INDH : 213 projets financés à Berkane

INDH : 213 projets financés à Berkane

Au total 213 projets d'un montant global de plus de 189,5 millions de dirhams (MDH), dont plus de 90,62 MDH financés par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ont été programmés dans la province de Berkane lors de la 2ème phase 2011-2015 de l'Initiative.

Parmi ces projets, rapporte la MAP, 24 s'inscrivent dans le cadre du programme de lutte contre la précarité pour un montant global de plus 35,52 MDH et financés à hauteur de 14,23 MDH par l'INDH, indiquent les données du service de l'action sociale de la province.

Par ailleurs, 60 projets ont été programmés dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural pour une enveloppe de plus de 33,77 MDH, dont plus de 22,96 MDH financés par l'INDH, tandis que 26 projets pour un montant de plus de 33,25 MDH, dont une contribution de plus de 30,28 MDH de l'INDH, ont été programmés dans le cadre du programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain.

Concernant le programme transversal, 103 projets d'un montant global de plus de 86,94 MDH, dont une contribution de plus de 23,14 MDH de l'INDH, ont été programmés dans la province de Berkane entre 2011-2015. Ces projets concernent essentiellement la facilitation de l'accès aux prestations sociales de base, l'animation sociale, culturelle et sportive, la construction et l'aménagement des centres d'accueil, ainsi que les activités génératrices de revenus. Le bilan des réalisations de l'INDH durant la période 2005-2015 dans la province de Berkane, fait ressortir le lancement de 348 projets pour une enveloppe globale de plus de 279 MDH, dont plus de 148 MDH comme contribution de l'INDH.

Source: La Libération

Une ligne aérienne Bastia-Oujda, directe, dès le mois de Juillet

our cette année de lancement, la compagnie AS Airlines  a fait le choix de desservir la ligne Bastia-Oujda une fois par semaine du 6 juillet au 31 août, afin d’offrir des solutions de voyage en direct entre la Corse et le Maroc sur la période de forte demande.

Dans les années à venir et en fonction de la demande de la clientèle, ASL Airlines France compte bien pouvoir augmenter le nombre de vols et étendre la saison d’opération au-delà des seuls deux mois de congés d’été.
Il y aura une fréquence hebdomadaire donc pour démarrer cette nouvelle programmation sur  B737, d’une capacité de 147 sièges. Cette ligne directe Bastia-Oujda sera sans doute très prisée par la communauté marocaine implantée en Corse – 37.000 personnes – mais aussi par les Corses et sera susceptible de développer les échanges déjà établis entre le Maroc et la Corse depuis très longtemps.
L’offre prévisionnelle proposée est de  2 650 sièges.

Horaires des vols :
Horaires des vols au départ de Bastia vers  Oujda
Mercredi 6 juillet : 19h10 – 20h25
Mercredi 13 juillet : 19h10 – 20h25
Mercredi 20 juillet : 19h10 – 20h25
Jeudi 28 juillet : 19h10 – 20h25
Jeudi 4 août : 14h40 – 15h55
Horaires des vols au départ de Oujda  vers Bastia
Jeudi 4 août : 16h55 – 20h10
Jeudi 11 août : 14h45 – 18h00
Mercredi 17 août : 9 heures – 12h15
Lundi 22 août : 17h25 – 20h40
Mercredi 31 août : 9h00 – 12h15
Un prix d’appel de 199€ TTC,  avec un bagage soute de 20 kg inclus et un bagage cabine de 5 kg inclus.

Source: Coursenetinfos

Qualité de l’air: Un plaidoyer à Saidia pour davantage de coordination

Les participants à la 3e édition du colloque international sur la «combustion et pollution atmosphérique» (Compola 2016), organisée du 12 au 15 avril à Saidia, ont appelé à davantage de coordination avec les milieux universitaires au sujet des thématiques liées à la qualité de l'air et à la gestion de l'environnement et du climat et au renforcement de l'échange des expertises en la matière.

Les chercheurs et universitaires ayant pris part à ce séminaire, qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la COP22 prévue en novembre prochain à Marrakech, ont recommandé, à l'issue de trois jours de débats, d'allouer un budget à la recherche scientifique dans ces domaines et préconisé l'allègement ou l'abrogation des taxes et impôts imposés aux équipements scientifiques.

Ils ont appelé à associer les médias, tous supports confondus (presse écrite, audiovisuelle et réseaux sociaux), en tant que partenaire essentiel dans la diffusion des informations écologiques, mettant l'accent sur l'impératif d'améliorer la communication pour sensibiliser la société civile à l'importance des thématiques liées à la qualité de l'air.

Le colloque a aussi préconisé le soutien des projets des énergies renouvelables et éco-friendly, le renforcement des recherches scientifiques traitant de la santé, de l'environnement et de l'économie, et l'intensification des efforts et des campagnes de sensibilisation et d'orientation dans les milieux scolaires, depuis le primaire jusqu'au supérieur.

La rencontre a souligné la nécessité de mettre en place une base de données partagée entre les différents acteurs et un réseau d'échange entre les universités, les industriels, les décideurs et les associations concernées, et de mettre à profit les expériences des autres pays dans ce domaine pour une meilleure optimisation des acquis.

Les participants ont également recommandé la mise en œuvre des législations écologiques pertinentes, la protection du domaine forestier, l'amélioration de sa gestion et l'encouragement des acteurs concernés par la qualité de l'air, l'environnement et le climat.
Organisé à l'initiative de l'Université Mohammed Premier d'Oujda et du Laboratoire ICARE-CNRS d'Orléans, en collaboration avec les Universités de Rabat, de Tanger, d'Orléans, de Lille et de Lyon, Compola 2016 a réuni plus de 100 chercheurs et industriels marocains et étrangers.

La première édition de ce colloque a eu lieu, en 2011 à Agadir, sous le thème «Polluants organiques dans l’atmosphère», alors que la deuxième a eu lieu, en octobre 2014 à Tanger, sous le signe «Energies et pollution».

Le colloque vise à rassembler les organismes et les industriels qui souhaitent échanger sur ces problématiques de combustion et de pollution atmosphérique. La rencontre de chercheurs et d’industriels issus de secteurs d’activité différents, ainsi que la confrontation des méthodologies employées, est de nature à favoriser les collaborations et l’innovation.
Les études en combustion cherchent à répondre aux besoins croissants en énergie. Elles permettent d'élaborer de nouveaux concepts de combustion et développer de nouveaux carburants, de comprendre et tenter de limiter la formation des polluants.

Les études sur la pollution atmosphérique contribuent à déterminer la composition de l'atmosphère et évaluer ses changements. Elles concernent l’ozone stratosphérique, les gaz à effet de serre et les aérosols, les polluants de la basse atmosphère avec des impacts respectifs sur le rayonnement ultraviolet à la surface, le climat et la qualité de l'air.

Source: Le Matin

Projet de labellisation de la variété Assiane de Figuig

Le département de l’Agriculture planche sur un projet de labellisation des dattes de la variété «Assiane» de la région de Figuig. Les services de Aziz Akhannouch ont lancé, en effet, un appel d’offres pour une assistance technique des agriculteurs de la région pour la mise en place d’un cahier des charges pour ce système de labellisation.

Le consultant potentiel devra dans une première phase réaliser une prospection et une identification des principaux acteurs de la filière et leurs formes d’organisation actuelle. Il devra, par ailleurs, élaborer un plan d’action comprenant les actions de mobilisation et de sensibilisation autour de l’intérêt de la mise en place d’un signe distinctif d’origine et de qualité.

Le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres prévoit également la réalisation des actions de sensibilisation et de concertation pour l’émergence du groupement d’agriculteurs demandeurs. La deuxième phase de la mission consistera, quant à elle, en un appui de la profession pour l’élaboration du cahier des charges selon les exigences de la loi 25-06 et ses textes d’application.

Selon les précisions de l’Agriculture, l’élaboration du cahier des charges devra se faire d’une manière participative et l’assistance technique assurera ainsi un appui méthodologique et l’animation des réunions ou ateliers de concertation de la profession.
À l’issue de cette phase, un projet de cahier des charges sera livré au maître d’ouvrage et comprendra plusieurs éléments, dont le nom du produit portant la mention de l'indication géographique ou de l'appellation d'origine souhaitée avec une délimitation de l’aire géographique concernée. Le cahier des charges renfermera tous les éléments prouvant que le produit est originaire de l’aire géographique considérée et justifiant le lien existant entre la qualité et les caractéristiques du produit avec l’origine géographique.

À cela s’ajoutent la description du produit et la méthode d’obtention du produit. Sans oublier les références d’identification du ou des organismes de certification et de contrôle et l’engagement de toute personne intervenant dans la production et/ou la transformation et le conditionnement du produit. Enfin, le consultant devra accompagner les agriculteurs dans le dépôt du dossier de la demande de reconnaissance de signe distinctif d’origine et de qualité auprès du ministère de l’Agriculture.

Source: Le Matin

Énergies renouvelables: Cinq nouveaux sites identifiés pour le Plan solaire

La deuxième tranche des sites identifiés pour le Plan solaire est désormais connue. Ainsi, après Ouarzazate, Midelt, Tata, Laâyoune et Boujdour, l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen) planche sur la qualification des sites de Taroudant, Kalaat Seraghna, Bejaad, Guercif et d’El Hajeb.

À cet effet, l’Agence vient de lancer quatre appels d’offres en vue de réaliser des études topographiques, hydrologiques & hydrogéologiques, géotechniques et sismiques sur ces nouveaux sites. Ces derniers se trouvent précisément dans les communes rurales Mchraa El Aïn (Taroudant), Laârarcha (Kalaat Seraghna), Oulad Gouaouch (Bejaad dans la Province de Khouribga), Saka (Guercif) et Betit (El Hajeb).

Ces études permettront notamment de s’assurer de la faisabilité des projets de Masen sur ces sites et que ces derniers sont prêts à accueillir des centrales solaires selon les standards techniques exigés.

Ce chantier s’inscrit dans la stratégie globale visant à porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42% en 2020 à 52% en 2030, dont 20% à base du solaire. Comme nous l’annoncions le 10 avril dernier, le détail de l’évolution du mix électrique national montre que solaire, qui détient une part de 2% en 2015 (grâce à la centrale thermosolaire de Aïn Beni Mathar de 472 MW), devra peser 14% en 2020 (à travers notamment les complexes Noor de Ouarzazate, Midelt, Tata, Boujdour et Laâyoune), 16% en 2025 puis 20% en 2030.

Ainsi, sur une capacité additionnelle de production d’électricité de sources renouvelables d’environ 10.100 MW à réaliser sur la période 2016-2030, environ 4.560 MW sera de source solaire. Ceci pour ce qui est de la technologie du solaire thermique à concentration (CSP). Car le Maroc prévoit aussi un programme pour le développement à grande échelle du photovoltaïque dans le cadre d’une feuille de route lancée en novembre 2014. Il est prévu la mise en place de centrales solaires photovoltaïques de moyenne et grande capacités d’environ 3.000 MW à l’horizon 2030, dont près de 40% (soit 1.340 MW) avant 2020.

Rappelons que ce chantier grandiose du Plan solaire s'est ouvert par le complexe de Noor Ouarzazate (580 MW), dont la première centrale vient d’être mise en production, pour une capacité de 160 MW. Les autres centrales de Ouarzazate sont en cours de construction ou de lancement. Pour Noor Midelt (potentiel de plus de 600 MW), Masen a déjà entamé le développement de la première phase de ce complexe solaire («NOORM I»). L’appel à manifestation d’intérêt a été lancé fin 2015. Il est prévu que cette phase comprenne une ou plusieurs centrales de technologie hybride, combinant CSP et PV (photovoltaïque), d’une puissance installée autour de 400 MW par centrale. Le lancement du processus d’adjudication Noor Tata (environ 580 MW) est lui prévu en 2017.

Pour ce qui est de Noor Laâyoune (potentiel global de 500 MW) et Noor Boujdour (100 MW), le processus d’attribution du marché a déjà été lancé pour la première phase utilisant la technologie PV. Pour cette première phase, Noor Laâyoune est d’une capacité maximale cible de 80 MW contre 20 pour Noor Boujdour.

Source: LeMatin.ma

Tourisme: Berkane met les bouchées doubles

Par

Ali KHARROUBI

Edition N°:4751 Le 14/04/2016 Le Conseil provincial du tourisme part à la conquête du Topresa et du WTM

Salons internationaux et roadshows pour consolider l’offre

Renforcer le positionnement de la région sur le marché russe

Le Conseil provincial du tourisme de Berkane (CPT) multiplie les actions pour vendre l’Oriental et l’ériger en destination prisée. Son plan promotionnel s’articule autour de deux axes: participation aux salons internationaux du tourisme et animation des roadshows à l’international. Son président Youssef Zaki vient de détailler, lors de la dernière réunion organisée par la SMIT et la CNT à Rabat, les offres de la région pour le programme Qariati et Madinati. De son côté Mohammed Melhaoui, consultant du CPT, est intervenu, mardi dernier, à Casablanca, lors du workshop initié par la Société de développement de Saidia (SDS) et l’Office national marocain du tourisme (ONMT), sur l’importance d’unifier les approches des différents opérateurs nationaux. «La destination Maroc peut renforcer son attractivité via une offre diversifiée au lieu de se limiter aux propositions qui ont déjà fait leur temps», a-t-il confié à L’Economiste. Une autre intervention était programmée 7 avril dernier à Agadir, en langue russe, pour renforcer le positionnement de la région sur le marché russe.
En dépit du manque des moyens (son budget annuel est de 200.000 DH subventionnés par le Conseil provincial de Berkane), le CPT est sur tous les fronts, explique Mohammed Brahimi, responsable de la promotion à l’international. Il interpelle l’ensemble des intervenants locaux à cibler les créneaux porteurs sur les plans nationaux et internationaux pour faire aboutir leurs ambitions. Un travail est déjà fait, dans ce sens, puisque l’Oriental était présent aux salons internationaux de tourisme à Madrid, Berlin, Lisbonne et Moscou. Il compte mieux faire au salon professionnel du tourisme et des voyages à l’IFIM Topresa de Paris. Un rendez-vous référence de la profession pour négocier, conduire et comprendre les évolutions du marché.
Après Paris les professionnels de la région comptent promouvoir leur destination au World Travel Market (WTM), le salon professionnel qui rassemble acheteurs et vendeurs de tous les secteurs de l’industrie du tourisme. «Notre but est de valoriser nos offres aux voyagistes et agences de voyages.
Les infrastructures existent, les offres sont multiples (balnéaire, golfique, de découvertes, arrière-pays, randonnées, de niche et produits du terroir…) mais ne sont pas bien paquetés», regrette Brahimi.
En parallèle, le CPT compte tirer profit des roadshows organisés par l’ONMT. Ces messes professionnelles permettent aux opérateurs touristiques de mieux communiquer leurs offres et d’enclencher des partenariats. L’Oriental a déjà tiré profit de celles tenues à Lyon et Montpellier. Cette dernière ville est connectée avec l’Oriental, par deux vols hebdomadaires et sera l’une des prochaines cibles des opérateurs locaux.

De notre correspondant,
Ali KHARROUBI

Bon début d’année pour les exportations d’artisanat

Les produits marocains d’artisanat sont de plus en plus prisés à l’étranger. En témoignent les premières statistiques des exportations de l’année.
Dans son numéro daté du 15 avril, Aujourd’hui Le Maroc consacre un article à la performance des exportations des produits de l’artisanat enregistrée en ce début d’année. Les ventes à l’étranger du secteur se sont établies à 74,8 millions de dirhams à fin février 2016, contre 63,1 millions de dirhams un an auparavant, soit un taux de croissance d’environ 19%.

D’après le ministère de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, cette augmentation est attribuable à l’excellente progression marquée par les principaux produits exportés. Plus en détails, les vêtements traditionnels viennent en tête, avec des ventes qui ont triplé. La bijouterie, le bois et le fer forgé ont vu leurs exportations doubler. Les ventes de tapis marocain ont néanmoins stagné durant la période janvier -février 2016 par rapport à la même période de 2015.

Par marchés, de nombreux pays importateurs de produits artisanaux marocains démarrent du bon pied cette année. Les pays arabes et africains se démarquent à travers des taux de croissance remarquables, atteignant respectivement 212% et 156%. L’Australie et les Etats-Unis d’Amérique enregistrent également de bonnes performances avec des taux respectifs de 36 et 30%.

En contrepartie, le marché européen marque un repli de 11% tiré par la plupart des pays européens, avec toutefois une progression positive en France, principal client européen des exportations marocaines, de 57%, suivie de loin par l’Angleterre avec une hausse de 4%.

Enfin, durant la période janvier-février 2016, Nador poursuit son ascension fulgurante, avec une évolution de 1.100% de ses exportations de produits d’artisanat. Agadir entame également bien l’année avec un taux de 110%. Les pôles d’artisanat, notamment Marrakech et Casablanca, font preuve de performances honorables : des taux de croissance respectifs de 34 et 13%.

Source: Le360.Ma

Le Maroc pense à des lignes TGV vers Oujda, Agadir et Marrakech

Lors d’une conférence de presse organisée jeudi, le directeur général de l’ONCF Mohamed Rabie Khlie est revenu sur le chantier de la décennie, à savoir la ligne à grande vitesse (LGV) reliant les villes de Tanger et Casablanca.

Les travaux sont actuellement finalisés à hauteur de 78%, affirme Khlie et ce pour toutes les composantes confondues. Lancée début 2018, cette nouvelle ligne reliera Tanger et Casablanca en 2h10 contre 4h45 aujourd’hui.

Le directeur général de l’ONCF s’est montré très ambitieux durant cette conférence de presse en abordant les futurs grands projets de son office. Ainsi, il est prévu d’entamer les études pour la ligne dite « ligne atlantique » qui partira de Tanger – Casablanca et qui doit passer à Marrakech et Essaouira pour ensuite arriver jusqu’à la perle du sud Agadir.

La troisième ligne à l’étude actuellement est « la ligne maghrébine » dont le tracé passe par Casablanca, Fès et enfin Oujda et à terme devrait relier Tripoli en passant par Alger et Tunis.

Les deux nouvelles lignes devraient être opérationnelles dans une vingtaine d’années, s’est projeté Mohamed Rabie Khlie, soit en 2035.

Source: Yabiladi

Filière des viandes rouges : Le Grand Oujda aura son abattoir agréé

Oujda aura enfin un abattoir agréé. Le ministère de l’Intérieur a lancé un appel d’offres pour la réalisation de l’étude de faisabilité et la définition des mécanismes économiques, juridiques et financiers pour la création de cet abattoir dans le Grand Oujda.

L’étude coûtera 250.000 dirhams. Selon les services de Mohamed Hassad, la mise en place d’un abattoir agréé a pour objectif de réorganiser toute la filière de production des viandes rouges dans le grand Oujda. Cette réorganisation devrait impacter positivement plusieurs maillons de l’activité, dont l’amont de la filière (élevage des bovins, ovins, caprins, camelins et équidés).

Dans le processus d’abattage, le projet d’abattoir permettra d’améliorer la découpe, la transformation et le conditionnement des viandes rouges. Sans oublier aussi l’amélioration de la qualité du stockage, la conservation des viandes et le transport. «La création de cet abattoir permettra de contribuer à l’économie des coûts et améliorer la qualité et de la sécurité des viandes et des sous-produits», précise l’Intérieur.

L’étude sera réalisée en trois phases. D’abord, un diagnostic et état des lieux de la filière des viandes rouges. Cette mission doit permettre ainsi aux décideurs locaux d’avoir une idée claire sur la situation actuelle de la filière avec une analyse de la demande et de son potentiel à l’échelle préfectorale notamment au niveau des abattoirs et tueries existants.

L’inventaire devra comprendre tous les éléments liés à ce secteur et les données à recueillir devront faire l’objet d’une visite des lieux et des enquêtes auprès des différents intervenants dans le secteur (éleveurs, l’Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire – ONSSA, la Direction préfectorale de l’agriculture, la Direction des abattoirs, les vétérinaires, les communes, les chevillards, les bouchers, les abatteurs, vendeurs de bétail, les sociétés chargées de cette filière et les transporteurs de viandes. L’enquête devra par ailleurs porter sur la satisfaction des différents acteurs sur la gestion de la filière des viandes (approvisionnement en troupeau de bovins, ovins et caprins, transport, dépeçage, hygiène et environnement). Ensuite, il s’agit dans la deuxième phase de réaliser une étude économique avec la proposition du mode de gestion de la filière.

En effet, sur la base des résultats de la première phase, le consultant potentiel devra présenter les différents modes de gestion de l’abattoir en projet (régie directe, gestion déléguée, intercommunalité, société de développement local, etc.).

Ainsi, une étude comparative entre les différents scénarios proposés de gestion devra être élaborée afin de permettre aux décideurs locaux de se prononcer sur le scénario le plus approprié. Cette phase comprendra une analyse du marché actuel d’approvisionnement. Elle portera également sur la concurrence actuelle et potentielle, les clients potentiels et les circuits de distribution. Elle comprendra aussi le plan d’aménagement adéquat de l’abattoir et la description des procédés d’abattage et de découpe avec les spécifications techniques des équipements adéquats en tenant compte des expériences similaires et des dispositions réglementaires au Maroc. Et ce n’est pas tout.

Un système de taxation globale sur l’abattage
L'attributaire du marché doit présenter une projection sur les 10 années à venir en spécifiant le montant de l’investissement initial (construction du bâtiment, aménagement de voirie, équipements, acquisition du matériel de transport, traitement des rejets, etc.) et la projection des recettes et dépenses futures, tout en relatant les années nécessaires pour rentabiliser le projet. Viendra ensuite la définition d’un système de taxation globale sur l’abattage et le transport avec des simulations différentes tout en prenant en considération le coût d’investissement initial et le coût d’exploitation au fil des années à venir.

Enfin, la troisième phase consistera en une synthèse des deux missions précédentes. Celle-ci renfermera une présentation des conditions de mise en œuvre d’un abattoir intercommunal agrée et les «meilleurs» scénarios et recommandations à retenir. À cela s’ajoute une étude du marché appuyée d’un benchmark de l’opportunité d’un abattoir intercommunal agréé dans la région avec une définition de tous les aspects techniques, juridiques et financiers pour sa mise en œuvre. Cette phase comprendra en outre le montage financier du projet et son business plan (investissement, exploitation, taxes appliquées, etc.). Et l’essentiel, un cahier des charges d’exploitation conforme au cahier des prescriptions spéciales fixant les conditions sanitaires, hygiéniques et d’équipement de l’ONSSA.

Source: Le Matin

L’ONMT ET LA SDS AU CHEVET DE LA STATION SAÏDIA

L’Office national marocain du tourisme (ONMT) et la Société de développement de Saïdia (SDS) viennent d’annoncer officiellement la fin des chantiers principaux de la station Saïdia. Cette annonce a été suivie par un appel lancé mercredi dernier à Fès par la SDS à des promoteurs touristiques, agences de voyages et responsables du CRT. Le but est de mettre en place une piste de réflexion pour promouvoir le tourisme au niveau de la région de l’Oriental et plus particulièrement la ville de Saïda.

Pour Moulay Ahmed Sentissi, président de l’Association des restaurateurs de Fès, «la station de Saïda est la seule destination de qualité très proche de la région de F-M et pourra être d’un grand apport aux agences de voyages de la région». Les responsables de la société ont exprimé leurs ambitions d’apporter un nouveau souffle à la station en agissant principalement sur l’aménagement et le développement à travers un plan de relance de la station qui se donne pour objectif de mettre à niveau les infrastructures de ladite station, d’augmenter la capacité d’hébergement et de renforcer l’offre de loisirs.

Celle-ci dispose actuellement de deux grands hôtels d’une capacité globale de plus de 3.170 lits, idéalement situés en fronts de mer. Elle abrite également une des plus grandes marinas de toute la Méditerranée. Ce lieu offre aujourd’hui plus de 800 anneaux de mouillage disponibles pour différents types de bateaux ainsi que des services de maintenance technique et de restauration proposés aux plaisanciers de plus en plus nombreux à s’y rendre. Elle dispose en outre d’un parcours de golf 18 trous, qui couvre une superficie de 45 ha.

Par ailleurs, l’année 2017 présente une date importante pour la SDS au regard de sa stratégie de développement 2014-2017 qui consiste en la création de deux grands hôtels 5 étoiles et d’une résidence hôtelière avec une capacité totale de 1.952 lits. Le programme comprend également la création d’un Aquaparc avec une piscine à vagues de 1.200 m² et une rivière lente linéaire de 375 m. Il faut noter qu’un budget de plus d'1,5MMDH avait été débloqué pour couvrir les charges d’investissement englobant la réalisation de la stratégie de 2014-2017.

Source: Lesecos.ma