Une nouvelle feuille de route pour l’université d’Oujda

Une nouvelle feuille de route pour l’université d’Oujda

L’université Mohammed Ier d’Oujda présente une stratégie déclinée en 212 actions
Formation, recherche, gouvernance, évaluation et vie estudiantine, au centre des préoccupations
 
L’Université doit déployer tous ses efforts pour assurer à l’étudiant une formation de qualité comme elle doit veiller à ce que ses lauréats soient polyvalents, positifs, créatifs, communicatifs et entrepreneurs. C’est ce que stipule la feuille de route proposée par le nouveau président de l’Université Mohammed Ier (UMP) d’Oujda.

Pour y arriver Yassine Zarhloule, installé samedi dernier à la tête de cette Université par Saaïd Amzazi; ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, propose une feuille de route en cinq axes.

Le premier axe se rapporte à la formation avec proposition de 71 actions déclinées en dix priorités pour faire face aux mutations du marché du travail.  Elles se rapportent au renforcement de l’usage technologique éducatif, internationalisation de la formation, mise en place d’un système d’insertion et d’employabilité, amélioration du système de formation continue, réalisation d’un centre de formation continue et de certification, spécification d’un cadre de référence pour développer la formation continue.

S’y ajoutent l’adéquation de la formation avec la demande sociale, l’amélioration du système d’admission et d’accueil des étudiants, la proposition d’une offre de formation riche et diversifiée avec rénovation du système d’ingénierie. Quant au deuxième axe, il cible la recherche et s’articule autour de 46 actions pour conforter et valoriser la recherche et la coopération au bénéfice de la formation et l’économie.

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C’est le cas pour l’amélioration de l’environnement de recherche, le développement des plateformes technologiques comme outils de développement territorial, la restructuration des centres de recherches doctorales, l’augmentation de la production scientifique avec valorisation des résultats de recherche. Le but est d’assurer une dimension internationale à la recherche scientifique, tout en œuvrant pour la réalisation d’une cité d’innovation au niveau de l’Oriental.

Le troisième axe (27 actions) place l’étudiant au centre de toute stratégie de réforme universitaire. L’amélioration de la vie estudiantine et l’implication des étudiants dans la gestion de l’université en sont les points focaux. Sans pour autant négliger la restructuration du centre d’information et d’orientation, l’amélioration de la vie culturelle, sportive et associative des étudiants.

Le but consiste à instaurer des réflexes positifs, créatifs et entrepreneurs. Ce qui nécessite la rénovation et modernisation des espaces sportifs et culturels, le renforcement des moyens humains, matériels et financiers pour l’organisation des manifestations et la création d’associations culturelles et sociales.

La bonne gouvernance (54 actions) fait également partie de la feuille de route du nouveau président de l’UMP. Il s’agit d’ancrer une gouvernance participative et inclusive avec la mise en place d’une bonne gestion des ressources humaines, du patrimoine, amélioration de l’infrastructure existante, généralisation des projets du système d’information, élaboration d’un cluster numérique, mise en place d’une gestion transparente et efficiente des ressources financières et amélioration de la communication interne et externe.

Un tel travail ne peut aboutir sans une évaluation régulière (5e axe et 14 actions) des services proposés par l’université pour mesurer et conduire le changement. Une exigence pour faire aboutir les orientations de la politique de l’enseignement avec adaptation aux besoins des plans structurants nationaux.

Enfin, la cérémonie d’installation du nouveau président de l’UMP s’est déroulée en présence de Driss Ouaouicha, ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mouaad Jamai, Wali de l’Oriental, de plusieurs présidents d’universités marocaines, doyens de facultés et personnalités scientifiques.

Source : L'économiste

Tout savoir sur le programme intégré de financement des entreprises

Cibles, produits, caractéristiques… Voici tout ce qu’il faut savoir sur le programme intégré d’appui et de financement des entreprises, lancé officiellement lundi 3 février.
 

Lancé à l’initiative du Roi Mohammed VI, ce programme a connu l’adhésion de toutes les banques commerciales dont la nouvelle offre sera greffée sur celle conçue par la Caisse centrale de garantie.

Il s’appuie sur le Fonds de soutien à l’entrepreneuriat créé dans le cadre de la loi de finances 2020 et doté initialement de 6 milliards de DH sur 3 ans (3 MMDH apportés par les banques et autant par l’Etat), avant que le Fonds Hassan II ne soit mis à contribution avec 2 milliards de DH supplémentaires, en faveur du monde rural.

Au total, 8 milliards de DH serviront donc à garantir les crédits qui seront octroyés par les banques et dans une moindre mesure à co-financer les bénéficiaires du programme. L’effet de levier est de 6 à 7, ce qui veut dire que les crédits à octroyer peuvent atteindre 56 milliards de DH, soit 14% de l'encours de crédits actuel des entreprises. La population cible s’élève à près d’un million de personnes.

Selon les banques participantes, les nouvelles offres seront disponibles dans les réseaux d’agences à partir de ce mardi 4 février. Mais le déploiement sera progressif. De même, le processus d’accueil, de traitement et de déblocage sera rodé au fur et à mesure de la mise en œuvre.

En tous les cas, les banques promettent une réponse au bout de 3 semaines maximum, à compter de la date du dépôt d’un dossier de demande complet. Et pour plus de célérité, l’octroi de la garantie de la CCG a été délégué aux banques.

Aucune garantie personnelle ne sera exigée des emprunteurs, en dehors des garanties liées au projet à financer (matériel, foncier…).

Voici les caractéristiques des trois offres phares du programme :

 
Damane Intelak (monde urbain)
 

Cible : auto-entrepreneurs, jeunes diplômés, micro-entreprises & TPE, informel, petites entreprises exportatrices vers l’Afrique.

Conditions : primo-accédants au crédit, entreprises de moins de 5 ans d’existence (sauf pour les exportateurs) et chiffre d’affaires inférieur à 10 MDH.

Nature de crédit : crédit d’investissement ou de trésorerie.

Plafond : 1,2 MDH sauf pour les exportateurs.

Garantie : par la CCG à hauteur de 80% du montant du crédit.

Apport personnel : 20% minimum du montant du projet dans le cadre des crédits d’investissement.

Durée de remboursement : à définir par la banque.

Taux d’intérêt : 2% hors taxe, 2,2% TTC.

Frais de dossier et commission de garantie CCG : zéro.

Damane Intelak Al Moustatmir Al Qarawi (monde rural)

Cible : TPE, petites entreprises, jeunes porteurs de projets, jeunes entreprises innovantes, auto-entrepreneurs, petites exploitations agricoles & projets bâtis sur l’opération de Melkisation, petites entreprises exportatrices.

Conditions : primo-accédants aux crédits, entreprises de moins de 5 ans d’existence (sauf pour les exportateurs), et chiffre d’affaires inférieur à 10 MDH.

Nature de crédit : crédit d’investissement ou de trésorerie

Plafond : 1,2 MDH sauf pour les exportateurs.

Garantie : par la CCG à hauteur de 80% du montant du crédit.

Apport personnel : 20% minimum du montant du projet dans le cadre des crédits d’investissement

Durée de remboursement : à définir par la banque

Taux d’intérêt : 1,75% hors taxe, 1,925% TTC

Frais de dossier et commission de garantie CCG : zéro

 

Financement Start-TPE

Cible : TPE, petites entreprises, jeunes porteurs de projets, jeunes entreprises innovantes, auto-entrepreneurs, petites exploitations agricoles & projets bâtis sur l’opération de Melkisation, petites entreprises exportatrices.

Conditions : crédit d’investissement garanti par Intelak de 300.000 DH maximum.

Nature du crédit : prêt sur l'honneur pour financer le besoin en fonds de roulement de démarrage.

Plafond : 20% maximum du montant du crédit d’investissement garanti, dans la limite de 50.000 DH.

Durée de remboursement : In fine après 5 ans.

Garantie : aucune

Taux d’intérêt : 0%.

On ne peut convertir un ancien crédit en "Intelaka"

A noter que chaque banque adoptera son propre habillage de ces produits de base et pourra inclure son offre dans des packs comprenant d’autres services financiers. Le détail des offres de chaque banque sera disponible ultérieurement.

En théorie, le premier contact de la population cible pour bénéficier de ce programme est la banque.

Si un bénéficiaire potentiel est déjà bancarisé et dispose d’un projet bien ficelé ou d’un investissement en marche avec un besoin de trésorerie, il peut s’adresser à sa propre banque.

S’il n’est pas bancarisé et qu’il dispose d’un projet bien ficelé ou d’un investissement en marche avec un besoin de trésorerie, il peut s’adresser à la banque de son choix. Dans le monde rural, le Crédit Agricole du Maroc et Al Barid Bank disposent d’une couverture territoriale large.

S’il n’est pas bancarisé ou s’il est encore au stade de l’idée de projet, il peut s’adresser aux acteurs chargés de l’accompagnement : centres régionaux d’investissement, OFPPT, Maroc PME, associations mises à contribution.

Selon le patron d’Al Barid Bank, dans le monde rural les banques iront à la recherche des entrepreneurs et assureront même la mission d’encadrement.

Précisons enfin que ce programme s’adresse aux primo-accédants au crédit. Un entrepreneur qui a un crédit bancaire en cours ne peut le convertir en crédit « Intelaka ».

Source : Medias24

 

Programme d’appui et de financement aux entreprises: lancement du Programme « Intelaka »

Lancé à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l'assiste, ce programme a connu l’adhésion de toutes les banques commerciales dont la nouvelle offre sera greffée sur celle conçue par la Caisse centrale de garantie.

Le lancement du Programme a eu lieu lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun, en présence du Wali de Bank Al Maghib, Abdellatif Jouahri, du vice président délégué du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), Mohamed Kettani, et de la présidente du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, Dounia Taarji.

S’exprimant lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation des différents produits de ce programme, M. Benchaaboun, a indiqué que « les premiers produits seront commercialisés dès demain pour certaines banques ».

Cette rencontre avec la presse, qui vient suite aux conventions signées devant Sa Majesté le Roi, et qui sont liées au Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, vise à présenter « la manière avec laquelle nous comptons lancer les premiers produits qui devront être commercialisés dès demain pour certaines banques, et qui constituent la première partie d’opérationnalisation des conventions », a précisé le ministre.

Il a dans ce sens tenu à rappeler que les conventions signées devaient faire l’objet d’un certain nombre de mécanismes qui devront être précisés, d’une façon bilatérale, entre les banques et la Caisse centrale de garantie (CCG), cette dernière qui constitue le maillon central de ce dispositif mis en place.

Les banques et la CCG vont procéder à la signature avec la CCG d’une convention pour rendre possible la distribution, dès demain, des crédits aux populations concernées, a-t-il noté.

 

M. Benchaaboun a en outre mis en avant trois éléments de rupture par rapport à ce qui a été pratiqué jusqu’à présent. Il s’agit d’abord de l’accès au financement qui représente 75 % des préoccupations des PME (selon une étude du Haut commissariat au Plan), a-t-il dit, notant que cette problématique devait être redressée à travers les mécanismes présentés tout au long de la semaine dernière.

 

Ces mécanismes s’appuient essentiellement sur des garanties pouvant aller jusqu’à 80 %, et ces garanties s’appuient à leur tour sur le Fonds d’affectation spéciale créé au titre de la Loi de Finances 2020, qui est le socle de base des produits offerts, et qui porte sur une enveloppe de 8 MMDH, dont les 2 MMDH dédiés au monde rural étalés sur trois ans, a-t-il rappelé.

La deuxième rupture, a-t-il poursuivi, porte sur les garanties, notant que dans le cadre de ce programme, les banques vont se suffire des garanties liées au produit et renoncer ainsi aux garanties personnelles.

Et d’ajouter que la troisième rupture a trait au taux d’intérêt qui est historiquement bas, sur instructions de SM le Roi, et qui est inférieur au taux directeur de la Banque centrale (2,25%) et sera fixé à 2 % en règle générale et à 1,75 % dans le monde rural.

M. Benchaaboun a aussi mis l’accent sur deux éléments dans ce cadre. « Nous allons procéder à une évaluation périodique mensuelle pour le suivi des réalisations de ce dispositif dans son ensemble. Ce suivi nous permettra d’apporter les ajustements nécessaires le cas échéant en fonction des demandes du marché. Il s’agit d’un processus dynamique s’adaptant aux réalités du marché », a-t-il expliqué.

Le deuxième élément porte sur un dispositif important en matière d’accompagnement qui est l’une des clés de succès de cette opération, selon le ministre qui a rappelé dans ce sens la convention signée avec le ministre de l’Intérieur, et à travers lui les CRI, la CGEM et l’OFPPT. « Nous voulons un suivi pré et post projet au delà des aspects de financement qui constituent le coeur de ce programme », a-t-il insisté.

Il a été ensuite procédé à la signature de conventions entre les banques et la Caisse Centrale de Garantie pour la mise en œuvre et l’opérationnalisation des produits.

Il convient de rappeler que la réflexion sur le programme intégré d’appui et de financement des entreprises a été entamée suite au Discours Royal d’ouverture de la 1 ère session de la 4 ème année législative de la 10 ème législature. Le programme a été développé de manière conjointe entre le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Bank Al- Maghrib et le Groupement Professionnel des Banques du Maroc dans le cadre d’une approche participative.

Ce programme vise à offrir une nouvelle génération de produits de garantie et de financement à destination des TPE, des jeunes porteurs de projet, du monde rural, du secteur informel et des entreprises exportatrices. L’objectif est de lancer une nouvelle dynamique de rupture à même d’encourager l’entrepreneuriat afin de favoriser l’insertion socio-économique des jeunes, notamment dans le monde rural.

Source : H24info.ma

 

La wilaya de l’Oriental se penche sur la déclinaison régionale du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation

Le siège de la wilaya de l’Oriental a accueilli, mardi, une réunion de communication et de sensibilisation autour du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, lancé par S.M. le Roi Mohammed VI pour une enveloppe de 115,4 milliards de dirhams. Intervenant à cette occasion, le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamaï, a affirmé que ce projet structurant permettra à la région de l’Oriental de combler le manque enregistré au niveau des ressources hydriques, notamment à travers la construction de petits barrages et barrages collinaires, faisant savoir que 94 sites ont été identifiés à cet effet. Il s’agit aussi du projet d’agrandissement du barrage Mohammed V, dans la province de Taourirt, pour porter sa capacité de stockage à 1 milliard de m³ (contre 250 millions m³ actuellement, et de la construction de nouveaux barrages dans les provinces de Berkane, Driouch et de Figuig, sans oublier le barrage Targa Ou Madi, en cours de construction dans la province de Guercif. Outre le renforcement des ressources en eau, le programme national prévoit une panoplie de projets en matière de gestion de la demande et d’économie et valorisation de l’eau, de renforcement de l’approvisionnement en eau potable, de traitement et réutilisation des eaux usées et de communication et sensibilisation à la préservation de l’eau, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le wali de la région a souligné que ce programme est le fruit de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi et traduit la volonté du Souverain de poursuivre la politique des barrages et des infrastructures hydrauliques afin de renforcer et diversifier les ressources d’approvisionnement, accompagner la hausse de la demande, garantir la sécurité hydrique du Royaume et lutter contre les effets des changements climatiques. Le programme vise aussi à promouvoir le développement économique et durable de l’ensemble des régions et à garantir l’essor des zones rurales en renforçant les ressources en eau destinées à l’irrigation, a-t-il ajouté, notant que ce grand Chantier Royal s’ajoute aux grandes initiatives lancées par S.M. le Roi Mohammed VI et qui ont consacré une place importante à la composante de l’eau, comme l’INDH, le Programme de réduction des disparités sociales et territoriales en milieu rural et l’Initiative Royale pour le développement de la région de l’Oriental. M. El Jamaï a par ailleurs relevé que cette région, aux ressources en eau limitées, a connu la réalisation de plusieurs projets et programmes visant à généraliser l’accès à l’eau potable, préserver les ressources hydriques et assurer une utilisation rationalisée de ces ressources, en plus du développement des ressources non conventionnelles comme la réutilisation des eaux usées traitées. 

Source : Le Matin

Un textilien chinois mise 100 millions de DH à Jerada

Pour une usine de fabrication de fils de textile à base de plastique
Création de 330 emplois à terme
Une capacité de production de 25 tonnes, à la fois pour le marché local et l’export

La zone industrielle de Guenfouda (province de Jerada) se renforce avec une nouvelle usine. Une unité du chinois Vancii, spécialisée dans la fabrication des bobines de textile, dont les travaux de construction viennent d’être lancés. Le projet est en mesure d’apporter un réel impact socioéconomique, avec la création à terme de 330 emplois, dont 15 pour des ouvriers chinois.

Réalisée sur une superficie de 22.400 m², pour un budget de 103 millions de DH, l’unité sera opérationnelle dans 12 mois (1re phase) avec une extension ultérieure (2e phase pour une durée de 6 mois). Aussi elle sera en mesure de produire 25 tonnes de fils de textile. Ce projet innovant consiste en la fabrication de bobines synthétiques 100% recyclées et recyclables à base de plastique (sacs, bouteilles et matériaux à base de plastique).

En plus de sa contribution à la résolution de la problématique du chômage qui sévit dans la province, l’entreprise apporte une solution contre la menace environnementale: champs, rivières, bassins de stockage d’eau, différents réseaux d’eaux pluviales et assainissement collectif, au niveau de l’Oriental. Un travail qu’elle assurera avec des coopératives locales chargées du ramassage du plastique usité, avec comme objectif la revalorisation d’une matière nocive avec un impact zéro sur la nature.

La production sera destinée au marché local, mais également à l’international. Plusieurs grandes marques sont connues pour l’utilisation de fils en plastique pour la confection de leurs produits. C’est le cas d’Adidas, Arena, Levi’s, entre autres. «La réalisation de ce projet fait partie d’un package d’offre industrielle pour lancer l’activité économique dans la province de Jerada, avec comme finalité la création de milliers d’emplois», a confié à L’Economiste Mabrouk Tabet, gouverneur de la province de Jerada, en marge du lancement des travaux pour la réalisation de cette unité.

Les quatre zones industrielles de la province (Jerada, Guenfouda, Touissit et Ain BaniMathar) connaîtront la réalisation d’une trentaine de projets au profit de la population locale. Des unités industrielles qui s’inscrivent dans le cadre d’un vaste programme de reconversion économique, doté d’un fonds d’impulsion économique de 150 millions de DH. Trois d’entre elles sont spécialisées dans le traitement des déchets médicaux et recyclage du carton et du plastique.

 

INDH : Approbation de 26 projets pour plus de 109 millions de DH dans la région

Le Comité régional de développement humain (CRDH) de la région de l’Oriental a approuvé, lors de sa première réunion au titre de l’année 2020, un total de 26 projets de développement mobilisant un montant de plus de 109 millions de DH. L’apport de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) à la réalisation de ces projets s’élève à quelque 69 millions de DH. Les projets approuvés lors de cette réunion concernent le Programme d’accompagnement des personnes en situation précaire (8 projets) et le Programme d’amélioration des revenus et d’intégration économique des jeunes (8 projets).

Les 10 autres projets adoptés par les membres du CRDH ciblent le Programme d’appui pour le développement humain des générations montantes. Les 26 projets approuvés bénéficieront à un nombre important de la population de la région de l’Oriental, qui est composée d’une préfecture (Oujda-Angad) et de sept provinces : Berkane, Nador, Driouch, Taourirt, Guercif, Jerada et Figuig.  À rappeler que les deux réunions du CRDH au titre de l’année 2019 ont été marquées par l’adoption de 182 projets pour un coût global d’environ 270 millions de DH, avec une contribution de l’INDH de plus de 257 millions de DH.

Ces projets ont concerné les secteurs des infrastructures, de l’éducation, de l’agriculture, de la jeunesse et des sports, de l’eau, de l’électricité et des centres d’accueil. Dans son intervention lors de cette réunion, le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamaï, a mis en avant les acquis et les réalisations considérables accomplies dans le cadre de l’INDH au profit des différentes couches sociales cibles, et ce, à travers le renforcement des infrastructures et des services sociaux de base et l’important soutien apporté aux activités génératrices de revenus ayant favorisé l’insertion économique des porteurs de projets parmi les jeunes. 

Source : Le Matin

Oriental: Lancement d’une station de désalinisation solaire

Ce projet pilote est le fruit d’une collaboration maroco-allemande
Douar El Hamri, localité rurale de Berkane, premier bénéficiaire
Valorisation des eaux salines des puits et nappes phréatiques
 
La succession des années de sécheresse et le prix élevé de l’eau potable pour les localités isolées mettent des régions de l’Oriental au pied du mur. Aussi, les autorités ont-elles conduit un nouveau projet, au Douar El Hamri (une localité rurale dans la province de Berkane) et qui pourrait servir d’exemple aux autres zones souffrant de sécheresse.

Il s’agit de réaliser des systèmes de dessalement d’eau souterraine fonctionnant à l’énergie solaire et photovoltaïque. Le but étant d’assurer une meilleure qualité d’eau douce, réduire son prix de revient et améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Ce programme a été mis en place par une équipe de chercheurs marocains et allemands de l’Université Mohammed premier (UMP) d’Oujda et du Solar-Institut de Jülich (Allemagne) en collaboration avec l’industriel allemand IBEU et l’association Homme et Environnement.

Le partenaire allemand a conçu le système de dessalement alors que les chercheurs marocains ont réalisé un système performant de couplage hydrique et photovoltaïque équipé d’une carte électronique de contrôle à distance. Les initiateurs de ce projet ne comptent pas s’arrêter à cette expérience, mais la généraliser pour une meilleure exploitation des eaux des puits et nappes phréatiques salinées.

«Un tel projet facilitera la promotion d’une technique à moindre coût», expliquent Khalil Kassmi et Spiros Alexopoulos, directeurs de recherche et chevilles ouvrières du projet. Répondant au nom de PMARS3, ce programme consiste en la conception de systèmes de dessalement solaire à multiples étages et de photovoltaïques avec système intelligent de contrôle à distance.

Sur le plan économique, les travaux de la PMARS3 contribueront à la création de startups locales pour la fabrication de la technologie allemande au Maroc avec un brevet d’innovation vu les modifications apportées par deux doctorants de l’UMP (Ilyass Atmane et Noureddine El Moussaoui pour la mise en place de la carte intelligente et modèles pour la validation du fonctionnement). Le coût marocain sera trois fois moindre que le prix allemand (estimé à plus de 60.000 euros) et contribuera à sa commercialisation au Maroc et en Afrique.

Au-delà de son impact sur l’emploi des jeunes chercheurs, cette innovation contribuera à la résolution de la salinité de l’eau observée sur toute la côte méditerranéenne du Maroc oriental. Plusieurs localités des provinces de Berkane, Nador et Driouch sont confrontées au problème de la salinité de l’eau souterraine.

«Certes, l’eau est à une profondeur de moins de 10 mètres, par endroits, mais elle est imbuvable. Ce qui nécessite le recours à des techniques innovantes et moins coûteuses pour la population locale», explique Najib Bachiri, de l’association Homme et Environnement.

Source : L'économiste

 

Bouarfa : Signature d’une convention de partenariat pour encourager l’auto-entrepreneuriat

Une convention de partenariat a été signée, samedi 11 janvier à Bouarfa, avec pour objectif de promouvoir l’auto-emploi et d’encourager les jeunes porteurs de projets, indique un communiqué du Conseil régional de l’Oriental.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de l'appui à l'auto-emploi dans la province de Figuig, tend à encourager l'intégration des jeunes dans le marché du travail à travers la création de projets générateurs de revenus, précise la même source.

La convention a été paraphée par le président du Conseil régional, le gouverneur de la province de Figuig, le président du Conseil provincial, le président de l’association d’accompagnement des projets d’auto-emploi au niveau de la province et les jeunes porteurs de projets.

Ces jeunes qui vont bénéficier d’un financement et d’un accompagnement pour la réussite de leurs projets d’auto-emploi sont au nombre de 37, a expliqué à cette occasion le président du Conseil régional, Abdenbi Bioui.

Il a mis l’accent dans ce sens sur l’approche adoptée pour l'encouragement de l'auto-emploi et de l’esprit d’entrepreneuriat à travers notamment l’octroi d’une subvention financière qui peut atteindre jusqu’à 90pc du coût global, en fonction de la nature du projet, en plus de l’accompagnement des bénéficiaires.

M. Bioui a fait savoir que les 37 porteurs de projets d’auto-emploi dans la province de Figuig ont bénéficié d’un soutien financier dans le cadre d’un partenariat entre le Conseil régional, le Conseil provincial et la province de Figuig, dont l'enveloppe budgétaire s’élève à environ 12,5 MDH (première tranche).

Il a par ailleurs rappelé que le Conseil régional a approuvé, lors de sa dernière session extraordinaire, une série de conventions visant la promotion de l'investissement dans la région et la contribution à la création d’emplois.

Ces conventions vont permettre de créer plus de 2.400 postes d’emploi, a-t-il rappelé, notant que le Conseil régional ne ménage aucun effort pour honorer ses engagements en matière d'appui à l'investissement et de promotion de l’emploi.

Depuis le début de son mandat et jusqu'à la fin de l'année 2019, le Conseil a veillé à l'appui d’un nombre important d’entreprises ayant contribué à la création de plus de 6.800 emplois au niveau de la région, a-t-il encore ajouté.

M. Bioui a rappelé aussi qu’un mémorandum d’entente fixant le cadre d’accompagnement du tissu d’entreprises et d’encouragement de l’investissement dans la région de l’Oriental a été signé, récemment au siège du Conseil régional à Oujda, avec le groupe Banque populaire.

Ce mémorandum d’entente établit le cadre de coopération entre les parties signataires pour contribuer au développement de la région de l’Oriental et renforcer le rôle des entreprises locales, à travers la mise en place d’un produit bancaire destiné aux auto-entrepreneurs et aux très petites entreprises, et ce dans l’objectif de les accompagner et de financer leurs projets.

Source : 2m.ma

Tendrara: Sound Energy avance dans son projet de pipeline

Du nouveau dans le projet de pipeline de Sound Energy à Tendrara. La compagnie pétrolière et gazière affirme avoir reçu l’approbation du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement pour l’étude d’impact environnemental (EIE) menée dans le cadre de la construction et de l’exploitation d’un pipeline dans l’Oriental. Si le projet est définitivement approuvé, le pipeline sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et passera par les communes de Matarka (Figuig) et Merija (Jerada).

Après une première réunion tenue le 10 octobre dernier, le Comité national chargé d’examiner l’EIE se réunira à nouveau le 28 janvier prochain.

"Les discussions en cours avec les représentants du ministère de l’Intérieur pour obtenir des droits par le biais d’un contrat de location à long terme pour un corridor de 50 m de large sur toute la longueur de 120 km du pipeline progressent comme prévu", indique ainsi la société.

Sound Energy affirme par ailleurs être en négociations avec l’ONEE pour la signature de la modification du protocole d’accord contraignant signé avec l’Office, afin de prolonger la période de négociations de l’accord de vente de gaz final jusqu’au 31 mars.

Source : L'économiste

 

100 projets seront accompagnés et financés dans la région de l’Oriental

Initiée en collaboration avec Maroc PME et la Chambre de commerce, d’industrie et de services (CCIS) de l’Oriental, cette rencontre d’information et de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’esprit d’entrepreneuriat et l’auto-emploi des jeunes.

Pour le président de l’association "Oriental Moubadara", Jawad Benaddi, cette rencontre de sensibilisation rentre dans le sillage du partenariat liant l’association et Maroc PME. Une collaboration qui vise l’accompagnement des auto-entrepreneurs et le financement des porteurs de projets à travers des prêts d’honneur. Les jeunes ont beaucoup plus besoin d’une formation et d’un accompagnement, en amont et en aval, que du financement pour réussir leurs projets et apprendre à dépasser les difficultés rencontrées dans la gestion de l’entreprise, a-t-il fait remarquer.

Concernant les prêts d’honneur, qui sont sans intérêts et sans garanties, sont plafonnés à 50.000 DH pour les auto-entrepreneurs, qui doivent être âgés de 18 ans et plus. Toutefois, ces prêts sont dédiés exclusivement au financement des investissements en matériel de production et équipements et pas au fonds de roulement.

''Notre objectif dans le cadre du partenariat avec Maroc PME est de financer plus de 100 projets au niveau de la région de l’Oriental pour promouvoir la création d’emploi, et ce dans différents secteurs d’activité", a déclaré Jawad Bennadi. 

Source : Medias24