Sa Majesté le Roi préside à Fès un Conseil des ministres

Sa Majesté le Roi préside à Fès un Conseil des ministres

Fès – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, dimanche au Palais Royal à Fès, un Conseil des ministres, consacré à l’examen des Orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2022, l’adoption d’un projet de loi organique et de nombre d’accords internationaux, ainsi qu’à des nominations aux fonctions supérieures, indique un communiqué lu par le porte-parole du Palais Royal, M. Abdelhak Lamrini.

Voici la traduction du communiqué:

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé ce dimanche 17 octobre 2021, correspondant au 10 Rabii I-er 1443 H, au Palais Royal à Fès, un Conseil des ministres, qui a été consacré à l’examen des Orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2022, l’adoption d’un projet de loi organique et de nombre d’accords internationaux, ainsi qu’à des nominations aux fonctions supérieures.

Au début des travaux du Conseil, Sa Majesté le Roi a renouvelé Ses félicitations au nouveau gouvernement et Ses souhaits de plein succès dans ses missions nationales au service du peuple marocain pour répondre à ses aspirations et attentes légitimes.

Par la suite et conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution, la ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé devant Sa Majesté le Roi sur les Orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année 2022.

La ministre a affirmé que ce Projet a été élaboré dans un contexte marqué par l’émergence de signes d’une reprise de l’économie nationale, les enseignements tirés de la gestion de la crise pandémique et le début de la mise en œuvre du Modèle de développement en tant que responsabilité nationale nécessitant la participation de toutes les énergies et forces vives du pays.

Le gouvernement a veillé à ce que le Projet de loi de finances soit un point de départ pour la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et du programme gouvernemental.

Les Orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2022 reposent sur les axes suivants :

Premièrement : La consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, à l’effet de permettre aux différents secteurs de reprendre leur dynamisme ainsi que d’améliorer leur capacité à préserver les emplois et d’en créer d’autres. Il s’agit également de la poursuite de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie nationale ainsi que l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, la mise en place de la charte de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires et la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale.

Le gouvernement prendra les mesures urgentes pour accompagner les jeunes en matière d’emploi, encourager les initiatives des jeunes porteurs de projets dans le domaine agricole, insuffler une nouvelle dynamique au programme « Intilaka » à travers le lancement d’un nouveau projet « Al Forssa » qui vise à financer les projets des jeunes sans conditions préalables.

Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes d’inclusion et l’avancement dans la généralisation de la protection sociale, en tant que chantier prioritaire qui bénéficie de la Haute Sollicitude de Sa Majesté le Roi. Outre la poursuite de la mise en œuvre de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire de base au profit des travailleurs non-salariés, l’année 2022 marquera le lancement de la deuxième phase de ce grand chantier portant sur l’élargissement de la population bénéficiaire aux catégories vulnérables et pauvres, bénéficiant actuellement du Régime d’Assistance Médicale « RAMED ».

En parallèle, les mesures nécessaires seront prises pour la généralisation progressive des allocations familiales, à travers la mise en œuvre du Registre Social Unifié, une attention particulière sera accordée à l’intégration sociale des personnes en situation de handicap, en plus d’ériger la promotion de l’égalité des sexes dans divers domaines économiques et sociaux parmi les priorités de l’action gouvernementale.

Troisièmement : Le renforcement du capital humain, en prenant les mesures nécessaires visant à permettre à l’école publique de retrouver son double rôle de transfert du savoir et de promotion sociale.

Dans ce cadre, une attention particulière sera accordée à l’accélération de la généralisation de l’enseignement préscolaire, au renforcement des connaissances de base des enfants dès le primaire et au soutien de l’éducation des enfants des catégories démunies, notamment dans le milieu rural. Il s’agit également de veiller sur la réforme du système de formation des enseignants et la réhabilitation des centres de formation.

En application des Hautes Orientations Royales, le gouvernement œuvrera au lancement d’une réforme profonde du système de santé de manière à réhabiliter le secteur de la santé et accompagner le chantier de la généralisation de la protection sociale.

Quatrièmement: la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance, à travers l’accélération de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, la mise en place des mesures nécessaires pour la concrétisation des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme des Établissements et Entreprises Publics, et l’opérationnalisation de l’Agence Nationale de la Gestion Stratégique des Participations de l’Etat.

Il en est également de l’accélération de la réforme de l’administration, à travers l’activation de la Charte des services publics et du chantier de la simplification des procédures administratives, la généralisation de l’administration numérique, ainsi que la concrétisation de la Charte de la déconcentration administrative.

Par la suite, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures.

Ce projet vise :

  • à ajouter les établissements suivants à la liste des établissements publics stratégiques, dont la nomination des responsables fait l’objet de délibérations en Conseil des ministres:
    • L’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis;
    • L’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat et du suivi des performances des établissements et entreprises publics;
    • L’Agence nationale des eaux et forêts;
  • à changer la dénomination de la «Société d’investissements énergétiques», qui prendra le nom de «Société d’ingénierie énergétique»;
  • à ajouter trois établissements à la liste des établissements publics dont les responsables sont nommés en Conseil de gouvernement. Il s’agit des Fondations des œuvres sociales du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, du département des Eaux et Forêts et du département ministériel chargé de la Pêche maritime.
  • Enfin, à supprimer l’«Office de commercialisation et d’exportation» de la liste des établissements nationaux dont la nomination de responsables fait l’objet de délibérations en Conseil de gouvernement, et ce après la publication de la loi portant dissolution et liquidation de cet Office.

Dans le cadre de la consolidation des relations de coopération et de partenariat liant le Maroc à plusieurs pays frères et amis et du renforcement de sa position aux niveaux continental et international, le Conseil des ministres a approuvé sept accords internationaux, dont quatre bilatéraux et trois multilatéraux.
Les conventions bilatérales visent la consolidation de l’aspect humanitaire dans les relations de notre pays avec des États appartenant à divers espaces en Europe, en Asie et en Amérique Latine. Elles concernent les domaines de l’assistance judiciaire mutuelle en matière pénale et le développement de la coopération dans les domaines des services aériens, de la culture, du sport et de la jeunesse.

Au niveau multilatéral, les conventions concernent l’adhésion du Maroc à la Charte de la renaissance culturelle africaine, l’accord pour l’établissement de « Africa Finance Corporation » (AFC), le Protocole d’amendement à la convention du Conseil de l’Europe pour la protection des personnes à l’égard du traitement automatisé des données à caractère personnel.

A l’issue des travaux du Conseil et conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution, et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative du Ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a bien voulu nommer :

  • M. Mohamed Benchaaboun, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République française ;
  • Et M. Youssef Amrani, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de l’Union européenne».

SM le Roi adresse un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature

Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a adressé, vendredi, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 1ère année législative de la 11ème législature.

Voici le texte intégral du Discours Royal, diffusé à l’intérieur de l’enceinte du Parlement :.

 

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Il Nous plaît de présider l’ouverture de la première session parlementaire de la nouvelle législature.

Ce rendez-vous annuel est pour Nous l’occasion d’adresser nos félicitations à vous, membres du Parlement et, à travers vous, à l’ensemble des élus, pour la confiance qui vous a été témoignée.

Nous prions le Très-Haut de vous accorder à tous, ainsi qu’au nouveau gouvernement, plein succès dans l’exercice de vos fonctions.

A cet égard, Nous tenons à saluer la bonne organisation des dernières élections : elles se sont déroulées dans un climat positif et ont été marquées par une large participation, notamment dans nos Provinces du Sud.

Ce scrutin consacre la victoire du choix démocratique fait par le Maroc, ainsi que la normalité des alternances dans la gestion des affaires publiques. En fait, pour Nous, ce qui importe, ce n’est pas que telle formation ou telle autre remporte les élections : Nous accordons en effet un intérêt équivalent à tous les partis.

Cette législature s’amorce à un moment où le Maroc entre dans une phase nouvelle qui requiert la mutualisation des efforts autour des priorités stratégiques. Ainsi, notre pays sera plus apte encore à poursuivre son processus de développement et à relever les défis extérieurs.

A cet égard, trois volets principaux retiennent essentiellement Notre attention.

Nous soulignerons d’abord la nécessaire consolidation de la place occupée par le Maroc et la défense impérieuse de ses intérêts supérieurs, particulièrement dans la conjoncture présente qui charrie dans son sillage défis, risques et menaces.

De fait, la crise pandémique a révélé le retour en force du thème de la Souveraineté. Qu’elle soit sanitaire, énergétique, industrielle, alimentaire ou autre, sa préservation est devenue l’enjeu d’une véritable compétition qui suscite des réactions fébriles chez certains.

Si de nombreux pays ont connu d’importants dysfonctionnements dans la fourniture et la distribution des produits de première nécessité, le Maroc a réussi, lui, à gérer ses besoins en la matière et à assurer un approvisionnement normal et suffisant de ses marchés.

Aussi, afin de consolider la sécurité stratégique du pays, Nous appelons à la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière.

Mesdames, Messieurs,

Le deuxième volet porte sur la gestion de la crise pandémique et la poursuite de la relance économique.

Par la grâce de Dieu, en termes de protection de la santé des citoyens et de soutien aux secteurs et aux catégories touchés, nous disposons d’acquis solidement engrangés.

De fait, en assurant la gratuité du vaccin, en dépit du coût qui se chiffre en milliards, l’État s’est acquitté de son devoir, veillant à ce que les besoins fondamentaux des citoyens soient satisfaits et que la période de crise soit la moins pénible possible pour eux.

Cependant, l’État ne peut se substituer aux citoyens à qui il incombe de se protéger et de prémunir leurs familles. Il leur appartient ainsi de se faire vacciner, d’utiliser les moyens de prévention disponibles et de respecter les mesures édictées par les pouvoirs publics.

D’autre part, en dépit des effets inédits générés par la crise et le repli de l’économie mondiale, l’économie nationale connaît une embellie significative.

En effet, grâce aux mesures adoptées sous Notre impulsion, il est attendu qu’en 2021, le Maroc, si Dieu le veut, réalise un taux de croissance supérieur à 5,5%, ce qui constitue une performance inégalée depuis des années et compte parmi les plus élevées à l’échelle régionale et continentale.

Cette année, il est également prévu que le secteur primaire enregistre un taux remarquable de plus de 17%, grâce aux efforts de modernisation de la filière et aux bons résultats de la campagne agricole.

De plus, certains secteurs comme l’industrie automobile, le textile, les filières électronique et électrique ont connu une hausse notable de leurs exportations.

Par ailleurs, malgré la crise et ses retombées, la confiance placée dans notre pays et dans le dynamisme de son économie se confirme et se consolide, comme l’attestent la hausse, jusqu’au mois d’août dernier, des investissements directs étrangers estimée à 16%, et l’augmentation des transferts des MRE qui a atteint environ 46% à la même période.

Ces évolutions favorables ont permis au Maroc de disposer de réserves de change confortables représentant 7 mois d’importations.

Malgré les difficultés et les fluctuations qui agitent les marchés mondiaux, le taux d’inflation a été maîtrisé à hauteur de 1%, un pourcentage situé en-deçà des taux élevés observés dans certaines économies de la région.

Tous ces indicateurs, Dieu soit loué, portent à l’optimisme et à l’espoir, renforçant la confiance des citoyens et des ménages et stimulant l’esprit d’initiative chez les opérateurs économiques et les investisseurs.

De son côté, l’État poursuivra cet effort national, notamment à travers l’investissement public, l’appui apporté aux entreprises et l’adoption de mesures incitatives en leur faveur.

Dans ce contexte positif, nous devons demeurer réalistes et poursuivre notre action avec responsabilité et patriotisme, loin de tout pessimisme et à l’écart d’une certaine rhétorique négativiste.

Enfin, quant au troisième volet, il a trait à l’opérationnalisation du modèle de développement et au lancement d’une nouvelle génération de projets et de réformes intégrés.

C’est pourquoi Nous aspirons à ce que cette législature soit le point de départ de cette dynamique volontariste ambitieuse incarnant l’intelligence collective des Marocains.

A cet égard, il convient de rappeler que le modèle de développement n’est pas un plan de mesures figé au sens conventionnel du terme.

Il constitue plutôt un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles, à ouvrir de larges perspectives devant chacun et tous.

En outre, « le Pacte national pour le Développement » représente un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle, en ce qu’il symbolise un engagement national souscrit envers Notre Majesté et à l’égard des Marocains.

Mesdames et Messieurs,

Le modèle de développement offre de vastes champs d’action tant pour le gouvernement que pour le Parlement, avec toutes ses composantes.

Aussi, dans la perspective de la mise en œuvre du modèle de développement, le nouveau gouvernement doit définir les priorités et les projets à mettre en chantier au cours de son mandat et mobiliser les ressources nécessaires pour assurer leur financement.

Il lui incombe également de parachever les grands projets déjà lancés, au premier rang desquels le chantier de généralisation de la protection sociale auquel Nous accordons une sollicitude toute particulière.

Dans ce cadre, le défi majeur consiste à opérer une véritable mise à niveau du système de santé, conformément aux meilleurs standards et en synergie totale entre secteurs public et privé.

Cette même logique doit guider la mise en œuvre de la réforme des entreprises et établissements publics et présider à la réforme fiscale, qu’il convient de conforter, avec la plus grande célérité, par une nouvelle charte compétitive de l’investissement.

Parallèlement, il faut veiller à introduire plus de cohérence, de complémentarité et d’harmonie entre les politiques publiques et à en suivre la mise en œuvre.

A cet effet, Nous appelons à une refonte substantielle du Haut-Commissariat au Plan dans la perspective d’en faire un mécanisme d’aide à la coordination stratégique des politiques de développement et d’accompagnement de la mise en œuvre du modèle de développement.

Pour cela, l’action de cette institution doit être adossée à des normes rigoureuses et à des outils modernes de suivi et d’évaluation.

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Le début de la présente législature intervient dans une conjoncture qui s’annonce prometteuse pour l’essor de notre pays.

Votre responsabilité, au gouvernement comme au Parlement, en tant que majorité et au sein de l’opposition, est d’œuvrer de concert avec toutes les institutions et les forces vives de la Nation pour le succès de cette étape.

À cette fin, vous devez faire preuve d’esprit d’initiative et d’engagement responsable.

Soyez donc, que Dieu vous garde, à la hauteur de la lourde responsabilité nationale qui est la vôtre, car la charge de représenter les citoyens et de gérer les affaires publiques, aux niveaux local, régional et national, nous incombe à tous.

« Et quiconque aura fait de bonnes œuvres tout en étant croyant, ne craindra ni injustice ni oppression ». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaykoum warahmatou Allah wabarakatouh« .

SM le Roi nomme M. Aziz Akhannouch chef de gouvernement et le charge de former le nouveau gouvernement

Fès – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, a reçu vendredi au Palais Royal à Fès, M. Aziz Akhannouch, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), que le Souverain a nommé chef de gouvernement et a chargé de former le nouveau gouvernement, a annoncé le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie dans un communiqué.

Voici la traduction de ce communiqué :

”Le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, a reçu vendredi 10 septembre 2021 au palais Royal à Fès, M. Aziz Akhannouch, président du Parti «Rassemblement National des Indépendants», que le Souverain a nommé Chef de gouvernement, et a chargé de former le nouveau gouvernement.

Cette nomination intervient conformément aux dispositions constitutionnelles et sur la base des résultats des élections législatives du 08 septembre 2021″.

SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple (Texte intégral)

Fès- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé vendredi soir un discours à la Nation à l’occasion du 68-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Voici le texte intégral du Discours royal :

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

La commémoration de la Révolution du Roi et du peuple est une occasion privilégiée pour que notre Nation se remémore avec exaltation les valeurs de sacrifice et de loyauté qui lui permirent de renouer avec la liberté et l’indépendance.

Plus qu’un événement historique figé dans le temps, cette Révolution, toujours en constante régénérescence, ne cesse d’inspirer, à des générations de citoyens, l’amour authentique de la patrie et, par corollaire naturel, l’ardeur à défendre le pays, ses institutions, ses symboles sacrés.

Cette célébration qui advient à quelques jours des prochaines élections, coïncide avec le lancement d’une nouvelle génération de réformes et de projets, prévue dans le cadre de la mise en œuvre du Modèle de développement et du Pacte national pour le Développement.

Par la tenue simultanée des scrutins législatif, régional et local, l’échéance attendue atteste l’enracinement de la pratique démocratique dans notre pays et confirme le niveau de maturité du système politique marocain.

Cher peuple,

Les élections, loin d’être une fin en soi, constituent un levier pour la mise en place d’institutions crédibles dont la vocation est de servir l’intérêt général, de plaider les Causes nationales.

De fait, Notre conviction est que l’Etat tire sa force de ses institutions, de l’unité et de la cohésion de ses composantes nationales. Ce sont précisément les atouts dont nous nous prévalons pour défendre notre pays face à l’Adversité, aux crises, aux menaces.

Cet esprit de corps est palpable face aux attaques méthodiques dont le Maroc a été dernièrement la cible de la part de certains pays et d’organisations notoirement hostiles à notre nation.

Le Maroc est visé du fait qu’il est un Etat pleinement constitué depuis plus de douze siècles, outre une histoire amazighe au long cours, et que depuis plus de quatre siècles il est gouverné par une monarchie citoyenne, présidant à la destinée du pays et la façonnant dans une symbiose totale entre le Trône et le peuple.

Le Maroc est aussi visé pour sa sécurité et sa stabilité, ces biens particulièrement précieux en ces temps de convulsions et de soubresauts qui agitent le monde.

Néanmoins, la bonne réputation du Maroc, sa place indiscutable dans le concert des nations, ainsi que son réseau relationnel large et dense, en font un pays digne de confiance et lui confèrent une solide crédibilité aux échelles régionale et internationale.

Cher peuple,

Le Maroc, au même titre que certains pays du Maghreb arabe, fait face à une agression délibérée et préméditée.

Agrippés à des positions préétablies et à des considérations obsolètes, les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu’il a toujours été.

De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine.

Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps.

Par ailleurs, les derniers mois ont révélé que ces pays connaissent un affaiblissement du respect des institutions de l’Etat et de ses principales missions traditionnelles.

Ainsi, ils nous voudraient façonnés à leur image et, pour porter atteinte à la respectabilité de nos institutions nationales, pour saper leur autorité, ils les accusent de bafouer les droits et les libertés et déploient, à cet effet, des arguments fallacieux contre elles.

Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires, à mettre en valeur leurs ressources et leurs potentialités, dans l’intérêt bien compris de nos peuples.

Aussi, et dans l’intention de précipiter le Maroc dans une spirale de problèmes et de conflits avec certains pays, toutes sortes de ressources, légitimes et illégitimes, ont été mobilisées, avec une distribution des rôles et le déploiement d’impressionnants dispositifs d’influence.

Bien plus, plutôt que d’appuyer les efforts du Maroc dans le cadre d’un équilibre souhaité entre les pays de la région, des rapports ont franchi toutes les limites de l’acceptable, allant jusqu’à recommander que soit freinée la dynamique de développement de notre pays, au motif captieux qu’elle crée une dissymétrie entre les Etats maghrébins.

Dans le même esprit, les artisans de ce travail de sape ont orchestré une vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires. Ils tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays.

Mais à toute chose, malheur est bon : par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs.

A ce propos, Nous affirmons être déterminés à maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays.

Cher peuple,

D’aucuns prétendent que le Maroc est ainsi assailli parce qu’il aurait changé son orientation politique et stratégique, ainsi que son modus operandi dans le traitement de certaines questions diplomatiques.

Il n’en est rien. Le Maroc a effectivement changé mais pas dans le sens souhaité par ses détracteurs. Il a changé parce qu’il n’accepte pas que ses intérêts supérieurs soient malmenés. Corrélativement, il s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins.

C’est cette même logique qui commande nos choix dans la relation que nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne.

Certes, ces relations ont traversé récemment une crise sans précédent qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir.

Néanmoins, nous avons travaillé avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, aujourd’hui, Nous avons à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ces relations, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts de nos deux pays voisins.

D’ailleurs, J’ai suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions.

Le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations.

Avec un optimisme sincère, Nous formons le souhait de continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, Son Excellence Pedro Sanchez, afin d’inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays. Désormais, celles-ci devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements.

Le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France, étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui M’unissent à son Président, Son Excellence Emmanuel Macron.

Cher peuple,

Si par le passé, la Révolution du Roi et du peuple a constitué un tournant historique pour le Maroc dans sa quête de la liberté et de l’indépendance, aujourd’hui s’ouvre devant nous une nouvelle étape où le patriotisme sincère est de mise pour relever les défis internes et externes.

C’est l’occasion pour nous de prier pour le salut des valeureux martyrs de la Patrie, au premier rang desquels, le héros de la libération, Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et son compagnon de lutte, Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 22ème anniversaire de la Fête du Trône (Texte intégral)

Fès- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, samedi, un Discours à la Nation à l’occasion du 22ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.

Voici le texte intégral du Discours Royal :

“Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

C’est avec une immense fierté que nous commémorons aujourd’hui le vingt-deuxième anniversaire de la Fête du Trône. Et cette célébration est un motif de satisfaction à plus d’un titre.

De fait, la Fête du Trône symbolise le pacte sacré de la Beia et témoigne de l’indéfectible symbiose qui unit, depuis toujours et en toute circonstance, les Sultans et les Rois du Maroc aux fils de leur peuple.

Pays séculaire, le Maroc est une nation unie, façonnée par une histoire commune.

Il puise sa force dans la cohésion nationale et l’adhésion unanime de ses composantes autour de ses symboles sacrés.

Il tire aussi sa puissance de ses institutions et de ses citoyens qui s’emploient, par leurs compétences et leurs initiatives, à développer, à faire progresser leur pays et à défendre son unité, sa stabilité.

Fort de ce capital humain et civilisationnel en perpétuel renouvellement, notre pays a réussi, au fil de sa longue histoire, ancienne et moderne, à relever les défis et à surmonter les épreuves.

Cher peuple,

Nous tenons en tout premier lieu à renouveler nos remerciements à tous les acteurs du secteur sanitaire, public, privé et militaire, ainsi qu’aux forces de sécurité et aux pouvoirs publics pour leur sens élevé des responsabilités et leur dévouement dans la lutte menée contre la pandémie de COVID 19.

Pour tous, la période est difficile. Et elle l’est également pour Moi personnellement, à l’égal de tout citoyen. Elle l’est pour Ma famille. Et soyez assurés que Je connais la détresse des Marocains et que J’en souffre comme eux, partageant totalement leur ressenti en pareilles circonstances.

En dépit de l’impact négatif laissé par la pandémie sur les projets et les activités économiques et sur la situation matérielle et sociale de nombreux citoyens, et afin d’en amortir le choc, Nous nous sommes efforcé de trouver des solutions.

Ainsi, depuis l’apparition de la pandémie et afin d’en amortir le choc, Nous avons pris l’initiative de créer un Fonds spécial qui a emporté l’adhésion spontanée des citoyens.

En outre, Nous avons initié un plan ambitieux de relance économique, destiné à soutenir les petites et les moyennes entreprises touchées par la crise, à préserver les emplois et à protéger le pouvoir d’achat des ménages à travers l’attribution d’aides financières directes.

Nous avons également créé le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement dont l’objectif est de faire redémarrer les activités productives, d’accompagner et financer les différents projets d’investissement.

Cher peuple,

Aujourd’hui, nous pouvons être fiers à plusieurs titres : le Maroc a relevé un défi de taille en remportant « la bataille pour l’accès aux vaccins ». La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable.

Convaincu que la souveraineté sanitaire est une composante essentielle de la sécurité stratégique du pays, Nous avons lancé un projet d’avant-garde pour la fabrication de vaccins, de médicaments et de matériel médical, indispensables pour le Maroc.

Néanmoins, rappelons que la pandémie subsiste et que la crise n’est pas encore terminée. C’est la raison pour laquelle nous devons tous rester vigilants, en nous attachant constamment au respect des consignes édictées par les autorités publiques.

Cher peuple,

Grâce à cet effort collectif, l’économie nationale affiche des signes encourageants qui annoncent qu’elle est en bonne voie de récupérer la plénitude de ses capacités.

Par la grâce du Dieu, l’embellie s’est renforcée à la faveur d’une bonne campagne agricole. Cette véritable manne du Seigneur, en contribuant à assurer la disponibilité des produits agricoles à l’échelle nationale, a apporté calme et sérénité aux citoyens.

Cette évolution significative intervient dans un contexte prometteur, avec la présentation des travaux de la Commission spéciale sur le modèle de développement, dont les propositions ouvrent en effet la voie à une nouvelle étape dans le processus d’accélération du décollage économique et de consolidation du projet de société que Nous voulons pour notre pays.

La Commission a réalisé un travail louable et mené un processus national auquel se sont associées les forces vives du pays : partis politiques, instances économiques, syndicales et sociales, structures de la société civile, et citoyens.

A l’instar de la phase de conception de ce modèle, Nous estimons que celle de sa mise en œuvre relève d’une responsabilité nationale nécessitant la mobilisation des potentialités de la Nation et l’implication de toutes ses compétences, notamment celles qui, au cours des prochaines années, seront appelées à exercer des responsabilités gouvernementales et des mandats publics.

Notre souhait est que « le Pacte national pour le développement » constitue le cadre de référence pour définir les principes et les priorités du pays en matière de développement, et qu’il forme le socle d’un pacte économique et social, propre à impulser une nouvelle révolution du Roi et du peuple.

En tant que Garant des intérêts de la Nation et des citoyens, Nous veillerons à accompagner la mise en œuvre opérationnelle de ce modèle, avec les dispositions et les mécanismes nécessaires à cet effet.

Cher peuple,

En parallèle avec les initiatives de développement menées au niveau interne, et avec une égale détermination, le Maroc s’attache à poursuivre ses efforts sincères pour consolider la sécurité et la stabilité dans son environnement africain et euro-méditerranéen, et plus particulièrement dans son voisinage maghrébin.

Dans le droit fil de cette approche, Nous renouvelons Notre invitation sincère à Nos frères en Algérie, pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage.

En effet, l’état actuel de ces relations ne Nous satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs de Nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays.

Entre deux pays voisins et deux peuples frères, l’état normal des choses, c’est Notre conviction intime, est que les frontières soient et demeurent ouvertes.

En effet, leur fermeture heurte un droit naturel et un principe juridique authentique, consacré par les instruments internationaux, notamment le Traité de Marrakech, texte fondateur de l’Union du Maghreb Arabe qui prévoit la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux entre les pays constitutifs de l’espace maghrébin.

Je n’ai eu de cesse, depuis 2008, de clamer haut et fort cette idée et de la réaffirmer à maintes reprises et en diverses occasions.

A cet égard, force est de constater que ni Son Excellence, l’actuel président algérien, ni l’ex-président, ni Moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture.

Néanmoins, devant Dieu, l’Histoire et nos concitoyens, nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo.

Or, aucune logique ne saurait expliquer la situation présente, d’autant que les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui.

Nous ne voulons ni faire des reproches, ni donner des leçons à quiconque. Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous.

Par ailleurs, d’aucuns soutiennent l’idée erronée que l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes, à l’Algérie et au Maroc. A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours.

De fait, la fermeture des frontières ne rompt pas la communication profonde entre les deux peuples. Mais elle nourrit plutôt une fermeture d’esprit, amplifiée par l’influence néfaste des contrevérités relayées par certains médias, telle, celle selon laquelle la pauvreté serait le lot des Marocains dont les moyens de subsistance se résumeraient à la contrebande et au narcotrafic.

Chacun peut vérifier l’inexactitude de ces allégations : la communauté algérienne qui réside dans notre pays, les Algériens d’Europe et les Algériens d’Algérie qui se rendent au Maroc savent ce qu’il en est et ne se laissent pas abuser par ces contrevérités.

A ce propos, Je rassure Nos frères en Algérie : vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour vous. En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable.

Aussi, Nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc.

Corollairement, ce qui touche le Maroc affecte tout autant l’Algérie ; car les deux pays font indissolublement corps.

La vérité est que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains.

Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine.

Par ailleurs, Nous déplorons les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie. Elles nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales.

Aussi, Nous appelons à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs de nos deux pays. Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent.

Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent.

Par conséquent, à sa plus proche convenance, J’invite Son Excellence le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par Nos deux peuples durant des années de lutte commune.

Cher peuple,

En cette glorieuse occasion, Nous rendons hommage à nos Forces Armées Royales, à la Gendarmerie Royale, à la Sûreté nationale, aux Forces auxiliaires et à la Protection Civile, toutes composantes confondues, pour leur dévouement et leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité et la souveraineté nationales et préserver la sécurité et la stabilité du pays.

Nous saluons également, avec déférence, la mémoire immaculée et les sacrifices de Nos Illustres Ancêtres, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu les ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que tous les valeureux martyrs de la Nation.

« Si Allah sait qu’il y a quelque bien dans vos cœurs, Il vous en donnera autant». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

Vidéo : Les coulisses du tournage du film « Ettabaa » de Rachid El Wali dans la région de l’Oriental

L’acteur et réalisateur marocain Rachid El Wali a choisi de tourner son nouveau film « Ettabaa » dans la région de l’Oriental, où le programme de tournage comprenait les villes d’Oujda, Figuig, Jerada et Nador.

L’acteur et réalisateur marocain Rachid El Wali a choisi de tourner son nouveau film « Ettabaa » dans la région de l’Oriental, où le programme de tournage comprenait les villes d’Oujda, Figuig, Jerada et Nador.

Journée de l’Afrique : Place à l’économie culturelle et créative

Dans le cadre de la Journée de l’Afrique, célébrée le 25 Mai, l’Institut des études africaines de l’Université Mohammed V de Rabat en partenariat avec CGLU Afrique, organise ce mardi un séminaire sous sous le thème «Economie culturelle et créative, levier de développement durable».

 

 

Ce séminaire qui démarrera à partir de 14h00 connaîtra la participation de M. Mohamed Mbarki, Président du Salon Maghrébin du Livre et Directeur Général de l’Agence de l’Oriental.

Pour rappel, cette Journée de l’Afrique célèbre l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963 et c’est aussi l’occasion pour chaque pays d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains.

Pour les organisateurs, cette célébration coïncide cette année avec 3 évènements majeurs. En effet, l’Union Africaine a adopté, pour 2021, le thème « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons », tandis que l’ONU a déclaré 2021 comme l’Année internationale de l’économie créative au service du développement durable. Enfin, les Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) a désigné la ville de Rabat comme « Capitale Africaine de la Culture ».
Dans un communiqué, les initiateurs relèvent que les Industries Culturelles et Créatives (ICC) sont considérées comme le secteur de l’économie mondiale qui connaît la croissance la plus rapide. Les changements technologiques et économiques dans la distribution et la commercialisation des produits culturels ainsi que la commercialisation croissante de la propriété intellectuelle dans le monde numérique expliquent cette croissance.

Le gouvernement décide de prendre des mesures de précaution à partir du 23 décembre pour une période de 3 semaines

Sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre le coronavirus (Covid-19), le gouvernement a décidé de prendre, à partir du mercredi 23 décembre 2020 à 21h00 et pour une durée de trois semaines, les mesures de précaution suivantes:

Le gouvernement précise, lundi dans un communiqué, que ces mesures concernent:

1- La fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00;
2- Couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels;
3-  L’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés;
4- La fermeture totale des restaurants à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pour une durée de trois semaines,

Toutes les mesures de précaution annoncées précédemment seront maintenues, conclut le communiqué.