Des projets d’agriculture solidaire en faveur des petits agriculteurs

Des projets d’agriculture solidaire en faveur des petits agriculteurs

Un atelier pour le démarrage du projet "Conservation de la biodiversité et la gestion adaptative des systèmes ingénieux du patrimoine agricole au Maroc" a été récemment organisé, à Rabat, conjointement par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et la FAO.


Dans un communiqué de l’INRA, l’on indique que ce projet vise à promouvoir la compréhension et la prise de conscience de l’importance des sites du patrimoine agricole mondial et à assurer leur reconnaissance aux niveaux national et international, notant que cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme SIPAM (Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial) initié par la FAO en 2003.


Et de préciser que financé en partie par le Fonds pour l’environnement mondial (GEF), pour une durée de 3 ans, de 2016 à 2018, ce projet a pour objectif de renforcer les approches qui favorisent la conservation de la biodiversité et d’atténuer la dégradation des terres dans les écosystèmes des oasis d’importance mondiale en appliquant une gestion adaptative du patrimoine agricole dans 5 sites : Imilchil, Ait Mansour, Figuig, Assa et Akka. La même source dévoile également que l’atelier de démarrage vise à informer les partenaires du projet sur les objectifs et les résultats attendus et à ouvrir un débat de réflexion et d’échange autour des questions en relation avec la conservation de la biodiversité et l’atténuation de la dégradation des terres tout en préservant la biodiversité agricole, en soutenant l’amélioration de l’état de la fertilité des sols et en encourageant les pratiques agricoles durables dans les écosystèmes oasiens, et ce en vue d’accroître la production alimentaire et d’améliorer les moyens de subsistance des populations.


Selon l’Institut, le Maroc bénéficiera également de deux autres projets liés au développement des écosystèmes oasiens, le premier dans la région de Drâa-Tafilalt conçu pour revitaliser les agro-écosystèmes des oasis par une approche intégrée et durable du paysage dans la région, notant que ce projet est en cours de formulation avec le concours financier du GEF et prévu d’être signé lors de la COP22 à Marrakech.


S’agissant du deuxième projet à caractère sous-régional, il est en cours d’exécution par la FAO et concerne la gestion adaptative des oasis du Maghreb en Mauritanie, au Maroc et en Tunisie.


Aussi, l’on souligne de même source qu’un tel projet conforte l’approche adoptée par le Plan Maroc Vert pour la conception et la mise en œuvre de ses projets d’agriculture solidaire destinés essentiellement aux petits agriculteurs.


Par ailleurs et sur un autre registre, la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural (COMADER) a annoncé, récemment à Casablanca, le lancement de grands chantiers dans le domaine de l’agriculture afin d'accroître sa force de proposition dans ce secteur vital et stratégique.


En effet, lors d’une conférence tenue à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de création de la Confédération, Ahmed Ouayach, président de la COMADER a déclaré que ces chantiers portent sur une trentaine de dossiers transverses, dont la commercialisation, la fiscalité, le Code du travail, le plan comptable agricole, les changements climatiques et le développement rural. 


Ces dossiers transverses, a-t-il fait savoir, ont été confiés à dix commissions permanentes redynamisées afin d’en faire des forces de proposition dans une démarche prospective de réflexion sur l’agriculture de demain.  

En outre, le président de la Confédération a noté que l’avènement de la loi n° 03-12 relative aux interprofessions agricoles constitue incontestablement un tremplin pour la restructuration profonde et le développement des filières agricoles

Source: libération.ma

 

Région de l’Oriental : Une production record de betterave à sucre

les résultats obtenus après un mois du démarrage de la campagne d’arrachage et d’usinage de la betterave à sucre laissent présager une production record dans la région de l’Oriental (environ 400.000 tonnes).

La même source ajoute que le rendement du sucre brut sera aux alentours de 11,7 t/ha, avec une teneur en sucre nettement supérieure à celle enregistrée durant la campagne précédente (minimum 18 contre 16,11%), ce qui permettra de produire 55.000 tonnes de sucre blanc, "un record jamais atteint dans la région".

Le bureau a attribué ces résultats aux efforts déployés par les divers intervenants dans le secteur, notamment à travers l’encadrement des producteurs ainsi que la gestion rationnelle de l’irrigation dans une saison marquée par la rareté et le retard des pluies.

La généralisation de l’utilisation de la semence monogerme depuis 2013 et la mécanisation intégrale du train technique depuis 2014 ont eu un impact positif sur le développement et la pérennisation de la culture de la betterave à sucre, qui s’est traduit par une amélioration importante du rendement racine et du rendement sucre, explique la même source.

Le bureau a souligné, en outre, que les objectifs tracés dans le programme signé entre l’Etat et la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (Fimasucre) ont été atteints grâce au projet d’agrégation de la filière mis en place par la Sucrerie raffinerie de l’Oriental «Sucrafor» depuis 2012.

Ce projet, mis en place dans le cadre du Plan Maroc vert, a permis au Périmètre de la Moulouya d’être le leader de la mécanisation intégrale de la culture de betterave à sucre à l’échelle nationale, ajoute-t-il.

Et de noter que les surfaces cultivées de betterave à sucre ont avoisiné 6.040 ha au titre de l’année 2015-2016 dans la région de l’Oriental, dont 4.340 ha dans la province de Nador, et 1.700 ha dans la province de Berkane. 

La production de betterave à sucre dans la région a été marquée par une augmentation considérable ces dernières années avec 198.000 tonnes en 2013, 351.000 tonnes en 2014, 380.000 tonnes en 2015 et 400.000 tonnes en 2016.

Source: Le Matin

Oriental: Le Conseil régional dévoile sa feuille de route

Le Conseil régional de l’Oriental (CRO) vient de finaliser sa nouvelle feuille de développement régional pour les années 2016 et 2017. L’Économiste dévoile en exclusivité ces programmes de croissance qui touchent les 96 communes de la région. Pour ce faire, le conseil a réalisé des partenariats avec différents départements ministériels pour assurer le financement adéquat. Il a aussi interpellé autorités locales, conseils urbains/ruraux  et opérateurs économiques.


Une tâche ardue à laquelle le CRO a dû marketer, durant un semestre, son plan de mise à niveau et de relance économique. Résultat: une dizaine de conventions scellées et plusieurs programmes de développement approuvés. L’ensemble de ces actions a nécessité 2,6 milliards de DH. «Les ressources dont dispose la région sont énormes, reste à les exploiter selon des approches novatrices qui mettent fin aux anciennes pratiques», confie Abdenbi Bioui, président du CRO.

Plusieurs obstacles matériels sont à dépasser pour créer cette dynamique et maintenir un rythme de croissance ascendant.
Dans un premier temps, la région a besoin d’un programme de rétablissement régional d’envergure. Trois objectifs fondamentaux sont à concrétiser: dynamisation du monde rural, consolidation de l’attractivité régionale pour drainer les investisseurs et mise à niveau des zones frontalières. «Le développement rural est une priorité pour assurer l’équilibre convoité entre les huit provinces de la région. Des provinces appelées à entrer en compétition interne pour intéresser les investisseurs via la qualité de leurs infrastructures et des programmes attractifs pour une région frontalière, handicapée par le rétrécissement de son espace stratégique», ajoute Bioui.

L’Oriental est un large territoire, mais pas un grand marché. Ce qui nécessite dans un premier temps d’ériger l’économie sociale et solidaire en levier de croissance, d’autant plus que la structure sociale de la région est favorable pour ce type d’économie. Reste à déterminer les objectifs à atteindre et les démarches à peaufiner. En amont assurer des structures d’accompagnement pour faire aboutir les programmes lancés. Transformer les coopératives en sociétés productives aiderait aussi les populations des zones frontalières à prendre leur destin en main, solutionner les phénomènes d’exode rural et de contrebande vivrière. En aval, c’est la mise à niveau définitive de ces territoires qui est ciblée.


«Avec ses propres moyens, le CRO ne peut faire développer une zone qui s’étend sur 740 km et qui a besoin d’un budget exceptionnel. Les 600 millions de DH débloqués grâce à des partenariats avec les ministères de l’Intérieur et des Finances s’inscrivent dans le cadre d’un programme d’urgence de mise à niveau étalé sur 2 ans. De plus, un citoyen doit se sentir bien là où il vit pour qu’il veille sur sa qualité de vie et la sécurité de son pays», ajoute notre interlocuteur. D’autres budgets sont indispensables pour pérenniser cet effort de croissance et maintenir ces populations sur place. Depuis 2010, certaines communes ont connu des exodes massifs vers les centres urbains en perdant plus de 20% de leurs habitants. Et pour pallier ce problème, plus d’un milliard de DH est réservé aux projets d’accompagnement agricole, encouragements au rajeunissement des vergers, plantation d’arbres fruitiers, renforcement du plan de soutien à l’élevage et réalisation de forage d’eau.


Un autre effort urbanistique sera lancé pour la mise à niveau des centres ruraux avec l’édification de centres sociaux culturels, terrains de proximité, espaces de loisirs, services administratifs et consolidation des offres de santé et de formation. «La consolidation des infrastructures routières pour interconnecter l’ensemble de ces centres et faciliter les déplacements fait aussi partie de nos priorités car il est anormal que ces villages soient considérés comme des centres de passage et non de découverte», conclut Bioui.

Par ailleurs, ce nouveau programme de développement rural n’a pas omis le secteur touristique. Un intérêt particulier a été réservé au développement du tourisme oasien de Figuig et de l’arrière-pays. Sept niches touristiques ont déjà été détectées pour bénéficier de travaux de réfection et d’embellissement à Fazouane, Ain Almou, Sidi Chafi, Tgafayet et les grottes de Tafouralt. In fine, assurer une variété de produits touristiques pour consolider les offres balnéaires de Saïdia et Marchica.
Sur le plan d’encouragement à l’investissement, le CRO est en négociation avancée pour la réalisation d’une usine de plâtre à Talsint en mesure d’embaucher 800 ouvriers. Une commission spéciale sera constituée pour lancer ce projet qui a traîné pour plus de 2 ans. De telles actions sont nécessaires pour rendre cette zone frontalière attractive et compétitive hors contrebande.

Source: L'économiste

Transport aérien: La stratégie pour les dessertes domestiques pour très bientôt

L’étude pour la mise en place d’une stratégie de développement du transport aérien domestique entre dans une phase cruciale.

De sources ministérielles, on apprend en effet que le Comité directeur de cette étude vient de donner son approbation pour le démarrage de la deuxième phase de celle-ci. C’était lors d’une réunion qui s’est tenue au siège du ministère il y a quelques jours avec la présence de représentants de l’ONDA, de l'ONMT,  de la RAM , ainsi que des Agences de promotion et de développement des régions.

 

En principe, cette phase devrait être consacrée à deux aspects particulièrement stratégiques. Le premier concerne le développement du réseau des dessertes domestiques, tout en consolidant les dessertes actuelles conçues autour du hub de Casablanca et créant d’autres hubs régionaux à court et moyen termes.

 

Le deuxième axe concerne, pour sa part, la conception d’un nouveau modèle de partenariat conciliant entre la rentabilité économique et les impératifs du service public.

Plus globalement, la nouvelle vision du transport aérien domestique, qui doit accompagner la régionalisation avancée et les plans de développement et d’investissement des régions, aboutira au développement des liaisons des régions vers le hub de Casablanca pour le trafic de continuation vers l’international. Il s’agira aussi de développer les liaisons directes entre les différentes régions, sans passer par l’aéroport Mohammed V.

Auprès du ministère, on explique que l’objectif est la mise en place d’une offre de transport aérien domestique et accessible pour relier directement les régions à travers la mise en place progressive des bases aériennes à Tanger, Rabat, Fès, Oujda, Marrakech, Errachidia, Agadir, Laâyoune et Dakhla.

Il restera à régler le problème du financement. La déclinaison de ces orientations en stratégie et plans d’actions opérationnels passera en effet obligatoirement par la définition d’un mécanisme de financement garantissant la pérennisation des liaisons aériennes domestiques et la détermination des mesures d’accompagnement tels que l’amélioration de l’accessibilité des aéroports, le réaménagement des horaires.

En attendant, il y a lieu de noter que la première phase de l’étude en cours a permis de relever la pertinence des dernières initiatives prises pour développer le transport aérien domestique, notamment l’approche basée sur la signature de conventions de partenariats entre la compagnie nationale, les régions et le ministère de tutelle.

Ainsi, selon un premier bilan, depuis l’entrée en vigueur des premières conventions sur les lignes desservant le Sud (Dakhla, Guelmim, Tan-Tan et Laâyoune) en 2013, le trafic a enregistré des hausses significatives sur ces dessertes comparativement aux années antérieures (un taux de croissance annuel de 11% durant la période 2013-2015). C’est ce qui a convaincu les pouvoirs publics de poursuivre sur la même lancée avec la signature de nouvelles conventions permettant de desservir des villes comme Ouarzazate, Errachidia, Zagora, Tétouan, Al Hoceima et Oujda.

Ces conventions ont donc permis de porter aujourd’hui le nombre total de destinations desservies par la RAM dans le Royaume à 21, dont 16 à partir de Casablanca et 5 interrégionales (Agadir – Laayoune – Dakhla ; Tantan – Guelmim ; Tetouan -El.Hoceima ; Ouarzazate – Zagora).

Source: Le360

COP22: Oujda accueillera le Congrès préparatoire

Selon les initiateurs de cette rencontre, une réunion a eu lieu mardi au siège de la wilaya de la région de l'Oriental avec la présence de représentants du Conseil de la région de l'Oriental, des services extérieurs et des acteurs de la société civile, et lors de laquelle les participants ont jeté la lumière sur les préparatifs en cours pour l'organisation de cette manifestation régionale.

Cette rencontre a été l'occasion pour les intervenants d'exposer les différentes étapes franchies par le Comité de pilotage dans le cadre des préparatifs à ce Congrès régional, a indiqué la même source, précisant que cette réunion a engendré la création de quatre commissions (commission scientifique, commission de préparation et de logistique, commission de communication et la commission de mobilisation).

Les intervenants ont souligné l'importance d'accélérer le rythme du travail des commissions afin de faire réussir ce congrès préparatoire dont le programme comprend plusieurs activités, notamment des conférences, des ateliers de travail, des négociations autour de la COP22 et des activités culturelles et artistiques.

 Les organisateurs de cet évènements affirment que, dans le cadre de la coordination des efforts, le Conseil de la région de l'Oriental, la wilaya de la Région ainsi que des acteurs de la société civile accompagneront les mesures nationales prises en vue de faire réussir la manifestation environnementale internationale que le Maroc accueillera en novembre prochain. 

Source: Le Matin

Guercif: Le Festival national de la culture amazighe prend ses quartiers

La dixième édition du Festival national de la culture amazighe se tiendra, du 19 au 21 juillet, à Guercif, sur le thème «Pour un Maroc de la diversité, de la différence et de la coexistence». Initié par l’Association Adrar-Guercif, en partenariat avec l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) et l’Agence pour le développement des provinces du Nord (APDN), ce Festival a pour objectif de vulgariser la culture de la diversité, de la différence et de la cohabitation.

 
 

Cette dixième édition vise également à faire connaitre les potentialités culturelles et artistiques amazighes, à encourager les troupes artistiques à travers l’animation de soirées musicales et de cérémonies en leur hommage, ainsi qu'à promouvoir les activités culturelles et récréatives au profit de la population de la ville et de la province de Guercif. Cette manifestation, qui bénéficie du soutien du ministère de la Culture, de la province et de la commune de Guercif, ainsi que de la région de l’Oriental, a également pour ambition de promouvoir la culture de la tolérance et la lutte contre toutes les formes de violence, d’extrémisme et de terrorisme, et à contribuer au développement du tourisme culturel dans la province, indique un communiqué.
Le programme de ce festival annuel prévoit une série d’activités culturelles, artistiques et intellectuelles, dont des expositions de produits amazighs (tissage, livres, habits traditionnels, tapis berbères, produits manufacturés et agricoles féminins, couscous, miel, objets d’art, etc.), et ce, avec la participation de l’IRCAM et de plusieurs associations, coopératives et exposants des provinces de Guercif, Taza, Khénifra, Séfrou, Midelt et El Hajeb, entre autres. Les soirées musicales seront animées par des groupes berbères et folkloriques, dont le groupe Mokhtar Akka (Khénifra), l’ensemble Ahidous Azghar (Tamjilt) et d’autres formations de Guercif, d’Oujda et de Guigou.

Des tables rondes sur «Les aspects de cohabitation et de tolérance dans la culture amazighe à travers l’histoire», «Le rôle de la radio dans la préservation de la mémoire Amzighe» et «La connotation religieuse dans la poésie de feu Ahmed Ahlal» seront animées par des professeurs universitaires, des académiciens, des poètes et des journalistes.
Parallèlement, des ateliers sur l’écriture et la lecture de l’alphabet Tifinagh et la projection du film «Trésors de l’Atlas» du réalisateur Mohammed Abbazi sont également au programme de ce Festival national de la culture amazighe qui devient, au fil des années, un rendez-vous incontournable pour les intellectuels et artistes de la province de Guercif et d’autres régions du pays. 

Source: Le Matin

ASL Airlines France relie Oujda à Paris et Bastia

La compagnie aérienne ASL Airlines France lance deux nouvelles liaisons entre Paris ou Bastia et Oujda, ses premières lignes vers le Maroc.

Du 10 juillet au 2 octobre 2016, l’ex Europe Airpost proposera deux vols par semaine entre Paris-Charles de Gaulle et l’aéroport d’Oujda-Angades, opérés en Boeing 737-700 de 147 sièges. Les départs sont programmés jeudi à 12h00 (arrivée à 13h45) et dimanche à 22h35 (arrivée lundi à 0h20), les vols retour quittant le Maroc jeudi à 14h35 (arrivée à 18h20) et lundi à 0h55 (arrivée à 4h45). ASL Airlines France est en concurrence sur cette route avec Royal Air Maroc et les low cost Jetairfly et Transavia France, toutes opérant à Orly.

ASL devait faire ses premiers pas au Maroc hier mais attendra la semaine prochaine : jusqu’au 31 août, elle déploiera un 737-700 tous les mercredis entre Bastia-Poretta et l’aéroport d’Oujda, avec des départs programmés à 19h10 pour arriver à 20h25 (jeudi à partir du 28 juillet) et des retours du Maroc mercredi ou jeudi à des horaires variables (voire le lundi en aout). ASL Airlines France est cette fois sans concurrence.

Le Roissy – Oujda avait été annoncé en mars dernier, le directeur général Jean-François Dominiak expliquant que cette première ligne régulière vers l’Afrique du nord, après l’Europe et l’Amérique du nord, « confirme la stratégie de développement de l’activité passagers de la compagnie ». Le vol depuis Bastia, dévoilé un mois plus tard, renforçait « le réseau de lignes régulières, qui relie entres elles des régions entretenant d’importants échanges économiques, touristiques et culturels » ; en fonction de la demande de la clientèle, ASL Airlines France « compte bien pouvoir augmenter le nombre de vols et étendre la saison d’opération au-delà des seuls deux mois de congés d’été » entre la Corse et le Maroc.

Outre Oujda, ASL Airlines France propose déjà à Paris-CDG des routes vers Bastia, Calvi, Dublin et Halifax (via la capitale irlandaise) ; elle relie aussi Bordeaux à Hambourg et Vienne, Lyon à Hambourg, Marseille à Hambourg et Toulouse à Vienne.

Membre du groupe international ASL Aviation, la compagnie française assure une double activité de transport de passagers et de transport de fret. Elle effectue des vols passagers d’une part pour les principaux tours opérateurs français et européens, d’autre part sur des lignes régulières qu’elle ouvre au départ de France. Cette offre est complétée par une offre de vols passagers à la demande : vols VIP et incentives, navettes d’entreprise. ASL Airlines France exerce son activité fret en France et en Europe pour les principaux expressistes internationaux et pour des opérateurs postaux. Elle opère aussi des vols cargo réguliers ainsi que des vols cargo à la demande.

Source: Air-journal.fr

une manifestation d’intérêt d’OGIF pour la réalisation d’un pipeline sur Tendrara

le pétro-gazier Sound Energy a annoncé qu’il a reçu une manifestation non contraignante d’intérêt d’Oil and Gas Investment Fund (OGIF) pour le financement, la construction et l’exploitation d’un nouveau pipeline qui reliera le champ Tendrara au gazoduc qui transporte le gaz du Maghreb vers l’Europe.  Il faut rappeler qu’OGIF est un partenaire de Sound Energy sur le projet gazier de Tendrara.

Le coût global du pipeline est de 50 millions $, selon des précisions de Sound Energy. « Nous sommes très heureux d’avoir reçu cette manifestation d’intérêt de notre partenaire OGIF qui nous permettra de réaliser cette infrastructure nécessaire au projet Tendrara (…) Cela va solidifier notre partenariat avec OGIF », a déclaré à ce propos James Parsons, le directeur général de Sound Energy.

La licence onshore Tendrara est divisée en 8 blocs qui s’étendent sur 14 500 km² et est située dans la province de Figuig, au nord-est du royaume chérifien, à une distance de 120 km du pipeline GME qui relie l’Algérie et le Maroc aux réseaux gaziers espagnol et portugais. Sound Energy est l’opérateur de la licence avec une participation de 55%. L’ONYHM, l’office public en charge des mines et des hydrocarbures, en détient 25% et OGIF contrôle le reste des parts.

Source: agence ecofin
 

Plus de 64.000 MRE ont transité par les points de passage du Nord-Est depuis le début de l’opération Marhaba 2016

Un total de 64.147 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont regagné le Maroc via les points de passage du Nord-Est, depuis le début de l'opération Marhaba 2016 (5 juin) jusqu'au 30 juin, soit une baisse de 11 pc par rapport à la même période de l'année dernière.

Selon un rapport de la direction régionale des douanes du Nord-Est (couvrant Nador, Oujda et Al Hoceima), 18.402 passagers ont transité via Bab Melilia durant cette période, 11.303 via le port de Nador, 520 via Al Hoceima, 18.638 via l'aéroport Nador-Al Aroui, 13.854 via l'aéroport Oujda-Angad et 1.430 à partir de l’aéroport Al Charif Al Idrissi d'Al Hoceima.

Au cours de la même période, les mouvements de départs ont concerné 32.026 passagers, majoritairement au niveau des aéroports Nador-Al Aroui (11.416), Oujda-Angad (7.325), Bab Melilia (9.086) et du port de Nador (3.697), précise le rapport.

Le nombre de véhicules ayant fait leur entrée au Maroc via les différents point de passage du Nord-est, durant cette période, s'est élevé à 7.466, contre 4.088 ayant quitté le Royaume.

Durant l’opération Marhaba 2015, 1.146.803 passagers ont transité par les points de passage du Nord-Est, contre 1.012.159 durant l’année 2014.

Les autorités concernées ont pris toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de l’opération Marhaba 2016, à travers la mise à disposition des moyens logistiques nécessaires et le renforcement des ressources humaines.

Source: MEDIAS24

Festival international du Rai 2016 : Programme de la 10ème édition

Pour cette 10e édition du 16 au 23 Juillet, la ville de Oujda vibrera à nouveau aux rythmes des musiques mondiales, tout en portant le regard sur la richesse de l’art du Rai, entre l’authentique et le moderne.

Sous l’esprit de l’ouverture de la culture Rai et de sa promotion à l’échelon international, cette édition revient plus forte et plus originale tout en promettant une programmation éclectique. Des stars nationales et internationales de grande renommée enflammeront les scènes de la ville tout au long de la période de cette manifestation artistique.

L’ouverture du festival qui aura lieu le 16 juillet au théâtre Med VI, sera d’un cachet exceptionnel, métissant entre la diva de la chanson marocaine Latifa RAAFAT et la présence d’une troupe populaire de danse hindou qui viendra rappeler le côté international de l’évènement.

Une soirée unique en son genre se tiendra le 18 juillet, en présence du groupe musical « SAHARA RAII» connu par son style de fusion entre le Rai et les blues, jazz, reggae et Amazigh. Tout cela par une troupe venant de nos provinces du Sud, montrant ainsi la richesse du patrimoine Marocain. La Soirée sera rehaussée par la présence de la diva BATOUL ELMEROUANI. Cette soirée sera clôturée par le fameux prince du Reggada, Mohamed EL BERKANI.

Cette édition se veut aussi l’opportunité de faire révéler les talents de la compétition du Rai Academy, avec la participation de plus de 100 jeunes venant de toute la Région, les 10 finalistes animeront la soirée 100% jeunes talents du 19 Juillet à la place ZIRI. Elle connaitra aussi la présence du chanteur algérien Cheb Adjel.

La scène d’honneur sera enflammée par de grands artistes, la 1ère soirée sera inaugurée par le jeune d’origine Oujdi venant de la Belgique, Ramy LAPACHE, en passant par l’icône de la musique Chaâbi Khalid BENNANI avec un programme Chaabi/Rai. RIM’K, le rappeur hyper connu promettra de l’adrénaline et produira en duo avec MOUMEN le tube de l’année « MOUL 504 ». Le concert sera clôturé par le prince du Raï, Kader JAPONAIS.

La 2e soirée connaîtra un métissage entre de différentes cultures, Reggada qui sera honorée par la présence de Mokhtar EL BERKANI, la troupe DjMAWI AFRICA, Cheb ABBES et la star qui a battu tous les records lors de la dernière édition du Festival MAWAZINE « DOUZI ».

Le festival promet cette année un concert de clôture mémorable animée par une palette d’artistes nationaux et internationaux notamment Badr SOLTAN connu par ses chansons modernes, Cheb BESSAMI & BELLEMOU pour leur style authentique ainsi que la célèbre troupe marocaine MAZAGAN. Le DJ KIM sera présent lors des 3 représentations pour confirmer son talent de toujours. La soirée sera ornée par les Dj internationaux "DAFT PUNK TRIBUTE" qui enflammeront la scène. Juste avant la prestation majestueuse de la diva du rai CHEBA ZEHOUANIA.