ramadan et depuis que Ramadan a commencé, nous accueillons des touristes portugais, tchèques et slovaques», confirme le directeur de l’Iberostar (ouvert depuis le 13 mai), Karim Fayegh. Au final, pendant ce Ramadan, le taux d’occupation de la station devrait se situer entre 45 et 50%, d’après l’hôtelier. Pour la suite de la saison estivale, soit à partir de la dernière semaine de Ramadan et jusqu’en septembre, l’Iberostar sera complet. Entre les garanties des tour-opérateurs (TO) et la demande d’ores et déjà exprimée par les touristes internes, sans compter les MRE originaires d’Oujda ou de Nador, l’Iberostar pourrait même être en surbooking. «Nous gérerons cela comme nous avons l’habitude de le faire», rassure Karim Fayegh, espérant au passage que les TO réduiront leur quota pour pouvoir appliquer un prix moyen plus élevé comme le veut la traditionnelle loi de l’offre et de la demande.

Deux nouvelles unités pour la saison 2017

Pendant ce temps, la station se prépare déjà pour la saison 2017. Très attendus par les professionnels de la région, l’aquaparc, actuellement en travaux, et les deux nouveaux établissements (un Family Club et un hôtel 5* Beach Hotel, auquel sera adossée une résidence hôtelière à partir de 2018) de la chaîne espagnole Melia Hotels International doivent en effet être opérationnels l’année prochaine. «C’est intéressant parce que nous avons beaucoup de demandes. Parfois, nous devons même en refuser. Reste à savoir quelle stratégie ces nouveaux établissements adopteront», poursuit Karim Fayegh. La question est notamment de savoir s’ils ouvriront toute l’année et s’ils proposeront, à l’image de l’Iberostar et du Be Live, la formule all-inclusive. En tout cas, à la marina de Saïdia, les restaurateurs se plaignent de ce modèle qui retient les clients dans leurs hôtels. «Nous manquons de professionnalisme. S’ils diversifient leurs offres et proposent une cuisine gastronomique par exemple, ces restaurants n’auront aucun mal à attirer une clientèle qui peut en avoir marre des buffets de leur hôtel», rétorque Youssef Zaki, président du Conseil régional du tourisme de l’Oriental. D’un autre côté, alors que les deux unités de Melia pourraient être prêtes à la fin de cette année, la question de l’Oriental Bay Beach reste inlassablement en suspens. Ce dernier n’a pas ouvert depuis 3 ans et n’a toujours pas trouvé de repreneur.


Source: LaVieEco

Saison estivale 2016 : La plage de Saïdia arbore le «pavillon bleu»

Cette cérémonie s'est déroulée à la place 20 août de l'avenue Mohammed V, à la plage municipale de Saïdia et à la station balnéaire de la ville.

Le label du programme «Plages propres» est attribué par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement et la Fondation internationale pour l’éducation à l'environnement (FEE).

Il se fixe pour objectif d’améliorer la qualité des installations et de favoriser l’hygiène et la propreté des plages, conformément aux normes internationales requises.

 Cette distinction place ainsi la plage de Saïdia parmi les plus propres du pourtour méditerranéen et aura des répercussions positives sur le secteur touristique et les autres aspects du développement durable.

Dans son allocution de circonstance, le gouverneur de la province de Berkane, Abdelhak Haoudi, a indiqué que le «pavillon bleu» est devenu désormais une référence mondiale dans les domaines du tourisme, de l'environnement et du développement durable, ainsi qu’un symbole de la bonne qualité environnementale, précisant que ce trophée constitue également le couronnement des efforts déployés par les communes et les ports de plaisance qui adoptent constamment une politique de développement touristique durable en conformité avec les standards internationaux en la matière.

Abdelhak Haoudi a, en outre, appelé l'ensemble des partenaires à s'engager dans une action de coordination dans le but de parachever les réalisations accomplies et les projets susceptibles de répondre aux attentes des populations locales et des visiteurs et permettre à cette ville de se hisser au rang des cités les plus attractives du Royaume.

Pour sa part, le président du Conseil municipal de Saïdia, Omar Ben Ismaïl, a exprimé sa fierté du rôle que joue le Conseil dans la promotion du secteur touristique, estimant que l'attribution du «pavillon bleu» à la ville de Saïdia constitue une reconnaissance des efforts des parties concernées en matière de préservation de l'environnement.
A noter que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre du programme «Plages propres»

Source: Le Matin

La SMAP Organise un Ftour-Débat sur le patrimoine des Béni-snassen et sa valorisation

Vendredi 24 mai dernier, la Société Marocaine d’Archéologie et du Patrimoine (SPAM), société savante d’utilité publique présidée par S.A.R. la Princesse Lalla Hasna, organisait un ftour-débat dans les magnifiques locaux des Archives du Maroc à Rabat, autour d’une lecture publique de l’ouvrage « Massif des Beni Snassen, une mémoire pour l’Humanité » édité dans le cadre du Programme DéLIO.

Après ftour, M. Abdeljalil Bouzouggar, enseignant-chercheur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), a fait une lecture de l’ouvrage sus-cité – dont il est co-auteur – devant plus de 60 participants d’autant plus attentifs que la plupart sont des archéologues confirmés.

Après un intermède musical joué à la cithare  arabe par la jeune virtuose Hanaa Al-Moussiki, les échanges ont permis à M. A. Bouzouggar de répondre aux nombreuses questions soulevées par ce public de professionnels aguerris, intéressés par cette forme de communication assez inédite.

A vrai dire, peu parmi les savants présents avaient envisagé concrètement comment valoriser les patrimoines que leurs travaux révèlent et comment les faire connaître à un public soucieux de tourisme de découverte. A la clé, du savoir qui se diffuse et des activités localisées autour des sites de fouille, pour des visiteurs respectueux des patrimoines, des environnements, des populations et des cultures. A la clé également, un supplément d’image de marque pour la Région de l’Oriental, dans le Royaume comme à l’international, et un apport de notoriété : deux composantes dont l’Oriental Marocain a grand besoin.

On comprend mieux l’intérêt à conduire et financer certaines actions de valorisation du patrimoine archéologique… la rencontre inédite de l’archéologie et du développement n’est au fond que la n-ième  version du dialogue entre culture et modernité, dialogue spécialement fécond dans l’Oriental Marocain.

إعطاء انطلاقة أشغال الجزء الأول من برنام&#1580

أعطى عامل إقليم جرادة السيد مبروك ثابت، أمس الأربعاء، انطلاقة أشغال الجزء الأول من برنامج حماية مدينة جرادة من الفيضانات
وبحسب بلاغ لعمالة الإقليم، فإن البرنامج الذي يندرج في إطار الجهود الرامية إلى حماية مدينة جرادة من الأخطار الناجمة عن فيضانات الأودية ومياه الشعاب التي تخترق المدينة، يحتوي على مشروعين، يتعلق الأول بحماية مركز حاسي بلال والثاني بحماية حي أولاد عمرو

وأوضح البلاغ أن حماية مركز حاسي بلال من الفيضانات ستتم عن طريق إنجاز قناة بالخرسانة المسلحة لتحويل مياه الشعاب والأمطار

وسيكلف الشطر الأول من المشروع، الممول من طرف الوزارة المنتدبة المكلفة بالماء والذي سينجز خلال مدة عشرة أشهر، غلافا ماليا يقدر بحوالي 5ر9 ملايين درهم

أما مشروع حماية حي أولاد عمرو ، الذي سينجز خلال ثمانية أشهر بكلفة تناهز 2ر1 مليون درهم ، فيهم إنجاز قناة أرضية على شكل منحرف، وبناء حاجز بالتربة المدكوكة ومنشأة للمرور

حضر حفل إعطاء انطلاقة البرنامج على الخصوص رئيسة جماعة جرادة، وممثلو المجلس الإقليمي ووكالة الحوض المائي بوجدة ، ومنتخبون ، ورؤساء المصالح الأمنية والخارجية، وممثلو المجتمع المدن

المصدر: أخبارنا

Guercif: 270 MDH pour la réhabilitation territoriale

Plusieurs projets ont été réalisés dans le cadre du programme de réhabilitation territoriale dans la province de Gurecif, pour un coût global de 270.884.304 DH.
Selon des données du service d'action sociale dans la province, ces projets ont concerné la santé, l’électrification rurale, l'assainissement, le réseau routier et l’éducation.

Ainsi, quelque 2.885.833 DH ont été consacrés au secteur de la santé, pour la construction de 5 unités d'hébergement du personnel du secteur dans les communes rurales de Taddart, Sebbab et Ras Laksar et l'acquisition de deux ambulances.

Les projets programmés dans le cadre de l'électrification rurale ont concerné l'électrification de 103 douars, pour un coût de 136.258.471 DH, répartis en 50 douars dans la première tranche (communes Sebbab, Berkine, Houara, Lamrija et Ras Laksar) et 53 douars dans la deuxième tranche (communes de Sakka, Taddaret, Mezguitem et Oulad Bourima).

Dans le cadre de l'amélioration de l'accès à l'eau potable, il a été procédé à l'équipement d'un puits en matériel hydromécanique dans la commune rurale de Berkane (100.000 DH).
En ce qui concerne le secteur routier, un montant global de 128.600.000 DH a été dédié à la réhabilitation des routes entre Taddart, Ras Laksar et Tikhamine (12,69 km), entre Tamasst et Tayda (plus de 16 km) et entre Berkine et Aziza El Jabal (17 km).


D'autre part, les travaux sont en cours pour la construction des routes entre Souf Alout et Bni Makbal (12,5 km), et entre le douar Labdadra et la route provinciale 5408, s'étendant sur 8 km, outre la réalisation d'un ouvrage d'art. Afin de promouvoir les secteurs de l'éducation et de l'enseignement, 22 unités d'hébergement ont été construites au profit des instituteurs dans les communes de Mrija, Mezguitem, Ras Laksar et Berkine.

Le programme de réhabilitation territoriale, qui s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase de l'Initiative nationale de développement humain (INDH) (2011-2015), vise à améliorer le niveau de vie de la population des régions montagnardes ou reculées, diminuer les disparités dans l'accès aux infrastructures, aux équipements et aux services de proximité et impliquer la population cible dans la dynamique lancée par l'INDH.

Source: Médias24