Oujda: Réunion pour l’organisation de campagnes de sensibilisation aux dangers des sacs en plastique

Oujda: Réunion pour l’organisation de campagnes de sensibilisation aux dangers des sacs en plastique

Une réunion préparatoire s'est tenue mardi à Oujda pour étudier un plan d’action relatif à l’organisation de compagnes de sensibilisation aux dangers des sacs en plastique et de distribution de sacs écologiques en toile.

Présidée par le wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d'Oujda-Angad, Mohamed Mhidia, cette réunion s’inscrit dans le cadre du programme pilote de production et d’utilisation de sacs écologiques en toile, qui vise l'accompagnement de l’entrée en vigueur, le 1er juillet 2016, de la loi n° 77-15 interdisant la fabrication, l'importation, l’exploitation, la commercialisation et l’utilisation des sacs en plastique, indique un communiqué de la préfecture d'Oujda-Angad.

Lors de cette réunion, M. Mhidia a mis l’accent sur l’importance de cette compagne de sensibilisation qui doit constituer une manifestation environnementale par excellence couvrant toutes les provinces de la région de l’Oriental, ajoute le communiqué.

Cette initiative vise l’élimination définitive des sacs en plastiques avant la tenue de la COP22, prévue en novembre prochain à Marrakech, et s’assigne pour objectifs de sensibiliser la population locale aux effets néfastes des sacs en plastique sur l’environnement ainsi que sur leur santé, et de les encourager à utiliser, comme alternative, les sacs écologiques, a précisé le wali de la région.

M. Mhidia a insisté également sur l’impératif d'impliquer de toutes les franges de la société dans ce programme, y compris les élèves et les étudiants, les jeunes, les commerçants, les artisans et les femmes au foyer, en vue de changer les comportements des citoyens vis-à-vis leur environnement.

Lors de cette réunion, il a été annoncé que le lancement de la compagne de sensibilisation aura lieu samedi prochain à la place Bab El Gharbi à Oujda, et qu'elle concernera la plupart des arrondissements de la ville.

L'opération sera suivie par les différents moyens d'information, a-t-on indiqué, ajoutant qu'une page "Facebook" sera spécialement dédiée à cette compagne.

Ont pris part à cette réunion le secrétaire général de la wilaya de la région de l’oriental, les représentants des services régionaux chargés de l’environnement, des autorités locales et de la coordination des commerçants d’Oujda, ainsi que des associations civiles s’activant dans le domaine environnemental.

Source: MEDIAS24

Oujda: remise des prix aux détenus vainqueurs aux concours religieux

La prison locale d'Oujda a organisé mercredi, une cérémonie de remise des prix aux pensionnaires vainqueurs aux concours religieux, organisés au niveau national par la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en coordination avec le ministère des Habous et des Affaires Islamiques.

Organisés sous le thème "l’Islam religion de tolérance et d’entraide", ces concours ont englobé la mémorisation et la psalmodie du Saint Coran, la mémorisation de l’ordre des Sourat, et des Hadits ainsi que l’explication du saint Coran.

Le directeur régional de la DGAPR de l’Oriental, Abdelaziz El Hini, a indiqué que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des programmes initiés par la délégation visant à accorder un intérêt particulier à la vie spirituelle et intellectuelle des prisonniers.

Cette opération s'inscrit également dans le contexte de l'organisation de l’espace et du champs religieux au sein des institutions pénitentiaires, en vue de protéger les individus et la société des comportements déviants et des idées obscures et étrangères à la société marocaine, a-t-il ajouté.

Cet évènement organisé à l’occasion du mois de Ramadan, illustre l’ouverture effective et réelle pour jeter les ponts de communication entre les pensionnaires des établissements pénitentiaires et leur environnement extérieur, et ce afin de les encourager et les aider à se réinsérer au sein la société, conformément aux Hautes orientations Royales, visant à faire des institutions pénitentiaires des espaces de rééducation.

De son côté, le président du conseil local des Oulémas d’Oujda, Mostapha Benhamza, a souligné que l’Islam est une religion de tolérance, ajoutant que le Tout-puissant accepte le repentir et pardonne les méfaits des fidèles. Pour sa part, Ben Issa Benacer, du service de Réhabilitation des prisonniers pour la réinsertion à la délégation, a affirmé que cette compétition religieuse s’inscrit dans le cadre du programme national des concours culturels, religieux et sportifs adopté par la DGAPR au titre de l’année 2016, et qui a connu la participation de 21.000 pensionnaires.

M. Benacer a relevé dans une déclaration à la MAP que le nombre des pensionnaires ayant participé aux concours religieux au niveau local et régional a atteint plus de 1.500 dont 54 se sont qualifiés à la compétition nationale finale organisée les 28 et 29 juin à Oujda.

Cette cérémonie qui a été marquée par la présence du Wali de l’Oriental et du conseiller du ministre des Habous du Sultanat d'Oman, a été marquée par l’organisation d’un Ftour collectif en l’honneur des pensionnaires vainqueurs aux différentes compétitions religieuses.

Source: MEDIAS24

INDH: Plus de 15 MDH pour la réhabilitation des marchands ambulants à Taourirt

Cette convention a été conclue en marge d'une rencontre autour du projet de «réhabilitation des marchands ambulants de la province de Taourirt», présidée par le gouverneur, Aziz Bouinyane, en présence de représentants de l'Assemblée provinciale, des collectivités territoriales, des autorités locales et d'Associations de marchands ambulants, ainsi que du Conseil de la région de l'Oriental, du Groupe Al Omrane à Oujda et des services extérieurs concernés.

Fruit d'un partenariat entre l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et plusieurs partenaires, ce projet répond aux besoins des marchands ambulants à travers la mise à leur disposition d'espaces stables leur permettant d'exercer leurs activités commerciales, d'améliorer leur situation économique et sociale et de préserver leur dignité.

Ce projet prévoit, en outre, la construction et l'aménagement d'un marché-type dans le quartier El Mokhtar Soussi dans la ville de Taourirt en faveur des marchands ambulants pour un montant global estimé à 4.189.000 dirhams, ainsi que l'équipement de deux autres marchés à Hay Ennahda et 20 août mobilisant un investissement de l’ordre de 3.820.000 dirhams. Ce financement est pris en charge par l'INDH.

Il s'agit également de la construction et de l'équipement d'un marché-type dans la ville de Laâyoune-Sidi Mellouk avec un coût global de 4.203.405 dirhams financé par l'INDH, ainsi que de l'acquisition de trois triporteurs dotés de caissons isothermes au profit de l'Association des vendeurs ambulants de poisson avec un investissement de 675.000 dirhams, financée par l'INDH, dont 135.000 sous-forme de contribution de la part des bénéficiaires.

D'autre part, il a été procédé à la signature de deux conventions, dont la 1ère porte sur l’aménagement du marché de poisson à Hay Ennahda à Taourirt (1.600.000 dirhams), financé par l'INDH), et la seconde prévoit la réorganisation des marchands ambulants de la ville (510.000 dirhams), dont le financement est également assuré par l'INDH. Par ailleurs, quatre autres conventions ont été signées. Elles portent sur la réalisation de quatre terrains sportifs de proximité en partenariat avec le Conseil communal de Taourirt.

Ces projets, qui s'inscrivent dans le cadre de l'INDH, ont pour but la concrétisation des objectifs de réhabilitation urbaine intégrée relevant de la province de Taourirt, selon une approche à même de répondre aux besoins de la population cible, en impliquant les parties bénéficiaires et les acteurs locaux.

Dans une allocution de circonstance, le gouverneur de la province de Taourirt a affirmé que cette rencontre, organisée par la Commission provinciale pour le développement humain, constitue le prélude au lancement d'un grand chantier destiné à la réhabilitation des marchands ambulants, dans le cadre d'une approche participative et constructive.

Dans l'objectif de donner corps à l'ensemble de ces conventions, le gouverneur a appelé tous les acteurs concernés à déployer davantage d'efforts, se félicitant au passage la réactivité positive et constructive, dont ont fait preuve les bénéficiaires de ces projets.

Source: Le Matin 

 

Agence urbaine d’Oujda : 7.669 dossiers de projets étudiés

À fin décembre 2018, ce sont pas moins de 7.669 dossiers relatifs à des projets de construction, de lotissement et de morcellement de propriétés foncières qui ont été traités par l’Agence urbaine d’Oujda. Dans le détail 7.274 dossiers sont relatifs à des demandes de construction, 154 dossiers de création de lotissements et de groupes résidentiels et 241 dossiers de morcellement de propriétés foncières.

Selon l’agence urbaine, 88% des dossiers ont reçu le feu vert des commissions techniques aussi bien au niveau des guichets uniques qu'au niveau des commissions provinciales d’urbanisme, contre 89% en 2014. Par ailleurs, l’Agence urbaine d’Oujda a approuvé 10 documents d'urbanisme, dont le Schéma directeur d’aménagement urbain (SDAU) du Grand Oujda. Elle a aussi approuvé 6 plans d’aménagement (PA) relatifs à la ville ainsi qu'aux collectivités territoriales de Madagh, Sidi Bouhria, Ain Reggada, Bouarfa et Mestferki.

À cela s'ajoute l'adoption de 3 plans de développement des agglomérations rurales (PDAR) pour les communes rurales d'Ain Chouater (province de Figuig), Ouled Gziel (province de Jerada) et Sidi Lahsen (province de Taourirt). S’agissant du programme prévisionnel 2016/2018, l’agence compte entre autre élaborer 13 nouveaux documents d'urbanisme. 

Source: LesEco.ma

Oujda se prépare au festival du Raï

Le raï, une résonance aux connotations et origines africaines. Un véritable courant culturel auquel s’intéresse de près l’Association Oujda Arts (AOA) qui a débattu de la question le week-end dernier à Oujda lors de la 4e édition du colloque international sur le raï. Une opportunité pour débattre autour de l’avenir du raï, les relations artistiques que doit entretenir l’Oriental avec les pays subsahariens et comment il peut consolider la diplomatie culturelle pour mieux faire connaître ses atouts artistiques.   

«De tout temps l’Oriental a constitué une région de passage et de brassage pour différentes cultures et coutumes dans les domaines musicaux, culinaires, vestimentaires et linguistiques.  Un patrimoine à relire sous l’angle des tonalités, refraines, sonorités et structures musicales», a précisé Mohammed Amara, président de l’AOA. De son côté, Mohammed Benkaddour, président de l’Université Mohammed Ier (UMP), a insisté sur l’importance de la culture comme facteur influent de la diplomatie parallèle: «L’université marocaine, comme les différentes associations et acteurs associatifs, est appelée à  constituer une base de données patrimoniales pour valoriser l’héritage culturel marocain et corriger les interférences qui nuisent à ce capital». En pratique, cela consiste à mieux paqueter  les travaux artistiques, consolider les échanges artistiques  et l’effort culturel des créateurs. Quant à Mohammed Mbarki, directeur de l’Agence de l’Oriental, il a expliqué que le festival international du Raï doit contribuer au rayonnement de toute une région et créer un lien entre l’aspect festif de la musique et la rationalité des études approfondies. Le raï est une mouvance artistique maghrébine dans ce que le Maroc a de maghrébin et d’africain. Il puise ses racines d’un patrimoine collectif riche et varié. «L’Afrique est à la mode, sur le plan culturel, même si elle a été souvent considérée comme réservoir de ressources naturelles et physiques», a-t-il conclu.  

En marge de ce colloque, une convention tripartite a été signée entre l’UMP, l’Agence de l’Oriental et l’Association Oujda Arts pour promouvoir la recherche universitaire culturelle et consacrer des bourses d’études pour les étudiants de master ou doctorants qui préparent des thèses sur la culture raï. Une réussite pour l’AOA qui vient d’être acceptée comme membre du comité national de la musique au Maroc grâce à l’apport de l’artiste oujdi Hassan Megri. Un premier pas dans la requête déposée auprès de l’Unesco pour considérer le raï  comme patrimoine culturel mondial. Reste à préciser que la 10e édition du festival international du Raï d’Oujda sera organisée du 16 au 23 juillet prochain.

Source: L'Economiste    
 
 

 

Comment Nador se prépare à l’arrivée du port West-Med

A Nador, impossible de rater les chantiers qui longent la côte, ni les travaux localisés pour la mise à niveau urbaine des quartiers. La ville prépare doucement mais sûrement sa conversion urbanistique en attendant le lancement des travaux de construction du port Nador West-Med. Derrière cette nouvelle dynamique, l’Agence Marchica Med (AMM) qui a initié plusieurs programmes d’aménagement territorial et de développement touristique. De nouveaux concepts spatiaux pour assurer l’infrastructure indispensable et hisser Nador et ses localités avoisinantes en métropole régionale qui allie réussite architecturale, sauvegarde du patrimoine naturel et redynamisation économique.`

Les travaux sont en cours pour doter la ville de son premier parcway sur l’axe routier de Taouima avec une nouvelle entrée pour la ville de Nador qui sera renforcée par des avenues additionnelles et ouvrages d’art. D’autres programmes de mise à niveau ont fait l’objet de conventions de l’Agence avec le ministère de l’Equipement, le conseil régional, les autorités locales et d’autres partenaires pour solutionner la problématique de la mobilité au niveau du Grand Nador. Leur but est de faciliter la fluidité automobile autour des projets urbanistiques et touristiques de Marchica: la corniche de Nador, le parc ornithologique, la marina, l’académie du golf, hôtels et appartements touristiques d’Atalayoune. L’objectif exprimé par l’ensemble des intervenants est d’opérer selon une stratégie à court, moyen et long terme pour répondre aux besoins de Nador dans 20 ans.

Depuis la signature de la convention de financement (2014/2020) entre l’AMM et les ministères des Finances et de l’Intérieur, un budget de 2,1 milliards de DH a été alloué aux différents travaux en cours.

Une convention qui fait suite à l’étude effectuée entre 2010 et 2014 pour réaliser des aménagements à intérêt public et donner confiance aux riverains afin qu’ils adhèrent à ce programme de modernisation de leur ville. Un programme ambitieux qui nécessite plus de moyens, mais qui est en train de se concrétiser grâce à une approche intégrée en concertation avec les propriétaires des terrains.

Les travaux sur les grandes artères seront terminés dans 8 mois. Toutefois, d’autres continueront jusqu’en 2020 pour parachever ce réseautage urbanistique indispensable au désenclavement de la ville et ses quartiers périphériques.  Pour conforter l’attractivité de Nador ville, l’AMM est en phase de réaliser une plage artificielle. Une prouesse écologique qui sera achevée dans 2 mois et qui n’a pratiquement rien coûté grâce au savoir-faire des cadres et agents de l’Agence qui ont réutilisé à bon escient les sables extraits du dragage d’un nouveau port de Marchica pour les transformer en plage de plaisance.

Située entre le parc ornithologique et la corniche, cette nouvelle plage est longue d’un kilomètre et demi et assure un fond marin sableux aux phases 4 et 5 de la corniche Nador-ville. Une corniche longue de 5 kilomètres et qui sera achevée en 2017 après avoir nécessité 120 millions de DH.

Il y a à peine 10 ans, ces réalisations étaient tout simplement inimaginables. Idem pour la construction d’un parking souterrain en 2 niveaux sous-sols sur les anciennes lagunes des eaux usées (3 ha).  
Le programme de développement  Marchica dépasse l’aménagement éco-touristique de la lagune pour devenir un programme stratégique de cohérence territoriale. Il est un outil de croissance socioéconomique qui puise sa conception d’une charte paysagère spécifique, réalisée en adéquation avec les attentes d’une population qui a souffert de toutes les formes de pollution atmosphérique et aquatique.

La construction de la station de traitement des eaux usées arrive à point nommé pour mettre terme aux rejets liquides dans la lagune. Une réunion s’est tenue récemment entre les responsables de l’Agence de développement de la Marchica et ceux de l’ONEE pour en finir avec toutes les fuites d’eaux usées qui passent clandestinement par les canalisations pluviales. Des campagnes de sensibilisation seront lancées pour impliquer les riverains dans la lutte contre les différentes formes de dégradation du littoral. De même, l’ouverture d’une nouvelle passe dans le cordon dunaire a facilité le renouvellement des eaux entre Marchica et la Méditerranée pour une régénération naturelle.

Source: L'économiste

Marchica veut créer son propre modèle balnéaire

– On vous reproche de ne pas communiquer autour d’un projet phare pour le développement socioéconomique de la province de Nador. Pourquoi?

– Saïd Zarrou: Il fallait d’abord assurer une réelle valeur ajoutée pour communiquer. Ce qui n’était pas le cas auparavant vu les grands défis qu’il fallait relever pour mettre à niveau cette zone. Les problèmes environnementaux et urbanistiques sont derrière nous. De plus, nous avons un hôtel qui est opérationnel et un autre en voie de construction en partenariat avec l’ONCF. Il sera livré fin 2017. D’autres projets résidentiels sont dans le pipe. D’autant plus qu’il fallait proposer le minimum requis pour intéresser le privé aux nouvelles offres en démontrant comment on a transformé les nuisances en plaisances et comment  intégrer un programme en marche. Il fallait également attendre qu’on finalise certaines structures de plaisance comme l’académie du golf, la marina, la nidification d’espèces d’oiseaux rares et autres attractivités touristiques pour les commercialiser. Ce sont des gages indispensables à toute approche de décollage économique.
Le projet de dédoublement de la rocade Nador/Saïdia à l’horizon 2020 est une concrétisation d’une offre globale qui inclut toutes les destinations de l’Oriental, y compris celles de l’arrière-pays et des hauts plateaux. Un travail qui se fait par étape pour éviter les mauvaises passes.

– La commercialisation du projet Marchica n’est-elle pas affectée par la crise internationale?
– Nous ne sommes pas affectés par la crise internationale car nous n’avons pas fait de la composante immobilière notre priorité. Les constructions que nous réalisons ont une connotation touristique. Et pour créer des équilibres dans la société d’Etat qui réalise les programmes d’Atalayoune, la cité des deux mers et les autres projets, nous avons besoin d’un mix entre l’offre touristique, résidentielle et de loisirs.
Le volet immobilier est commercialisé à hauteur de 50% et les nouveaux appartements sont vendus à 100%. Notre objectif est de les livrer à temps avec la qualité requise. L’immobilier de loisirs connaît des sinusoïdes, mais on est préparé pour toute éventualité. Toutefois, je lance un appel aux promoteurs immobiliers de la région pour qu’ils adhèrent à ce programme touristique et écologique en préparatif aux retombées qu’engendrera le projet Nador West Med. Nador dispose de 25 kilomètres de plage sur le cordon dunaire et est appelée à préparer tous les intervenants pour instaurer une réelle culture touristique. Ce projet inclut aussi le développement d’un programme ambitieux d’équipements sportifs, culturels, ludiques et commerciaux. Pour les exploiter, nous allons lancer plusieurs offres. La première concerne le transport lagunaire de plaisance et de cabotage.

– Quel est le budget alloué pour concrétiser cette approche de marketing territorial au niveau de la zone d’intervention de l’Agence Marchica?

– Je préfère parler de bonne gouvernance car les 2,1 milliards de DH répartis sur 7 ans (quelque 300 millions de DH par an), sont insuffisants. Notre défi est de réussir notre mission de bonne expertise. Par exemple, on construit une plage de sable avec zéro DH via le dragage des sables d’un port réservé à la sécurité naturelle. Sous d’autres latitudes, cela se chiffre en millions de DH. C’est cet esprit d’innovation et de gestion adaptées aux différentes situations qu’on cherche à partager avec l’ensemble de nos partenaires.

– Valoriser Marchica signifie désengorger une ville qui étouffe. Comment comptez-vous traiter le problème de l’engorgement de la circulation?

– L’Agence de Marchica vient d’élargir le pont de Bni Nssar en créant un nouveau passage piéton pour faciliter la circulation des véhicules. Un autre ouvrage d’art d’envergure est en cours à Bouarourou pour atténuer les effets dévastateurs des inondations. Un travail réalisé en partenariat avec le département de l’hydraulique dans le cadre d’un aménagement aux alentours du parc des oiseux pour créer une double voie respectueuse de l’environnement et qui valorise la beauté naturelle des lacs avoisinants. Ce parcway est long de 5 kilomètres et sera opérationnel dans 8 mois. Il reliera Nador à la voie de Taouima. Elle aussi en construction pour conforter la fluidité de la circulation à l’intérieur de la ville. En parallèle, la réalisation d’une rocade méditerranéenne reliera directement Taouima à Bni Nssar tout en permettant aux poids lourds d’éviter le centre-ville. Ces deux projets nécessiteront plus de 100 millions de dirhams.

Propos recueillis par
Ali KHARROUBI

Source: L'économiste

Oriental: Production record de sucre

La production du sucre granulé surfe sur des indicateurs encourageants au niveau de l’Oriental. Elle devrait augmenter de 15% par rapport à la précédente campagne. Une saison 2015 qui a atteint 50.000 tonnes (+18% qu’en 2014). Idem pour la culture de la betterave qui devrait pulvériser la barre des 380.000 tonnes cultivées en 2015.

Ces résultats record sont le fruit d’une approche innovante qui allie mécanisation totale de la chaîne de production au respect des exigences écologiques. Au fait, le périmètre de la Moulouya, avec ses 6.000 hectares dédiés à la culture betteravière, est le seul périmètre irrigué, sur le plan national, à avoir mécanisé sa culture à 100% avec recours à l’unique semence en monogerme.

La betterave est commercialisée sur la base du taux de richesse en constituants naturels. Un atout compétitif dont disposent les plaines de Triffa, Zebra, Bouareg et Garet, riches en éléments nutritifs, favorables à la culture betteravière. «La filière compte plus de 1.500 agriculteurs regroupés en deux associations mères, l’une sur la rive droite et l’autre sur la rive gauche de la Moulouya, et qui sont tous engagés dans la nouvelle approche du ministère de l’Agriculture pour moderniser cette culture et accompagner l’unité de production de la région», souligne Hamid Chebabi, directeur régional de l'ONCA à Oujda.

La Sucrafor (filiale de Cosumar) pilote toutes ces opérations et se veut une usine citoyenne qui s'inscrit dans une démarche de développement durable respectueuse de l’environnement. La mécanisation de la récolte de la betterave offre un apport important de matières organiques au sol (sur un hectare planté, plus de 30 tonnes de feuilles sont réintégrées dans le terrain).

En parallèle le taux d’émission du gaz CO2 liée au transport est réduit de 4.000 tonnes/an avec économie de 150.000 litres de gasoil par an via le recours à des camions semi-remorques (44 tonnes) et des camions caissons de grande capacité (28 tonnes) au lieu des camions caissons toute catégorie de tonnage, est-il précisé auprès de cette usine.

L’utilisation de ce type de camions a permis de réduire de 30% le nombre de trajets nécessaires au transport des betteraves. Un choix qui contribue à la conservation de la qualité de la betterave, la régularisation des livraisons avec meilleurs rendements et performances. L’opération d’arrachage et de livraison qui durait une trentaine d’heures est passée à moins de 6 heures.

Repères:

• La Sucrafor, sucrerie raffinerie de l’Oriental, fait partie des filières du groupe Cosumar.
• Elle est spécialisée dans l’extraction du sucre blanc granulé et s’étale sur une superficie de 26 hectares à Zaio.
• Regroupe 1.500 agriculteurs.
• Exploite 6.000 hectares.
• Produit 50.000 tonnes de sucre en 2015 (60% de la demande régionale).
• Fait travailler 70 ouvriers permanents,et 20 à 180 intérimaires selon la saison.
• Taux de satisfaction des agriculteurs à 76%.

Source: L'économiste

 

 

Berkane: Réunion pour discuter de la gestion déléguée du secteur de la propreté

Présidée par le gouverneur de la province de Berkane, Abdelhak Haoudi, cette réunion s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour la promotion du secteur de la propreté et l’amélioration de la qualité de ses services à travers la prise d’une série de mesures relatives à la propreté, à la santé publique et aux écosystèmes afin de répondre aux attentes de la population locale, indique un communiqué de la préfecture de la province.

Cette réunion s'est déroulée en présence du secrétaire général de la préfecture de la province, du président de l’assemblée provinciale, des représentants de l’autorité locale, des présidents des communes, du président du groupement communal «Trifa» et des directeurs des sociétés délégataires du secteur de la propreté «S.O.S. NDD» et «Averda».

Dans une allocution à cette occasion, M. Haoudi a exhorté tous les intervenants à octroyer l'importance qu'il faut au secteur de la propreté afin de garantir son bon fonctionnement, sa qualification et sa professionnalisation, vu son impact direct sur la vie quotidienne des citoyens et leur environnement. Il a, en outre, appelé à faire le point sur l’exécution des décisions émises lors des dernières réunions, présenter une évaluation minutieuse et globale de la gestion déléguée dans la province et vérifier le respect des clauses des cahiers de charge, l'objectif étant de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de ces services et de créer les conditions nécessaires pour la réussite de cette expérience dans le cadre de l’approche participative et de la transparence.

De leur côté, les représentants de la société «S.O.S. NDD» et «Averda» ont présenté deux exposés, dans lesquels ils ont mentionné les différentes mesures prises pour moderniser le secteur de la propreté via la valorisation des déchets et le traitement des lixiviats, en conformité avec les objectifs du Programme national des déchets ménagers.

La bonne gestion de ce service est tributaire de la conjugaison des efforts de l’ensemble des partenaires, notamment les collectivités territoriales, la société civile, les autorités locales et les directions des deux sociétés «S.O.S. NDD» et «Averda», ainsi que les services chargés de l'environnement au sein de la province, afin de dépasser les difficultés qui entravent le bon fonctionnement du secteur. À cette occasion, le gouverneur de la province de Berkane, accompagné des participants à la réunion, a effectué une visite à la décharge publique contrôlée «Trifa» afin de s'enquérir des méthodes de sa gestion.


Source: Le Matin

Des projets de grande envergure pour faire de Nador une métropole régionale

Ces travaux d’aménagement du territoire visent à augmenter l’attractivité de la ville par la mise en valeur du littoral et de ses espaces naturels. Ils obéissent ainsi à une stratégie de cohérence territoriale avant l’arrivée du port Nador West Med.

La transformation urbaine et durable de la ville
La ville se prépare à accueillir un port qui a pour ambition d’être un second Tanger Med. Mais avant, beaucoup de travaux sont à réaliser. Et pour cause, la ville de Nador est un véritable chantier, et derrière ces projets, se trouve l’Agence Marchica. Son but est une valorisation du territoire pour attirer une nouvelle clientèle touristique. L’ambition est de faire de Nador et des régions alentours un espace attractif, dynamique économiquement tout en respectant le patrimoine culturel et naturel de la ville. Ces projets s’inscrivent dans le cadre d'un projet de développement économique durable de la région.

Pour ce faire, il faut d’abord retravailler les liaisons entre Nador et le reste du pays. Plusieurs routes ont été construites afin de favoriser une bonne connexion routière (construction du premier parkway dans la région) et de renforcer la mobilité au niveau du Grand Nador. Ceci est réalisé par l’Agence Marchica en collaboration avec le ministère de l’Equipement et les collectivités locales.

L’envergure des travaux à la hauteur de leur financement
Un budget de 2,1 milliards de dirhams a été alloué par les ministères de la Finance et de l’Intérieur, suite à une étude réalisée de 2010 à 2014, qui avait pour but d’analyser les besoins financiers à réaliser et les changements à opérer. Les travaux sur les grandes artères, précise L’Economiste, seront finis dans 8 mois. D’autres projets, par contre, s’étalent sur plusieurs années.
La valorisation du littoral passe aussi par la création d’une plage artificielle qui sera finie dans 2 mois et qui a été très peu coûteuse grâce au savoir-faire de l’Agence pour le développement de la lagune de Marchica. Elle fera 1,5 km et une corniche, prévue pour 2017, fera plus de 5 km, relève L’Economiste. Un parking souterrain sur 2 niveaux est aussi prévu. Tous ces travaux n’ont pas pour seul but d’attirer des touristes mais aussi de favoriser le développement économique de la zone nord du Maroc, afin de multiplier les pôles de croissance hors de la zone Casablanca-Rabat. Dans l’optique de développer la zone tout en préservant le milieu naturel, une station de traitement des eaux usées est en encours de construction ainsi qu’une campagne de sensibilisation des habitants pour prévenir la détérioration du littoral.
Tous ces objectifs vont du court au long terme, et visent avant tout à répondre aux besoins de la population locale d’ici à 20 ans.

Source: H24info.ma