Ryanair : Quatre nouvelles liaisons à partir du Maroc

Ryanair : Quatre nouvelles liaisons à partir du Maroc

Cinquante-cinq routes dont quatre nouvelles. C’est le programme de vols au Maroc de la compagnie aérienne low cost Ryanair pour la saison hivernale 2016-2017, selon Air Journal. Le groupe irlandais des vols à moindre coût a lancé hier ses ventes d’hiver sur les 55 routes de son réseau à destination et en provenance du royaume, desservant Agadir, Fès, Marrakech, Nador, Oujda, Rabat et Tanger.


Quatre nouvelles liaisons ont été déployées : Agadir et Londres-Stansted, Fès et Toulouse à compter du 1er novembre, Marrakech et Liverpool à partir du 31 octobre et Tanger et Francfort-Hahn. Ces 55 routes devraient permettre de transporter chaque année au royaume 2,7 millions de passagers et soutenir plus de 2 000 emplois, d’après un communiqué de la compagnie.


Dans le détail, la liaison entre Agadir et Londres-Stansted effectuera quatre rotations par semaine avec une capacité d’accueil de 75 000 passagers par an, contre 610 000 pour la liaison Fès-Toulouse avec 33 rotations hebdomadaires. Marrakech cumule au total 19 routes (1,1 million de passager par an), contre sept pour Rabat dont Londres-Stansted (3 vols hebdomadaires), Madrid (4 vols) et Rome (2 vols). En tout, la capitale comptera 21 vols par semaine pouvant transporter jusqu’à 330 000 passagers par an.


Au nord, cinq lignes sont prévues à Nador (Beauvais deux fois par semaine, Marseille, Charleroi, Barcelone deux fois par semaine et Francfort-Hahn qui bénéficie d’une troisième rotation), avec 12 rotations chaque semaine (210 000 passagers par an). Deux routes en provenance de Oujda à destination de Charleroi et Marseille sont mises en place, avec quatre vols hebdomadaires (110 000 passagers par an).


Tanger cumule quant à elle cinq routes, dont la nouvelle en direction de Hahn, Madrid (5 vols hebdomadaires) et Beauvais (2 vols). Elles devraient pouvoir transporter 250 000 passagers par an.

Source: Yabiladi

Jerada : Premier Festival de la kasba

La première édition du Festival de la kasba (flûte), organisé par l'association Miracle pour la musique, s'est ouverte, mercredi à Jerada, avec des prestations musicales des arts folkloriques de la région, ponctuées de lectures poétiques en zajal. Cette manifestation célèbre l'art de la flûte en tant qu'héritage musical local à travers une série de spectacles animés par des troupes de folklore dans l'objectif de promouvoir cet art auprès des générations montantes.

La cérémonie d'ouverture du festival qui se poursuivra jusqu'au 29 juillet a été marquée par un hommage rendu à Mustapha Lakhrissi et Boumediène Lamtahari, figures respectives de l'art de la kasba et de la qasida bédouine. Au programme de cet événement, placé sous le signe «Tous au service de la patrie», figure aussi un colloque axé sur le patrimoine bédouin de la province de Jerada.

Le festival, qui coïncide avec la célébration de la Fête du Trône, est organisé avec l'appui du ministère de la Culture en partenariat avec le conseil communal de Jerada et l'Agence pour le développement et la promotion de l'Oriental, en collaboration notamment avec la province et l'assemblée provinciale de Jerada et le Conseil de la région de l'Oriental.
 

Source: Le Matin

TEXTILE : LES DÉTAILS DES CONTRATS D’INVESTISSEMENT

Un total de 8.722 emplois et 425 MDH d’investissements, c’est l’engagement ferme pris le 4 juillet à Casablanca par huit acteurs du textile. Industrie sinistrée il y a seulement cinq ans, le textile se découvre une nouvelle jeunesse.

Un secteur en bonne santé
«Le secteur renoue avec la croissance, de sorte que les entreprises ont pu regagner la confiance du secteur bancaire et des assurances», se réjouit Abderahim Sayouty, DG de Settavex, entreprise leader dans ce secteur. Et d’ajouter : «Nous avons pu réorienter notre modèle dans ce secteur à travers une montée en gamme. Nous nous positionnons sur le haut et le moyen gamme». Pour accompagner ce virage, l’écosystème du secteur textile a été mis en place en février 2015 et il s’est traduit par la signature d’une première série de conventions d’investissement en mars 2016 avec 6 «locomotives» et 22 PME. Les contrats de juillet concrétisent une nouvelle fois l’écosystème. Settavex, l’entreprise settatie, fait partie des industriels qui ont signé les contrats d’investissements devant le roi Mohammed VI.

«Cette convention nous permettra de moderniser et flexibiliser l’outil de production afin d’attirer des donneurs d’ordre de premier plan», explique Sayouti. Settavex est en négociation avec Diesel et Hugo Boss pour des contrats de fast-fashion.  Blue Fingers, entreprise de confection basée à Casablanca, filiale du groupe New Wach, fait également partie des entreprises signataires des ces contrats d’investissements. Elle figure dans la catégorie «Locomotive».

Le soutien de l’État est conditionné par une évolution ambitieuse du chiffre d’affaires de l’entreprise. «Nous avons établi un business plan sur cinq ans avec une progression de 28% sur ce cette période, accompagné d’investissements dans la modernisation», détaille la gérante de l’entreprise. En plus de ces engagements financiers, cette entreprise spécialisée dans le jean a l'obligation de renforcer son effectif de 520 employés, en plus des emplois à créer chez les sous-traitants. «Une deuxième convention est en cours de préparation avec le ministère et le New Wach», annonce la responsable de l’entreprise.

Pour l’année 2015, le chiffre d’affaires de Blue Fingers s’est établi à 54 MDH et l’entreprise emploie 300 personnes. Les conventions signées se distinguent par leur couverture territoriale diversifiée. En plus de Tanger (Tint Color 2010) et Casablanca (Wash & CO., Med Sourcing) qui sont le cœur de l’industrie textile marocaine, ces nouveaux accords ont permis l’installation d’une usine textile à Oujda, plus précisément dans la zone franche de la capitale de l’Oriental. C’est la deuxième unité de Bernitex Clean dans la région. «Le succès de notre expérience à Guercif nous a encouragés à nous lancer dans ce nouveau projet», soulignait Salaheddine Khlifi, le directeur de l’entreprise, en avril dernier, lors de la pose de la première pierre de l’usine. Cette nouvelle unité s’étend sur 8.000 m² pour un investissement 34 MDH avec une création d’emplois à terme en 2018 s'élevant à 1.300 postes.

La production de cette unité sera destinée à l’export. Dans le lot des contrats signés, on compte aussi l’arrivée d'un nouvel acteur international sur le marché marocain. Le groupe portugais VFI annonce dans ce sens un investissement dans la production textile. Ces contrats devront conforter la destination du Maroc auprès des donneurs d’ordre internationaux.

Les contrats en chiffres

Settavex
Investissement : 175 MDH
50 emplois directs
Environ 2.000 emplois indirects

Blue Fingers
Investissement : 53 MDH
520 emplois directs

Tint Color 2010
Investissement : 36 MDH
261 emplois directs

Bernitex Clean
Investissement : 34 MDH
1.285 emplois directs

Med Sourcing
Investissement : 21 MDH
486 emplois directs

Source: Leseco

Retour sur la Pré-COP22 d’Oujda

L’exemple de la centrale thermo-solaire de Aïn Beni Mathar à 86 km d’Oujda a été cité à plusieurs reprises lors de l’ouverture de la Pré-COP 22, les 23 et 24 juillet dans la capitale de l’Oriental. Une manière de signifier que les engagements du Maroc en faveur du climat commencent par les régions. Inaugurée en 2010 pour un investissement de 400 millions d’euros, financés à 72% par la Banque africaine du développement, cette centrale (qui produit 3.538 GW/h, soit l’équivalent de 13% de la demande nationale de l’année 2010) contribue de manière significative pour atteindre l’objectif de 52% de la production électrique à partir d’énergies renouvelables.

Elle permet surtout d’économiser 1.000 tonnes d’émission de carbone et s'ajoute aux panneaux solaires installés pour l’électrification rurale, comme l’a rappelé Abdennabi Biioui, président de la région de l’Oriental. Ce dernier a également mis en avant l’exemple des 140 barrages, dont le tiers a été réalisé ces 15 dernières années. Une politique de l’eau qui a permis, poursuit le président de la région, d’atténuer les effets de la sécheresse qu’a connue le Maroc cette année. Mais cette prise de conscience environnementale ne peut se faire sans l’implication des populations locales. La polémique née ces derniers jours de l’importation par le Maroc de déchets italiens a fait dire à Driss El Yazami, responsable de la société civile au sein du comité de pilotage de la COP 22, qu’il y a une réelle prise de conscience liée aux questions environnementales. Rappelons que cette importation a été suspendue par le gouvernement.

Cette pré-COP et celles qui suivront à Casablanca, Marrakech et Laâyoune, sont organisées par l’Alliance marocaine pour la justice climatique (AMLJC), un réseau de 200 organisations civiles. En dépit que le secrétaire général du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) soit le Marocain Abdellah Mokssit, le débat autour des questions climatiques demeure, selon El Yazami, «euro-américain», d’où l’importance de la mobilisation des collectivités locales qui doivent intégrer les réseaux internationaux.
La «Régionalisation avancée» doit faire de la société civile «une force de propositions», a souligné, pour sa part, Kamal Lahbib, président de l’AMLJC qui citera évidemment l’opération «Zéro Mika» de ramassage et d’incinération des sacs plastiques à usage unique. Cette initiative, déployée dans les 12 régions du Royaume, est la preuve que «le changement est possible», a conclu Kamal Lahbib.

À l’image de la centrale de Fès qui produit de l’électricité grâce au recyclage des déchets, l'Oriental dispose également d’une unité de conversion du biogaz en électricité, opérationnelle depuis mai 2007. Celle-ci contribue à diminuer l’effet polluant du méthane dont le pouvoir réchauffant est de 20 fois supérieur à celui du CO2.


Source: Le Matin

La Fondation Attijariwafa bank fait la promotion de l’Oriental auprès des MRE

La Fondation Attijariwafa bank a organisé jeudi dernier à Oujda la 20e conférence de son cycle « Echanger pour mieux comprendre », cette fois-ci sous le thème « Les MRE, un levier de développement de l’Oriental ».
Une nouvelle rencontre régionale qui visait en priorité les Marocains résidant à l’étranger (MRE) et ex-MRE originaires de la région de l’Oriental, appelés à « jouer un rôle très important dans le développement de l’Oriental », indique le groupe Attjiariwafa bank dans un communiqué de presse parvenu à Yabiladi.
Devant un parterre de 200 personnes – opérateurs économiques et MRE – les intervenants ont débattu des opportunités d’investissement et des dispositifs de financement et d’accompagnement offerts par la région aux investisseurs, plus spécifiquement aux MRE.
La Fondation Attijariwafa bank a mis l’accent sur l’apport de la diaspora marocaine de la région et les « nombreuses réalisations » survenues dans l’Oriental au cours des dix dernières années.
Près du quart de la diaspora du royaume est originaire de cette région et draine à elle seule 24 % des transferts des MRE, soit « un acteur important et incontournable dans le développement de l’Oriental ».
« La diaspora originaire de l’Oriental constitue un levier important de développement régional. Ici plus que partout ailleurs, elle est donc appelée à mettre au service de la région, ses compétences, ses talents et son expérience accumulée dans les pays d’accueil », a déclaré le président du groupe Mohamed El Kettani.
La rencontre a notamment été marquée par la participation de Mohamed El M’Barki, directeur général de l’agence de l’Oriental, Mohssine Semmar, membre du directoire de MEDZ, entreprise spécialisée dans le développement et la gestion de zones touristiques, industrielles, technologiques et offshoring, en charge du pôle Industrie et Rachid Oulad Chrif, qui a représenté le Conseil régional de l’investissement de l’Oriental.
 

Source: Yabiladi

La première pré-COP prend fin Oujda transforme son essai avant la COP 22 de Marrakech

Les régions de Fès-Meknès et de l’Oriental, la commission régionale des droits de l’Homme d’Oujda-Figuig et la Coalition marocaine de la justice climatique ont uni leurs compétences pour que la société civile puisse faire entendre sa voix à travers ses différents projets environnementaux. Environ 1.200 personnes s'étaient inscrites à la pré-COP d'Oujda pour donner plus de visibilité aux initiatives régionales, dont certaines ont récemment été primées l'international.

«Celle qui traque le soleil». Cette description sied bien à Aïcha Oujidi, 17 ans, bachelière cette année et qui vient de remporter, il y a juste une semaine, le premier Prix de l’Expo sciences de Toulouse. «Ma fontaine à eau, qui fonctionne avec de l’énergie solaire, a été primée parmi 500 autres projets de 34 pays différents», dit-elle, non sans un brin de fierté. Et il y a de quoi être fière de cette jeune pousse : «Ce qui fait l’originalité de mon projet c’est le traqueur de soleil que j’ai intégré dans la plaque solaire. C’est un automatisme qui permet de suivre le mouvement du soleil. Le captage de l’énergie solaire ne se fait donc pas que lorsque le soleil est au zénith et l’excédent d'énergie est stocké dans une batterie», explique celle qui a déjà fait la promotion de sa trouvaille à Rabat et à Alexandrie en Égypte.

Aïcha Oujidi espère que son projet trouve sa première application dans son lycée Abdelkrim El Khattabi de Nador où elle a fait ses études avant d’être sollicitée pour l’alimentation en eau potable dans le milieu rural. L’exemple de cette adolescente reflète l’esprit même de la pré-COP d’Oujda, les 23 et 24 juillet : fédérer les initiatives locales pour atteindre le niveau mondial. Avec la fontaine traqueuse de soleil, une centaine de projets ont été présélectionnés par un jury d’enseignants de l’Université Hassan Ier d’Oujda. Une deuxième sélection se fera par le comité de pilotage de la COP 22 et ceux qui seront retenus seront exposés lors du Sommet mondial sur les changements climatiques à Marrakech en novembre prochain.

«Les autres n'ont qu'à faire mieux qu'Oujda», dit Talbi El Hassan, coordinateur régional de la coalition marocaine pour la justice climatique, organisatrice avec la région de Fès-Meknès et de l’Oriental et la commission régionale des droits de l’Homme d’Oujda-Figuig de la pré-COP d'Oujda les 23 et 24 juillet. Celui qui est également enseignant chercheur à la Faculté des sciences d'Oujda fait allusion à Casablanca, Marrakech et Laâyoune, qui devront en faire de même en prélude à la COP 22 en novembre prochain à la cité ocre. Pour Talbi El Hassan, la région de l'Oriental souffre en particulier de la pollution du littoral, de la dégradation du couvert végétal en raison de la désertification, source de baisse de revenus des populations rurales, et des problèmes de gestion des déchets solides. «Notre souci actuel est le mode d'incinération des sacs plastiques», témoigne l’enseignant. Salima Damnati, directrice régionale de l'environnement, se veut rassurante à ce sujet : «Au ministère de l'Environnement, nous avons commencé par cartographier les points noirs. Une équipe de 30 agents se charge du ramassage et du stockage dans un site approprié des sacs plastiques. Le transport vers la cimenterie de Naïma est assuré par Holcim,cimenterie avec laquelle nous avons signé une convention comme avec l'ensemble des membres de l'association des cimentiers. Les fours sont équipés de filtres pour empêcher les émanations néfastes.

Le cimentier nous fournit un rapport semestriel de suivi environnemental et jusqu'à présent nous n'avons enregistré aucun pic de pollution», assure-t-elle. «Nous faisons confiance aux cimentiers qui assurent disposer de fours corrects qui empêchent toute émanation dangereuse», répond Kamel Lahbib, coordinateur national de la Coalition marocaine pour la justice climatique. Ce dernier explique qu'il y a trois issues possibles pour les sacs ramassés, l'incinération, le recyclage et l'enfouissement. Et c'est ce dernier point qui semble poser problème : «L’enfouissement de ce qui ne peut ni être incinéré ni recyclé ne peut se réaliser qu'avec les autorités étatiques. Or cette voix n'est pour l'instant ni explorée ni exploitée. Cela étant, l'incinération est dans tous les cas moins polluante que le sac en plastique lui-même», assure Kamel Lahbib. La pré-COP d'Oujda, comme celles qui suivront en septembre, se veut une opération pour tester les capacités pour chaque région de se mobilier autour des préoccupations environnementales, «et pour un premier test, on ne peut que dire que c'est déjà un succès», conclut le coordinateur national de la Coalition pour la justice climatique, un réseau de 200 organisations civiles.


Source: Le Matin

Plus de 100 millions de DH pour redonner vie à Figuig

Les zones frontalières ne peuvent rester éternellement tributaires de la contrebande vivrière. Elles ont besoin de programmes de développement adaptés à leurs propres potentialités. Des programmes en mesure d’assurer des revenus pérennes pour les populations, et de propulser l’économie sociale et solidaire en levier de croissance. La signature, lundi dernier, de dix conventions de développement, pour un investissement de 72,4 millions de DH, s’inscrit dans cet esprit. Des programmes de croissance locale arrivent à point nommé pour relancer l’activité économique, valoriser le patrimoine local et créer des opportunités d’emplois. Plusieurs secteurs d’activité sont concernés: agriculture, tourisme et artisanat. En perspective, assurer 8.000 emplois dont 3.760 stables.  

Sur le plan touristique, Figuig sera dotée de son premier complexe d’accueil, une structure avec un hôtel 4 étoiles de 80 chambres (extensibles à 120). La région accueillera également 28 bungalows R+1 d’une surface de 63 m2 chacun, une salle polyvalente pour 500 personnes, des terrains de tennis, piscine et autres commodités qu’assurent les complexes touristiques des zones oasiennes. «Une réalisation tant attendue pour lancer les circuits touristiques d’arrière-pays et répondre à une attente exprimée par les professionnels du secteur. Elle assurera à terme 177 emplois dont 79 stables», explique à L’Économiste Mohamed Rochdi, gouverneur de la province de Figuig. Etalé sur une superficie de 21 hectares à l’entrée de la ville, ce complexe nécessitera 28 millions de dirhams. «Ce projet répond à une forte attente de la population locale qui ne tirait pas profit des potentialités naturelles, patrimoniales et paysagères de la région, faute d’infrastructure adéquate», a précisé, quant à lui, Adil Rachidi, chargé des activités génératrices de revenus au Conseil régional de l’Oriental (CRO).


La réalisation de ce complexe contribuera à la relance de plusieurs activités. C’est le cas pour les produits du terroir, artisanat (djellaba et tapis figuiguis), agriculture (dattes Aziza, truffes des hauts plateaux, viande rouge de Bni Guil). Le projet est pris en charge par le Conseil régional de l’Oriental à hauteur de 18 millions de DH. L’Agence de développement de l’Oriental, elle, débloquera 10 millions de DH. Alors que le foncier sera assuré par la municipalité de Figuig.


Les 9 autres conventions concernent l’agriculture (8) et l’artisanat (1). Ils s’inscrivent dans le cadre de la promotion de la province de Figuig, via des activités génératrices de revenus, et la valorisation des produits du terroir.
Dans le détail, il s’agit de la création d’une unité de valorisation et de commercialisation du romarin à Talsint, pour 6,6 millions de DH. Une unité pour la production des huiles essentielles, produits cosmétiques (confection de savons ou de crèmes) et industrie alimentaire est également prévue. Au niveau de l’Oriental, le romarin couvre une superficie de 450.000 ha. Il assure 60% de la production nationale. La part de Figuig s’élève à 30%, avec 1.200 emplois stables et 1.000 saisonniers à la clé.


La 3e convention porte sur la création d’une unité pour l’élevage camelin et la production de laine, cuir et lait, à Aïn Chouater (5,5 millions de DH). Objectif: donner un coup de pouce à l’économie sociale et solidaire via l’organisation de cette filière, tout en assurant une meilleure commercialisation. Six cycles de formation seront organisés au profit des femmes et des jeunes affiliées aux coopératives locales, afin de les aider à maîtriser les techniques d’élevage intensif. Cela permettra l’accélération de la croissance par des méthodes d’élevage en écuries d’engraissement.


L’apiculture fait aussi partie des activités ciblées, avec la construction d’une unité de production et de valorisation du miel à la commune de Boumerieme (5,1 millions de dirhams). L’idée est de moderniser la filière en améliorant la production, ainsi que la qualité du miel, notamment celui extrait des plantes médicinales. Ceci devrait générer 830 emplois stables et 300 saisonniers. Quant à la culture du cumin, elle sera valorisée par la construction d’une unité de production et de commercialisation, avec l’aménagement de fermes dédiées, dans les communes de Bni Guil et de Ain Chair (6,1 millions de dirhams). Le but est d’améliorer la productivité, tout en augmentant de 600 ha la superficie réservée à cette culture. Elle permettra d’assurer 660 emplois, dans une région où les opportunités de travail manquent terriblement.


Les cinq autres conventions portent sur la mise en place d’unités de trituration et de conserve des olives (4,5 millions de dirhams) à Taguitounte (Bni Tadjite). Une localité réputée pour ses espaces agricoles (450 hectares), en dépit du stress hydrique, ainsi que pour la qualité de ses olives (1.000 tonnes /an).


Autres projets, la création d’une entreprise moderne pour la commercialisation de la pierre Ich (5,2 millions de dirhams), la mise en place d’une unité d’aviculture à Aïn Chair (2,6 millions de DH), d’une unité de production du poivron (3,1 millions de DH) et d’une unité de production de laine et fil à la commune de Tandrara ((5,7 millions de DH).


La cérémonie de signature de ces conventions a été présidée par le wali de l’Oriental, le président du CRO, le gouverneur de Figuig et les représentants des départements engagés dans ces partenariats (Agence de l’Oriental, Agriculture, Artisanat, Eaux et forêts, Agence de développement social).

Source: L'économiste

la Pré-COP 22 d’Oujda : COMMUNIQUE DE PRESSE

Dans le cadre des préparatifs à la Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, qui sera abritée par la ville de Marrakech du 7 au 18 Novembre 2016, la Région de l’Oriental organise, en collaboration avec la Région de Fès-Meknès, et en partenariat avec la Wilaya de la Région de l’Oriental, la Commission régionale des Droits de l’Homme d’Oujda- Figuig (CRDH) et la Coalition marocaine de la justice climatique, une Pré-COP interrégionale, les 23 et 24 juillet 2016, au Centre d’Etudes et de Recherches Humaines et Sociales d’Oujda (CERSHO), sis à l’angle Bd Yaacoub El Manssour et rue Irak, à Oujda (Maroc).

Cette Pré-COP qui sera organisée sous forme de conférences plénières, ateliers, tables rondes et stands, s’inscrit dans le cadre des quatre rencontres régionales baptisées « PRE-COP 22 » et qui auront lieu, outre la région de l’Oriental (Oujda), dans d’autres régions du Maroc (Casablanca, Marrakech et Laâyoune).

La PRE-COP 22 d’Oujda se veut, avec une forte implication des acteurs locaux et régionaux des régions Oriental et Fès-Meknès (collectivités territoriales, associations, opérateurs privés, médias, universitaires et citoyens), une plateforme de mobilisation, d’échange et de concertation entre les différents acteurs concernés pour préparer la COP 22 et élaborer des recommandations et des « engagements climat » pour la Région de l’Oriental. Elle constituera également l’occasion propice pour les citoyens de vivre une simulation de la COP 22, pour une meilleure appropriation des enjeux climatiques.

Il y a lieu de rappeler que depuis la signature de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en 1992 et la ratification du Protocole de Kyoto en 2002, le Maroc s’est pleinement engagé dans la lutte contre les répercussions néfastes du changement climatique, notamment par l’adoption d’un plan national de lutte contre le réchauffement climatique, et par le renforcement de son corpus juridique réglementant la préservation et la protection de l’environnement contre les différentes formes de pollution, en particulier celle atmosphérique. L’organisation de la COP 22 à Marrakech est l’occasion pour les pays du monde de concrétiser, par des actions, les différents engagements pris dans les COP antérieures et surtout de définir les modalités de mise en œuvre et de financement de l’accord de Paris.

Le processus de régionalisation avancée mis en place dans notre pays marque une évolution significative dans la démarche de démocratisation et de modernisation des structures de l’Etat, initiée depuis l’indépendance de notre pays. Ledit processus vise le renforcement du rôle des collectivités territoriales élues dans la gestion locale et nécessite notamment la mise en place des mécanismes nécessaires pour une meilleure participation favorisant l’implication citoyenne dans la gestion de la chose publique.

En vue de renforcer la dynamique des préparatifs de la COP 22,  les régions du Maroc s’activent à la fois pour une meilleure représentation de leurs territoires dans ce rendez vous mondial et s’impliquent amplement avec leurs différents partenaires pour l’organisation des quatre rencontres régionales en amont de la COP 22, baptisées « PRE-COP 22», dont celle de la Région de l’Oriental qui se tiendra les 23 et 24 juillet 2016 au CERHSO à Oujda.

L’objectif de cette « PRE-COP » est de :

Contribuer à la dynamique nationale qui accompagne l’organisation de la 22ème Conférence des Parties (COP 22) du 07 au 08 novembre 2016.

Doter les collectivités locales des connaissances et des outils leur permettant tout d’abord de comprendre les enjeux des changements climatiques, afin d’en prendre compte dans le processus de planification de certaines actions  régionales prioritaires reposant sur des « engagements climat » ;

Renforcer la mobilisation et la communication nationale pour aboutir à des engagements participatifs sur la protection de l’environnement et le développement durable propres à chaque région, à l’horizon de 2030.

À cet effet, le Conseil de la Région de l’Oriental invite les responsables de la COP 22 et des personnalités influentes à prendre part aux différents événements de cette Pré-COP, en vue de discuter de l’initiative territoriale pour la COP 22 et de la bonne pratique climatique planifiée et mise en place par certaines collectivités territoriales marocaines.

L’adoption de ces pratiques nécessite une étroite collaboration avec les acteurs locaux,  afin de faciliter à la fois l’intégration de la question des changements climatiques (CC) dans des plans d’actions sectoriels et la déclinaison de la politique nationale en matière des CC aux échelles régionale et locale. Cette déclinaison permettra l’instauration d’une politique territoriale contre les effets des changements climatiques, selon une approche décentralisée.

La « PRE-COP 22 » de la région de l’Oriental se déroulera dans quatre espaces :

Espace « Side events » : activités de débat, de réflexion et de renforcement des capacités autour de la COP 22 et du changement climatique (de la vulgarisation à l’expertise).

Espace Stands « Actions & Initiatives Climat » : exposition des actions et des initiatives sur le climat, proposées par les acteurs locaux (collectivités, services régionaux des ministères, établissements publics, secteur privé, universités, …etc)

Espace Activités parallèles : visites des sites projets de certaines activités territoriales d’atténuation et d’adaptation aux changements du climat Espace « Concertation & Dialogue » : rencontres d’échange, de dialogue et de concertation entre les élus, les acteurs de la société civile et les citoyens.

Oriental : Hausse de 1,23 pc des créations d’entreprises au 1er semestre 2016

Un total de 904 certificats négatifs pour la création d'entreprises ont été délivrés à Oujda au premier semestre 2016, soit une augmentation de 1,23 pc en comparaison avec la même période de 2015, selon la délégation d'industrie et du commerce d'Oujda.

Par secteurs d'activités, les services s'accaparent la part du lion avec 426 certificats, soit 47,12 pc, suivis du bâtiment et travaux publics (235 certificats, 26 pc), du commerce (217 certificats, 24 pc) et de l'industrie (26 certificats, près de 2,88 pc), indique un rapport de la délégation qui couvre Oujda, Berkane, Taourirt, Jerada et Figuig.

Concernant la répartition géographique, la préfecture Oujda-Angad occupe la première position avec 626 certificats (69,24 pc), suivie des provinces de Berkane (175 certificats, 19,36 pc), de Taourirt (63 certificats, 6,97 pc) et de Jerada-Figuig-Bouarfa (40 certificats, 3,43 pc).

S'agissant du statut juridique, les certificats négatifs se répartissent entre les Sociétés à responsabilité limitée (416 certificats), les société à responsabilité limitée à associé unique (409 certificats) et les enseignes commerciales (67 certificats).

Le nombre de certificats négatifs délivrés dans la région de l'Oriental pour la création d'entreprises en 2015 a atteint 2.244.

Source: MEDIAS24

Théâtre des jeunes : Une vingtaine de troupes arabes réunies à Oujda

Cette manifestation arabe, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et qui s'inscrit dans le cadre des manifestations «Rabat capitale de la jeunesse arabe 2016», verra la participation d'une vingtaine de troupes théâtrales marocaines et arabes représentant les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Sultanat d'Oman, la Palestine, le Liban et l’Egypte, ont indiqué les organisateurs.

Cet évènement sera une occasion propice pour les jeunes arabes de mettre en exergue leurs talents et compétences artistiques sur la scène, d’échanger leurs expériences et expertise dans le domaine théâtral et de promouvoir l’ouverture de cette catégorie de la population sur les divers genres dramaturgiques, tout en œuvrant à l’enracinement des valeurs de fraternité, de tolérance et de solidarité à travers la pratique théâtrale, a ajouté la même source.

Le Festival servira d’amorce au dialogue entre les jeunes des pays arabes participants, à travers l’organisation d’un «master class», de rencontres, de séminaires et de tables rondes portant sur les divers domaines dramaturgiques, en vue de leur permettre d’acquérir des techniques artistiques susceptibles de rehausser la pratique théâtrale.

Dans le même cadre, la salle des expositions du Théâtre Mohammed VI à Oujda abritera une exposition dédiée au théâtre des jeunes du Maroc, afin de faire connaître les principales étapes de l’expérience théâtrale des jeunes au Maroc et ce, par le biais de photographies, d’affiches, d’imprimés et de maquettes, témoignant de leurs talents et créativité.


Source: Le Matin