Taourirt : Premier Salon de l’industrie de trasformation d’olives

Taourirt : Premier Salon de l’industrie de trasformation d’olives

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, a présidé, le 13 décembre 2019 à Taourirt, l’ouverture de la 1ère édition du salon de l’industrie de transformation d’olives sous le thème « l’industrie de transformation levier d’emploi et pilier de développement ».

Le salon est organisé du 14 au 17 décembre 2019 en partenariat entre le Ministère de l’agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, le Conseil de la Région de l’Oriental, la Province de Taourirt, le Conseil municipal de Taourirt, la chambre d’agriculture et l’Association provinciale des producteurs de l’olive à Taourirt.

Il vise à renforcer la chaine de valeur agricole de la filière oléicole en tant que vecteur de développement économique et de promotion de l’emploi.

Sur une superficie de 2600 m², le salon connaît la participation de plus de 100 exposants dont près de 80 coopératives et GIE d’huile d’olive et olives de table et de produits de terroir.

La filière bénéficie d’un contrat-programme conclu en 2009 entre le Gouvernement et l’interprofession oléicole pour la période 2009-2020.

Ce contrat-programme fixe les objectifs à atteindre, se rapportant au développement de la production et de la qualité, au développement d’une valorisation forte et pérenne et à l’amélioration des conditions cadres de la filière.

Par ailleurs, dans le cadre du contrat-programme pour le développement des industries agroalimentaires entre l’Etat et les professionnels du secteur pour la période 2017-2021, le Gouvernement s’est engagé à accorder de nouvelles aides pour la filière oléicole, notamment pour la construction et l’équipement des unités de valorisation et l’exportation de l’huile d’olive et les conserves d’olives.

Au Maroc, l’olivier constitue la principale filière fruitière cultivée et représente 65% de la sole arboricole nationale. L’oléiculture constitue une source importante d’emplois procurant plus de 51 millions journées de travail par an, soit l’équivalent de 380.000 emplois permanents.

Le verger oléicole national est constitué essentiellement de la variété « Picholine Marocaine » qui représente plus de 90% des plantations. La production oléicole au titre de la campagne agricole 2018/2019 est estimée à près de 2 millions de T, soit une hausse de 28 % par rapport à la campagne précédente (2017/2018).

Globalement, la production nationale est acheminée à hauteur de 65% à la trituration et 25% à la conserverie.

La trituration des olives se fait par un secteur moderne et semi-moderne composé de 948 unités et un secteur traditionnel constitué d’environ 11.000 maâsras.

La conservation des olives est assurée par 75 unités modernes de conserverie des olives et par de conserveries artisanales.

Pour les olives de table, environ les 2/3 de la production est issue des conserveries industrielles et près du 1/3 est obtenu au niveau des unités artisanales.

Les exportations moyennes annuelles sont de l’ordre de 82.290 T de conserves d’olives et 13.320 T d’huiles d’olives. Les principaux pays importateurs des olives de table marocaines demeurent la France, les USA, l’Italie et l’Allemagne, alors que les exportations marocaines en huiles d’olives sont destinées principalement vers les USA, l’Espagne et l’Italie.

La filière oléicole au niveau de la Région de l’Oriental

La filière oléicole au niveau de l’Oriental est parmi les filières végétales les plus importantes en termes de superficies de production et de création d’emploi. Elle représente près de 11% de la superficie oléicole nationale.

La superficie oléicole totale est de 118.000 ha dont 87 000 ha productifs (campagne 2018-2019). Depuis le lancement du Plan Agricole Régional, le rythme d’extension a été multiplié par deux, passant de 2000 ha/an à 4000 ha/an.

La production oléicole est passée de 103.000 tonnes en 2008 à 192.000 tonnes en 2018, grâce à l’entrée en production des plantations oléicoles réalisées dans le cadre des projets Pilier II du Plan Maroc Vert et à l’amélioration de la conduite technique des vergers.

La capacité de transformation est passée de 62.000 tonnes en 2008 à 86.000 tonnes en 2018, soit une progression de 38%.

Depuis le lancement du Plan Agricole Régional de l’Oriental, 33 projets de développement de l’olivier ont été lancés sur une superficie de 44.000 ha, avec un investissement à terme de 670 MDH au profit de 19.100 bénéficiaires.

Le chiffre d’affaires de la filière est passé de 500 millions de Dhs en 2008 à près de 1,15 milliard de dhs en 2018, soit une progression de +130% et la valeur ajoutée a progressé de +122%, passant de 382 millions de dhs en 2008 à plus de 850 millions de dhs en 2018.

En matière d’emploi, la filière a généré 4 Millions de journées de travail/an, soit près de 31 % de la main d’œuvre employée en production végétale à l’échelle de la région.

La Région dispose de 357 unités de trituration des olives (13% modernes) d’une capacité de 45.500 T/an et 10 unités de conservation d’une capacité de 27.000 T/an et au programme 2020, la mise en place de 4 unités de valorisation.

Visite de projets agricoles au niveau de la Province

En marge du salon, le Ministre et la délégation qui l’accompagne ont effectué des visites de terrain à des projets agricoles au niveau de la Province de Taourirt.

Le premier projet porte sur le lancement des travaux de reconversion de céréaliculture en amandiers et en oliviers sur une superficie de 3100 ha, dont 2950 ha d’amandiers et 150 ha d’oliviers, pour un montant de 43,5 Millions de dirhams.

S’inscrivant dans le cadre du pilier II du Plan Maroc Vert, ce projet vise le développement des filières amandier et olivier, l’amélioration des revenus des agriculteurs et la création de d’emploi.

Le deuxième projet concerne l’inauguration d’une unité intégrée de conditionnement de piments cerises à Taourirt sur une superficie de plus de 9 hectares pour un montant d’investissement de 29,5 Millions de dirhams.

L’unité intégrée comporte une unité de traitement, une unité de conditionnement, 4 unités d’emballage, des unités de stockage, de maintenance et autres dépendances. Le projet devrait permettre de créer 45 emplois permanents et 300 emplois saisonniers.

Source : Lnt.ma

 

Vers la création d’un centre d’accueil des enfants autistes à Oujda

La capitale de l’Oriental se dotera d’un centre d’accueil des enfants et adolescents autistes, dans le cadre d’une initiative caritative visant à aider cette catégorie à s’émanciper et s’intégrer dans la société.

L’annonce a été faite lors d’un évènement de sensibilisation à l’autisme, organisé samedi au théâtre Mohammed VI d’Oujda par le Conseil de la préfecture d’Oujda-Angad, en partenariat avec les associations Ummah Charity et Les Anges du paradis et l’Institut français d’Oujda

Le futur centre d’accueil des enfants et adolescents autistes d’Oujda est un projet porté par Les Anges du paradis et Ummah Charity. Il nécessitera une enveloppe de 15 millions de dirhams (MDH) financée par Ummah Charity et un promoteur immobilier, avec le soutien notamment du Conseil de la préfecture d’Oujda-Angad et la Fondation Al-Hayat.

Le centre s’étalera sur une superficie de 10.000 m2 comprenant plusieurs installations dont un internat, une piscine, une écurie et des espaces de jeu, et nécessitera 12 mois de travaux.

Dans une allocution à cette occasion, le président du Conseil de la préfecture d’Oujda-Angad, Hicham Essghir, a affirmé que ce projet constituera le premier centre d’accueil spécialisé pour les autistes au Maroc et en Afrique, ajoutant que cette structure accueillera et assurera un accompagnement personnalisé aux enfants autistes.

Le Conseil de la préfecture d’Oujda-Angad accorde un grand intérêt à cette noble cause et souhaite mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour la soutenir, a-t-il assuré.

Ce centre fera partie du pôle social caritatif d’Oujda qui accueillera à terme sept établissements sociaux, dont deux sont déjà entrés en service à savoir le centre de la Fondation Al-Hayat et le centre des filles orphelines «Dar Al-Yatima», a précisé M. Essghir.

Cette rencontre de sensibilisation a été marquée par la projection du film français «Hors Normes» d’Eric Toledano et Olivier Nakache, traitant de la thématique de l’autisme.

Le long métrage, présenté hors compétition dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2019 et qui a reçu le prix du public au Festival international du film de Saint-Sébastien 2019, relate le quotidien d’acteurs associatifs qui forment des jeunes issus de quartiers difficiles pour encadrer des enfants et adolescents souffrant d’autisme.

Source : MAP

Le CRI de l’Oriental en mode proximité

Trois conventions de partenariat avec deux banques et le Conseil régional de l’Oriental (CRO), lancement d’une plateforme de service et de suivi en ligne depuis le 6 décembre dernier (avec des annexes au niveau de sept provinces de la région) et refonte structurelle du CRI selon la nouvelle loi, telles sont les importantes décisions prises lors du premier conseil administratif du CRI Oriental, tenu la semaine dernière en présence du wali de la région, du président du CRO et l’ensemble des partenaires institutionnels et financiers du CRI. 

«Toutefois le CRI n’est pas uniquement un accompagnateur et facilitateur des procédures, il est également une force d’impulsion économique territoriale qui assume un rôle moteur dans le cadre de la commission régionale unifiée d’investissement. Une structure qui se réunit hebdomadairement pour traiter les dossiers d’investissement avec la célérité et l’efficacité nécessaires», confie à L’Economiste Mohammed Sabri, directeur du CRI. 

De même, le Centre est appelé à consolider sa coordination avec les acteurs locaux pour réussir les projets qu’il valide. C’est ce que préconise les trois conventions entérinées lors de ce conseil administratif.

Celle conclue avec le CRO et la wilaya de l’Oriental porte sur la structuration de l’offre territoriale, la conception d’une nouvelle stratégie de promotion et le renforcement de l’attractivité de la région. Elle s’assigne également pour tâche d’analyser le potentiel économique et structurel de l’Oriental, d’identifier des créneaux d’investissement productifs, d’élaborer une banque d’opportunités en affaires, de valoriser l’identité territoriale régionale et de lancer une marque territoriale

Elle a aussi pour mission de définir le schéma directeur d’attractivité territoriale et l’élaboration d’un plan d’action pour réduire les écarts en matière d’attractivité régionale. En parallèle, cette convention porte sur la mise en place d’un observatoire d’activités à réel impact sur la population et la réalisation d’une cartographie du foncier.

Quant aux deux conventions signées avec la Banque centrale populaire et l’Observatoire du développement de l’entrepreneuriat de la BMCE Bank, elles portent sur la mise en place d’une offre bancaire dédiée pour la TPME et l’auto-entrepreneur, la domiciliation d’activité back-office et le développement d’un modèle d’incubation aux jeunes porteurs de projets. Ces procédures d’encouragement portent aussi sur l’organisation de sessions de formation et d’encadrement pour la TPE et permettent au CRI d’accéder à tous les travaux d’intelligence économique réalisés par la BMCE Bank.

La réforme des CRI en déclinaison régionale

Le premier conseil d’administration du CRI de l’Oriental entérine la mise en place effective de la loi 47/18 relative à la réforme des CRI. Une loi pour élargir le champ d’intervention des CRI et assurer un nouvel acte administratif. Elle cible deux objectifs fondamentaux: transformation des CRI en véritables acteurs de promotion de l’investissement au niveau régional et unification du cadre de prise de décision lié à l’investissement tout en simplifiant les procédures. Cette loi s’articule autour de cinq actions essentielles:

– Restructuration du statut, de l’organisation et de la gouvernance des CRI

– Création des commissions régionales unifiées d’investissement

– Création d’une commission interministérielle de pilotage de la réforme

– Mise en place de nouveaux outils de contrôle de la performance des CRI avec une souplesse dans la gestion des affaires courantes.  

– Ouverture du conseil d’administration aux partenaires régionaux et mise en place d’un système de gestion et de contrôle adaptés.

Concernant la commission régionale unifiée, elle a pour mission de fusionner toutes les commissions qui se réunissent au préalable pour traiter les procédures et actes d’investissement. Il est à préciser que le CRI sera piloté en performance avec un audit interne et un commissaire aux comptes, un commissaire au gouvernement et un cabinet pour l’évaluation annuelle des performances. 

Source : L'économiste

 

Oujda : Des conventions pour promouvoir l’animation sociale de proximité

Quelque 28 conventions ont été signées, jeudi à Oujda, entre des associations locales et l’Agence de développement social (ADS) et ses partenaires dans le cadre du programme d’animation sociale de proximité dans les quartiers défavorisés de la ville.

Ledit programme d’animation sociale de proximité à travers le sport, la culture et les loisirs dans les quartiers concernés, rappelle-t-on, a été mis en place dans le cadre de la convention de partenariat entre le Comité préfectoral de développement humain (CPDH) d’Oujda-Angad, l’ADS et le Comité local de développement humain (CLDH) de la commune d’Oujda, afin de contribuer à la valorisation des efforts déployés dans le domaine de l’animation sociale par les différents partenaires.

Il s’agit aussi de créer une dynamique au niveau des quartiers et des centres de proximité et faciliter l’implication et l’intégration sociale des jeunes et des enfants des quartiers cibles.

Le programme d’animation sociale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’ADS visant à promouvoir et renforcer la cohésion sociale et l’intégration urbaine en soutenant les initiatives individuelles et collectives et en stimulant la créativité sociale et l’intelligence collective dans les quartiers urbains pauvres et marginalisés, ont expliqué les responsables de la coordination régionale de l’Agence.

L’objectif est d’améliorer le contenu social et éducatif des projets culturels, sportifs et récréatifs, ont-ils ajouté.

Le programme comprend un certain nombre d’étapes et de composantes, notamment la mobilisation des partenaires, la réalisation du diagnostic, le renforcement des capacités des associations, des responsables de centres et des animateurs, l’appui aux projets et initiatives dans les domaines du sport, de la culture et des loisirs, ainsi que l’accompagnement des associations dans le domaine de l’animation sociale et dans la réalisation de leurs projets.

Le programme est mis en œuvre en coopération avec plusieurs partenaires, notamment la wilaya de la région de l’Oriental, la commune d’Oujda, la coordination régionale de l’Entraide nationale, la direction régionale de la Jeunesse et des sports, la direction régionale de la Culture et de la communication et la direction provinciale de l’Education nationale.

Les 28 projets retenus pour bénéficier d’un appui et d’un accompagnement dans le cadre du programme, a-t-on fait savoir lors de la cérémonie de signature, visent à soutenir l’amélioration de la charge sociale et éducative des projets et initiatives dans le domaine du sport, de la culture et des loisirs, à renforcer le comportement civique et les valeurs de citoyenneté chez les jeunes, et à contribuer à la réduction de la délinquance et de la violence dans les quartiers urbains.

Ils ambitionnent aussi la facilitation de l’accès des enfants et des jeunes dans les quartiers de la ville aux activités sportives, culturelles et récréatives, la réhabilitation des espaces d’accueil et des centres de proximité avec le développement de nouveaux mécanismes et concepts concernant leur gestion, en sus du renforcement des partenariats et la convergence des interventions des acteurs locaux dans le domaine de l’animation sociale.

Source : MAP

 

Lever de rideau sur le 27è Festival de la musique gharnati

La 27ème édition du Festival de la musique gharnati d’Oujda s’est ouverte, jeudi soir au Théâtre Mohammed VI, offrant un programme riche en spectacles et activités visant à promouvoir ce genre musical particulièrement présent dans la capitale de l’Oriental.

Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce festival, organisé par le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports (secteur de la Culture) en collaboration notamment avec la wilaya de la région de l’Oriental et la Commune urbaine d’Oujda, a pour thème cette année «le rayonnement d’un patrimoine, la magie d’une musique».

La soirée d’ouverture de ce festival, tenue en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la province d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai et de plusieurs autres personnalités, a été marquée par des spectacles de haute facture présentés notamment par l’orchestre du Conservatoire régional de musique et d’art chorégraphique d’Oujda et l’ensemble Rawafid de musique andalouse (Tanger).

En outre, des hommages ont été rendus à l’artiste et musicologue Omar Mettioui, qui dirige l’ensemble Rawafid, ainsi qu’à l’artiste Mohamed Chaâbane, président de l’Association Al-Andaloussia d’Oujda.

Dans une allocution de circonstance, le directeur régional de la Culture dans l’Oriental, Mountassir Loukili, a souligné l’importance de la musique gharnati, fruit du brassage des cultures arabe, amazighe et ibérique dans les cités d’Al-Andalus et qui a survécu à de rudes épreuves pour trouver refuge dans différentes villes du Maghreb, dont Oujda, où elle continue à prospérer grâce au travail de générations d’artistes qui ont su sauvegarder ce patrimoine.

La ville d’Oujda a joué un grand rôle dans la préservation et la transmission de cette musique, a-t-il noté, ajoutant que ce Festival rend hommage à ce patrimoine musical et culturel mais aussi à cette ville millénaire.

Ce festival a pour objectif de continuer le travail de préservation de ce patrimoine civilisationnel, a relevé M. Loukili, indiquant que cette édition connait la participation d’ensembles musicaux d’Oujda et du reste du Maroc, en plus de groupes venus d’Algérie et d’Espagne.

Le programme de cette édition, qui se poursuit jusqu’au 15 décembre courant, prévoit l’organisation d’une conférence sur le thème «Les moyens de valoriser et de préserver la musique gharnati en tant que patrimoine immatériel», en plus d’un concours musical destiné aux enfants de moins de 15 ans.

Le festival prévoit aussi de sortir de la ville d’Oujda pour organiser des spectacles de musique gharnati au Complexe culturel de Jerada et dans la ville de Taourirt.

Source : MAP

 

Exploration gazière : la compagnie britannique Predator Oil and Gas Holdings obtient le forage de Guercif

« Predator Gas Ventures (PGVL), une filiale de la compagnie britannique « Predator Oil & Gas Holdings » a annoncé, lundi, qu’elle vient de conclure un accord d’option de forage avec la société canadienne « Star Valley Drilling Ltd » portant sur les permis Guercif I,II, III et IV.

Dans un communiqué, posté sur son site web, Predator Oil & Gas Holdings, qui détient 75% dans les permis de Guercif dans le cadre d’une joint-venture avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), souligne que cet accord est valable jusqu’au 31 janvier prochain « sauf accord entre les deux parties permettant la négociation et l’exécution d’un contrat de forage juridiquement contraignant ».

L’Accord prévoit aussi une date de mobilisation du matériel de forage durant la période allant du 15 mars au 30 avril 2020, « sauf autre accord entre les parties ».

Le programme initial de la société prévoit le forage du prospect de Moulouya-1 d’une profondeur de 2 000 mètres, la mobilisation du matériel de forage et les opérations de forage devant prendre jusqu’à 30 jours.

Des forages soutenus pour le gaz au Maroc

La compagnie britannique indique, en outre, que l’achèvement du premier puits libérera 1 million de dollars de la garantie bancaire de 1,5 million de dollars de PGVL auprès de l’ONHYM, sous réserve de la livraison finale de toutes les données du puits à l’Office marocains des hydrocarbures.

Selon la même source, il s’agit, sous réserve notamment de l’approbation par l’ONHYM, d’une « autre étape importante dans la stratégie de la société visant à développer le gaz peu profond au Maroc en plus d’autres infrastructures en tant que contribution plus verte à la réduction de l’empreinte carbone du Maroc », a souligné le PDG de Predator Oil & Gas Holdings, Paul Griffiths, cité dans le communiqué.

Et d’ajouter: « Le Maroc entre à nouveau dans une période passionnante d’activités de forage soutenues pour le gaz, avec un programme de forage comprenant 12 puits ayant commencé dans le bassin du Rharb à l’ouest et d’autres puits potentiels envisagés plus au sud, où plusieurs sociétés espèrent évaluer le potentiel gazier du Trias Tagi ».

Pour lui, « les perspectives gazières de la société sont au cœur de cette activité et la zone de licence de Guercif nous offre une place attrayante avec de multiples perspectives et permet de tester tous les gaz en cours d’évaluation pour le forage autour de nous ».

Predator Oil & Gas Holdings a, en outre, fait savoir qu’elle rendra compte des progrès que connaîtront les négociations de finalisation des conditions commerciales du contrat de forage.

Les permis Guercif d’exploration, I, II, III et IV. couvrent une superficie de 7.269 km² et se situe à environ 250 kilomètres à l’est du bassin du Rharb où la production de gaz peu profond a été établie par SDX Energy Plc depuis plusieurs années. Ils se trouvent également à environ 180 kilomètres au nord-ouest de Tendrara où le gaz découvert en profondeur est actuellement évalué et potentiellement développé par Sound Energy Plc.

Source : Article19.ma

 

L’environnement et la citoyenneté au centre d’un forum à Berane

« Berkane, vers une gouvernance environnementale intelligente » est le thème central de la première édition du Forum de l’environnement et de la citoyenneté à Berkane, dont les travaux se sont ouverts, mardi, au siège de la province.

Organisé par la Société de développement local (SDL) de Berkane « Marafik Berkane », sous l’égide de la province et avec le soutien de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ce forum réunit des représentants des autorités locales et de la société civile, des universitaires et des experts.

Intervenant à l’ouverture de cette rencontre de deux jours, le gouverneur de la province de Berkane, Mohamed Ali Habouha a souligné la relation entre le citoyen et l’environnement et entre le citoyen et l’administration, faisant remarquer que la gestion et la préservation de l’environnement est une responsabilité partagée entre les deux parties.

A cette occasion et après avoir rappelé les différentes causes et attitudes qui sont à l’origine de la dégradation de l’environnement, ainsi que les conséquences qui en découlent, il a souligné l’impératif d’une mobilisation collective pour informer, sensibiliser et faire évoluer les mentalités et les comportements vis-à-vis de l’environnement, afin de préserver les atouts naturels dont jouit la province de Berkane et de promouvoir le développement durable.

Notant que le programme de ce forum prévoit aussi un débat sur le service public, M. Habouha a annoncé le lancement d’un portail numérique qui vise le rapprochement de l’administration et son interaction positive avec les habitants de la province, expliquant que cette expérience qui favorise la proximité numérique va permettre aux citoyens de demander des attestations ou documents administratifs en ligne.

Cette plate-forme numérique ambitionne aussi de renforcer la communication entre le citoyen et l’administration, de fournir des données générales concernant la province et ses potentialités, d’informer sur les événements culturels, sportives ou autres, en plus d’assurer le suivi continu des projets en cours de réalisation au niveau du territoire de la province.

De son côté, le directeur général de la société « Marafik Berkane », Mohamed El Kihel qui a axé son intervention sur le but de la tenue de ce forum, a mis l’accent sur l’importance de l’appropriation des technologies vertes et sur les avancées réalisées au niveau de la province de Berkane dans les domines de la gouvernance numérique et de la gouvernance énergétique.

La présidente de l’université Hassan II de Casablanca, Aawatif Hayar a traité, quant à elle, du concept « ville intelligente », introduit il y a une dizaine d’années et qui est en quelque sorte l’évolution de la convergence entre le concept du développement durable et l’internet des objets.

Cette convergence a permis de mettre à profit les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour optimiser la gestion des ressources et des systèmes de la ville, a-t-elle expliqué, affirmant que le recours aux nouvelles technologies (smartphone) permet d’optimiser les politiques territoriales et d’être proche des citoyens.

Et de poursuivre que la mise en place d’un portail numérique interactif donne aux citoyens la possibilité d’exprimer leurs avis et leurs propositions sur les réalisations qui sont en cours, notant que cette initiative salutaire mérite d’être développée et généralisée dans d’autres régions du Royaume.

Au programme de ce premier forum figurent notamment des tables rondes sur le concept des services publics et sur l’environnement et la gouvernance énergétique, une rencontre-débat sur le rôle des acteurs territoriaux dans la gouvernance des services publics, en plus de l’inauguration du club de l’environnement du collège Omar Ibn Al Khattab et le lancement de l’initiative « un arbre pour chaque élève ».

Source : MAP

Guercif: L’olivier, star de l’agroalimentaire

L’olivier est en passe de deve­nir la première ressource fruitière de la province de Guercif. En témoignent, la superficie qui lui est réservée et l’intérêt accordé au programme de développement de la filière. Pas moins de 334 millions de DH ont été débloqués pour la culture des arbres fruitiers avec plantation et l’entre­tien de 14.000 hectares au profit de 9.800 bénéficiaires.

Des efforts pour assurer une production de 61.000 tonnes d’olives et améliorer les revenus des agriculteurs de 11.300 DH/ha. En parallèle deux unités de trituration, trois unités de valorisation de la production et deux autres pour la conserve des olives sont en phase de réalisation ou seront lancées en 2020.
 
C’est ce que pré­conise le plan agricole régional pour la filière oléicole qui a également fait de la formation professionnelle un choix straté­gique pour renforcer le réseau des centres de formation au niveau de l’Oriental. Pour le moment, la région compte six centres de formation. Trois autres sont programmés à Jerada et Ain Bani Mathar et Guercif. Ce­lui-ci nécessitera 14 millions de DH avec une capacité de 120 stagiaires.
 
L’ensemble de ces données ont été présentées par Abdellah Koubaa, chef de la division de partenariat et d’appui au développement au niveau de la direction régionale de l’Oriental du département de oléicole pour accompagner la consolidation, et le renforcement de la dynamique de déve­loppement dans le cadre du Plan Maroc Vert.
 
Étalée sur une superficie couverte glo­bale de 4500 m², l’édition de cette année se caractérise par la diversité de son pro­gramme. Un espace d’exposition composé de 3 pôles: un premier consacré aux produits des coopératives, oeuvrant dans la produc­tion de l’olive et de l’huile d’olive, le 2e a accueilli les sociétés et les établissements financiers, et le 3e est dédié aux institutions.
 
S’y ajoutent un espace de conseil agricole équipé de guichets de consultations sur la conduite de la filière et d’un atelier pédago­gique dans le domaine agricole adapté aux enfants et aux jeunes visiteurs du salon. En marge du salon s’est tenu un séminaire in­ternational sur la filière oléicole, les bonnes pratiques de production et les techniques de commercialisation.
 
Et pour conclure, un concours pour le choix de la meilleure huile d’olive extra vierge s’est déroulé sous la supervision d’un comité composé d’experts de la commission nationale de dégustation de l’huile d’olive.
 

11% de la superficie oléicole nationale

La filière oléicole au niveau de l’Oriental est considérée comme stratégique en termes de superficie, de production et de création d’emploi. Elle représente 11% de la superfi­cie oléicole totale nationale avec 118.000 ha dont 87.000 ha productifs (campagne 2018 – 2019). En termes de répartition des superficies par province c’est celle de Driouch qui est classée première avec plus de 44.000 ha, suivie par la province de Guercif avec 27.000 ha et Nador avec plus de 17.000 ha. Toutefois avec prédominance de l’olivier conduit en irrigué dans la province de Guercif.L’objectif escompté sur le plan variétal consiste à diminuer la part de la picholine marocaine, de manière à ce qu’elle ne constitue en 2020 que 50% de la superficie totale des oliveraies au profit des clones haouzia et menara et des variétés étrangères ayant montré leur perfor­mance dans les études de comportement variétal.
 

Production et renouvellement des vergers

La production oléicole au niveau de l’Oriental est passée de 103.000 tonnes en 2008 à 192.000 tonnes en 2018. Une meilleure rentabilité due à l’entrée en production des plan­tations oléicoles réalisées dans le cadre des projets Pilier II du PMV et à l’amélioration de la conduite technique des vergers.
Le rendement moyen est de 2,13 T/ha (+15% par rapport à la campagne précédente) ainsi le rendement varie de 0,8 T/Ha en Bour à 2,8 T/Ha en irrigué. Quant à la capacité de transformation, elle est passée de 62.000 tonnes en 2008 à 86.000 tonnes en 2018 soit une progression de 38%. Reste à préciser que le pourcentage des arbres d’oliviers au niveau de l’Oriental qui ont un âge inférieur à 15 ans est de 62% (dont 37% sont des arbres nouvellement plantés dans le cadre des projets Pilier II et du FDA).
 

Source : L'économiste

 

 

De l’accès à l’eau dans des douars reculés de Driouch

Les petites filles de ce village reculé dans la région du Rif auront le temps d’aller à l’école et de s’amuser.  Finis les kilomètres parcourus à chercher de l’eau. Le sourire du président de l’Association  « Les Deux Rives », Salah El Manouzi, reflète la réussite d’un projet de longue haleine, et d’une coopération exemplaire entre la société civile et les élus. Cette initiative profite  aux douars  d’Icharkin et  de Taamant dans la commune de Bani Maghrnine. 
 
Ce succès  montre le rôle que peuvent jouer les Marocains du monde dans les microprojets de développement de leur pays d’origine.
 
Le président du Conseil de  la région de Driouch,  Abdel Mounaim Fatahi, le vice-président d’Amiens Métropole, Patrick Desseaux et le président de l’Association  Tasghnass de la culture et du développement, Abdesslam El Moukhtari, étaient présents  à l’inauguration de ce point d’eau. Ce jour là, en fin d’après-midi, tout le monde se félicitait de  la réussite de cette coopération entre la société civile et les élus des « Deux Rives » en France et au Maroc. La particularité de ce microprojet de développement  est la proximité avec la population locale. C’est la réponse  à un besoin urgent qui a motivé la création de ce projet, qui sera géré à l'avenir  par les bénéficiaires. 
 
Ce  projet est  le fruit d'un long travail réalisé par une association de la ville d'Amiens, « Les Deux Rives », et  ses membres actifs, dont des gens originaires de cette région reculée du Nord du Maroc. Ils ont réussi à convaincre les élus locaux amiénois et ceux de Driouch de travailler ensemble  et de cofinancer ce  projet au profit de la population locale. 
 
Salah El Manouzi, l’un des premiers à travailler sur le projet, n’a  pas cédé au découragement et malgré un  agenda professionnel très  chargé, il a trouvé du temps de bénévolat pour ce projet. Il fallait prendre l’avion vers Oujda, faute de vol direct entre Paris et Nador. Le chemin  a été long, entre  la ville d’Oujda et Driouch à l’extrême nord du Maroc. 
 
Le président du conseil  de la province de Driouch a exprimé sa satisfaction de la réussite de ce projet  et de la coopération entre les deux régions qui permet le transfert des expériences : « Cela permet l'accès à l'eau et   le développement des produits du terroir pour désenclaver certains villages ». Pour sa part, Patrick Desseaux,  vice-président d’Amiens Métropole,  a loué la coopération entre les deux régions et l'importance du rôle  que peuvent  jouer les Marocains de France.
Nous avons ensuite pris la route vers les douars  d’Icharkien et Taamant dans la commune  de Bani Maghrnine. 
 
La joie  était visible sur tous les visages. Patrick Desseaux, a souligné dans un discours l’importance de ce projet pour les villageois qui va leur faciliter la vie et améliorer leur quotidien. Le président de la région Driouch a, quant à  lui, exprimé sa satisfaction de voir  aboutir cette coopération. Pour sa part, Salah Eddine El Manouzi s’est dit heureux de l’aboutissement de ce projet,  après  de grands efforts consentis par l'Association Les Deux Rives.   
 
Fort heureusement, cette région connaît aujourd’hui une dynamique impressionnante et rapide. Les chantiers de construction sont nombreux, les  travaux d’élargissement des routes se développent et le grand port de Nador ne cesse de grandir. 
 
Les grands projets structurants sont donc là mais ce qui manque encore, ce sont ces petits projets de développement impliquant la population locale, essentiels  pour améliorer la vie quotidienne des habitants. 
 
Source : Libe.ma

Bientôt un centre pour les enfants en situation difficile

Le Comité préfectoral de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) d’Oujda-Angad, réuni mardi à Oujda, a approuvé un projet portant sur la réalisation d’un centre d’accueil pour enfants en situation difficile pour un investissement global de l’ordre de 32 millions de dirhams (MDH).
 
Cette 4è réunion du Comité au titre de l’année en cours, tenue sous la présidence du Wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a été marquée aussi par l’adoption, à l’unanimité, d’un projet de création de deux unités d’enseignement préscolaire dans les communes de Mestferki et Ahl Angad.
 
Quelque 53 enfants du milieu rural profiteront de ces deux unités qui nécessiteront un budget total de 400.000 dirhams.
 
Un communiqué de la préfecture explique que la contribution de l’INDH à la réalisation dans la ville d’Oujda d’un Centre d’accueil des enfants en situation difficile s’élève à 16 MDH, alors que le reste du financement sera assuré par le Conseil de la région de l’Oriental (12 MDH) et l’Agence de développement de la préfecture et des provinces de l’Oriental (4 MDH).
 
M. El Jamai a fait savoir, à cette occasion, que ce projet, qui occupera une superficie de 10.000 m2, porte sur la construction de petits logements d’une capacité d’accueil de 52 lits, en plus de structures pour nourrissons pouvant accueillir jusqu’à 48 lits, un restaurant, une salle de musique et de rééducation psychomotrice et un service de rééducation multidisciplinaire. Le projet aura une dimension régionale et sera ouvert à d’autres catégories pour bénéficier des prestations de rééducation fournies par le Centre.
 
Il a aussi souligné que cette réunion intervient après la clôture des travaux de la 16ème édition du Congrès national des droits de l’enfant, qui a eu lieu à Marrakech sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et la présidence effective de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem.
 
Initié par l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE), ce Congrès a constitué une occasion pour dresser le bilan de la situation de l’enfance depuis la ratification de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) par le Maroc, et une étape historique dans le processus de renforcement des droits de l’enfant dans notre pays, a-t-il ajouté.
 
M. El Jamai a poursuivi que le développement de la petite enfance, l’un des principaux axes d’intervention de la 3è phase de l’INDH, constitue un moyen efficace et un pilier fondamental pour remédier aux disparités économiques, sociales et territoriales, rappelant dans ce sens que la Wilaya de l’Oriental avait organisé, le 31 octobre dernier, une journée de sensibilisation dans le cadre de la campane nationale pour le développement de la petite enfance.
 
L’objectif, a-t-il expliqué, est de sensibiliser et de booster la prise de conscience quant à l’importance de ce sujet et de mettre en avant ses impacts positifs dans l’édification d’un avenir radieux pour les générations montantes au Maroc.
 
Source : MAP