VIDÉO. OUJDA: LES CONFIDENCES D’UNE CHAUFFEUSE DE TAXI

Maroc : où en sont les projets routiers à Driouch ?

Le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, accompagné du gouverneur de la province de Driouch, est allé constater l’état d’avancement des projets routiers dont les travaux ont démarré depuis plusieurs mois.

 

Abdelkader Amara et Mohamed Rochdy, ont entre autres chantiers à fort impact socio-économique, visité celui de rectification de tracé à Sefsaf Bibi, sur environ 3 Km, qui fait partie de la mise à niveau de la RN2, longue de 51 km. Les travaux, qui sont en cours avec un taux d’exécution de 50 %, sont prévus pour durer 6 mois pour un coût global de 9 millions de dirhams.

 

Pour ce qui est des travaux de mise à niveau, ils consistent, d’après les données du ministère, en l’élargissement et le renforcement de la voie sur 20 km, entre Kassita et Midar. Les travaux, qui démarrent à peine, s’étaleront sur 12 mois pour un coût global d’environ 75 millions de dirhams. Quant au renforcement de la voie sur 28 Km, entre Driouch et Laaroui, les travaux sont achevés et ont coûté 42 millions de dirhams.

 

Le ministre a aussi visité et lancé des projets dans la province de Nador avant de se rendre à Driouch. Ces nombreux chantiers routiers ont pour but de promouvoir la fluidité et améliorer la sécurité routière, a déclaré le ministre, avant d’ajouter que ce sont des "projets qui ont nécessité d’importants investissements et s’inscrivent au rang des efforts déployés pour accompagner les grands projets structurants, réalisés ou en cours, dans la région de l’Oriental.

 

Source : Bladi

Operation Smile Morocco mène une mission chirurgicale 100% féminine à Oujda

Operation Smile Morocco s’apprête à mener une nouvelle mission chirurgicale à Oujda, et ce du 6 au 14 mars 2020 à l’hôpital Al Farabi, annonce l’Association dans un communiqué.

 

Pour cette mission, dont l’organisation coïncide avec la célébration de la Journée mondiale de la femme, ce sont les femmes qui seront aux commandes : chirurgiennes, anesthésistes, infirmières, pédiatres, dentistes, pédiatres intensivistes, psychologues, staff non médical, coordinatrices, directrices et administratrices…

 

Baptisée «Women’s Mission», cette opération devra assurer des interventions chirurgicales au profit de 120 à 130 enfants atteints de la malformation faciale appelée «fente labiale et palatine», avec le concours de plus de 100 professionnels de la santé et bénévoles en provenance de 25 pays, dont le Maroc.

 

Les inscriptions s'ouvriront les 6 et 7 mars à l’Hôpital Al Farabi où une équipe médicale se chargera d’établir les diagnostics. Après examen immédiat des dossiers, un comité médical élaborera une liste principale et une liste complémentaire des patients éligibles à une intervention chirurgicale durant la semaine du 6 au 13 mars. Le 14 mars sera consacré au contrôle post-opératoire.

 

Fondée en 1999, Operation Smile Morocco a fourni des soins chirurgicaux gratuits et sécurisés à plus de 11.850 enfants, a formé des centaines de volontaires médicaux et a ouvert trois Centres de traitement dentaire et de soins compréhensifs de la fente labiale et Palatine au Maroc.

 

Source : Le Matin 

INTISSAR HADDIYA: LA PASSION D’UNE FEMME MÉDECIN, AUTEURE ET ACTRICE ASSOCIATIVE

Oujda – Fille d’un couple d’intellectuels, Intissar Haddiya, Victoire et Cadeau pour prénom et nom, quel meilleur choix pour une jeune femme prédestinée aux multiples talents acquis au prix d’efforts continuels, qui a pu réaliser son rêve d’enfance de devenir médecin et de passer d’une lectrice accro à une auteure passionnée et appréciée.

Médecin-néphrologue, professeur de néphrologie à la faculté de médecine d’Oujda, relevant de l’Université Mohammed Premier (UMP-Oujda), Intissar Haddiya est également auteure-romancière.

 

Ayant aussi une activité associative qui lui tient à cœur, elle est membre de l’Association de soutien aux insuffisants rénaux d’Oujda et de la Fédération de développement des associations des insuffisants rénaux de l’Oriental.

 

L'énergie débordante de cette femme est tellement inspirante. Elle concilie admirablement entre sa profession de médecin-professeur, sa passion d’auteure romancière et son engagement dans le travail associatif au service des insuffisants rénaux et de la promotion du don d’organes.

 

Sereine et confiante en elle, Dr Intissar, née en 1981, croit fermement que les efforts faits finissent toujours par payer. Ses premiers essais littéraires étaient publiés en langue anglaise en 1999.

 

Médecin, un rêve d’enfant devenu réalité

Parlant de son parcours, Mme Haddiya, qui a vécu et grandi à Rabat où elle a fait pratiquement toutes ses études, a indiqué qu’à l’âge de huit ans déjà, elle a découvert la beauté de ce métier à travers la fameuse série télévisée américaine "Docteur Quinn, femme médecin".

 

"J’étais très éblouie par la volonté de cette femme, de la manière dont elle sauve les gens et soulage la douleur. Alors j’ai décidé très tôt de faire la médecine", a-t-elle confié dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la journée internationale des femmes et dans lequel elle est revenue sur son parcours atypique, ses inspirations, ses passions et ses hobbies.

 

Après le baccalauréat, elle a opté sans hésitation pour les études médicales. Puis, elle a passé le concours d’internat du CHU de Rabat, et c’était un tournant. "ça m’a aidé à apprendre beaucoup de choses à travers le contact avec les patients, les cas d’urgence… L’internat est une école de la vie, une petite communauté qui permet de bien connaître les gens et de développer le savoir-faire relationnel".

 

Après cette étape enrichissante, elle a opté pour la néphrologie qui est une spécialité très précise et pointue. "Cette discipline médicale, avec ses champs d’intervention si vastes, m’a beaucoup intriguée dès le début", a-t-elle argué.

 

Mais, si ce rêve d’enfant s’est concrétisé, c’est bien évidement au prix de beaucoup d’effort, de persévérance et de détermination de sa part, et grâce à l’appui inestimable de certaines personnes.

 

Reconnaissante envers ces personnes qui l’ont soutenue jusqu’au bout, elle a révélé qu’elle a eu la chance inouïe d’avoir des parents bien instruits "qui m’ont beaucoup épaulé, m’ont orienté dans la vie, ont cru en moi, m’ont élargi les horizons et m’ont ouvert à la vie culturelle, et à la vie tout court".

 

Outre le rôle important des parents, elle a expliqué qu’après son mariage, elle a eu encore la chance d’avoir un mari "brillant" et compréhensif qui a continué et continue de l’encourager dans ses choix et ses projets.

 

L’écriture : L’autre facette

Encouragée par ses parents, elle a baigné dès son jeune âge dans le monde de la lecture et de l’écriture. Elle a ainsi découvert de grands auteurs qui l’ont marquée dans son parcours de lectrice, aussi bien par leurs styles et leur imagination que par leur engagement, à tel point qu’elle a toujours voulu écrire, raconter et passer le message de la même manière.

 

"Énormément d’auteurs, connus et reconnus, de différentes nationalités (afro-américains, arabes, …) ont eu un impact sur moi, et j’avais toujours le rêve que mes écrits soient aussi lus et appréciés. Un rêve qui s’est réalisé au fils des années et mon premier contrat de publication a été fait assez tôt avec Cambridge University Press en 1999", a-elle fait savoir.

 

Ce prestigieux éditeur a publié ses premiers essais et nouvelles en anglais, alors que son premier roman intitulé "Si Dieu nous prête vie" est paru en 2016 aux éditions St. Honoré (Paris) et coédité à Casablanca par Orion éditions, et la réaction des lecteurs était "très encourageante".

 

C’est un roman qui met de la lumière sur le vécu empreint d'amour, de douleur, d'espoir et d'aventure d'un groupe d'individus partageant la même séance de dialyse. Un récit de vie, qui dénude ingénument la détresse et les contraintes liées à la dialyse tout en soulignant la difficulté d'accès à la greffe d'organe.

 

Sa spécialité de néphrologue était une source d’inspiration pour l’écriture de ce premier roman. Pour elle, la médecine est un métier de communication, de proximité avec les gens et une lucarne sur la société et le fait de côtoyer la douleur, les souffrances, la maladie, voire la mort, et d’être le réceptacle de la vulnérabilité humaine, "ça procure énormément d’idées et ça permet de poser des questions et, bien entendu, de nourrir la création culturelle et littéraire".

 

Elle a publié après son second ouvrage "Au fil des songes", un recueil de poèmes, d’interrogations existentielles, sur les questions de la vie, de la justice, du droit à la différence (…), qui a été primé en 2019 en recevant le premier prix de la francophonie à l’issue d’un concours littéraire.

 

Quant à son dernier romain "L’inconnue", il parle beaucoup plus de la condition féminine au Maroc, de l’héritage, des enfants abandonnés, de la Kafala, et bien d’autres thématiques.

 

Dans ses écrits, Dr Intissar a un penchant pour le roman social, elle raconte et décrit à sa propre manière la société, le Maroc, qui est un pays à la fois singulier et pluriel, et fait aussi en sorte que les lecteurs prennent conscience de certaines choses, et les invite quelque part au débat, de façon subtile.

 

Le travail associatif, un prolongement du métier

De l’avis de cette jeune dame, le travail associatif est un versant et un prolongement de son métier. "Il est indissociable de notre activité, notamment dans une spécialité comme la nôtre où on a affaire à des pathologies chroniques et coûteuses".

 

"Il faut mutualiser les efforts et il faut que la société civile ait son mot à dire afin d’améliorer les choses et ce, en contribuant aux actions louables menées par l’Etat et aux efforts déployés, en amont, par la société savante de médecins néphrologues".

 

Passer de médecin ou de l’enseignant à l’acteur associatif est un acte très important dans ce métier pour aider les personnes souffrant d’insuffisance rénale. Plus encore, "on ne peut pas être néphrologue et ne pas être adepte et encourager le don d’organes, d’autant plus que le choix de la transplantation demeure le traitement idéal de l’insuffisance rénale chronique terminale", a-t-elle enchaîné.

 

Selon elle, il y a des avancées à ce niveau et les choses s’améliorent d’année en année mais il reste encore du chemin à faire.

 

Interrogée sur sa recette magique pour concilier remarquablement entre son métier de néphrologue, sa mission de professeur, son action associative et sa responsabilité de maman, elle a répondu tout simplement : "quant on fait des choses par passion, on ne peut que s’y adonner par passion".

 

Et comme conseil aux femmes, elle a avancé qu’il faut avoir des objectifs clairs et essayer de travailler pour les réaliser dans les limites du possible, et surtout ne pas se victimiser, ne pas rester dans une vision étroite et victimaire de la vie. Chaque personne a au fond d’elle des capacités qui ne demandent qu’à être développées.

 

De ses projets futurs en tant qu’auteure, elle a dit qu’elle écrit toujours et qu’elle a beaucoup de manuscrits qui seront publiés au moment opportun. "Pour moi, écrire est une activité de liberté et d’équilibre, c’est pourquoi je ne fixe pas d’agenda ou de date précise pour la publication".

 

En sa qualité de mère de famille, elle aimerait que ses enfants soient de bons citoyens, assument leur responsabilité, et sachent qu’ils ont des droits et des devoirs envers leur communauté et leur pays.

 

Source : Quid 

 

Infrastructures sanitaires : La région de l’Oriental investit plus de 1,5 MMDH

Le Conseil de la région de l’Oriental (CRO), réuni ce lundi en session ordinaire au titre du mois de mars, a approuvé des conventions de partenariat visant à renforcer les infrastructures sanitaires et l’offre de soins dans la région et à lutter contre le chômage à travers l’encouragement de l’investissement.

Le président du Conseil, Abdenbi Bioui, a affirmé dans ce sens que des centres hospitaliers provinciaux seront construits dans les provinces de Berkane, Taourirt, Guercif et Figuig, en plus d’un centre hospitalier régional à Oujda et ce, dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Santé avec un investissement de plus de 1,5 milliard de dirhams.

Dans une déclaration en marge des travaux de cette session ordinaire, tenue en présence du Wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, Bioui a salué les efforts déployés par le ministère de la Santé pour remédier au manque d’infrastructures enregistré dans cette région, notant à cette occasion que les travaux de construction du centre hospitalier provincial de Driouch ont été achevés.

Il a saisi également l’occasion pour réitérer l’engagement du Conseil de la région pour l’accompagnement et la mise en œuvre des Hautes orientations royales concernant les secteurs de la Santé et de l’Education qui sont vitaux pour les citoyens.

Le Conseil a par ailleurs examiné et approuvé à l’unanimité deux conventions de partenariat relatives à la création de deux unités industrielles, avec pour objectif de promouvoir l’emploi, notamment au profit des jeunes.

Notant que la question de l’emploi constitue une préoccupation majeure pour tous les Marocains, le président du CRO a souligné l’importance de la création de ces deux unités industrielles, précisant que la première unité sera installée au niveau de la technopole d’Oujda et créera à terme quelque 800 emplois, alors que la seconde entreprise sera basée à Taourirt avec un total de 545 emplois.

“Le Conseil demeure mobilisé et disponible pour appuyer et accompagner les investisseurs qui veulent monter leurs projets dans la région de l’Oriental”, a-t-il encore dit.

Les travaux de la session ont été aussi marqués par l’adoption d’un projet de convention cadre de partenariat visant le financement et la réalisation de projets d’approvisionnement en eau potable et ce, dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales dans le monde rural 2020-2023.

Dans le cadre du même programme, la session a examiné et approuvé un projet de convention de partenariat portant sur la réalisation du projet d’électrification de 44 douars relevant de 24 communes territoriales de la région.

Les membres du Conseil ont aussi adopté un projet de convention de partenariat portant sur le financement et la réalisation de la «Cité des métiers et des compétences» de la région de l’Oriental. L’ouverture de cette Cité est prévue en septembre 2021 avec une capacité d’accueil de 3 000 stagiaires, a-t-on expliqué.

Dans le domaine économique, le Conseil a approuvé notamment un projet de convention cadre de partenariat pour la structuration de l’offre territoriale de la région, l’amélioration de son attractivité et le renforcement des opportunités d’investissement qu’elle offre.

Le projet d’une convention de partenariat entre le CRO et la Coalition d’investisseurs du nord-est du Maroc, visant la promotion de l’investissement et de la situation économique dans l’Oriental, a été également examiné et approuvé, de même qu’un projet de partenariat pour la création de marchés hebdomadaires dans la province de Nador.

L’ordre du jour de cette session a porté aussi sur la programmation de l’excédent réel et l’amendement du budget du CRO au titre de l’exercice 2020 et son approbation.

 

Source : InfoMédiaire

 

Nador : La surélévation du barrage Mohammed V portera sa capacité à 950 Mm3

Lors d’une visite de terrain aux barrages de Mechraâ Hamadi (Taourirt) et Mohammed V, le ministre de l’Equipement, Abdelkader Amara a indiqué que ce chantier aura un impact très important pour le secteur agricole mais aussi et surtout pour l’approvisionnement en eau potable.

"Cette visite a pour objectif de prendre connaissance d’un certain nombre de données relatives au barrage, qui figure parmi les anciens barrages du Maroc et qui a joué un grand rôle", a dit le ministre, notant que ce projet de surélévation permettra à cette infrastructure de continuer à jouer un rôle important pour la garantie de la sécurité hydraulique au niveau du bassin de la Moulouya.

En marge de cette visite, une réunion a été tenue portant sur la situation hydrologique dans le bassin de la Moulouya et sur le projet de surélévation du barrage Mohammed V, qui nécessitera 5 ans de travaux pour une coût de 1,3 milliard de DH, selon les données de l’ABHM.

La surélévation du barrage Mohammed V avec un engraissement aval en béton, consiste à reconstruire le profil type du barrage, ce qui permettra de rehausser la hauteur du barrage de 63 m à 73.

Le barrage a été construit entre 1960 et 1967 sur l’oued Moulouya. Cet ouvrage en béton a permis de créer à sa mise en eau une retenue de 730 millions de m3. Cette capacité a été réduite à 240 Mm3 actuellement à cause du phénomène d’envasement et de sédimentation.

Source : MEDIAS24

Région de l’Oriental : Plus de 1.200 coopératives agricoles créées grâce au PMV


Oujda – La région de l’Oriental a connu, dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) et de son Plan agricole régional (PAR), la création de 1.237 organisations professionnelles, à savoir 1.214 coopératives agricoles, 12 groupements d’intérêt économique et 11 fédérations de coopératives.

Ces organisations professionnelles couvrent l’ensemble des chaînes de production, notamment la viande rouge (444 coopératives), le miel (279), les olives et l’huile d’olive (85), les plantes médicinales et aromatiques (41), le cumin (40), les amandes (36), le couscous (30) et les dattes (16), indique un communiqué de la direction régionale de l’Agriculture de l’Oriental.

Parmi ces organisations, figurent 55 coopératives féminines actives, souligne la direction régionale de l’Agriculture qui affirme avoir mis à disposition l’ensemble des moyens matériels ainsi que l’encadrement nécessaire afin de promouvoir le secteur des organisations professionnelles en vue de mettre en œuvre les projets agricoles inscrits dans le cadre du pilier II du PMV.

Cela a permis de développer le secteur coopératif à tous les niveaux, et ce en harmonie avec l’importance accordée par le PAR au secteur des coopératives et des entreprises.

En effet, le PMV a impulsé une nouvelle dynamique aux différentes chaînes de production en amont comme en aval, faisant des organisations professionnelles un partenaire essentiel de l'Etat pour le développement du secteur. Cette stratégie nationale a ainsi apporté financement, soutien et qualification aux organisations professionnelles, ce qui a contribué grandement à la promotion de l'emploi des jeunes, à l'amélioration du revenu des agriculteurs et à l'augmentation de la valeur ajoutée produite dans le monde rural, souligne le communiqué.

En vue de jeter les bases du partenariat pour le développement d’une agriculture durable, la direction régionale de l’Agriculture a alloué, entre 2010 et 2020, un total de 1,9 milliard de dirhams (MMDH) aux investissements de l’agriculture solidaire, au profit de 160 organisations professionnelles et ce pour la réalisation de 152 projets, ayant bénéficié à 60.600 agriculteurs.

Au cours de cette période, les organisations professionnelles ont bénéficié de la plantation d’arbres fruitiers sur 51.300 ha, la construction et l’équipement de 27 unités de valorisation, l’aménagement hydroagricole sur une distance totale de 110 km, l’aménagement de 19.850 ha de pâturages et la création et l’équipement de 109 points d’eau, en plus de la formation et l’encadrement des bénéficiaires.

Par ailleurs, les produits du terroir ont fait l’objet d’une attention particulière du PAR, car il s’agit d’une locomotive pour le développement et la création de la richesse dans le monde rural.

A cet égard, une stratégie a été mise en place pour augmenter le revenu des agriculteurs, améliorer leur niveau intellectuel et technique et leur permettre d’acquérir l’expertise nécessaire, en vue d’améliorer la qualité et garantir la compétitivité des produits dans les marchés nationaux et internationaux.

Pour mettre en œuvre cette vision, les coopératives ont bénéficié d’un programme d’action portant sur la qualification, le financement et le soutien.

Ainsi, il a été procédé à la maintenance de 20 unités de valorisation selon les normes de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), pour une enveloppe de 5,4 millions de dirhams (MDH).
De même, une somme de 8 MDH a été consacrée à l’équipement des unités de valorisation et à la distribution de matériel technique pour l’amélioration de la productivité et la valorisation des produits de terroir au profit de 55 coopératives.

Le programme d’action a également porté sur l’amélioration de l’offre des produits de terroir à travers la distribution du matériel d’emballage et de conditionnement au bénéfice de 56 coopératives pour un montant d’un million de dirhams, ainsi que sur la promotion et la commercialisation de ces produits par la participation aux foires nationales et internationales et l’organisation du salon régional des produits de terroir, qui connait chaque année la participation de quelque 80 coopératives.

En outre, neuf produits du terroir ont reçu le signe distinctif IGP (Indication Géographique Protégée) alors qu’un autre produit a eu le Label Agricole (LA).

Une enveloppe budgétaire de l’ordre de 1,4 MDH a été affectée à la réalisation de cette opération de labellisation des produits du terroir. Il s’agit de la clémentine de Berkane, la viande agneau de Béni Guil, les dattes Aziza Bouzid de Figuig, les nèfles de Zegzel, les feuilles séchées du romarin de l’Oriental, l’huile essentielle du romarin, l’huile d’olives de Tafersite, le miel du romarin, les dattes Assiane et le label agricole pour l’huile d’olive Al Alfiya.

Le programme de mise à niveau des coopératives a permis de hisser le potentiel de production et le volume des ventes pour les coopératives bénéficiaires, ce qui a favorisé la promotion de l’emploi des jeunes, l’amélioration du revenu et de la valeur ajoutée produite dans le monde rural, en sus de l’adoption des conditions de sécurité sanitaire par 45 coopératives.

Par ailleurs, et dans le but de conforter les acquis réalisés durant la dernière décennie, et en considération du rôle important joué par les organisations professionnelles dans le déploiement du Plan Maroc Vert, la nouvelle stratégie pour le développement du secteur agricole "Génération Green 2020-2030", présentée, récemment à Chtouka-Ait Baha par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, devant SM le Roi Mohammed VI, fait des organisations professionnelles l’un de ses principaux axes à travers le lancement d’une nouvelle génération d’organisations agricoles plus innovantes.

L’objectif étant de multiplier par cinq le taux de regroupement des agriculteurs, notamment au niveau de coopératives nouvelle génération et d’agrégations, afin de renforcer l’indépendance des interprofessions agricoles pour qu’elles puissent pleinement jouer leur rôle dans le développement, l’accompagnement et l’exécution d’une partie du budget lié au secteur agricole, en plus de créer un équilibre socio-économique dans le monde rural.

Source : Quid
 

Etat d’avancement du port Nador West Med

Le taux d’avancement global des travaux de construction du Port Nador West Med est évalué à 45%, a indiqué le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara. "L’état d’avancement global actuel du projet est de l’ordre de 45% et il est prévu d’achever les travaux dans les deux prochaines années", a dit le ministre qui a effectué, vendredi, une visite dans la province de Nador au cours de laquelle il s’est enquis des travaux de réalisation du port et lancé un projet routier s'inscrivant dans le sillage des chantiers d’infrastructures de développement socio-économique.

Amara a souligné dans une déclaration à la presse que le Port Nador West Med aura un impact très positif sur le développement de la région de l’Oriental en général, ainsi que sur la région Centre du Royaume, estimant qu’il va impulser la dynamique économique, et contribuera à la création d’emplois et à encourager les entreprises. Il a également fait remarquer que des projets pour relier ce nouveau port au réseau autoroutier et à la voie ferrée seront bientôt lancés afin de réunir toutes les conditions nécessaires pour mieux accompagner la nouvelle dynamique économique.

Ce projet consiste en la réalisation d’une grande nouvelle infrastructure portuaire et l’aménagement et le développement d’une zone franche industrielle, logistique et de services. Le port Nador West Med sera composé dans sa première phase d’une digue principale de 4.300 m et d’une digue secondaire de 1.200 m, d’un quai pour conteneur de 1.520 m pouvant recevoir les plus grands porte-conteneurs, d’un quai pour marchandises diverses de 600 m, permettant de recevoir les plus grands navires de commerce, et de trois postes pétroliers pour des navires pétroliers et chimiquiers de capacité allant jusqu’à 170.000 tonnes. Il comprendra aussi, selon des données du ministère, un quai spécialisé de 360 m pour les produits en vrac solide, un quai pour les rouliers (camions et remorques) et un quai de service de 360 m. Les capacités des différents quais de cette première phase du nouveau port Nador West Med peuvent atteindre 3 millions de conteneurs, 25 millions de tonnes de produits hydrocarbures, 7 millions de produits en vrac solide et 3 millions de produits en marchandises générales.

Les travaux de construction des infrastructures portuaires seront achevés à la fin du 2ème semestre de l’année 2022.

La visite de Amara dans la province de Nador a été marquée aussi par le lancement des travaux d’élargissement et de renforcement de la route nationale N15 reliant la route nationale N2 et Saka sur une longueur de 27 kilomètres. Les travaux, qui vont s’étaler sur une durée de 18 mois pour un coût global d’environ 113 millions de dirhams, consistent en un élargissement de 6m à 9m et un renforcement de la chaussée existante, avec une amélioration des caractéristiques géométriques du tracé ainsi que la reconstruction de plusieurs ouvrages hydrauliques.

Source : L'économiste

Oujda éduque à la sécurité routière

L’éducation à la sécurité routière et au respect du code de la route débute dès le plus jeune âge. Elle nécessite la coordination des différents intervenants: associations des parents d’élèves, cadres enseignants et administratifs, département du transport et agents de sécurité routière.

En parallèle à la célébration de la journée nationale de la sécurité routière, la Direction régionale de l’éducation nationale au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad, a lancé la semaine dernière son programme annuel 2019/2020 de formation et de sensibilisation aux risques routiers. Une formation civique pour citoyens afin de les rendre respectueux des lois avec focalisation sur les premières classes de l’enseignement primaire et les chauffeurs du transport scolaire.

«Les conducteurs des bus de transport scolaire assument deux responsabilités. Ils veillent sur la sécurité des enfants qu’ils transportent et sont appelés à inculquer, au quotidien, les bons réflexes et comportements routiers aux futurs conducteurs et usagers de la route», précise Adel Zerouali Amri, directeur régional du ministère de l’éducation nationale et la formation professionnelle et de la recherche scientifique.

Réalisé sous forme d’activités ludiques dans les cours de récréation et dans les rues empruntées par les élèves, le programme de formation aux bonnes pratiques routières et de sensibilisation aux dangers de la route est de plus en plus adapté aux élèves du primaire: simulation sur de petites voitures, réalisation de signes de circulation au sein des écoles, organisation de la traversée des rues et boulevards, explication des panneaux de signalisation urbains, interpellation des autorités municipales pour généraliser les panneaux signalétiques sur l’ensemble des quartiers, explication des tâches assurées par les agents de police et les réflexes à développer lors des accidents.

«Une telle logistique nécessite l’adhésion de l’ensemble des intervenants pour évaluer le pourcentage d’assimilation des connaissances transmises. Aussi pour sanctionner sévèrement les fautifs qu’ils soient conducteurs ou piétons», confie à L’Economiste Hassan Faraji, membre d’une association de parents d’élèves. 

De son côté, Hamza Bekkali, de la direction régionale de la sûreté nationale, explique que son département fait de la lutte contre le fléau des accidents de la route une priorité notamment aux alentours des établissements scolaires et les boulevards fréquentés par les élèves aux heures de sorties et de rentrées des classes. «6,11% des victimes des accidents de la route ont moins de 15 ans ce qui nécessite des actions permanentes pour assurer leur protection et leur sensibilisation» a-t-il souligné.

 

Source : L'Economiste