Le Conseil de la région approuve des conventions de partenariat couvrant plusieurs domaines

Le Conseil de la région approuve des conventions de partenariat couvrant plusieurs domaines

Le Conseil de la région de l’Oriental, réuni la semaine dernière en session extraordinaire, a procédé à l’examen et à l’adoption de nombreuses conventions de partenariat portant sur le renforcement des structures sociales et de l’offre éducative, la promotion du sport et de la culture, l’encouragement de l’investissement et de l’économie sociale et solidaire, ainsi que la préservation de l’environnement.

Réuni en session extraordinaire, le Conseil de la région de l’Oriental a approuvé, dans les domaines social et de l’environnement, deux conventions de partenariat portant sur la création d’un centre d’accueil et de prise en charge des enfants en situation difficile à Oujda, et sur le renforcement du réseau de contrôle de la qualité de l’air dans la région de l’Oriental.

En ce qui concerne le renforcement des infrastructures sportives, la promotion des activités culturelles et artistiques et la mise en valeur des spécificités culturelles de la région de l’Oriental, il a été procédé à l’adoption de conventions de partenariat relatives au projet de construction d’un Centre fédéral de formation de football à Saïdia, ainsi qu’à la promotion et au rayonnement de l’action culturelle.

Les membres du Conseil ont aussi approuvé des conventions de partenariat portant sur l’amélioration de l’offre éducative, l’appui financier des projets de développement au profit des coopératives, la valorisation des produits du terroir de la région et de la filière laitière dans deux communes, en plus d’une convention de partenariat pour l’organisation du Forum maroco-espagnol de l’économie sociale et solidaire.

Par ailleurs, dans le cade de la poursuite des efforts déployés par les différents acteurs pour le renforcement des investissements, l’accroissement de l’attractivité de la région et la promotion de l’emploi, le Conseil a approuvé une série de conventions de partenariat relatives à la réalisation de plusieurs projets industriels au niveau du territoire de la région de l’Oriental. Il s’agit, notamment, d’une unité industrielle intégrée spécialisée dans le traitement de poissons, d’une unité de fabrication de briquets, d’une unité d’emballage de thé, d’une unité d’emballage des fruits, légumes, épices et fruits secs, d’une unité spécialisée dans la fabrication de la peinture, et bien d’autres spécialisées dans d’autres domaines, tels que le tissage des tapis, la fabrication de produits d’hygiène et de portes en bois, et l’emballage de produits alimentaires. Les membres du Conseil ont aussi examiné et adopté des projets d’amendement de six conventions de partenariat portant sur des projets d’investissements approuvés antérieurement par l’assemblée régionale.

«Cette session extraordinaire, qui coïncide avec le début d’une nouvelle année, a aussi été marquée par l’examen et l’adoption de plusieurs conventions de partenariat qui visent à conforter le processus de développement que connaît la région de l’Oriental, plus particulièrement dans les domaines de la culture, du sport et de l’investissement», a souligné à cette occasion le président du Conseil régional, Abdenbi Bioui. Notant l’importance des points à l’ordre du jour de la session, M. Bioui a mis en avant, dans une déclaration à la presse, les conventions de partenariat relatives à l’appui apporté par le Conseil aux entreprises pour créer de l’emploi dans la région. 

Il a précisé, dans ce sens, que plus de onze conventions de partenariats portant sur la création d’entreprises ont été examinées et approuvées par le Conseil, faisant savoir que ces projets, d’un investissement global de l’ordre de 82 millions de DH, dont un appui du Conseil à hauteur de 17 millions de DH, vont permettre la création de quelque 1.240 emplois dans les provinces de Nador et de Jerada. Le président du Conseil de la région a rappelé que le Conseil avait déjà approuvé, lors de ses précédentes sessions, des conventions de partenariat à travers lesquelles un appui d’environ 53 millions de DH a été apporté à la création de nombreuses entreprises ayant généré plus de 6.800 emplois dans la région. 

Source : Le Matin

 

Mobilisation en faveur des entrepreneurs de l’Oriental

Les efforts pour soutenir le développement de l’écosystème entrepreneurial de la région de l’Oriental s’intensifient.

Après le groupe Banque Populaire qui a récemment signé un protocole d’accord avec les autorités de la région pour stimuler le développement de l’entrepreneuriat via la mise en place d’offres bancaires adaptées aux besoins de ses entrepreneurs, c’est au tour de l’Association « Oriental Moubadara » de réaffirmer son engagement. L’association a en effet organisé le 10 janvier à Oujda, une journée d’étude autour du lancement du programme de financement, d’accompagnement et de formation des auto-entrepreneurs de la région de l’Oriental.

Lire aussi: Mohamed Karim Mounir soutient l’entrepreneuriat dans l’Oriental

Initiée en collaboration avec Maroc PME et la Chambre de Commerce, d’industrie et de Services (CCIS) de l’Oriental, cette rencontre d’information et de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’esprit d’entrepreneuriat et l’auto-emploi des jeunes. Elle a constitué une occasion pour fournir des explications détaillées sur les nouveautés et les avantages du statut d’auto-entrepreneur, destiné à faciliter l’intégration des porteurs de projets dans le secteur formel et qui offre un nouveau mécanisme juridique pour absorber le chômage.

Le statut d’auto-entrepreneur, mis en place en vertu de la loi 114-13, est l’une des initiatives phares pour la promotion de l’entrepreneuriat, ont souligné les intervenants qui ont mis l’accent sur les avantages de ce cadre juridique et les démarches d’inscription au Registre Nationale de l’Auto-Entrepreneur (RNAE) et de création de l’auto-entreprise. Selon le président de l’Association « Oriental Moubadara », Jawad Benaddi, cette rencontre de sensibilisation rentre dans le sillage du partenariat liant l’association et Maroc PME et qui vise l’accompagnement des auto-entrepreneurs et le financement des porteurs de projets à travers des prêts d’honneur. « Les jeunes ont beaucoup plus besoin d’une formation et d’un accompagnement, en amont et en aval, que du financement pour réussir leurs projets et apprendre à dépasser les difficultés rencontrées dans la gestion de l’entreprise », a-t-il fait remarquer.

Pour ce qui est des prêts d’honneur, qui sont sans intérêts et sans garanties, Jawad Benaddi a expliqué que le plafond pour les auto-entrepreneurs, qui doivent être âgés de 18 ans et plus, est fixé à 50.000 DH, et qu’ils sont dédiés exclusivement au financement des investissements en matériel de production et équipements et pas au fonds de roulement. « Notre objectif dans le cadre du partenariat avec Maroc PME est de financer plus de cent projets au niveau de la région de l’Oriental pour promouvoir la création d’emploi et ce, dans différents secteurs d’activité », a-t-il souligné.

De son côté, le premier vice-président de la CCIS de l’Oriental, Brahim Fatchatt a précisé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Chambre en matière de communication avec les petites entreprises qui jouent un rôle important dans le tissu économique. Il a notamment souligné dans son intervention le succès que connaît le statut de l’entrepreneur quatre ans après son lancement et ce, à la faveur des avantages fiscaux en vigueur et des facilités octroyées pour la création d’une entreprise.

Selon lui, les efforts doivent porter non seulement sur la création d’un nombre déterminé d’entreprises dans le cadre de ce régime, mais aussi et surtout sur les moyens d’assurer leur continuité à travers l’accompagnement, le financement et le renforcement de leurs capacités compétitives afin qu’elles puissent contribuer activement au processus de développement économique, tant au niveau régional qu’à l’échelon national.

Source : Challenge.ma

 

Oriental: De nouveaux projets industriels en examen

Le Conseil de la région de l’Oriental se penchera, ce jeudi, sur de nouveaux projets industriels lors de sa session extraordinaire.

Ces projets portent sur la création d’une unité industrielle intégrée spécialisée dans le traitement du poisson qui doit être réalisée à Jerada, ainsi que d’autres unités spécialisées dans divers domaines (tissage des tapis, fabrication de produits d’hygiène, emballage de produits alimentaires et fabrication de peintures d’intérieur et industrielle). Le Conseil devrait aussi adopter des projets d’amendement de six conventions de partenariat portant sur des projets d’investissements déjà approuvés.

Source : L'économiste

L’association « Passagers » veut promouvoir l’entrepreneuriat culturel en 2020

L’association Passagers art et développement à Oujda a de nouvelles perspectives pour 2020. «Nous nous focaliserons sur l’entrepreneuriat culturel chez les jeunes, tout en gardant un œil sur l’identité de nos actions avec des cibles jeunes et respectant le genre». Idriss El Fatih Hadef, président de cette structure regroupant d’autres jeunes, qui s’exprime sur ces perspectives, en révèle également les activités pour cette année. En détail, «Yallah Chabab» ciblera 5 lycées de la capitale de l’Oriental pour rencontrer plus de 1.000 bénéficiaires. Ce sont, selon ses dires, des rencontres story telling (raconter des histoires) entre les lycéens et des jeunes qui ont commencé une carrière professionnelle, des jeunes originaires de la même ville, qui ont grandi dans le même contexte. Ces rencontres sont suivies par des ateliers sur le genre, la prise de parole en public et la sensibilisation à la chose publique. De plus, l’activité «Ndirou 9hioua» consiste en un café débat mensuel qui met les décideurs face à des jeunes qui ont des questions, avec des virgules artistiques.

Cette année, l’action sera diffusée sur la radio régionale de la SNRT. Pour promouvoir l’entrepreneuriat culturel, «des formations au profit des jeunes dans les métiers de l’art et la culture, pour faire d’eux des auto-entrepreneurs». Dans ce sens, 5 sessions sont prévues, avec des opportunités de stage dans le cadre du jumelage avec la ville de Lille dans une «Smart coop» (ndlr, coopérative). Outre ce jumelage, «Passagers» a eu des échanges avec l’association Velours à Reims et Grenoble. Et dans le cadre de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel, une balade artistique sera organisée à l’ancienne médina d’Oujda, passant par ses monuments, avec des pauses musicales animées par les jeunes.

Entre-temps, «Passagers» organise mensuellement «Mezzek’Night», un micro ouvert aux jeunes musiciens pour faire le networking avec des producteurs potentiels.

A son tour, «L’underground» est une activité organisée trimestriellement par l’association dans le cadre du programme «Oujda Jeunesse» avec le ministère de la cultutre, de la jeunesse et des sports.   

Aussi, le 5ème marché de la musique appelé «L’Karfour» sera marqué en mars prochain par des formations, conférences, expositions et show cases, entre autres, destinés aux artistes, productions, entreprises, coopératives et institutions. «Penser l’entrepreneuriat culturel comme moyen d’inclusion socio-économique des jeunes est devenu une nécessité», ajoute le comité d’organisation de «L’Karfour». Organisé avec d’autres associations partenaires comme «Aix’Qui?» et le groupe de musique «Snitra», ce marché, dont Brahim El Mezned est le directeur artistique, envisage d’atteindre un nombre de participants se chiffrant à 8000. «L’Karfour», un tremplin pour les jeunes groupes, sera également marqué par des conférences autour de l’implication de la femme dans la musique sans en faire un outil pour défendre ses droits. Cet événement traitera, de plus, de l’industrie culturelle et de la manière dont la musique peut tirer des bénéfices du digital.

Dans l’ensemble, «Passagers», fondée en 2011 et qui rassemble des membres installés au Maroc et à l’étranger, organise des activités de proximité. L’entrepreneuriat culturel étant au centre de ses intérêts. Avec l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger, «Passagers» a, pour l’heure, formé plus de 20 jeunes en entrepreneuriat culturel.

Source : Aujourdhui.ma

 

Taourirt: Priorité à la filière oléicole

L’agroalimentaire, premier employeur industriel de la province
De nouvelles unités lancées pour renforcer la production et l’exportation
 

L’oléiculture est en passe de devenir le premier secteur industriel de la province de Taourirt. La filière, en nette croissance, représente une ressource agroalimentaire particulièrement porteuse, dynamique et structurellement organisée. Elle compte dix-huit unités modernes, dernière génération, et s’est renforcée par l’inauguration d’une nouvelle structure de conditionnement intégrée pour le conditionnement des piments cerises, olives et légumes conserves.

La réalisation de cette unité qui assure 45 emplois permanents et 300 emplois saisonniers, a nécessité 29,5 millions de dirhams. Étalée sur une superficie de neuf hectares, elle est constituée de neuf salles polyvalentes pour réception de la matière première, triage et calibrage, conditionnement, traitement de la matière première, stockage et emballage. 

«Bled Conserves» est spécialisée dans la transformation et la conservation d’olives, huile d’olive, pulpe d’abricot et de légumes. Sa capacité de production est estimée à 20.000 tonnes d’olives/an et 5.000 tonnes d’abricots/an.

Avec cette nouvelle réalisation (inaugurée vendredi par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, en présence du wali de l’Oriental, gouverneur de la province de Taourirt et du président de la Chambre régionale d’agriculture), le groupe «Bled Conserves» renforce sa gamme productive en industrialisant d’autres produits comme la pulpe d’abricot, le piment et le citron, prune huile d’olive, etc.

Source : L'économiste

Le 8e Salon national de l’économie sociale et solidaire distribue ses prix

Deux associations et 23 coopératives œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire (ESS) et participant à la 8e édition du Salon national de l’ESS ont été primées, vendredi à Salé, lors d’une cérémonie organisée par le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, en collaboration avec des partenaires annonceurs.

Les 25 vainqueurs ont été sélectionnés parmi 700 exposants ayant participé au Salon national de l’ESS, du 8 au 19 novembre à Oujda, sur la base d’un ensemble de critères, en particulier le respect du cadre légal des institutions de l’ESS, la bonne gouvernance, l’économie verte et la protection de l’environnement, l’approche genre, la création d’emplois, la valorisation du produit et le respect des mesures de sécurité sanitaire.

Les prix pécuniaires offerts par les différents partenaires annonceurs ont atteint une valeur globale de 645.000 Dhs. Ils ont récompensé la bonne gouvernance, la meilleure initiative numérique, le meilleur projet générateur de revenus, le meilleur projet intégrant les personnes en situation de handicap, le meilleur projet intégrant les femmes, l’excellence, la créativité sociale, la meilleure initiative féminine et sociale, le patrimoine artisanal, l’économie sociale verte, la créativité dans le patrimoine artisanal, et l’impact social. La cérémonie a été agrémentée par la projection d’un film institutionnel retraçant les moments forts du Salon national de l’ESS, outre l’exposition des produits des coopératives et des associations primées, et la présentation de différentes animations artistiques.

A cette occasion, un stand des produits de terroir a été organisé au Palais des congrès « Le Bouregreg » à Salé, reflétant l’énorme travail effectué par des coopératives et associations vainqueurs de plusieurs régions du Royaume, et spécialisées dans plusieurs domaines (artisanat, produits de proximité, valorisation des plantes aromatiques et médicinales, habits traditionnels… ).

Présidant la cérémonie de remise des prix de l’ESS, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, Nadia Fettah Alaoui, a estimé que la cérémonie a permis de célébrer le rôle efficace et la contribution distinguée des acteurs du secteur de l’ESS, en particulier les coopératives, les sociétés et les entreprises sociales, ajoutant que cette cérémonie a été l’occasion d’encourager et de soutenir l’ESS, qui contribue au progrès de l’économie nationale en créant des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes et en réduisant les disparités sociales et spatiales.

La ministre a noté que l’attribution de ces prix vise à encourager la créativité et l’innovation dans le domaine de l’ESS, et à garantir le respect des normes de qualité qui revêtent une importance particulière dans la commercialisation de ces produits, ainsi qu’à faire connaître les entreprises et les produits de l’économie sociale et solidaire. Pour sa part, le vice-Président du Conseil régional de l’Oriental, Taib Mesbahi, a salué l’organisation par la région de l’Oriental de la 8e édition du Salon national de l’ESS, soulignant l’importance de ces initiatives pour mettre en valeur les produits des zones rurales reculées, et attirer l’attention sur les femmes et les hommes de ces régions. A cet égard, M. Mesbahi a souligné le rôle de ce salon dans la mise en lumière des produits de terroir des différentes régions du Maroc en général, et de l’Oriental en particulier, et de les faire connaître aux niveaux national, maghrébin, méditerranéen et africain, notant le rôle de la société civile dans la réalisation de cet objectif.

Le jury de cette cérémonie a été composé de membres représentant le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale, le Conseil régional de l’Oriental, l’Agence de développement social, le Crédit Agricole du Maroc, le groupe OCP, la Banque Populaire, et la Fondation Abdelkader Bensalah.

Organisé sous le thème « L’Economie sociale et solidaire : Initiatives renouvelables et opportunités prometteuses », la 8e édition du Salon national de l’ESS, avait pour but de faire de ce type d’économie une locomotive pour le développement économique et social, à travers la création d’activités génératrices de revenu et d’emploi, ainsi que la valorisation des richesses en milieu urbain et rural.

Source : LNT

 

Taourirt : Le Festival culturel et pédagogique encourage l’excellence

La ville de Taourirt a abrité, les 20 et 21 décembre courant, la deuxième édition de son Festival culturel et pédagogique sous le thème « Une jeunesse excellente, un Maroc rayonnant ».

Organisée à l’initiative du club « Maison de l’artiste » relevant de l’association Palette du monde, cette manifestation a pour objectif de mettre en valeur les potentialités et les compétences dont jouit la province de Taourirt en particulier.

Cette édition a ainsi tenu à célébrer les élèves et les jeunes ayant fait preuve d’un sens élevé de persévérance et d’esprit studieux et qui se sont distingués dans divers domaines au niveau régional, national ou international.

Pour les organisateurs, il s’agit d’encourager les élèves les plus méritants et des jeunes qui ont brillé par leurs talents et leurs compétences dans des domaines variés, tels que la médecine, les arts plastiques, le journalisme, la science ou encore la littérature, et de promouvoir la culture de l’excellence et la créativité.

Un hommage appuyé a été rendu à ces jeunes, parmi lesquels les étudiants de la faculté de médecine d’Oujda qui ont remporté la compétition internationale de simulation médicale SIMCUP, le 14 octobre dernier à Prague, le meilleur blogueur de l’année Mohamed Serghini, et l’artiste peintre Fatima Zahra Chadid.

A rappeler que l’année dernière, le festival a rendu hommage à la petite Meriem Amjoune, lauréate du prestigieux concours «Défi de la lecture arabe» (Arab Reading Challenge) aux Émirats Arabes Unis.

Organisée en partenariat avec la préfecture de la province de Taourirt, la commune de Taourirt et les départements de l’Education nationale et de la Culture, cette deuxième édition a été ponctuée par des activités musicales et de divertissement au grand bonheur de l’assistance.

De l’avis du délégué régional de la Culture, Mountassir Loukili, la deuxième édition du Festival culturel et pédagogique de Taourirt a constitué une opportunité pour mettre en avant le potentiel artistique et culturel de cette province qui, a-t-il dit, jouit d’un riche patrimoine matériel et immatériel.

Source : MAP

Province de Berkane : La production d’agrumes évaluée à 310.000 tonnes

La production prévisionnelle des agrumes, au titre de la campagne agricole 2019-2020, au niveau du périmètre irrigué de la Moulouya (province de Berkane) est évaluée à 310.000 tonnes, selon l’Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya (ORMVAM).
 
La production devrait atteindre 310.000 tonnes, dont 195.000 T en petits fruits et 115.000 T d’oranges, contre 324.000 T lors de la campagne précédente (-5%), précise la même source.

Et d’ajouter que l’agrumiculture qui est la principale culture au niveau du périmètre irrigué de la Moulouya, joue un rôle socio-économique de grande importance.

En effet, cette culture couvre une superficie de 21.800 Ha (65% de petits fruits et 35 % d’oranges) dont 16.500 ha sont équipés en système d’irrigation localisée, et permet de créer plus de deux millions de journées de travail par an dans les fermes et les stations de conditionnement.

Le conditionnement des agrumes de la région est assuré par 21 stations d’une capacité annuelle de 158.000 T et les exportations sont assurées par quatre groupes.

Contrairement à la production qui a accusé cette année un léger recul, les exportations vers les marchés internationaux, qui ont débuté le 24 octobre dernier, enregistrent des résultats prometteurs.

D’après l’ORMVAM, le volume des exportations à la date du 11 décembre courant est passé à 40.443 T contre 37.016 T durant la même période de l’année dernière, soit une hausse de 9,3 pc.

Les principaux marchés destinataires sont la Russie avec 46,5 pc du volume global, l’Europe (30,5 pc), le Canada (11,7 pc), les Etats-Unis (9,6 pc) et certains pays du Moyen-Orient et d’Afrique (1,7 pc).

La filière des agrumes a bénéficié d’un grand intérêt dans le cadre du Plan Maroc Vert, ce qui a conforté la place qu’occupe la région de l’Oriental en termes de production à l’échelon national.

Les efforts déployés dans le cadre de ce Plan ont permis, entre autres, de planter 6.000 hectares de plus entre 2008 et 2019, soit un taux de réalisation d’environ 150 pc de l’objectif fixé à l’horizon 2020, et d’équiper quelque 16.500 hectares par le système d’irrigation par goutte à goutte pour l’économie d’eau, soit 91 pc des prévisions à l’horizon 2020 (18.400 Ha).

Source : Hespress

 

Oujda: Une unité pilote d’évaluation de la gestion locale

La faculté de droit d’Oujda a récemment organisé un colloque international sur la gouvernance territoriale et le développement local, en partenariat avec l’ONDH. «Les programmes territoriaux devraient être fondés sur des diagnostics solides et fiables, tout en mettant en relief les potentialités locales»,  ont expliqué les intervenants 

La diversité des intervenants et le manque de convergence rendent la gestion des territoires difficile et complexe. Par ailleurs, la verticalisation des politiques publiques et les multiples niveaux de gouvernance locale alourdissent le processus de prise de décision.

La gouvernance locale ne peut ainsi être réduite à un simple processus de délégation de compétences et de pouvoirs de l’État aux collectivités territoriales. Elle exige l’implication des représentants de la population dans la prise de décision et l’exécution opérationnelle des programmes.

C’est ce qui ressort du colloque international sur la gouvernance territoriale et le développement local, organisé la semaine dernière à Oujda. Deux journées de débat initiées par la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, et l’Université Mohammed 1er d’Oujda (UMP/O) en collaboration avec l’Observatoire national du développement humain (ONDH).

Chercheurs universitaires, représentants d’agences des Nations unies, experts en évaluation, élus locaux et acteurs de la société civile étaient unanimes: la gouvernance ne se résume pas à quelques actions destinées à améliorer les conditions de vie des citoyens. Elle a pour finalité l’augmentation de leurs revenus et la réduction de la pauvreté, de la vulnérabilité et de l’exclusion, tout en veillant au respect de leurs droits fondamentaux.

Une bonne gouvernance devrait être en mesure d’instaurer un «modèle de développement local», via un réseau solide de responsabilité et de reddition des comptes. C’est dans ce sens qu’une structure d’évaluation de la gestion locale et de la convergence territoriale est en phase d’expérimentation au niveau des communes rurales de Ain Béni Mathar et Melloussa, ainsi que dans les communes urbaines de Jerada et Tétouan.

«Elle est le fruit d’un partenariat entre l’UMP/O et l’ONDH, avec l’appui du Pnud», précise El Hassan El Mansouri, SG de l’ONDH. «Pour commencer, nous avons mené une réflexion académique, car tous les outils d'évaluation des politiques publiques sont fondés sur cette approche universitaire», a-t-il confié.

Smart spécialisation des territoires
Pour sa part, la faculté vient de lancer un master dédié à la formation et à la recherche dans le domaine de l’évaluation des politiques publiques. Le projet d’un territoire ne se limite évidemment pas à l’exécution des orientations de l’administration centrale. Le pouvoir local devrait élaborer ses propres orientations.

«La concrétisation de ce projet nécessite une quadruple capacité pour les acteurs locaux: valoriser leur environnement, agir ensemble, créer des liens entre différents secteurs, le tout en retenant sur place le maximum de valeur ajoutée», explique Mourad Zenasni, enseignant-chercheur à l’ENCG d'Oujda.

Pour lui, l'élaboration d'un projet de territoire au niveau régional peut se baser sur une démarche de Smart spécialisation. Une approche qui vise l'élaboration d'une politique d'innovation et de développement fondée sur «des facteurs spécifiques favorables».

Comme des compétences humaines, des infrastructures et les conditions du marché local. Cette démarche implique une spécialisation des régions dans des domaines où elles peuvent exceller, en mobilisant tous les acteurs compétents du territoire (entreprises, institutions publiques de recherche, collectivité…).

Outils indispensables

La planification territoriale nécessite des diagnostics basés sur des data fiables. La création de systèmes d’information et d’observatoires régionaux est ainsi indispensable. Il faudrait également assurer un cadre de suivi et d’évaluation mesurant l’efficacité des actions. Autre ingrédient décisif: la qualité des ressources humaines. Les territoires doivent se doter de cadres compétents, capables de mener des études, d’animer des débats, d’exécuter des plans de développement… C’est ce qui ressort du panel consacré aux systèmes de gestion et de programmation territoriale. La gestion du foncier est, en outre, capitale. Elle requiert une modernisation du management des biens immobiliers. C’est l’une des questions les plus importantes pour la promotion de l’investissement et de la dynamique économique locale.

Source : L'économiste