Figuig: Coup de jeune pour les Ksour

Figuig: Coup de jeune pour les Ksour

Lancement des travaux de restauration et de réhabilitation du ksar Znaga, en premier ;
Dans le sillage, amélioration du paysage urbain et consolidation des activités génératrices de revenus.

Les Ksour de Figuig vont retrouver une nouvelle vie. Des travaux de réhabilitation urbanistique de restauration des monuments et du bâti menaçant ruine viennent d’être lancés. Ils seront accompagnés d’activités génératrices de revenus, dont l’objectif est d’améliorer les conditions socioéconomiques des populations.

Plusieurs opérations ont déjà démarré. A Ksar Lamaiz, l’état d’avancement des travaux avoisine les 50%. Ils ont nécessité une enveloppe de 4,8 millions de DH et profiteront à 450 habitants.

De son côté, Kssar Znaga sera aménagé en trois tranches pour 4,9 millions de DH. Les travaux ont débuté en mars pour une période de six mois et concernent  l’aménagement des placettes, ruelles, façades des habitations avec installation d’un réseau d’éclairage public à base d’énergie solaire.

En parallèle 1,9 million de DH ont été débloqués pour le lancement des activités génératrices de revenus et le renforcement des capacités: équipement d’un bivouac touristique (société écologique et développement durable Figuig), acquisition du matériel pour la promotion d’un circuit touristique pédestre et cyclable des ksour (Widadiat Lajmaât), acquisition de matériel agricole pour la coopérative (Sfreh Aitel), équipement d’un centre féminin (association de la femme et de l’enfant) et acquisition d’un broyeur d’aliments de bétail (coopérative Almassira).

«Un coup de pouce au profit d’une centaine de personnes et qui contribuera au lancement d’activités touristiques et agricoles portées par la population locale»,  précise Said Lahbile, directeur régional de l’Agence urbaine d’Oujda.

Le programme de réhabilitation du Ksour cible la promotion des activités de développement  durable via la valorisation du patrimoine architectural, les structures d’accueil touristique et  création d’activités génératrices de revenus. Aussi pour la revalorisation d’anciennes pratiques portées par les habitants via une approche inclusive et durable.

«Le recours aux matériaux et savoir-faire  ancestral pour la restauration des ksour,  vise  la préservation de l’environnement naturel de l’oasis de Figuig  ainsi que la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel» explique Abdellah Addarkaoui, architecte des travaux de restauration et de réhabilitation du Ksar Znaga.

Une longue histoire de réhabilitation

La réhabilitation des Ksour de Figuig a débuté en 2008 suite aux inondations qui ont frappé l’oasis et qui ont causé d’importants dégâts. Les premières interventions ont concerné la reconstruction des maisons privées mais n’ont pas abouti. Au lieu d’y remédier via une approche globale, les interventions fragmentaires n’ont pas impacté l’esthétique globale des quartiers ciblés. Ce n’est qu’en 2012 pour lancer le programme de réhabilitation du Ksar Ayech pour 20 millions de DH. Un programme qui n’a pas bénéficié aux habitants en matière de savoir-faire et d’impacts socioéconomiques.

Les pratiques de construction n’ont pas été conservées localement car les entreprises, artisans et maâlams qui avaient réalisé les travaux étaient de Fès. Aucune main d’œuvre locale n’a participé à cette réhabilitation et de surcroît assuré l’entretien continu. Par contre, la réhabilitation actuelle de Ksar Znaga est basée c’est sur une approche participative réalisée par des entreprises et une main d’œuvre locales. Le but est favoriser l’émergence d’une main d’œuvre qualifiée.

Le patrimoine bâti

Considérée comme patrimoine architectural national, la ville de Figuig est composée de sept ksour (ksar Loudaghir, ksar Laâbidate, ksar Oulad Slimane, ksar Hammam Fougani, ksar Hammam Tahtani, ksar El Maïz et ksar Zenaga). Chaque Ksar constituait un groupement social et politique, parfois ethnique, lié par les mêmes intérêts et coutumes. Ce patrimoine urbanistique est réalisé avec les matériaux et techniques locaux (briques de terre séchées, bois du palmier, chaux).

Cette caractéristique classe Figuig parmi les villes sahariennes ayant conservé un héritage architectural spécifique.  C’est ce qu’on peut constater lors d’une promenade entre les ruelles et placettes des ksour. Une ville-labyrinthe, toute en terre et en palme, où l’ombre et la lumière convergent harmonieusement et confèrent à l’oasis la plus proche de l’Europe un aspect distinctif qui mérite d’être sauvegardé et valorisé.

Source  : L'économiste

Guercif : Rencontre pour favoriser une participation active des associations au développement local durable

Le renforcement des capacités des associations en matière de plaidoirie autour des questions liées au développement local durable et global, tel est l’objectif d’une table ronde organisée, jeudi à Guercif, à l’initiative de l’Agence de développement social (ADS). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Programme «Irtikae», objet d’un partenariat liant le ministère de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, le Comité provincial du développement humain de Guercif et l’ADS, et qui a pour finalité de favoriser une participation active des associations à la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques et des programmes sociaux.

Ledit programme, ont expliqué les intervenants, a pour objectifs spécifiques la qualification des associations et l’amélioration de la qualité et de la performance de leurs interventions, le renforcement de la concertation et l’échange entre les associations pour participer au processus de développement, et la consécration des bonnes pratiques de gouvernance, de transparence et de responsabilité. Les exposés faits lors de cette table ronde qui a réuni des représentants de plusieurs associations actives au niveau de la province de Guercif ont porté sur «le plaidoyer, ses mécanismes et ses techniques» et «le plaidoyer participatif et l’institutionnalisation du volontariat contractuel pour une meilleure contribution au développement local». Les interventions ont traité aussi du «Plaidoyer en faveur de la protection de l’environnement, l’exemple de l’Espace de solidarité et de coopération de l’Oriental», et de «L’expérience de l’Instance consultative de l’équité, de l’égalité des chances et de l’approche genre au sein du Conseil régional de l’Oriental». L’accent a été mis à cette occasion sur les mutations profondes qu’a connues le mouvement associatif marocain ces dernières années et sur l’intérêt grandissant accordé à l’acteur associatif en tant que partenaire incontournable du processus de développement. Le coordonnateur régional de l’ADS a souligné la présence remarquable à tous les niveaux des associations et leur évolution qualitative et quantitative durant ces dernières années, notant dans ce sens que le Royaume compte plus de 100.000 associations. La Constitution de 2011 a préservé une place très importante à la société civile en la considérant, outre son rôle consultatif, comme un facteur effectif dans la prise des décisions de développement du pays, a-t-il rappelé, relevant à cet égard l’impératif de l’amélioration et du renforcement des capacités des acteurs associatifs pour qu’ils puissent jouer pleinement leurs rôles, y compris en matière de plaidoyer pour appuyer les changements efficients, citoyens et positifs au service de l’intérêt général.

De son côté, le secrétaire général de la province de Guercif a indiqué que cette rencontre, la deuxième du genre dans le cadre du Programme «Irtikae» après le forum tenu en 2017 sur «Les nouveaux rôles constitutionnels de la société civile au Maroc : les mécanismes de dynamisation de la démocratie participative», se veut une occasion pour jeter la lumière sur le rôle de la société civile en matière de plaidoirie sur les questions inhérentes à la chose locale, et dans le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Elle offre aussi l’opportunité, a-t-il ajouté, pour mettre en avant l’importance du réseautage en tant que levier de renforcement des capacités des associations et l’amélioration de leurs interventions et actions de plaidoyer, et pour présenter des expériences réussies dans ce domaine. Le responsable provincial a par ailleurs saisi cette occasion pour louer la contribution des associations à la réussite des projets réalisés dans le cadre de différents programmes et ce, à travers la gestion de plusieurs établissements et centres sociaux, faisant ainsi montre de leur implication agissante et leur ferme volonté d’assurer des prestations de qualité au profit des catégories cibles en milieu rural et urbain.

Source : Le Matin

La vulnérabilité environnementale de la station de Saïdia transformée en atouts touristiques

 La station balnéaire de Saïdia a cette particularité de se trouver à proximité d’une zone humide qui fait partie des 26 sites inscrits sur la liste Ramsar d’importance internationale. Pour préserver ce site, la Société de développement Saïdia a adopté une politique de développement durable exposée à El Jadida, dans le cadre de la 7ème édition du Forum de la Mer par Mounir El Farissi, Directeur en charge du développement durable de la station.

«Au Maroc, le tourisme est essentiellement tourné vers la mer. La station touristique de Saïdia en est un bel exemple. Initialement, le site a été choisi pour la qualité de ses plages de sable fin. Cependant, ces plages, comme toutes les plages du Royaume, sont fragiles. Elles dépendent d’équilibres complexes qui ont été fortement perturbés, ces dernières décennies, par divers phénomènes naturels et humains qui contribuent à l’érosion et parfois même à la disparition des plages et des écosystèmes», a indiqué Mounir El Farissi.

Dès 2012, explique-t-il, la SDS a adopté une politique de développement durable qui s’est concrétisée par l’immobilisation du sable de la plage par des techniques naturelles aux abords de la marina et de la corniche. «Nous avons également procédé à la labellisation “Pavillon bleu” de la marina et réalisé un deuxième golf peu consommateur en eau et en certifiant HQE Aménagement tout le site, ce qui a permis de développer un plan d’actions globales, dont la réalisation est échelonnée sur plusieurs années», assure M. El Farissi également référent HQE Aménagement.

Ces certifications rendent indispensables le suivi du bilan carbone de la station touristique et de prioriser les actions en faveur de l’environnement en fonction de la finalité du bâtiment et de son utilisation.

«Nous avons donc transformé les contraintes environnementales en atouts pour une meilleure attractivité touristique de la station de Saïdia. Nous avons également mis en place des activités de découverte de plein air en 2012, lorsque la Société de développement Saïdia a repris le développement de la station de Saïdia, cette dernière a pris conscience de l’enjeu environnemental que représentait ce territoire en confirmant, à travers les diagnostics environnementaux et l’écoute des associations écologiques locales, les vulnérabilités potentielles du site. C’est pourquoi, dans une logique de préservation du patrimoine naturel essentiel à l’attractivité touristique, la Société de développement de Saïdia s’est engagée dans une démarche environnementale».

Source : Le Matin

8ème édition du festival des sciences de l’Oriental

Le festival des sciences de l'Oriental, c'est déjà 10 ans d'existence. Il en est à
sa 8ème édition. Il s'agit, à coup sûr, de l'édition de la maturité.

La maturité en terme de concept, c'est proposer un voyage dans un domaine scientifique à travers un nombre limité d'ateliers à caractère ludique et instructif. La 8ème édition offre 8 grands voyages (quelques 80 ateliers.)

La maturité en terme de management, c'est  une  vision  clairement définie  : faire  le tour d'un  domaine dans  un  minimum de temps,  avec un  minimum  de moyens  et  surtout avec un  maximum de  plaisir.  La 8ème    édition, ce sont des missions  sur lesquelles 8 équipes  ont travaillé pendant 4 mois.

La maturité en terme d'organisation, ce sont des équipes qui travaillent  de façon  autonome tout en s'inscrivant dans  des objectifs communs. Les ateliers conçus et réalisés font l'objet d'une expérimentation lors des caravanes scientifiques. La 8ème   édition c'est tout simplement un aboutissement.

La maturité en terme de collaboration, c'est  un  réseau  de partenaires, qui rend la réalisation du projet possible, qui rend surtout possible la mobilisation de pas moins  de 6000 enfants  en 2 jours, dans le cadre de visites  organisées.

En 10  ans d'existence, le Festival  des Sciences de l'Oriental est devenu  une référence en matière de vulgarisation scientifique.
 

Le festival des sciences de l'Oriental en chiffres après Après 10 d’existence :

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Oujda : Orientaliser l’offshoring et le digital

Les professionnels représentant les centres d’appels, les sociétés informatiques, les cabinets de recrutement et de formation des secteurs de l’offshoring, ainsi que des institutions publiques se sont réunis à Oujda, en marge de la 16ème  édition du salon international des centres de contacts et d’appels au Maroc (SICCAM), sous le signe « Orientaliser l’offshoring et le digital ». Objectif : échanger leurs expériences et expertises pour contribuer au développement de ce secteur d’activité.

Le Maroc reste parmi les 30 meilleures destinations pour l’offshoring dans le monde; il accorde une grande importance à ce secteur à forte valeur ajoutée qui est apte de créer des postes d’emploi et  encourager le développement économique. A cette occasion, le secrétaire d’Etat chargé de l’Investissement, Othman El Firdaous, a insisté sur la nécessité d’accompagner les projets d’implantation des centres d’appels, d’autant plus que la région de l’Oriental compte un énorme potentiel en termes de ressources humaines qualifiées avec plus de 115.000 étudiants.

A signaler que la Conseil de la région a créé un fonds d’aide à l’investissement doté d’un montant de 55 millions de dirhams, notant que les projets qui y sont éligibles, sont ceux dont le montant d’investissement est supérieur ou égal à 1 million de dirhams avec au moins 20 emplois à créer.

La nouvelle dynamique de l’offshoring à Oujda vise à doter la région d’emplois stables dans les domaines des centres d’appels et de l’informatique avec toutes ses composantes. Tous les ingrédients sont réunis, ressources humaines et infrastructures afin d’assurer au secteur de l’offshoring dans la région de l’oriental un avenir meilleur, ainsi que renforcer la compétitivité de la région avec le reste des offshores partout au Maroc.

Source : Challenge.ma
 

Coup d’envoi à Nador du 22ème Festival international du théâtre de l’enfant

La 22ème édition du Festival printanier international du théâtre de l'enfant s'est ouverte, mardi à Nador, avec la participation de plusieurs troupes marocaines et étrangères. Initiée par le Mouvement "Tofola Chaabia" (section Nador) en collaboration avec l'Agence de développement de l'Oriental sous le signe "Le théâtre de l'enfant: incarnation de la beauté", cette édition, qui se poursuit jusqu'au 13 courant, ambitionne de contribuer à la promotion de la créativité artistique et culturelle et de créer un espace d'échange entre troupes marocaines et étrangères et de rencontres entre les pratiquants et les spécialistes du théâtre de l'enfant.

A l'ouverture de cette édition, une centaine d'enfants, membres de la chorale du Mouvement "Tofola Chaabia", ont interprété en toute éloquence et avec beaucoup d'enthousiasme et d'harmonie  l'hymne du festival intitulé "chantez, je suis Marocain".

Pendant une vingtaine de minutes, ces petits artistes ont chanté et enchanté l'assistance avec leurs voix envoûtantes et leurs gestes rythmés, ce qui leur a valu une standing ovation de la part de l'assistance au terme de leur prestation. Par la suite, l'assistance a été conviée à suivre un spectacle magistralement exécuté par le groupe tangérois de chorégraphie "Mozart, Taif Al Khayal", qui a réussi à passer, grâce à des danses expressives, des messages prônant la préservation de l'environnement et la promotion des valeurs de paix et de coexistence.

La séance d'ouverture a été également ponctuée par des hommages rendus aux artistes marocains Abdelkader Motae et Mohamed El Jem et au réalisateur Fakhreddine El Amrani. Une dizaine de troupes théâtrales de différents pays arabes et européens participent à cette manifestation culturelle et artistique. Elles représentent notamment l'Algérie, Oman, la France, l'Espagne, le Brésil et l'Italie.

"Le festival a pour objectif de contribuer à la dynamique culturelle, éducative et artistique de la ville de Nador et de consacrer les valeurs de solidarité entre les enfants du monde", a expliqué à la MAP le directeur du festival, Ahmed Maghnouji, notant que cet événement culturel n'a pas cessé de se développer et de gagner en maturité au fil des éditions.

Source : Libération.ma
 

Une 1re plateforme logistique pour les produits du terroir

La modernisation des étalages et emballages traduit la volonté des coopératives, à majorité composées de femmes et jeunes, à continuer à se développer pour se frayer une place sur les marchés nationaux et internationaux. Les produits, eux, continuent d'attirer des foules de plus en plus denses. De 40.000 visiteurs lors de la 1re édition (2017), ils sont passés à plus de 60.000 en 2019

Franc succès pour la 3e édition du Salon régional de l’économie sociale et solidaire qui vient de baisser le rideau à Oujda. S'articulant autour de l’économie sociale et solidaire, l'évènement a connu l’affluence de plus de 60.000 visiteurs, est-il précisé auprès des organisateurs. Un afflux qui traduit l’intérêt du consommateur quant à l’importance d’organiser le secteur informel et de renforcer les capacités des artisans pour valoriser leurs produits. Du baume au coeur pour les 140 exposants qui ont bénéficié des structures du salon pour commercialiser leurs produits et améliorer leurs revenus. En participant à de telles rencontres, leur espoir est de se voir faciliter l’accès aux circuits du commerce national et pourquoi pas aussi pénétrer les marchés étrangers.
Présent au salon, Mohamed Sajid, ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale reconnaît l'importance du tissu économique et solidaire au Maroc (plus de 22.000 coopératives), et son efficacité quant à sa capacité à fournir de l'emploi, surtout aux femmes et aux jeunes. C'est aussi le cas dans l'Oriental, région qui compte un fort maillage en coopératives, plus de 3.300 qui font travailler plus de 25.348 artisans. «Le secteur de l’économie sociale et solidaire assure plus de 40.000 emplois directs et 12.000 indirects dans la région. Il est même en mesure d'en absorber plus», indique pour sa part Mouad El Jamaï, wali de la région. 

Aussi, le Conseil régional de l’Oriental (CRO) s'engage-t-il à faire de ce secteur, l'artisanat, un levier stratégique de développement durable. Une nouvelle qui permettra de doper le secteur a d'ailleurs été annoncée, lors de l'évènement. Une plateforme logistique pour les produits du terroir sur le plan national est prévue pour bientôt. «Les travaux démarrent en avril et dureront jusqu’à fin de 2019 pour une mise en service dès début 2020», précise Mohammed Mrabet, vice-président du CRO, chargé de l’investissement. Il s’agit d’une plateforme logistique de valorisation, de conditionnement, d’emballage, de promotion et de commercialisation des produits locaux et du terroir…

Source : Lesinfos.ma

Jerada : Déploiement du plan de développement de la province

Les bonnes nouvelles arrivent et avec elles de l’emploi pour la population de Jerada. La première unité industrielle de la ville est opérationnelle depuis quelques semaines. Un début prometteur pour le secteur industriel car 1.140 ouvrières sont déjà engagées dans le décorticage des crevettes avec possibilité d’atteindre 1.500 d’ici peu et 3.000 ouvrières à terme.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, une 2e activité pour la fabrication de croquettes à base de poissons, destinées aux marchés méditerranéen et européen, sera lancée dans deux mois. Sa capacité productive est de 360.000 pièces/jour.

Et ce n’est pas fini, les promoteurs de ces projets ont d'autres dans leur escarcelle, et comptent lancer une unité de recyclage à visée écologique. «Les carapaces des crevettes sont riches en magnésium et calcium pour la consommation, fertilisation agricole, fabrication de produits cosmétiques et aliments d’aquarium, ce qui justifie la nécessité d’ouvrir une unité de recyclage», explique Hasna Cherraqi, experte responsable de formation et de certification en qualité et sécurité des aliments.

L’inauguration d’Aliba Sea Food and Processing, spécialisée dans le décorticage des crevettes, est le fruit d’un engagement multipartite: autorités locales, Conseil régional de l’Oriental, l’INDH et les actionnaires du projet. Au total, 20 millions de DH ont été débloqués pour l’acquisition du terrain et la réalisation de l’unité. Sur cet investissement global, les contributions du Conseil régional de l’Oriental et de l'INDH s'établissent respectivement à 5 et 2,5 millions de DH.

Cette unité est installée dans une toute nouvelle plateforme: une zone d’activités économiques dont la réalisation a nécessité 27 millions de DH. Elle est équipée des infrastructures requises à l'implantation d'usines ou tout autre projet productif qui génère de l'emploi et absorbe le trop plein de chômage sévissant dans la province.

Résultant d’un partenariat entre les ministères de l’Intérieur et de l’Industrie, le Conseil de la région, cette première zone industrielle de la province de Jerada (42 lots de terrain) s’inscrit dans le cadre du plan de développement de la province de Jerada (2018-2020).

Un plan qui nécessite 900 millions de DH pour la réalisation de projets visant l'agriculture, l'industrie, la promotion des investissements et de l'économie solidaire (7 projets d'un coût de 655 millions de DH), le renforcement des équipements sociaux de proximité (une dizaine de projets d'un coût de 70 millions de DH) et la réhabilitation urbaine et environnementale pour 175 millions de DH. La mise en forme de ce plan est le fruit d’un travail piloté par le wali de la région de l’Oriental, le gouverneur de la province de Jerada et le directeur du CRI de l’Oriental.

Des nouveautés aussi en matière d'infrastructures économiques et sociales. Deux autres projets ont récemment vu le jour. Il s’agit d'un souk permanent de proximité pour recaser 200 marchands ambulants de Jerada d’un coût global de 6,5 millions de DH (dont une contribution de l’INDH estimée à 4,9 millions de DH). Le second est le marché intégré de Hassi Blal (7,5 millions de DH) réalisé dans le cadre d’un partenariat dédié à la politique de la ville.

 

Inauguration officielle de la ligne directe Casablanca-Bouarfa

Dans l’optique de renforcer les liaisons aériennes desservant la région de l’Oriental, une convention a été signé, lundi dernier, entre RAM, la wilaya, le Conseil de la région et l’Agence de développement de l’Oriental, ainsi que les provinces de Nador et de Figuig.

Une convention de partenariat visant le renforcement des dessertes aériennes de la région de l’Oriental a été signée, lundi à Oujda. Dédiée aux liaisons aériennes Casablanca – Oujda et Nador – Bouârfa, le partenariat a pour objet de déterminer les modalités de partenariat entre les signataires, en vue de financer le développement des dessertes aériennes de la région.

En ce sens, la convention a été signée par le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamaï, le président du Conseil régional de l’Oriental, Abdenbi Bioui, le directeur général de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, le gouverneur de la province de Nador, Ali Khalil, le gouverneur de la province de Figuig, Mohamed Darham, et le PDG de Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou. Les signataires ont souligné, à cette occasion, l’importance du renforcement des dessertes aériennes des villes d’Oujda, Nador et Bouârfa pour le développement économique, social et touristique de la région.

Prenant effet à compter de sa date de signature, cette convention reste valable pour une durée de deux ans à partir du lancement de la nouvelle structure de vols, objet de l’accord entre les différents partenaires. Elle est renouvelable par tacite reconduction au terme de la tenue du comité de pilotage qui statuera sur l’opportunité de sa reconduction.

Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de signature, Abdenbi Bioui a précisé que cette convention concerne les aéroports d’Oujda-Angad, de Nador-Al Aroui et de Bouârfa, faisant remarquer que l’aéroport de Bouârfa, dans la province de Figuig, sera relié pour la première fois avec le reste des aéroports du Royaume.

Mettant l’accent sur les retombés positives de ce projet sur la région de l’Oriental, il a souligné que des discussions sont en cours entre les responsables de la région et la RAM pour ouvrir de nouvelles dessertes aériennes, notamment avec les villes de Rabat, d’Agadir et de Laâyoune.
De son côté, le PDG de la compagnie RAM, Abdelhamid Addou, a indiqué que cette convention comporte trois axes essentiels, dont le premier porte sur l’ouverture d’une nouvelle ligne entre Casablanca et Bouârfa, alors que le second est relatif à l’établissement d’un tarif réduit pour les lignes Casablanca-Oujda, Casablanca-Nador et Casablanca-Bouârfa (500 DH aller simple et 990 DH aller-retour). Le dernier axe concerne la programmation des vols, a-t-il poursuivi, mettant en avant l’impact de cette convention sur le renforcement du développement de la région de l’Oriental sur les plans économique, social et touristique. Il a également assuré, par la même occasion, que les efforts et les concertations vont se poursuivre avec les différentes parties concernées pour examiner la possibilité de lancement de nouvelles dessertes.

Source : Le Matin

Tourisme: Signature à Bouarfa d’une convention de partenariat pour le lancement du train Oriental Express

Une convention de partenariat visant la promotion du tourisme dans la région de l’Oriental via la relance de la ligne ferroviaire Oriental Express reliant Oujda à Bouarfa a été signée, lundi à Bouarfa, en présence du ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, Mohamed Sajid.

Longue de plus de 300 km, cette ligne se veut un moyen attractif mais surtout original d’excursions par chemin de fer et permet des escales dans plusieurs localités dont Tendrara, Beni Oukil ou Aïn Benimathar, offrant à ses passagers l’occasion de découvrir l’immensité et la splendeur de l’espace désertique oriental.

Cette convention de partenariat a été signée par le ministère du tourisme, l’Office national des chemins de fer (ONCF), la Wilaya de la région de l’Oriental, le Conseil de la région, l’Agence pour la promotion et le développement de l’Oriental et d’autres partenaires.

« La région de l’Oriental regorge d’énormes atouts naturelles et culturelles, d’où l’idée de relancer cette ligne afin de promouvoir le tourisme dans cette région et mettre en avant les potentialités dont elle dispose », a expliqué à la MAP, le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie.

Il a également tenu à saluer l’engagement notamment de la Wilaya et du Conseil de la région de l’Oriental visant à développer le secteur touristique et contribuer au développement socio-économique de la région.

Construite entre 1925 et 1931 pour transporter troupes et minerais, la ligne tirée par une locomotive diesel, ambitionne d’attirer des touristes marocains et étrangers, de dynamiser l’activité économique dans la région et de faire connaitre le patrimoine local de cette région.

La signature de cette convention de partenariat a eu lieu en parallèle à l’inauguration par la Royal Air Maroc (RAM) de la ligne directe Casablanca-Bouarfa, dans le cadre de son partenariat avec la région de l’Oriental visant à donner une nouvelle impulsion à la promotion touristique et au développement socio-économique de cette partie du Maroc.

« Aujourd’hui, nous avons réussi à ouvrir cette nouvelle ligne qui est un vœu caressé par l’ensemble des populations de cette région qui ont toujours exprimé le besoin de désenclavement sur le plan aérien », a indiqué à cette occasion M. Sajid dans une déclaration à la presse.

Source : MAP