Abdelkarim Kharouaa, le MRE qui compte ouvrir le premier centre médical dédié au secteur sportif dans l’Oriental

Abdelkarim Kharouaa, le MRE qui compte ouvrir le premier centre médical dédié au secteur sportif dans l’Oriental

Né en France en 1973, Abdelkarim Kharouaa est l’un des MRE ayant choisi de retourner au Maroc pour investir. Après ses études en podologie et en rééducation fonctionnelle en France, puis en médecine ostéopathique en Angleterre, ce MRE compte ouvrir à Oujda le premier centre médical et paramédical dédié au secteur sportif. Entretien avec cet infatigable entrepreneur.

Pourquoi revenir investir au Maroc ?
La motivation n’est pas cartésienne mais émane vraiment de l’envie du retour. Je me disais qu’il vaut mieux avoir un pied ici et un pied ailleurs et au fur et à mesure des événements et du temps qui passe, mon constat s’est confirmé. Je me disais que là-bas (en France, ndlr), je suis Français mais quand il y a de grosses patates chaudes comme en ce moment, mes services et ma citoyenneté ne seraient peut-être plus suffisants. La France ne me rejettera jamais et j’en suis sûr et certain vu que je l’ai servi mais à la fin on joue toujours la carte de la sécurité et c’est la raison pour laquelle mes investissements au Maroc ont augmenté avec le temps.


Quels sont les secteurs où vous avez investi ?
J’ai commencé par l’immobilier locatif. J’ai une double casquette puisque j’ai deux cabinets de rééducation en France et en même temps je suis dans l’immobilier locatif notamment dans la région parisienne. En rentrant, j’ai voulu essayé la promotion notamment à Oujda, la ville d’origine de mes parents, où j'ai trois immeubles. Les deux premiers projets se sont bien passés, et actuellement nous avons quelques petites difficultés, mais même les gros investisseurs se plaignent. Actuellement je suis à mon 4e projet, qui commencera en janvier prochain mais la transaction ne se passe pas très bien. J'espère que tout va s’arranger. Donc il s’agit d’un immeuble que je ne vendrai pas mais dont les appartements vont être loués. Et en bas, je compte ramener une boulangerie à la française qui n’existe pas encore à Oujda. La location à Oujda a cartonné grâce à l’autoroute, l’aéroport et les nouvelles infrastructures de la ville.


En même temps vous vous intéressez au secteur touristique…
J’avais acheté, suite à un coup de cœur, un vieux Riad du 19e siècle que j’ai refait en veillant à ce qu’il ressemble à l’ancien Riad. J’ai même fait venir des artisans de partout au Maroc. Le Riad Addahab était connu à l’époque et a été visité notamment par le défunt roi Mohammed V. Finalement, cette année était notre première saison après l’ouverture de la maison d’hôte qui a marché correctement et nous avons été visités par une commission du département du tourisme. Ça s’est très bien passé. Pareil, dans le quartier où on habite on a un vieux hammam qui a été construit par un Fassi. C’est l’un des premiers hammams à Oujda. Ma mère a eu un coup de cœur et m’a proposé de l’acheter et le rénover. Chose que j’ai faite et actuellement on a récupéré toute la clientèle et ça se passe bien aussi.


Vous avez l’intention également de mettre en place un centre médical et paramédical dédié au secteur sportif à Oujda. Qu’en est-il de ce projet ?
Le projet sera bientôt concrétisé, vu que nous avons déjà acheté un lot de terrain à proximité du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed V. Ce dernier est une grande nouveauté pour la ville. Tous les spécialistes ont acheté des lots de terrain autour et à proximité de ce nouveau CHU et j’ai fait pareil, suite aux conseils de plusieurs personnes, notamment le directeur régional de la BMCE Bank, qui m’a conseillé d’acheter une parcelle. Aujourd’hui nous sommes en train de finaliser la conception avec l’architecte. Le projet est donc dans un stade assez avancé.


Pourquoi un centre pareil dans la région de l’Oriental ?
Parce que les villes d’Oujda, de Berkane, d’Ahfir mais également toute la région de l’Oriental sont peuplées de sportifs. Il y a même des équipes qui font parler d’elles comme celle de hand-ball de Berkane qui est en ligue 1 au Maroc. Oujda est connu aussi pour le rugby et ses rugbymans comme Abdellatif Benazzi, ex-capitaine de l’équipe de France (et actuel manager général du Montpellier Hérault rugby, ndlr). Et puis, quand je suis rentré pour la première fois chez le wali pour lui demander le changement d’affectation du Riad, j’avais rencontré un délégué du ministère de la Jeunesse et des sports qui m’a affirmé qu’il n’est pas nécessaire de venir les draguer puisque c’est eux qui le feront. Il m’a signalé que les sportifs malades de la région doivent se rendre à Rabat pour se soigner. Donc j’ai compris qu’un tel projet marcherait. J’ai fait donc une petite étude de marché et il n’y a pas de concurrents directs.


Dans quel cas les sportifs feront appel aux services de ce centre ?
Généralement, tout sportif qui vient de faire une entorse ou une fracture et qui a passé son délai de consolidation et de cicatrisation. Donc entre 3 semaines et 3 mois. Nous nous intervenons après deux ou trois mois, en lui faisant un bilan médical, des analyses et lui donnant le travail à faire pour une guérison totale. En termes de superficie qui va être ouverte aux patients, il y aura deux zones dont une dite zone humide, avec des superficies respectives de 250 et 500 m2. Il y aura aussi une petite distinction entre les parties réservées aux femmes et celles pour les hommes, en tenant en compte les particularités de la ville d’Oujda.

Source : Ya Biladi
 

ORIENTAL : LES ENTREPRISES DES SERVICES DOMINENT

Dans la région de l’Oriental, pas moins de 2.244 entreprises ont été créées en 2015, selon des chiffres de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), relevant de la délégation du commerce et d'industrie d'Oujda et de Nador.

Par secteur, les entreprises créées ont concerné notamment les secteurs des services avec la création de 864 entreprises 38,5%, suivi de celui du commerce avec 679 entreprises,30,26%, du bâtiment et travaux publics avec 569 entreprises, 25,36%, de l'industrie avec 95 entreprises, 4,23%, alors que les autres secteurs se sont accaparés 37 certificats avoisinant à peine les 1,56%.

Pour sa part, le Centre régional des investissements (CRI) de Nador relevant d’Oujda a accordé favorablement 39 certificats négatifs sur un total de 43 demandes durant le mois juillet dernier. Il est à noter que le nombre des demandes de certificats déposés a enregistré une baisse de 35,9% par rapport au mois de juin.

La répartition de ces certificats par secteurs d'activité place le secteur des services en tête avec 41%, suivi du commerce 25,6%, du Bâtiment et Travaux Publics 28,2%et de l’industrie 5,1%. Pour ce qui est de la ventilation des certificats par nature juridique, la Société à responsabilité limitée (SARL) demeure la plus sollicitée par les opérateurs économiques avec 59%, talonnée par les sociétés à responsabilité limitée à associé unique 33,3% et les personnes physiques 5,3%.

Province de Jerada : Lancement de plusieurs projets de développement

Plusieurs conventions de partenariat ont été signées récemment à Jerada pour le lancement de projets de développement socio-économique.

Au cumul, 9 conventions de partenariat ont été conclues pour l'acquisition de sept bus scolaires et sept ambulances par le Conseil régional de l’Oriental au profit des communes de la province.

Dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), quatre conventions de partenariat relatives à l’acquisition de 4 bus scolaires et 4 ambulances ont été signées en faveur des collectivités territoriales concernées par le programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural à Jerada.

De même que 5 autres l'ont été concernent le développement du secteur agricole au niveau de la province. La première vise l'équipement de la région d'Ouled Kaddour en matière d’irrigation locale, le développement des techniques d’irrigation ainsi que l'équipement des exploitations par un système d’irrigation en goutte à goutte sur une surface de 45 hectares dans la commune de Béni Mathar. Une enveloppe de 4,3 MDH lui a été consacrée.

Source : leseco.ma

L’Agence de l’Oriental publie le Tome 2 du recueil de la Revue Oriental.ma

Rabat, 19/08/2016 (MAP), L'Agence de l'Oriental a publié récemment le Tome 2 du recueil "Oriental.ma", qui regroupe les numéros de la revue éponyme parus entre décembre 2010 et juillet 2015. La présente édition est la deuxième du genre après celle de 2010 qui "restituait déjà quatre ans de publications des Revues "Oriental.ma", au moment même où entraient progressivement en service la plupart des grands équipements d'infrastructures issus de "l'Initiative Royale pour le développement de l'Oriental", souligne le directeur général de l'Agence de l'Oriental, Mohamed Mbarki dans une préface de ce livre.

Un total de 150 experts, entrepreneurs, responsables politiques, acteurs de la société civile, marocains et étrangers ont participé à la réalisation de cet ouvrage, précise M. Mbarki. Mis à la disposition des acteurs du développement, ce nouveau recueil traduit, "thème après thème, idée après idée, le caractère innovant et visionnaire des orientations de SM le Roi Mohammed VI", relève-t-il.

"Depuis sa création, Oriental.ma développe des contenus fondés sur l'information et la réflexion, tournés vers l'action, en s'appuyant sur un triptyque jamais démenti d'approches: régionales, nationales et internationales", indique M. Mbarki, ajoutant que la revue "contribue ainsi activement à la diffusion et à la mise en œuvre des orientations visionnaires de l'Initiative Royale pour le développement de l'Oriental". Ce recueil de grand format compile, dans leur contexte régional économique, social et culturel, sept numéros de la Revue Oriental.ma qui ont pour thèmes: "Du tourisme aux tourismes, le développement des territoires gagne en proximité", "Diasporas, capitaux et ressources humaines", "Transport et logistique", "Promotion économique et marketing territorial", "La femme au cœur du développement", "L'industrie, fer de lance du développement régional", "Investissement: les régions en compétition" et "Le Raï, musique régionale mondialisée". EXP.

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MAP 191703 GMT Août 2016

CRI de Nador : 39 certificats négatifs délivrés en juillet 2016

Le nombre des demandes de certificats déposés a enregistré une baisse de 35,9% par rapport au mois de juin et une légère hausse de 2,3 en glissement annuel, selon un rapport de la délégation provinciale du Commerce et d'Industrie.

La répartition de ces certificats par secteurs d'activité place le secteur des services en tête avec 41%, suivi du commerce (25,6%), du Bâtiment et travaux publics (28,2%) et de l’industrie (5,1%).

Pour ce qui est de la ventilation des certificats par nature juridique, la Société à responsabilité limitée (SARL) demeure la plus sollicitée par les opérateurs économiques avec 59%, talonnée par les sociétés à responsabilité limitée à associé unique (33,3%) et les personnes physiques (5,3%).

 Selon la même source, le sous-secteur le plus sollicité des services est le transport des personnes et marchandises avec une part du marché estimée à 50%.

Dans la région de l’Oriental, pas moins de 2.244 entreprises ont été créées en 2015, selon des chiffres de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), relevant des délégations du Commerce et d'Industrie d'Oujda et Nador.

Par secteur, les entreprises créées ont concerné notamment les secteurs des services avec la création de 864 entreprises (38,5%), suivi de celui du commerce (679 entreprises, 30,26%), du bâtiment et travaux publics (569 entreprises, 25,36%), de l'industrie (95 entreprises, 4,23%), alors que les autres secteurs se sont accaparés 37 certificats (1,56%).
 

Source : Le Matin

Appui de projets financés par l’INDH : 55 conventions signées à Berkane

Quelque 55 conventions ont été signées mercredi à Berkane pour l’appui de projets socio-éducatifs et d’activités génératrices de revenus, financés par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et les partenaires au niveau de la province.

Ces conventions portent sur plusieurs domaines concernant notamment le financement d’activités génératrices de revenus, l’éducation, le sport, la santé, l’accès à l’eau potable, la réalisation de centres pluridisciplinaires, et la formation et le renforcement des capacités.

Les conventions ont été signées par le gouverneur de la province de Berkane, Abdelhak Haoudi, d’une part et les partenaires, dont des représentants des services extérieurs, des associations des bénéficiaires et des communes, d’autre part, lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la célébration du 63e anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple et du 53e anniversaire de la fête de la jeunesse.

Ces projets bénéficient à plusieurs centaines de personnes issues des différentes communes de la province notamment Berkane, Ahfir, Saidia, Fezouan, Zagzal, Aklim, Tafoughalt, Laatamna et Boughriba.

Dans une déclaration à la MAP, le chef de la division de l'action sociale de la province, Mohamed Amellah a indiqué que ces projets qui s’inscrivent dans la continuité des actions entreprises au cours des précédentes années dans le cadre de l’INDH, visent en premier lieu à améliorer les conditions de vie et de travail des personnes et des groupes bénéficiaires des actions financées par l'initiative.

Selon le responsable, un intérêt particulier a été donné à l’amélioration de la situation des élèves dans le monde rural à travers l’acquisition des moyens de transport pour leur faciliter le déplacement entre leur domicile et l’école de même que la mise à disposition des communes d’ambulances dans le cadre de l’appui de l’INDH au secteur de santé dans les communes rurales de la province.

D’après de récentes données de la province de Berkane, un total 213 projets d'un montant global de plus de 189,5 millions de dirhams (MDH), dont plus de 90,62 MDH financés par l'INDH, ont été programmés dans la province de Berkane dans le cadre de la 2ème phase 2011-2015 de l'Initiative.

Parmi ces projets, 24 s'inscrivent dans le cadre du programme de lutte contre la précarité pour un montant global de plus 35,52 MDH et financés à hauteur de 14,23 MDH par l'INDH. Par ailleurs, 60 projets ont été programmés dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural pour une enveloppe de plus de 33,77 MDH et 26 projets pour un montant de plus de 33,25 MDH ont été programmés dans le cadre du programme de lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain.

Concernant le programme transversal, 103 projets d'un montant global de plus de 86,94 MDH, dont une contribution de plus de 23,14 MDH de l'INDH, ont été programmés dans la province de Berkane entre 2011-2015. Ces projets concernent essentiellement la facilitation de l'accès aux prestations sociales de base, l'animation sociale, culturelle et sportive, la construction et l'aménagement des centres d'accueil, ainsi que les activités génératrices de revenus.

Dans la province de Berkane, le bilan des réalisations de l'INDH durant la période 2005-2015 fait état du lancement de 348 projets pour une enveloppe globale de plus de 279 MDH, dont plus de 148 MDH comme contribution de l'INDH.
 

Source : Le Matin

 

Berkane abritera la troisième rencontre sur la littérature des jeunes

La ville de Berkane abritera, du 26 au 28 août, sa troisième rencontre sur la littérature des jeunes, organisée par l’Association Orient pour le développement et la communication sous le thème «Les défis de l’écriture chez les jeunes».

Cette rencontre constitue une opportunité pour encourager la création parmi les jeunes en ce sens qu’elle leur offre un espace pour développer et faire connaître leurs talents dans les différentes formes d’expression littéraire, indiquent les organisateurs dans un communiqué, ajoutant que cette initiative est ouverte également aux artistes pour exposer leurs œuvres plastiques ou photographiques.
 

Selon la même source, il avait procédé à la publication d’une série de travaux au profit de plusieurs auteurs issus de différentes villes (Oujda, Nador, Tiliouin, Tata, Salé, Errachidia, Ouazzane, Berkane…), rappelant que des œuvres en paire en faveur de jeunes écrivains locaux ont été également publiées, notamment «Rien n’est personnel» de Mohamed Hammou et «Le minaret des rêves» de Mohamed Layadi.

Cette rencontre, estiment les organisateurs, est devenue désormais au fil du temps un rendez-vous incontournable dans la scène littéraire et culturelle locale étant donné qu’elle avait contribué à l’émergence d’une génération de lecteurs et de créateurs d’art et de littérature.  
 

Source: Le Matin

Arts populaires : Guercif accueille le 4e Festival de Tadart

La quatrième édition du Festival des arts populaires aura lieu du 29 au 31 août dans la commune rurale de Tadart, province de Guercif.

Cette manifestation culturelle et artistique est organisée à l'initiative de l'association Issafen Guercif en collaboration avec l'Institut royal pour la culture amazighe (IRCAM) et l'Agence de développement des provinces du nord et avec le soutien du ministère de la Culture, la province de Gurecif et le conseil de la région de l'Oriental.

Ce Festival, qui bénéficie également de l'appui de la commune urbaine de Guercif, la commune de Tadart et l'Association Adrar, a pour objectif de mettre la campagne au centre des préoccupations des acteurs culturels et artistiques à travers le développement des activités d'animation en faveur de la population locale.

Il constitue aussi une opportunité pour mettre en valeur les arts populaires locaux sur le plan national ainsi que le rôle des arts dans le renforcement des valeurs de tolérance et de paix, tout en contribuant à l'essor de l'activité touristique dans la région.

Au menu de cette édition, une exposition donnant à voir les publications de l'Institut royal de la culture amazighe et des produits de l'artisanat local. Le programme comprend également des soirées animées par des groupes d'art populaire de la région.  

Valoriser le patrimoine culturel et artistique populaire, encourager les artistes populaires et créer des activités socioculturelles et récréatives au profit des populations rurales de Taddert et de la province de Guercif.

Source : Le Matin

Gestion intégrée des zones côtières : 25,8 millions de DH pour améliorer la gestion des ressources locales

Dans le cadre du Projet «Gestion intégrée des zones côtières», un séminaire sera organisé le 6 septembre prochain à Rabat. Étalé sur la période 2012-2017, ce projet bénéficie d'un don de 5,8 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial et de 20 millions assurés par le gouvernement marocain. Le renforcement des capacités locales, l'amélioration de la gestion des ressources naturelles côtières et le renforcement de la résilience des communautés côtières figurent parmi les objectifs de ce projet.

«Le Maroc est un pays maritime dont le littoral est un atout stratégique majeur dans le développement socio-économique et humain du pays. Ce développement ne pourra se faire sans l’adoption de nouveaux systèmes de gouvernance tels que proposés dans l’approche de Gestion intégrée des zones côtières (GIZC)», écrit le département de l'Environnement dans la fiche de présentation de ce projet. Étalé sur la période 2012-2017, ce projet bénéficie d'un don de 5,8 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial et de 20 millions assurés par le gouvernement marocain. L'objectif du séminaire du 6 septembre prochain à Rabat est «d’échanger, avec les acteurs des médias, autour des fondements et des principes directeurs de l’approche GIZC, d'en faire connaitre les objectifs, sa portée environnementale et socio-économique», souligne un communiqué des organisateurs. Selon la fiche de présentation du ministère de l'Environnement, les activités du projet couvriront les régions du littoral méditerranéen oriental (LMO) du Maroc.
Cette région est caractérisée par la dégradation de la qualité des eaux, la faible gestion des déchets solides dont la production est estimée à plus de 200 tonnes par jour à Nador et le risque d’inondation compte tenu de la dégradation du couvert végétal.

e LMO s’étend sur trois municipalités et 23 communes rurales situées dans les provinces de Berkane, Nador et Driouch. Les sites ciblés sont la côte de Saïdia-Ras El Ma incluant l’estuaire du fleuve Moulouya, la commune rurale de Beni Chiker, la Lagune de Nador et la commune rurale de Boudinar, province de Driouch.
Il est attendu de la GIZC le renforcement des capacités locales, l'amélioration de la conservation et la gestion des ressources naturelles côtières (forêts, zones humides, pêche côtière, sols, aires protégées) et le renforcement de la résilience des communautés côtières aux changements climatiques. Cette démarche est réalisée par l'amélioration de la gestion de l'eau et la mise en œuvre d'activités génératrices de revenus (apiculture, arbres fruitiers, récifs artificiels, écotourisme). 

Source : Le Matin