Le CRI de l’Oriental en mode proximité

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Le CRI de l’Oriental en mode proximité

Trois conventions de partenariat avec deux banques et le Conseil régional de l’Oriental (CRO), lancement d’une plateforme de service et de suivi en ligne depuis le 6 décembre dernier (avec des annexes au niveau de sept provinces de la région) et refonte structurelle du CRI selon la nouvelle loi, telles sont les importantes décisions prises lors du premier conseil administratif du CRI Oriental, tenu la semaine dernière en présence du wali de la région, du président du CRO et l’ensemble des partenaires institutionnels et financiers du CRI. 

«Toutefois le CRI n’est pas uniquement un accompagnateur et facilitateur des procédures, il est également une force d’impulsion économique territoriale qui assume un rôle moteur dans le cadre de la commission régionale unifiée d’investissement. Une structure qui se réunit hebdomadairement pour traiter les dossiers d’investissement avec la célérité et l’efficacité nécessaires», confie à L’Economiste Mohammed Sabri, directeur du CRI. 

De même, le Centre est appelé à consolider sa coordination avec les acteurs locaux pour réussir les projets qu’il valide. C’est ce que préconise les trois conventions entérinées lors de ce conseil administratif.

Celle conclue avec le CRO et la wilaya de l’Oriental porte sur la structuration de l’offre territoriale, la conception d’une nouvelle stratégie de promotion et le renforcement de l’attractivité de la région. Elle s’assigne également pour tâche d’analyser le potentiel économique et structurel de l’Oriental, d’identifier des créneaux d’investissement productifs, d’élaborer une banque d’opportunités en affaires, de valoriser l’identité territoriale régionale et de lancer une marque territoriale

Elle a aussi pour mission de définir le schéma directeur d’attractivité territoriale et l’élaboration d’un plan d’action pour réduire les écarts en matière d’attractivité régionale. En parallèle, cette convention porte sur la mise en place d’un observatoire d’activités à réel impact sur la population et la réalisation d’une cartographie du foncier.

Quant aux deux conventions signées avec la Banque centrale populaire et l’Observatoire du développement de l’entrepreneuriat de la BMCE Bank, elles portent sur la mise en place d’une offre bancaire dédiée pour la TPME et l’auto-entrepreneur, la domiciliation d’activité back-office et le développement d’un modèle d’incubation aux jeunes porteurs de projets. Ces procédures d’encouragement portent aussi sur l’organisation de sessions de formation et d’encadrement pour la TPE et permettent au CRI d’accéder à tous les travaux d’intelligence économique réalisés par la BMCE Bank.

La réforme des CRI en déclinaison régionale

Le premier conseil d’administration du CRI de l’Oriental entérine la mise en place effective de la loi 47/18 relative à la réforme des CRI. Une loi pour élargir le champ d’intervention des CRI et assurer un nouvel acte administratif. Elle cible deux objectifs fondamentaux: transformation des CRI en véritables acteurs de promotion de l’investissement au niveau régional et unification du cadre de prise de décision lié à l’investissement tout en simplifiant les procédures. Cette loi s’articule autour de cinq actions essentielles:

– Restructuration du statut, de l’organisation et de la gouvernance des CRI

– Création des commissions régionales unifiées d’investissement

– Création d’une commission interministérielle de pilotage de la réforme

– Mise en place de nouveaux outils de contrôle de la performance des CRI avec une souplesse dans la gestion des affaires courantes.  

– Ouverture du conseil d’administration aux partenaires régionaux et mise en place d’un système de gestion et de contrôle adaptés.

Concernant la commission régionale unifiée, elle a pour mission de fusionner toutes les commissions qui se réunissent au préalable pour traiter les procédures et actes d’investissement. Il est à préciser que le CRI sera piloté en performance avec un audit interne et un commissaire aux comptes, un commissaire au gouvernement et un cabinet pour l’évaluation annuelle des performances. 

Source : L'économiste