PRIMO : PROGRAMME RÉGIONAL INITIATIVES MRE DANS L’ORIENTAL

PRIMO : PROGRAMME RÉGIONAL INITIATIVES MRE DANS L’ORIENTAL

Sur la base des résultats de la capitalisation réalisée et du plan de redéploiement qui en découle, le projet SHARAKA soutient le MCMREAM dans sa volonté de consolider les liens entre les MRE et leur territoire d’origine et de renforcer la collaboration des acteurs nationaux et régionaux autour des MRE.

À travers le programme PRIMO, doté d'un financement d'un millions d'€, le MCMREAM entend mieux répondre aux besoins des MRE tout en accentuant leurs rôles dans le développement de la Région de l'Oriental. 

PRIMO se décline en quatre projets (Cf. documents joints) répondant chacun aux objectifs suivants : 

  • La promotion du territoire
  • L’intégration d’un volet MRE dans la stratégie de planification régionale
  • L’accompagnement des investisseurs MRE
  • L’accompagnement socio-économique des MRE

PRIMO est mis en œuvre à travers une convention cadre signée le 06 mai 2016 entre le MCMREAM, le Conseil Régional de l’Oriental et la Wilaya et mobilise l’ensemble des acteurs du secteur comme la Maison des Marocains du Monde, les associations CEFA et "Migration et développement", l’Agence de Développement de l’Oriental, le FROCOD et le Centre Régional d'Investissement, … 

Les résultats de cette action pilote permettront au MCMREAM de mieux comprendre comment prolonger cette intervention dans l’Oriental et la dupliquer dans les autres régions du Maroc concernées par la problématique migratoire.

Figuig/Elevage : Des points d’eau pour abreuver le cheptel

  • 190 millions de DH pour aménager 100 sites
     
  • La province compte plus de 650.000 têtes d’ovins et caprins et 15.000 éleveurs
     
  • Objectif, alléger leurs dépenses et préserver la qualité du cheptel

 

Fruit d’un partenariat multipartite entre le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le Conseil régional de l’Oriental (CRO) et la province de Figuig, 100 points d’eau pour l’abreuvement du cheptel sont programmés pour la période 2016-2020. Vingt points seront réalisés chaque année alors que huit sont déjà opérationnels au niveau de la commune de Tandrara. L’une des zones réputée pour la qualité de son cheptel et le savoir-faire de ses éleveurs. Le financement de ce programme est assuré par le département de l’eau qui prendra en charge les frais d’engins et l’accompagnement technique alors que le CRO prendra en charge la main-d’œuvre et le gasoil. Sur le plan de récupération des eaux superficielles provoquées par les orages et les inondations, ces points sont en mesure de stocker 35.000 m3 en moyenne. Ce qui représente de considérables économies pour les éleveurs qui payaient 400 DH par citerne pour l’abreuvement de leurs troupeaux. S’y ajoute le programme commun du ministère de l’Agriculture et du CRO pour le forage des puits et la distribution de citernes remplies d’eau lors des chaleurs estivales et saisons de sécheresse. La réalisation de ces puits allégera les dépenses des éleveurs et confortera leurs revenus. C’est ce qu’ils ont confirmé lors d’une visite à ces points organisée par le CRO, même s’ils ont exprimé le vœu de forer des puits, en parallèle, pour bénéficier des eaux souterraines. 

Abdenbi Bioui, président du CRO, a, de son côté, confié à L’Économiste que ces actions d’accompagnement des éleveurs font partie d’un vaste programme de soutien aux populations des zones frontalières mais aussi de valorisation de la production locale en viandes rouges. Il a également souligné que le CRO veillera sur la réalisation de travaux qui prennent en considération les données environnementales, géologiques et climatiques pour s’assurer que les terrains choisis sont imperméables et bien orientés par rapport au vent: conditions impératives pour assurer l’eau toute l’année. 
La province de Figuig compte plus de 650.000 têtes d’ovins et de caprins. Ce qui représente la première source de revenus pour plus de 15.000 éleveurs. L’élevage est également la première activité économique dans la province avec 8.000 tonnes/an de viandes rouges et 400 millions de dirhams de recettes. Il est suivi de la production des dattes avec 3.500 tonnes/an (175 millions de dirhams/an). En plus de leurs apports économiques, ces points d’eau jouent un rôle important dans la sédentarisation des tribus nomades qui n’auront plus à parcourir des dizaines de kilomètres pour abreuver leurs troupeaux. Une fixation qui contribue également à protéger les parcours mis en défens et menacés de dégradation.

Source : L'économiste

La nouvelle face de la province de Jerada

Après son passé minier, Jerada se convertit en fief de production électrique, le programme régional prévoit également le développement de l'agriculture et l'élevage, et finalement, doter la ville de Jerada d'un centre pour les maladies silicotiques.

Énergie: Assurer 20% de la production nationale

Jerada est en phase d’assurer 20% de la production nationale en électricité grâce à sa nouvelle centrale thermique (3 milliards de DH d’investissement). Une usine qui contribuera à mesure de 7% de la demande nationale en électricité et générera à terme 900 emplois directs et indirects.
Le taux d’avancement des travaux était à 70%, à fin décembre 2016, et sera à 100% à la fin 2017 avec une production de 318 Mégawatts (MW). Cette nouvelle structure fonctionnera à base de charbon pulvérisé (propre pour des considérations écologiques). De son côté, la centrale thermo-solaire de Ain Bani mathar, avec son cycle combiné, assure 472 MW, dont 20 MW à partir de la composante solaire. Avec les deux centrales, la province de Jerada assurera 20% de la production nationale en électricité et peut produire plus. Une troisième centrale solaire est dans le pipe à Mrija programmée par l’ONEE.

Programme transrégional: Une autre première!

La province de Jerada a été choisie pour lancer le programme transrégional. Une aubaine pour ses 16 petits et moyens périmètres irrigués qui couvrent une superficie de 2.650 ha avec mise en défens de milliers d’hectares pour protéger les parcours. Des actions qui seront supervisées par la nouvelle direction de l’agriculture qui ne cesse de sensibiliser à une meilleure exploitation des terres collectives. Dans ce cadre, 5 nouvelles conventions viennent d’être signées pour l’économie solidaire, les produits du terroir, l’apiculture, le lait, arbres fruitiers, cactus, et plantes aromatiques et médicinales. Plusieurs programmes sont en phase d’exécution: La reconversion de 1.050 hectares de terres réservées aux céréales (à Guenfouda, Laouinate, Guafayet et Labkhata) en plantation d’amandiers et d’oliviers auxquels s’ajoutent 200 hectares pour le cactus (22,2 MDH). Et puisque la zone compte l’une des nappes phréatiques les plus importantes d’Afrique (6.500 km2) plusieurs expériences sont lancées en arboriculture (pommes, abricots, jujubier, poirier, pêcher et nectarine), précise Mohammed Segmani, directeur provincial de l'agriculture à Jerada.

Élevage: Tirer profit du label Bni Guil

La province de Jerada compte 524.000 têtes d’ovins-caprins et 12.800 bovins mais ne tire pas profit de la qualité de ses viandes certifiées IGP. La nécessité de construire un abattoir régional avec sa chaîne de valorisation semble être un vœu pieux. Or c’est une nécessité économique pour assurer l’équilibre régional convoité et récupérer les efforts consentis pour transcender l’élevage en moteur de croissance. Un abattoir moderne avec sa chaîne de viandes rouges: unité d’abattage, engraissement, exploitation de la laine et commercialisation en interne avec possibilité d’exportation, est en mesure de générer des milliers d’emplois. Un tel projet peut servir d’identité économique à la race ovine Bniguil convoitée sur plusieurs marchés européens.

Une plateforme de télémédecine au centre hospitalier

Dans le but d’assurer des soins de qualité dans les zones distantes ou sous-denses en matière de personnel de santé, une coordination optimale entre les professionnels et les structures de soins ambulatoires hospitaliers, et une formation continue au corps médical du centre hospitalier de Jerada, une convention de partenariat vient d’être signée avec le CHU Mohammed VI d’Oujda. Elle consiste en la mise en place d’une plateforme de télémédecine au sein du centre hospitalier provincial de Jerada. Un outil de performance médicale articulé autour de 5 activités: la téléconsultation, télé-expertise, téléassistance, télé-staff et télésurveillance. L’objectif exprimé par les signataires (Conseil de la province de Jerada, la délégation de la santé, la province de Jerada et le CHU d’Oujda) est de réduire les inégalités territoriales d’accès aux soins, rationaliser les compétences des techniciens et les dépenses tout en facilitant la coordination entre les professionnels.

Source : L'économiste

Huit points pour la récupération des eaux de pluie en Faveur des nomades dans la province de figuig

Dans le cadre de la mise en application d'un accord de partenariat signé entre le conseil de la région de l’Oriental et le ministère chargé de l’eau, huit points de récupération des eaux de pluie viennent d’être mis en place en faveur des nomades dans la commune de Tandrara (province de Figuig).

Lors d’une récente visite à la commune pour s’informer de l’état d’avancement des travaux de réalisation de ces points, le président du conseil de l’Oriental, Abdenbi Bioui a souligné que ces huit structures hydrauliques font partie d’une centaine d’autres prévues dans la région en cinq ans, soit 20 points par an.

M. Bioui a relevé que les autres points de collecte des eaux de pluie en faveur de la population locale verront le jour dans les prochains mois, ajoutant que ce projet est un véritable acquis pour cette région pastorale frontalière s’inscrivant dans le cadre d’initiatives qualitatives destinées à répondre aux besoins des habitants.

Selon un communiqué du conseil de la région, l’intérêt porté à la province de Figuig renferme une dimension de développement mais aussi humaines et sociales dans la mesure où l’élevage constitue une activité principale pour la population locale.

Source : Le Mag

 

Le nouveau CRT de l’Oriental trace sa feuille de route pour relancer le tourisme dans la région

Sous la présidence de Youssef Zaki, le nouveau bureau récemment constitué porte les ambitions de toute une région et ses acteurs touristiques. Seulement, plusieurs obstacles et problématiques pourraient entraver leur chemin.

La faiblesse de la capacité d’accueil et l’éloignement, ou encore le manque flagrant de marketing au profit de la région de l’Oriental. "Nous allons essayer de travailler sur ces trois points, mais dans un premier temps il faut faire connaître notre région", explique Youssef Zaki à la presse

L'Oriental, une région touristique méconnue

La région de l’Oriental est, en effet, l'une des plus méconnues du pays, d’un point de vue touristique. Et pourtant, elle dispose de plusieurs sites touristiques des plus attrayants au niveau local, à l’instar de Saïdia, Tafoughalte ou encore Marchica vers Nador. "Cette richesse dont dispose notre région ne pourra que faire croître la demande pour le produit touristique", explique le président du conseil régional de tourisme, qui a été élu en avril dernier.

Seulement, et pendant de très longues années, le tourisme s’est limité à un tourisme, pratiquement, interne. La région reçoit les ressortissants marocains à l’étranger et les visiteurs provenant des autres villes du Royaume. Ainsi, la région de l’Oriental ne connaît un essor favorable que pendant la saison estivale et s’est concentrée au niveau de la station balnéaire de Saïdia.

La promotion avant tout

Pour trouver une solution à cette situation, le CRT a développé un plan d’actions, que le bureau vient d’adopter. Pour pallier contre le manque de marketing au profit des produits touristiques dont dispose la région, le conseil a sa petite idée et ne lésine pas sur les moyens. "Nous voulons, à travers notre stratégie promotionnelle, que l’attractivité de la région dépasse le national, et attirer plus de touristes étrangers. Et pour que cela soit fait dans les règles de l’art, nous allons travailler en partenariat avec l’ONMT (Office national marocain du tourisme)", explique Youssef Zaki.

Si le budget final du CRT n’est toujours pas arrêté, la future campagne promotionnelle coûtera 1,9 million de DH, dont 75% sera supporté par l’ONMT. Il est prévu qu’un guide touristique soit élaboré en quatre langues, un site internet en cinq langues en plus d’une carte touristique en format numérique et électronique.

Le CRT compte aussi utiliser tous les canaux de communication qui s’offre à lui. "Un film promotionnel autour de la région et ses richesses est lui aussi en cours d’élaboration. Il nous accordera certainement un rayonnement international", prévoit le président du CRT.

Etaler la demande sur toute l’année

Par ailleurs, le CRT peut capitaliser sur quelques acquis car, malgré tout, la station balnéaire de Saïdia a enregistré une hausse de 13% pour les nuitées et 9% pour le nombre d’arrivées en 2016. "Pour la prochaine période estivale, on prévoit l’élargissement de l’offre hôtelière qui devra donner un coup de pouce à notre capacité litière", prévoit-il.

A ce propos, il va y avoir l’ouverture de deux nouveaux hôtels, gérés par l’espagnol Sol Melia, en plus d’un nouveau parcours de golf et d'une académie de football. "Nous espérons aussi que les hôteliers puissent ouvrir au moins 8 mois pendant cette année, c’est ainsi que nous pourrions atteindre un taux de remplissage honorable", souhaite Youssef Zaki.

L’objectif du CRT, c’est de pouvoir s’inscrire dans une dynamique sur la longue durée. Actuellement, les hôtels de Saïdia atteignent par certains moments des taux de remplissage allant jusqu'à 95%, alors qu’il serait préférable d’avoir un taux de 50% mais qui s’étale sur toute l’année. "Il faut rappeler que nous n’avons pas que Saïdia dans la région, nous allons capitaliser sur les autres richesses aussi", conclut Youssef Zaki.

Source : Medias24

Pour découvrir les destinations touristiques de la région de l'Oriental, rendez vous sur : www.orientaltourisme.com

MOROCCO SAILING CHALLENGE : DEUX MAROCAINS SE LANCENT LE DÉFI DE RELIER SAÏDIA À DAKHLA

Le Morocco Sailing Challenge est un défi lancé par deux jeunes marocains qui consiste à faire le tour du Maroc sur un bateau à voile. Hicham, 21 ans et Mehdi, 37 ans, effectueront   leur périple sur six étapes au départ de la Méditerranée : Saïdia, Tanger, Mohammedia, Agadir, Laayoune et Dakhla. Au total, 2 400 kilomètres pour faire passer un message fort : le littoral marocain est «plein de richesses et d’opportunités et il mérite d’être préservé », revendiquent-ils dans un communiqué.

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Mise en place d’un mécanisme de consultation dans le domaine de l’immigration et de l’asile

Une convention-cadre de partenariat a été signée, samedi à Oujda, entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et des affaires de la migration, le Conseil de la région de l'Oriental et la wilaya de la région en vue mettre en place un mécanisme de consultation et de coordination dans le domaine de l'immigration et de l'asile. Signée par le ministre chargé des MRE et des affaires de la migration, Anis Birrou, le président du Conseil de la région de l'Oriental, Abdenbi Biioui, et le wali de la région, gouverneur de la province d'Oujda-Angad, Mohamed Mhidia, cette convention vise à instaurer un mécanisme de consultation et de coordination en vue d'élaborer et d'appliquer des programmes et des projets conjoints dans les domaines de l'immigration et de l'asile. Il s'agit de permettre aux migrants et réfugiés résidant dans la région de bénéficier de tous leurs droits éducatifs, culturels, sociaux et économiques, selon les législations et les lois en vigueur, tout en renforçant la gestion des affaires de l'immigration et de l'asile via une approche moderne en adéquation avec la nouvelle politique de régionalisation du Royaume.

En vertu de cet accord, des mécanismes et des outils d'action commune seront créés afin de coordonner et adopter les projets de plans d'action annuels et de suivre leur mise en œuvre et leur application. La signature de cette convention s'inscrit dans le cadre de la volonté d'insérer la migration dans les politiques régionales et locales et de renforcer les principes de responsabilité partagée entre l'ensemble des acteurs et intervenants dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale d'immigration et d'asile. Cette initiative entreprise au niveau de la région de l'Oriental est considérée comme une expérience pilote dans le domaine, dans la perspective de sa généralisation aux autres régions du pays.

La politique marocaine dans le domaine de l'immigration, à portée humaine et légale, est considérée comme un modèle dans un monde qui craint ce phénomène et le perçoit comme une menace au lieu d'y voir une opportunité, a affirmé à cette occasion M. Birrou. «Le Maroc a choisi une orientation humaine et civilisée qui préserve la dignité des migrants et des réfugiés grâce à une politique audacieuse, noble et clairvoyante», a-t-il dit, soulignant que cette politique, qui vient en application aux Hautes Instructions royales, a donné de l'espoir à des dizaines de milliers de migrants.

De son côté, M. Biioui a estimé que la politique marocaine dans le domaine de l'immigration et de l'asile est à même de conforter le positionnement diplomatique du Maroc au niveau africain, notamment après les visites royales à de nombreux pays du continent. En ce sens, il a appelé à conjuguer les efforts pour mettre en œuvre les articles de cette convention-cadre, et ce selon une approche participative facilitant une intégration positive et fluide des immigrants. Pour sa part, M. Mhidia a indiqué que cette convention vise à faire bénéficier les immigrants et les réfugiés de l'ensemble de leurs droits et de renforcer leur intégration effective au niveau de la région de l'Oriental.

Quant à la chef de mission de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Ana Fonseca, elle a déclaré qu'en effet le Maroc était un modèle dans le domaine de l'immigration au niveau international, exprimant, à cette occasion, sa joie d'être présente à la signature de cette convention. «Il s'agit d'un moment spécial», a-t-elle confié, faisant savoir que le rôle des acteurs aux niveaux régional et local est essentiel dans ce domaine. Cette cérémonie a été marquée par la présentation de deux exposés portant sur les points communs entre la Stratégie nationale de l'immigration et les prérogatives des régions, et la réalité et les perspectives de l'immigration dans l'Oriental. 

Source: Le Matin

Figuig fait évoluer son agriculture vers le Bio

Afin de faire face à la rareté des précipitations qui affecte les oasis, deux expériences majeures viennent d’être lancées au niveau de la province de Figuig. Elles consistent en des pratiques biologiques pour préserver la fertilité des terres, faciliter l’adaptabilité des cultures aux changements climatiques et valoriser les potentialités économiques de l’oasis de Figuig, tout en préservant son patrimoine cultural, ce qui permettra ainsi, d’assurer des emplois permanents pour les jeunes de la région de Figuig, dans le cadre d’une économie sociale et solidaire.

 «La revalorisation de ces pratiques répond aux attentes du développement durable et alternatif, pour encourager la production dans des zones en manque de ressources hydriques. Une approche qui s’inscrit dans le cadre d’un programme d’adaptation aux changements climatiques en cours de réalisation dans la zone oasienne, notamment au niveau de la zone de Mengoube», affirme Jamal Mimouni, représentant de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier à Figuig, dans une déclaration à l’Economiste.

Les terres cultivables à Mengoube offrent de réelles opportunités pour le développement agricole. Cependant, les agriculteurs de cette zone ont besoin d’être regroupés en coopératives ou groupement d’intérêt économique pour bénéficier d’un encadrement apte et d’un accompagnement adéquat. Une condition qui a pour objectif, l’amélioration de la production et la découverte de nouveaux marchés sur le plan régional et national. C’est ce que recommandent les Offices nationaux de sécurité sanitaire des produits alimentaires et du Conseil agricole ainsi que l’Agence de développement agricole. C’est pourquoi, il est nécessaire, que ces différentes interventions fusionnent, afin d’assurer un bon encadrement en matière de choix agricoles, une amélioration de la rentabilité et une forte commercialisation, nous apporte l’Economiste.

Aujourd’hui, toute la production est destinée à la consommation locale de Figuig. Ce qui ne représente pas les attentes des petits agriculteurs des oasis qui souhaitent commercialiser leurs cultures en dehors de la province. Une attente à laquelle le département de l’Agriculture et le conseil communal de Figuig essaient de répondre en programmant une foire agricole itinérante des produits bio à partir de mars prochain.

Cette culture concerne les produits maraîchers, menthes et fruits de saison, spécialement les dattes. «Même si les prix sont plus chers que ceux des produits classiques, on arrive à écouler nos produits facilement. L’engouement de ces produits est un facteur stabilisateur et encourageant pour programmer de nouvelles parcelles et de nouvelles cultures», signale Moussa Mharzi, agriculteur.

Source : Agrimaroc

Oujda optimise son réseau d’éclairage public

La facture énergétique d’Oujda est passée de 29 à 32 millions de DH en 3 ans. Pour freiner cette hémorragie de dépenses, la commune vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour la rénovation de son réseau d’éclairage public. En perspective, réaliser des économies crescendo de 5 millions de DH/an à partir de 2018.

Ce n’est pas tout! L’équipe dirigée par Omar Hejira, président de la commune, ambitionne de réduire au minimum de 40% la consommation annuelle liée à l’éclairage public via des techniques respectueuses de l’environnement. «Il est temps d’optimiser la gestion du parc d’éclairage de la ville via des contrats de performance énergétique.

C’est une première étape dans un processus de rationalisation des dépenses pour une ville qui prépare son statut de mairie», confie le président de la commune à L’Économiste. Le réseau actuel d’éclairage public dépasse les 1.800 km avec 38.000 foyers lumineux. Une présence sur plusieurs fronts qui nécessite 12.000 interventions/an pour la réparation et le changement de lampes. Des données à revoir à la hausse avec la création d’un nouveau centre urbain.

Des projets qui engendrent des dépenses supplémentaires pour l’extension du réseau et la tarification galopante (les prix de l’électricité sont passés de 1,02 à 1,3 puis 1,8 DH/kWh.). «Pis encore, au lieu de payer 32 millions DH par an la commune sera obligée de verser une quarantaine de millions de DH/an dans 4 ans si rien n’est fait», souligne Mohammed Mouzouni, chef de service de l’éclairage public. Il précise, par ailleurs, qu’il ne faut pas confondre la facture énergétique de la ville, estimée à 32 millions de DH/an, et les frais du service d’éclairage qui avoisinent les 40 millions de DH/an.

Pour réussir cette nouvelle approche, la commune d’Oujda confiera ce projet à une structure dédiée, à savoir une société de développement local (SDL) qui doit avoir l’expertise des meilleures pratiques internationales et le recours à un financement pérenne et optimisé. D’autre part, la commune doit faire partie de l’actionnariat de la SDL afin d’assurer le contrôle nécessaire à la bonne réalisation du projet.

Ainsi, les actionnaires de la SDL seront la commune, la société d’investissements énergétiques et un opérateur privé en charge du parc d’éclairage public. Cette nouvelle société sera créée dans le cadre du partenariat public-privé et s’engage pour la réalisation de travaux de réhabilitation, renouvellement du réseau d’éclairage public et d’exploitation sur une durée contractuelle. Les frais de réalisation avoisineraient les 155 millions de DH selon une étude réalisée par le service d’éclairage public de la commune.

Critères de choix

L’appel à manifestation d’intérêt, lancé vendredi dernier, consiste à choisir l’opérateur qui garantira la meilleure performance énergétique des équipements existants et nouveaux à travers la SDL. Le marché porte également sur la mise à niveau du réseau, la maintenance et l’exploitation des installations d’éclairage public. Il concerne également la réalisation des travaux de mise à niveau, la restauration du patrimoine et l’élaboration d’un plan lumière de la ville. En parallèle, l’opérateur choisi veillera sur la mise en œuvre d’une maintenance à garantie de résultats (taux de pannes, délais d’intervention, pérennité du patrimoine…) et l’optimisation de la gestion de la fourniture d’énergie (optimisation des contrats de fourniture d’électricité, globalisation des coûts sur la base des puissances installées).

Source : L'économiste

Agroalimentaire: L’expertise de la région de l’Oriental s’exporte en Afrique

  • La région de Mouhoun au Burkina dispose de terrains fertiles, mais n'en exploite que 10%
  • Le savoir-faire de l'Oriental, un modèle à exporter
     

– L’Economiste: Quel est, pour vous, le bénéfice de cette visite dans l’Oriental?


– Sanou Aboubacar: C’est un voyage d’étude et échange d’expériences entre l’Oriental et notre région la Boucle du Mouhoun (Burkina Faso). Un périple qui nous a conduit dans plusieurs localités et villes de cette région pour s’inspirer du modèle de la régionalisation avancée et voir comment on peut initier des programmes de développement commun, spécialement dans le secteur agroalimentaire. Notre délégation se compose de 14 membres (élus locaux, producteurs, transformateurs et présidents de la chambre du commerce, de l’association des éleveurs et quelques coopératives). Des secteurs productifs identiques à ceux qu’on trouve dans l’Oriental. Nos deux régions sont confrontées aux mêmes difficultés mais possèdent des atouts considérables pour lancer des coopérations bénéfiques. Dans ce sens on souhaite bénéficier du savoir-faire des professionnels de la région.
 
Quel pourrait être l'impact de la coopération décentralisée sur les relations économiques entre le Burkina-Faso et le Maroc?

– Le Roi du Maroc a fait beaucoup de choses pour mon pays. C’est le cas pour les inondations de 2009 lorsque le Maroc a apporté une aide consistante au Burkina-Faso. Nos relations se renforceront dans le cadre de la coopération Sud-Sud avec multiplication des échanges commerciaux et renforcement de la coopération bilatérale. Le Maroc a gagné en expertise à la faveur d’un capital humain développé. C’est sur cet axe qu’on cherche à travailler davantage. Idem dans le secteur agroalimentaire. Le Maroc est un pays en avance par rapport à mon pays dans ce domaine. D’où la nécessité de consolider cette coopération dans un esprit gagnant-gagnant. On saisit cette occasion pour inviter les investisseurs de l’Oriental et du Maroc à visiter notre région pour lancer des partenariats et fructifier nos échanges.
 
– Comment décliner les échanges étatiques sur le plan régional?

– Nous espérons bénéficier de l’expérience de l’Oriental pour développer nos coopératives de transformation des produits laitiers, nos coopératives d’élevage et transport de marchandises, les politiques en économie de l’eau pour assurer un développement durable. Notre région est l’une des plus fertiles du Burkina-Faso mais n’exploite que 10% de sa superficie. C’est une région réputée pour sa production en coton, sésame, céréales et noix. C’est dans ces domaines qu’on compte sur le savoir-faire de l’Oriental en matière d’élevage et politiques de valorisation agroalimentaire.

Source : L'économiste