L’ANAPEC DÉVELOPPE DE NOUVELLES COMPÉTENCES POUR ACCUEILLIR LES MIGRANTS DANS LES AGENCES

L’ANAPEC DÉVELOPPE DE NOUVELLES COMPÉTENCES POUR ACCUEILLIR LES MIGRANTS DANS LES AGENCES

Avec pour objectif d’accompagner la généralisation du dispositif d’ouverture des prestations ANAPEC au profit des migrants régularisés, le troisième cycle de renforcement des compétences de l’ANAPEC a débuté avec la réalisation d’une formation de formateurs sur l’accueil des migrants en agence les 15 et 16 Mars à Casablanca.

Cette formation a permis aux participants de développer de nouvelles compétences grâce à la pratique de l’entretien d’explicitation. Ce mode d’entretien vise à ce que les conseillers en emploi créent les conditions nécessaires pour qu’un chercheur en emploi puisse « rendre compte le plus finement possible de ce qu’il a fait réellement, de comment il s’y est pris pour faire ce qu’il avait à faire ».

A ce jour, 74 conseillers en emploi et/ou personnes ressources de l’ANAPEC ont bénéficié de cinq séminaires de formation.

Le port de Nador prépare sa grande mue

L’Agence nationale des ports planche sur une étude des perspectives de développement et de transformation des activités du port de Nador. Elle devrait déboucher sur l’élaboration d’une stratégie de son repositionnement à l’horizon 2030, à la lumière des changements qui s’opèrent, notamment la construction du nouveau port Nador West Med.

Pour l’Agence nationale des ports (ANP), un repositionnement stratégique du port de Nador s’impose. Actuellement, l’hinterland du port de Nador, situé à Béni Ensar, connaît de grandes mutations, particulièrement la construction du nouveau port Nador West Med. S’y ajoutent notamment le lancement par l’Agence Marchica de plusieurs projets de développement du secteur touristique local ainsi que le développement des infrastructures routières et ferroviaires. Ces changements constituent de nouveaux défis pour le port de Nador qui, selon le top management de l’ANP, se traduiront vraisemblablement par des effets directs sur ses business unit, la gestion et l’exploitation de ses infrastructures ainsi que sur la réorganisation des espaces du domaine public portuaire dans ce port. «Ainsi, l’ANP devra anticiper ces changements en vue de permettre au port de Nador d’entreprendre de nouvelles activités lui permettant de poursuivre et de conforter son rôle de locomotive dans le développement de la région de l’Oriental et de la valorisation de ses richesses», indique le top management de l’ANP.

C’est dans ce contexte que l’agence, plus précisément sa direction régionale Méditerranée, planche sur une étude sur les perspectives de développement et de transformation des activités du port de Nador, en vue d’élaborer une stratégie à court, moyen et long termes (à l’horizon 2030) permettant de repositionner le port par rapport aux différents facteurs de changements de son hinterland. Un appel offre vient d’être lancé à cet effet. L’ouverture des plis est prévue le 20 avril prochain. Cette étude d’envergure, dont le coût est estimé à 5 millions de DH, devra analyser notamment l’impact du futur port Nador West Med sur l’activité du port actuel de Nador. Elle devrait déboucher sur l’élaboration d’une vision stratégique de développement à l’horizon 2030 avec des mesures d’accompagnement d’ordre institutionnel, financier et organisationnel, permettant au port de Nador de faire face aux nouveaux défis et tirer profit des nouvelles opportunités économiques. Selon l’ANP, le port de Nador constitue la porte maritime de la région de l’Oriental sur la Méditerranée, avec des lignes régulières desservants plusieurs ports en Europe et en Afrique. Sa position géographique, située sur l’une des principales voies maritimes reliant l’Europe à l’Asie, lui offre plus d’opportunité de développement. Les activités du port de Nador sont diversifiées : import/export, l’activité des passagers et la pêche avec ses activités annexes. Le trafic traité par le port de Nador est également diversifié et a atteint en 2016 plus de 3,5 millions de tonnes (MT), enregistrant plus de 465.375 passagers et 95.346 véhicules.  

Source: Le Matin

Taourirt: Le périmètre agricole de Tafrata opérationnel en 2017

Un nouveau recadrage agricole vient d’être mis en place pour accélérer la réalisation des projets de développement lancés dans la province de Taourirt. Ainsi le programme annuel agricole 2017 cible un ensemble d’actions de croissance économique avant fin décembre. Il concerne la petite et moyenne hydraulique dans l’ensemble des communes ciblées par le plan agricole 2017/2019.

En détail, il s’agit de la transformation de cinq forages de reconnaissance en forages d’exploitation, l’installation et mise en service d’un système de pompage solaire pour trois forages, l’équipement en hydromécanique de trois points d’eau, l’équipement en génie civil de trois autres points d’eau et la transformation et l’équipement des points d’eau pour un montant de 10 millions de dirhams. En parallèle des travaux d’aménagement hydro-agricoles, de réhabilitation, réparation et protection du réseau d’irrigation dans cinq communes rurales pour 5 millions de dirhams sont en phase de finalisation.

De son côté, le programme 2017 du pilier II du plan Maroc Vert (agriculture solidaire) a réservé 113,3 millions de dirhams pour la plantation de 230 ha d’oliviers, 1.100 ha d’amandiers et 750 ha pour de nouvelles variétés de cactus. En perspective la constitution de coopératives et la construction d’unités d’extraction d’huile de cactus à des fins commerciales.
Pour protéger les parcours d’élevage, le département de l’Agriculture procède à la plantation de 400 ha de triplex. Il est également en phase de réalisation d’unités d’engraissement pour accélérer le cycle de production intensive des viandes rouges. Des programmes réalisés dans un cadre participatif, en partenariat avec la province de Taourirt et le Conseil régional de l’Oriental. Idem pour les 400 km de pistes rurales prises en charge par le département de l’Agriculture. Toutefois, ce dernier programme attend la constitution du gouvernement pour être financé à partir du fonds de développement rural.

Quant au projet phare de Tafrata, lancé en juin 2013, il sera achevé au cours de 2017 avec un retard dans l’exécution de 6 mois à cause des contraintes administratives et techniques, précise-t-on auprès de la Direction régionale de l’agriculture de l’Oriental. Ce programme profitera à 527 petits agriculteurs et bénéficiera d’une dotation en eau de 10 millions de m3/an à partir du barrage Oued Za via un système d’irrigation localisé (goutte-à-goutte). Ce projet s’étale sur 1.330 ha et a nécessité 370 millions de dirhams pour sa réalisation.

«Plusieurs de ses composantes sont achevées. C’est le cas pour l’adducteur (24,6 km) qui transporte l’eau du barrage au périmètre irrigué et la construction d’un bassin de 207.000 m3 pour la régulation et le stockage. Quant à la réalisation de deux stations de pompage, elle est à 75%», confie à L’Economiste Mohammed Melhaoui, chef de service de l’équipement, responsable du projet Tafrata.
Toutefois, la finalisation de tous ces projets est conditionnée par le visa d’un marché de ligne électrique (sur 52 km), qui stagne au niveau du ministère des Finances depuis octobre 2016.

D’autres travaux sont également en cours et seront accomplis au cours de cette année. Ils se rapportent à la réalisation d’un réseau d’assainissement, des bornes pour des prises d’eau individuelles et une station de filtration collective pour ne pas colmater les goutteurs et les tuyaux d’irrigation. Et pour assurer une bonne gestion des 387 parcelles octroyées, un marché de mesures d’accompagnement est lancé pour convertir les éleveurs de Tafrata en agriculteurs confirmés et leur permettre de maîtriser de nouvelles techniques d’irrigation, les cultures à valoriser et l’économie en eau.

Source : L'économiste

Berkane renforce son réseau routier

La province de Berkane lance un nouveau programme de mise à niveau de ses centres ruraux et le renforcement de ses axes routiers. Deux communes rurales, Laâtamna et le centre rural de Rislane, viennent de bénéficier de  202,2 millions de DH pour  rattraper leur retard de croissance. À Laâtamna, les travaux ont commencé pour le dédoublement de la route provinciale 6011 reliant la ville de Berkane à Saïdia. Un tronçon laissé pour compte et qui ne répondait pas aux exigences de qualité et de sécurité du réseau routier actuel de la région en nette amélioration.

Une route réputée dangereuse au regard du nombre d'usagers qui l'empruntent. La proximité des fermes maraîchères avec un nombre important d’ouvriers et d'engins agricoles, qui utilisent cette route quotidiennement, constitue un point noir pour la circulation au niveau de la province. Le dédoublement de cette voie facilitera de même l’accès à l’Agropole qui n’est pas bien connectée en matière de réseau routier. Elle n’est pas non plus préparée pour accueillir les grands camions de transport, notamment les semi-remorques.

Sur le plan technique, cette nouvelle voie est longue de 15,7 km avec cinq ouvrages d’art et 7 giratoires. Elle nécessitera 180 millions de DH pour sa réalisation (160 millions financés par le ministère de l’Equipement et le reste par le Conseil régional de l’Oriental).
En amont, ce nouveau tronçon renforcera le réseau routier de la province de Berkane long de 401 km dont 71 km de routes nationales, 53 km de routes régionales et 227 km comme routes provinciales. En plus de la voie express Ahfir-pont Hassan II sur Moulouya (71 km) opérationnelle depuis le début de cette année.

De son côté, la commune de Rislane a bénéficié d’un programme de développement intégré pour sa mise à niveau urbaine avec travaux de renforcement des routes et modernisation du réseau d’éclairage public. Idem pour la construction de deux terrains de proximité. Et pour accompagner la réalisation d’une unité de valorisation des amandes, trois forages, une station de pompage et des  bassins de  stockage seront réalisés au cours des huit  prochains mois pour assurer une irrigation régulière de 600 hectares d’amandiers et permettre aux agriculteurs de la commune d’améliorer leurs recettes par hectare. «Elles passeront de 1.100 DH/ha à 12.500 DH/ha et assureront 13.500 jours de travail. 20 millions de DH sont débloqués pour atteindre ces objectifs», précise-t-on auprès du département de l’Agriculture.

Source : L'économiste

Taourirt : Une enveloppe de 13 millions de dirhams pour la transformation des forages en 2017

13 forages de prospection dans la province de Taourirt seront transformés en forages d’exploitation. Ils seront par ailleurs équipés en génie civil et en matériels de pompage.

C’est sur quoi porte le programme 2017 lancé, en début de semaine, par la direction régionale de l’agriculture de l’Oriental en présence du gouverneur de la province de Taourirt et du président du Conseil régional.

Ce programme porte sur une enveloppe totale de 13 millions de dirhams. Notons que l’intervention de la direction régionale de l’agriculture relative au développement des parcours pour la période 2016-2020 consiste en la transformation de 100 forages de prospection en forages d’exploitation et l’équipement des 100 forages  en génie civil et en matériels de pompage avec une enveloppe totale de 155 millions de dirhams. Ces projets s’inscrivent dans le cadre d’une convention de partenariat et de coopération multipartite portant sur la réalisation des projets intégrés dans le secteur de l’eau et ce avec une enveloppe budgétaire de 1,86 milliard de dirhams.

Source : Aujourd'hui.ma

Ressources hydrauliques: Les 12 travaux de l’Oriental

Un barrage de 280 millions m3 en cours de réalisation pour 1,5 milliard de DH
 
Préservation des ressources existantes et leur qualité, lutte contre la dépollution…
 
Prospection des nappes, forage de puits, protection contre les inondations… les priorités
 

L’Agence du bassin hydraulique de la Moulouya (ABHM) et le ministère délégué chargé de l’eau, en collaboration avec leurs partenaires, mènent des actions tous azimuts pour assurer à l’Oriental son autosuffisance en eau et le prémunir contre les aléas des saisons à faibles précipitations. Plusieurs travaux sont en cours de réalisation en matière de protection contre les inondations, assainissement, apports des barrages, contribution aux programmes de dépollution industrielle, recherches de l’eau et abreuvement du cheptel.

En matière de réalisation des barrages pour l’irrigation et la protection contre les inondations, plus de 507 millions de DH ont servi à la réalisation de 5 barrages. Deux barrages de taille moyenne à Tamalout et Rkiza, sont achevés et ont nécessité 50 millions de DH chacun. 3 autres barrages collinaires pour le stockage de l’eau et la protection contre les inondations sont également opérationnels à Sid Almandri, Oulad Chrif et Saidia.

À ces barrages de moyennes et petites tailles, s’ajoute le futur grand barrage de la région qui est en phase de réalisation à Targaoumadi, sur l’Oued Zabzite. Un barrage d’une capacité de 280 millions de m3 et qui nécessite 1,5 milliard de DH pour sa réalisation. Il servira essentiellement à desservir toutes les localités et centres de la province de Guercif confrontés à d’énormes difficultés pour leur alimentation en eau potable. Il contribuera également à l’irrigation des petits et moyens périmètres d’irrigation au niveau des provinces de Guercif et Taourirt, à la lutte contre l’envasement du barrage Mohammed V et à la production de l’électricité. La réalisation de ce barrage tombe à point nommé pour atténuer les effets négatifs des années de sécheresse. Idem, pour la modernisation des petites et moyennes hydrauliques existantes et la redynamisation des activités économiques des provinces de Taourirt et Guercif.

En parallèle, l’ABHM, débloque chaque année 10 millions de DH pour l’entretien des anciens barrages de la région. Des travaux qui englobent également la préservation de la qualité des eaux contre les rejets domestiques et industriels de l’agroalimentaire au niveau des villes de Taourirt, Driouch et Guercif. «Des études ont aussi été réalisées pour les centres qui ne disposent pas d’étude d’assainissement et dépollution des eaux usées comme à Guenfouda et Tiouli. Pour 2017, c’est le centre rural de Mestegmer qui bénéficiera de ce savoir faire», explique Boubker El Haoudi, directeur de l’ABHM.

En matière de protection contre les inondations, le ministère chargé de l’eau a réalisé des programmes de 17 millions de DH, alors que les interventions de l’Agence hydraulique couvrent 13 centres dans 6 provinces de l’Oriental avec un montant de 12 millions de DH. D’autres programmes sont en cours et s’élèvent à 110 millions de DH. Ils concernent l’aménagement des Oueds Ennchaef et Isly qui traversent Oujda et qui s’inscrivent dans la vision 20/20 lancée par le Wali de la région. 9 autres centres sont aussi concernés par l’embellissement de leurs bordures au niveau des provinces de Driouch et Jerada. Tous ces programmes seront achevés en avril 2017.

En ce qui concerne la recherche et le développement des eaux souterraines, plusieurs actions sont menées pour les préserver et rationaliser leurs exploitations tout en assurant le renouvellement des nappes phréatiques. «Un grand effort est consenti en matière de prospection des nappes et forage des puits. 80 forages ont été réalisés en 2 ans au profit de 37 localités rurales et ont nécessité 18 millions de DH» précise El Haoudi. S’ajoutent les 8 millions de DH/an qui seront alloués par le Conseil régional de l’Oriental (CRO) pour le forage et la prospection des eaux souterraines.
En 2017, l’ABHM débloquera 160 millions de DH dont 135 millions de DH pour l’investissement. Ils seront engagés dans la protection contre les inondations, la préservation de la qualité des ressources en eau, la planification et gestion des ressources et l’entretien des ouvrages hydrauliques.

Une convention-cadre pour 1,8 milliard de DH

Une convention-cadre en matière de développement des ressources en eau, étalée sur cinq ans (2016/2020), engage plusieurs départements dont le ministère délégué chargé de l’eau et le Conseil régional de l’Oriental. Son coût global s’élève à 1,8 milliard de DH et s’articule autour de 7 axes. La construction des barrages avec valorisation des eaux superficielles, l’alimentation en eau potable des populations rurales et la réalisation des points d’eau pour l’abreuvement du cheptel, constituent ses trois points prioritaires. Ils sont suivis par des actions ciblées pour la protection des centres vulnérables contre les inondations, l’assainissement et la dépollution des eaux usées. Le reboisement des bassins versants pour lutter contre le charriage et la recherche scientifique en constituent les deux derniers points.

Source : L'économiste

Taourirt: plantation de Cactus sur 1350 ha

Lancement de l’opération de plantation de Cactus sur 1350 ha. Dans un contexte marqué par les effets du changement climatique, l’avancée de la désertification et la raréfaction de l’eau, il est indispensable  de se focaliser sur les moyens et les mécanismes d’adaptation et d’atténuation de l’impact de ces phénomènes sur les ressources naturelles et sur la sécurité alimentaire.

Ainsi, les projets pilier II du Plan Agricole Régional dont la philosophie s’inscrit parfaitement dans la gestion des risques liés aux aléas climatiques et dans l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique, se sont fixé comme objectifs d’élargir la diversité des systèmes de production et de reconvertir les systèmes de cultures peu performants dans les zones arides et montagneuses vers des cultures alternatives telles l’arboriculture fruitière ou le cactus.

De ce fait, la région de l’Oriental a adoptée dans le cadre des projets pilier II, un programme ambitieux de reconversion avec le lancement de 43  projets de reconversion en arboriculture fruitière dans la région  et de 2 projets de plantation et de valorisation de cactus dans la préfecture d’Oujda Angad et la province de Taourirt sur une superficie de 1 746 ha.  En 2017,  la région de l’Oriental commence à accorder plus d’attention à l’extension du Cactus par la programmation de 2 autres projets d’extension et de valorisation du cactus dans les provinces de Guercif et Jerada  sur une superficie totale de 2 690 ha.

Et comme le cactus commence à s’inscrire au cœur des priorités du Plan Agricole Régional à travers la mise en œuvre des projets de production et de valorisation du cactus dans des zones enclavées et éloignées, Messieurs Le Wali,  le Gouverneur de la province de Taourirt et le président du Conseil Régional en compagnie de Monsieur  le Directeur Régional de l’Agriculture ont lancé ce lundi 27 février 2017, les travaux de plantation de 600 ha du cactus  dans la commune rurale de Mestegmer d’un total de 1 350 ha prévus  dans le cadre du projet de plantation et valorisation du cactus dans la province de Taourirt.

Ce projet qui profitera à 4 Communes Rurales de la province de Taourirt à savoir AhlOuedZa, Mestegmer, MelgElouidane et Goutitir, soit un total de 284 bénéficiaires est réalisé avec un coût global estimé à 16.3 millions de DH.

Le projet prévoit d’impacter positivement la production du cactus avec un totale de 13 500T, d’atteindre un revenu de 10 000dh/ha  et de créer 30 000 Journée de travail supplémentaire en période de croisière.

Ce projet  tend également à promouvoir, valoriser les produits de base de cactus et renforcer les moyens de conditionnement et de commercialisation à travers la création d’une unité de valorisation du cactus d’ici 2020. Ainsi, de cette unité de conditionnement se situent, quant à elles, à plusieurs niveaux, les productions devront atteindre 5000T de confiture, 5000 litre d’huile de cactus, 1000T d’aliments de bétail et le conditionnement de 500T de jeunes raquettes.

Le Cactus joue un rôle prépondérant sur le plan socio-économique de certaines régions et est une alternative d’envergure pour lutter contre la sécheresse et la désertification grâce à ces capacités d’adaptation aux conditions des milieux les plus critiques (aridité du climat, chaleur, terrains pauvres). Cette plante présente également de nombreuses possibilités, du fourrage pour le bétail en passant par l’eau stockée dans ses raquettes  et les produits alimentaire, cosmétiques  ou thérapeutiques dérivés.

Source : Agrimaroc

Organisation d’un atelier sur la gestion du littoral à Nador

Un atelier pour le renforcement des capacités des acteurs de développement, concernés par la gestion du littoral dans les pays d'Afrique du Nord, sera organisé les 18 et 19 février à Nador, selon un communiqué conjoint du Fonds mondial pour la nature-Afrique du Nord (WWF-NA) et de l'Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT).

Organisé par l'AESVT et le WWF-NA dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote «intégration effective de l’approche gestion intégrée des zones côtières (GIZC) dans les pays de l’Afrique du Nord», cet atelier vise essentiellement le renforcement du partenariat entre les différents acteurs publics-privés de la société civile et la création d’un réseau régional pour la promotion et l’application du protocole GIZC de la Méditerranée dans les pays de l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie), a indiqué le communiqué.
La troisième du genre, cette rencontre s’assigne également pour objectifs de préparer les acteurs pour la mise en application d’un outil GIZC, de renforcer le dialogue entre les différents acteurs et de surmonter les problèmes liés à la mauvaise gestion du littoral.

La formation vise aussi à faciliter l’intégration de l’approche GIZC au niveau des administrations concernées et à promouvoir l’approche participative comme élément de base de l’application d’un outil GIZC, selon la même source.
Le Maroc est doté d'une loi relative au littoral qui a pour but notamment de préserver les équilibres biologiques et écologiques, de lutter contre l'érosion, la pollution et la dégradation du littoral et d'impliquer les associations, le secteur privé et les collectivités territoriales concernées dans la prise de décisions en la matière. 

Source : Le Matin

Des dons pour atténuer la vague de froid dans la région de l’Oriental

30 millions de DH pour les actions sociales

Denrées alimentaires, couvertures, bois de chauffage, principaux dons

850 familles nécessiteuses de la commune rurale Abbou Lakhal (province de Figuig) ont bénéficié samedi dernier d’aides (denrée alimentaire, couvertures et bois de chauffage) pour alléger leurs difficultés à cause des dernières intempéries et vague de froid  qui ont frappé la province. Les chutes de neige et les orages ont obligé plusieurs familles nomades à réduire leurs déplacements et par conséquent leurs revenus, tout en menaçant leur bétail. Une situation inquiétante qui a poussé autorités locales et instances élues à réagir.

C’est le cas du Conseil régional de l’Oriental (CRO) qui mène des actions solidaires pour atténuer les effets collatéraux des perturbations climatiques.  Une aide qui cible dans un premier temps, les zones frontalières au niveau des provinces de Jerada et Figuig. Depuis le début de l’hiver 3.800 nomades ont bénéficié de multiples actions de solidarité. «Nous souhaitons que cet élan solidaire se répète plusieurs fois par an et que les aides concernent les besoins prioritaires: farine, sucre, huile, thé et bois en périodes d’intempéries», souligne Mohammed Almine, bénéficiaire d’un don de bois de chauffage à Tandrara.

Dans son approche sociale le CRO opère sur trois axes: distribution de donations urgentes aux victimes des différentes intempéries (inondations, vague de froid, tremblement de terre…), aide aux plus démunis via des activités génératrices de revenus et assistance aux populations isolées lors des différentes catastrophes naturelles. Une dizaine d’engins (niveleuses, camions à neige, camions citernes) vient d’être achetée et mise à la disposition des communes de la région pour répondre aux demandes urgentes. En parallèle, un centre de secours a été créé pour piloter les premières interventions en cas d’urgence et assurer la coordination entre les différents intervenants.

Dans cet élan solidaire les zones frontalières bénéficient d’une attention particulière. En plus des aides occasionnelles, le CRO a débloqué trente millions de dirhams pour accompagner les familles nécessiteuses. Cette fois-ci ce sont les activités génératrices de revenus qui sont ciblées pour accompagner la femme rurale et les jeunes à développer leurs propres projets. «La précarité est un phénomène à combattre par des actions solidaires permanentes mais également par la distribution de brebis, béliers, lapins, et ruches de miel afin que la population rurale ne désespère pas et ne se sente pas vulnérable à chaque intempérie», confie Abdenbi Bioui, président du CRO à L’Economiste.  Pour 2017, le CRO compte toucher 12.000 bénéficiaires supplémentaires au niveau des provinces de Nador, Driouch, Taourirt et Guercif.

Source : L'économiste

Les professionnels de l’Oriental formulent leurs propositions en matière d’urbanisme

Les participants à une rencontre de concertation, initiée par l’Agence urbaine d’Oujda, sur la loi n° 66-12 relative au contrôle et à la répression des infractions en matière d'urbanisme et de construction, ont souligné l’importance des dispositions contenues dans le nouveau texte, en formulant des propositions susceptibles, selon eux, de l’enrichir. 

Les participants dont des représentants des instances des architectes, des topographes et des promoteurs immobiliers, ont indiqué que la nouvelle loi pourrait contribuer à endiguer l'anarchie qu'enregistre le secteur à cause de la prolifération des constructions anarchiques et à l’organisation du secteur à travers la redéfinition des rôles et des responsabilité de tout un chacun.

Intervenant à cette occasion, l’inspecteur régional de l’urbanisme, Abedelhay Azenoud a relevé que la nouvelle loi constitue un pas d’importance majeure et un texte moderne quant à la qualité des dispositions introduites, ajoutant qu’il s’agit du fruit d’un travail de longue haleine et d’initiatives de réforme lancée depuis l’année 1998 .

«Le nouveau texte a l’avantage d’être promulgué et les détails techniques pourraient être améliorées avec la contribution de tous les intervenants», a-t-il fait remarquer, énumérant les points forts contenus dans cette loi, notamment en ce qui concerne la séparation des responsabilités et le renforcement du rôle des professionnels.

S'agissant les sanctions privatives de liberté, Abedelhay Azenoud a tenu à rassurer les professionnels, estimant qu’elles concernent en premier lieu des actes d’une extrême gravité mettant la vie des citoyens en danger ou altérant le paysage urbain.

Le responsable régional a souligné, par ailleurs, l’importance des propositions faites par les participants notamment en matière de qualification des contrôleurs des infractions et l’organisation du secteur informel en confiant les chantiers à des entreprises spécialisées, tout en apportant des clarifications au sujet du délai de notification des infractions fixée dans la loi à 48 heures.

Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée également en présence du directeur de l’Agence urbaine d’Oujda et du représentant du ministère de l’urbanisme, un exposé a été présenté sur les objectifs, les dispositions et le processus d’élaboration de la loi.

Cette rencontre s’inscrit, selon les organisateurs, dans le cadre des efforts déployés par le département concerné pour la vulgarisation et la sensibilisation sur cette nouvelle loi et l’implication de l’ensemble des intervenants pour enrichir les textes d’application y afférent.