Rencontre scientifique sous le thème: Produits du terroir au Maroc Oriental, Originalité et innovation

Rencontre scientifique sous le thème: Produits du terroir au Maroc Oriental, Originalité et innovation

Le Maroc a connu, de part sa situation géographique stratégique, une succession de civilisations qui ont eu une influence marquée, non seulement sur le plan humain, mais également sur le plan environnemental ; ce qui a fait de ce pays un grand réservoir de ressources végétales et animales.
La diversité culturelle transmise à travers les générations et la grande richesse en biodiversité reflétée par la multitude des écosystèmes écologiques, ont fait du Maroc une vitrine riche en produits de terroir dont plusieurs sont endémiques.
La valorisation de ces produits de terroir peut constituer un axe important dans le développement local. Conscient de ce potentiel, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, a réservé aux produits de terroir une place de choix dans sa nouvelle stratégie de développement agricole.
Le Plan Agricole Régionale oeuvre pour le développement de ces produits de niche pour en faire une source de revenu pour les petits agriculteurs et de faire de ce potentiel un vrai levier de développement agricole durable pour la région de l’Oriental.
Dans ce sens plusieurs coopératives ont été créées pour mieux organiser le secteur. Grâce à une coopération renforcée entre la Région de l’Oriental et la Région Champagne-Ardenne en impliquant l’Université Mohammed Ier afin de promouvoir et valoriser les produits de terroir de l’oriental Marocain, plusieurs produits ont été inscrits sous Indication Géographique Protégée (IGP) notamment : la Clémentine de Berkane, le Mouton de Béni Guil, la datte Aziza et la nèfle de Zegzel.
Le recensement des produits de terroir de la région de l’Oriental qui a été réalisé, toujours dans le cadre de cette coopération, a permis de mettre l’accent sur d’autres produits comme l’huile d’olive, le miel de Romarin, les truffes des hauts plateaux …
L’organisation, par le Laboratoire de Biologie des Plantes et des Microorganismes, de cette journée scientifique sur les produits de terroir de l’Oriental est une occasion pour réunir ensemble universitaires, gestionnaires, responsables de coopératives afin d’établir un état des lieux du secteur et sortir avec des recommandations pour mieux organiser le secteur et valoriser d’avantage nos produits de terroir.

Source: Oujdacity.net

Armas va lancer une liaison maritime entre Almería et Nador

En prévision de l’opération transit qui doit débuter officiellement le 15 juin prochain, la compagnie espagnole Armas vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle liaison maritime entre les ports d’Almería et de Nador.
En plus d’Armas, des responsables d’autres compagnies, notamment Balearia et GNV, ont également visité les ports d’Almeria pour le lancement, soit de nouvelles lignes, soit le renforcement de lignes existantes, explique la présidente de l’autorité portuaire d’Almeria à Europa Press.
Cette opération transit qui est prévue officiellement entre le 15 juin et le 15 septembre prochains doit voir passer cette année environ 2,5 millions Marocains du monde rien que dans les ports espagnols, selon des prévisions du ministère de l’Intérieur publiées cette semaine.

Source: Yabiladi

Maroc Chine: la ville de Jerada profite du partenariat

Le Maroc, porte d’entrée vers le continent africain, s’érige plus que jamais comme partenaire stratégique de la Chine dans la région.
Le Royaume est en effet un acteur incontournable de la coopération triangulaire. Un positionnement consolidé par le contexte politique stable ainsi que par l’ouverture économique du Royaume. Ces facteurs ont permis au Maroc de gagner en notoriété à l’échelle régionale et internationale.

Ceci s’illustre, par ailleurs, par les innombrables partenariats conclus que cela soit avec les pays européens, arabes ou africain. Les relations sino-marocaines insuffleront un nouvel élan dans le cadre de la diversification des partenariats dans la région. Le processus est d’ores et déjà entamé par les deux parties.

Rabat et Pékin ont posé le jalon de cette coopération africaine particulièrement lors du forum d’amitié Maroc-Chine tenu en avril dernier au Maroc. Pas plus tard que mars dernier, la Bank of China a ouvert son bureau africain au Casablanca Finance City en vue d’accompagner et soutenir la stratégie de développement des entreprises chinoises en Afrique. L’ambition étant de devenir un acteur financier important au sein du continent africain, notamment à travers la contribution au financement des échanges commerciaux Afrique-Chine. L’institution financière permettra, en parallèle, aux entreprises marocaines et africaines de raffermir leurs relations commerciales avec l’Empire du milieu.
Sur le plan commercial, les échanges penchent en faveur de la Chine.

Les relations commerciales sino-marocaines sont marquées par un déficit important. L’écart évalué dépasse les 20 milliards de dirhams. Les expéditions marocaines ont atteint aux neuf premiers mois de l’année 2015 le 1,71 milliard de dirhams au moment où les importations se sont établies pour la même période à plus que 22,5 milliards de dirhams. Dans la structure des importations marocaines en provenance de la Chine figurent les appareils d’émission et de transmission, le thé et assimilés ainsi que les tissus. Ces trois produits totalisent des importations de l’ordre de près de 5 milliards de dirhams. Les exportations sont limitées aux minerais de plomb, de zinc et de cuivre, soit une valeur de 1,24 milliard de dirhams. Le Maroc a également exporté 348 millions de dirhams des produits azotés et engrais ainsi que 166,62 millions de dirhams de poissons congelés et surgelés. Notons que la Chine est le 3ème partenaire commercial du Maroc. Il arrive juste après l’Union européenne et les États-Unis.

En terme d’investissement directs étrangers, la représentativité des entreprises chinoises reste timide au Maroc. Le peu d’entités présentes au Maroc œuvre particulièrement dans le secteur de l’automobile et les télécoms. Citons à titre d’exemple : Lenovo, Huawei et Dongfeng.
Les investisseurs chinois commencent, par ailleurs, à prendre part à des projets structurants au niveau national.
On note une participation à la future centrale à charbon de Jerada, un projet pour lequel un financement de 360 millions de dollars a été assuré en partie au Maroc par China Exim Bank. Le pont à haubans sur le Bouregreg est également construit par une entreprise chinoise, en l’occurrence le China Overseas Engineering Group (Covec).

Source: Aujourdhui.ma

La compagnie low cost Jetairfly reliera Liège à Oujda et Tanger

Jetairfly, la spécialiste belge du vol pas cher annonce dans un communiqué le lancement le mois prochain de deux lignes marocaines sans concurrence au départ de l’aéroport de Liège : du 16 juin au 15 septembre 2016, elle proposera un vol direct tous les jeudis vers Oujda-Angades, avec départ à 16h00 (arrivée 17h15) et retour du Maroc à 17h50 (arrivée 23h05). Jetairfly opèrera d’autre part du 28 juin au 13 septembre un vol direct tous les mardis entre Liège et Tanger-Ibn Battouta, avec départ à 16h00 (arrivée 17h15) et retour à 17h50 (arrivée 23h00). L’aller simple sur ces deux routes est proposé à partir de 49,99 euros par personne.
Les deux nouvelles routes marocaines portent à 13 le nombre de destinations proposées par Jetairfly au départ du tarmac liégeois répondant ainsi à la demande des voyageurs qui préfèrent prendre leur vol depuis un aéroport de leur région.

Source: maghrebemergent

Les marocains du monde lancent leur initiative: Primo, la voix des MRE à l’Oriental

Lancé par le ministère chargé des marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, le «programme régional Initiatives MRE dans l’Oriental» (Primo) s’articule autour de la capitalisation des bonnes pratiques en migration et développement. Il vient accompagner le Maroc pour le déploiement de la stratégie nationale en faveur des MRE.

A cet effet, 4 projets sont prévus portant sur une enveloppe de 11 millions de dirhams. D’une durée de 11 mois, ces projets s’articuleront autour de quatre thématiques. Il s’agit, en effet, de la promotion des opportunités du territoire de l’Oriental en direction des MRE, le renforcement d’un dispositif d’accompagnement socio-économique des MRE dans la région ainsi que l’organisation dans les mois à venir d’un forum économique régional à destination des investisseurs MRE.

En outre, une plate-forme web «Oriental et Marocain du monde» sera conçue servant d’outil d’information et de dialogue des acteurs de l’Oriental en direction des MRE.

En marge du lancement de Primo, une convention-cadre de coopération a été conclue entre le ministère chargé des marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, le conseil de la région et la wilaya d’Oujda. Ce partenariat a pour ambition de renforcer l’implication des marocains du monde dans le développement socio-économique de la région à travers le déploiement de la stratégie nationale en faveur des MRE dans l’Oriental.

Source: Aujourdhui.ma

Nador rend hommage à M. Aboutaleb, maire de Rotterdam

e 6 mai 2016, au Festival international de cinéma et mémoire commune de Nador, lors de l’hommage rendu au maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb natif de la région, il y eut un moment qui nous a fait penser à Albert Camus.

Tout comme le Nobel de littérature avait, à Stockholm, rendu hommage à son instituteur, le maire de Rotterdam évoqua son long parcours, semé d'obstacles sur lesquels il ne s'appesantit pas, depuis son enfance, avec une intense émotion dans le regard, un regard embrumé, posé sur un vieil homme assis au premier rang: son ancien instituteur, Mohammadi Skalli (photo). La salle comble (le public, les journalistes et les 3 jurys) avait réservé une impressionnante standing ovation.

Source: blogs.mediapart.fr

Lever de rideau sur le 5e Festival international du cinéma et de la mémoire commune à Nador

Le rideau a été levé, lundi à Nador, sur le 5e Festival international du cinéma et de la mémoire commune, organisé par le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix (CMCDP).
La cérémonie d'ouverture de cette manifestation, qui se poursuit jusqu'au 7 mai, a été marquée par un vibrant hommage rendu aux couples du cinéma marocain, Rachida Machnoue-Mustapha Zaari et Touria Alaoui-Naoufel Berraoui.
Intervenant à cette occasion, le directeur du festival, Abdesslam Boutayeb, a noté que cette manifestation vise à mettre en lumière la culture de la beauté et d’amour et à promouvoir la culture des droits de l’Homme, de la citoyenneté, de la tolérance et du respect et l’écoute de l’autre.
Lors de cette édition, neuf longs métrages et neuf documentaires sont en lice pour les différents prix du Festival, alors qu’il sera procédé à la projection hors compétition de trois autres films.
Le musicien libanais Marcel Khalifa présidera le jury du concours officiel du film documentaire. L'acteur syrien Jamal Suliman devra, lui, présider le jury des longs métrages, tandis que la commission scientifique sera dirigée par l'écrivain et ancien ambassadeur du Maroc en Colombie, Mohamed Khattabi. Le programme du festival prévoit une table ronde sur «L'identité de la Méditerranée» et un master class sur «Comment le cinéma peut-il contribuer à la construction de la paix sociale ?». Avec l'Espagne comme invitée d'honneur, cette édition connaitra l’organisation de plusieurs ateliers sur l'écriture de scénario et les techniques de réalisation, une exposition de peinture et une soirée poétique.

Source: Le Matin

Ecosystèmes textile: Premier investissement dans la Cleantech d’Oujda

Enfin de la dynamique pour l'emploi dans l’Oriental grâce aux écosystèmes initiés par le ministère de l'Industrie. La zone franche de Oujda vient de recevoir sa première unité industrielle, spécialisée dans le textile et qui compte employer plus de 1.600 personnes.

Le premier coup de pioche, pour la construction de cette usine, a été donné jeudi en présence du wali de la région, président du conseil régional (CRO), directeur du CRI et représentant du ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique.

Tous engagés pour faire aboutir ce projet phare à une région en quête d’attractivité mais handicapée par son taux élevé de chômage (21%). En amont, ce projet contribuera à valoriser les zones frontalières et assurera l’emploi à leurs jeunes.

Totalisant un investissement de 25 millions de DH, ce projet textile confection et habillement s’inscrit dans le cadre des écosystèmes textile et permettra de créer à terme 1.000 emplois directs et 600 indirects. Une réalisation locomotive qui enclenchera une dynamique économique au niveau de la Cleantech de la Technopole d’Oujda.

Le projet sera exécuté en deux tranches. Une première sur 4.000 m2 et une seconde sur 8.000 m2. D’autres unités de sous-traitance verront le jour pour exécuter des travaux parallèles.

Bernitex-Clean a été créée en moins de 6 heures par le CRI qui coordonne toutes les opérations de lancement et l’exécution des travaux. De son côté, l’OFPPT assurera des formations à la carte et l’Anapec lancera l’opération de recrutement à partir de janvier 2017. Dans le même élan, une convention a été signée avec le Conseil régional dans le cadre de la stratégie du CRO pour accompagner l’investissement. Elle porte sur d’importantes incitations financières pour chaque nouvel emploi stable créé.

C’est un soutien aux activités génératrices de revenus, réalisées par les coopératives et les projets marchands qui doteront le monde rural d’unités qui absorbent le chômage. «La création de cette unité s’inscrit dans le cadre de l’expansion que connaît notre société Bernitex qui est déjà opérationnelle au niveau de la province de Guercif via trois unités qui assurent 1.200 emplois. Quant au choix de la Cleantech pour édifier la nouvelle unité, il n’est pas fortuit vu les incitations qu’elle accorde, souligne Khalid Bernichi, directeur général de Bernitex-Clean.

Toute entreprise optant pour l’investissement de la Cleantech d’Oujda bénéficiera d’exonération d’impôt sur les sociétés pendant 5 ans puis un taux fixe de 8,75% pour les 20 années suivantes, exonération des droits d'enregistrement pour la constitution ou l'augmentation du capital pour les acquisitions des terrains avec exonération sur la taxe professionnelle et la taxe urbaine durant 15 années, exonération de la TVA avec libre rapatriement des bénéfices et capitaux.

Intervenants lors de la signature des conventions de partenariats Mohammed M’hidia, wali de la région, et Abdenbi Bioui, président du CRO, se sont félicités de la concrétisation des efforts entrepris depuis le lancement de la Technopole d’Oujda en 2013. Le wali a expliqué que ce projet d’envergure contribuera à rendre la région plus compétitive et résoudra la problématique de commercialisation dont souffrent les plateformes industrielles de la région.

En aval, il initiera de nouveaux projets qui confortent l’offre classique de la région. Quant à Bioui, il a précisé que la convention d’accompagnement de cette entreprise fait partie de la nouvelle politique du CRO qui accorde un intérêt particulier à l’investissement et la création des opportunités d’emploi. Cela contribuera à valoriser les zones frontalières tout en assurant à leurs habitants des débouchés stables qui répondent à leurs attentes.

Source: L'économiste

Maroc-COP22: Conférence à Oujda sur la contribution des compétences régionales au débat climatique mondial

Une conférence sous le thème «de la COP21 de Paris à la COP22 de Marrakech : les compétences régionales au cœur du débat climatique mondial» a été organisée, samedi à Oujda par l'Université Mohamed 1er et l'Association des ingénieurs de l’école Mohamadia.

Initiée en partenariat avec le bureau de l'Unesco à Rabat et l'Agence de l'Oriental, cette rencontre a été l'occasion de relever la dimension régionale et locale du débat mondial autour du changement climatique. S'exprimant à cette occasion, le président de l'université Mohamed Benkaddour a appelé les institutions universitaires, scientifiques, économiques, politiques et de la société civile à concevoir des initiatives efficaces afin de contribuer à l'élaboration d'un projet complet et intégré, mettant en évidence la conception marocaine des questions du changement climatique, en harmonie avec ses besoins, et ses engagements de développement.

Cette rencontre tenue en présence des experts, des décideurs et des acteurs publics, privés et de la société civile dans la région a porté sur plusieurs thématiques relatives aux enjeux climatiques mondiaux, notamment «La mise en œuvre de l'accord de Paris et la préparation de la conférence de Marrakech», «La stratégie de l'Université Mohammed Premier dans le développement durable» et «Le rôle du secteur privé dans la promotion de l’économie verte».

Source: Le Matin

L’assainissement liquide de Saidia, un projet au cœur de la stratégie de développement durable

Le projet d’assainissement liquide de la ville de Saidia constitue l’un des projets ambitieux de réutilisation des eaux usées dans la région de l’Oriental, s’inscrivant dans le cadre d’une vision globale qui place l’homme et l’environnement au cœur de la stratégie de développement durable.

En vue de donner une nouvelle impulsion au développement humain durable, SM le Roi Mohammed VI a procédé le 24 juin 2013 à l’inauguration de cet important projet, d’un montant global de 330 millions de dirhams, qui permettra de satisfaire les besoins en assainissement liquide de 245.000 habitants et ajouter une nouvelle pierre à l’édifice de la protection du littoral de la rive sud de la méditerranée.

Ce projet est ainsi l’incarnation de la stratégie marocaine de développement durable en termes de généralisation de l’accès à l’eau potable et d’intervention active en matière d’assainissement liquide qui se trouve renforcée aujourd’hui par la réalisation de ce projet d’envergure qui permet à la ville de Saidia et à sa station touristique de se doter d’un réseau structuré pour la collecte et le traitement des eaux usées.

Ce projet consiste également en la réalisation de 96 km de conduites pour la collecte des eaux usées et 7 km pour la collecte des eaux pluviales, le transfert des eaux usées de la ville et de sa station touristique vers la station d’épuration, en plus de 5 stations de pompage et de 4500 branchements individuels ainsi que la construction d’une station d’épuration de type lagunage aéré d’une capacité de traitement de 20.400 m3 par jour répondant aux besoins de la population de cette ville.

A fort impact écologique, ce projet structurant et vital, réalisé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), en partenariat avec la Société de développement de Saidia (SDS), s’inscrit dans le cadre du Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des Eaux Usées (PNA).

Ce projet contribuera au développement socio-économique de la ville de Saidia, notamment à travers la dimension touristique qu’elle vient d’acquérir et qui pourrait la hisser au rang des plus grandes destinations touristiques.

Ce projet, a-t-il dit, contribuera également à la protection de la santé des citoyens, à la préservation de l’environnement et au développement socio-économique de la ville, dans la mesure où il assurera aux habitants un agréable cadre de vie et mettra fin aux risques de pollution qui menaçaient le réseau d’eau potable.

Source: La MAP