Nador: Plus de 60.000 bénéficiaires de l’initiative royale « un million de cartable »

Nador: Plus de 60.000 bénéficiaires de l’initiative royale « un million de cartable »

Plus de 60.000 élèves bénéficieront de l'Initiative royale "un million de cartables" au titre de la rentrée scolaire 2016/2017 au niveau de la province de Nador, selon des données de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de la région de l'Oriental.

Les bénéficiaires de cette opération à visée sociale se répartissent au niveau de la province entre l'enseignement primaire avec 35.000 élèves dont 21.257 dans le monde rural, et le secondaire-collégial (monde rural) avec 4.217 personnes.

Selon la même source, la province Oujda-Angad vient en 2-ème position avec 45.981 élèves, suivie de Berkane (26.564), Guercif (29.683), Taourirt (29.477), Figuig (19.093) et Jerrada (14.112).

Un total de 406.609 élèves, dont 93.826 nouveaux inscrits, devront fréquenter les établissements scolaires publics au titre de l'année scolaire 2016/2017 dans la région de l'Oriental.

En ventilation par cycle d'enseignement, un total de 235.826 élèves sont inscrits en primaire, 106.875 en secondaire-collégial et 63.908 en secondaire-qualifiant. Pour garantir le succès de cette rentrée scolaire, l’académie régionale a défini une série de mesures en lien avec la mise en œuvre des projets intégrés de la vision stratégique 2015/2030 à travers notamment le renforcement de la mobilisation, de la communication et des partenariats et une bonne répartition des ressources humaines et des élèves sur les établissements de la région.

Source: MEDIAS24

Berkane: Plus de 26.500 élèves bénéficieront de l’initiative royale « un million de cartables »

Plus de 26.500 élèves bénéficieront de l'initiative royale "un million de cartables" au titre de la rentrée scolaire 2016/2017 au niveau de la province de Berkane, selon des données de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation de la région.

Les bénéficiaires de cette opération à visée sociale se répartissent entre l’enseignement primaire avec 23.000 élèves dont 10.298 dans le monde rural, et le secondaire-collégial (monde rural) avec 3.315 personnes.

Selon la même source, la province de Nador totalise 60.564 bénéficiaires, suivie d’Oujda -Angad avec 45.981 élèves, Guersif (29.683), Taourirt (29.477), Figuig (19.093) et Jerrada (14.112).

Un total de 406.609 élèves, dont 93.826 nouveaux inscrits, devront fréquenter les établissements scolaires publics au titre de l'année scolaire 2016/2017 dans la région de l'Oriental.

En ventilation par cycle d'enseignement, un total de 235.826 élèves sont inscrits en primaire, 106.875 en secondaire-collégial et 63.908 en secondaire-qualifiant.

Pour garantir le succès de cette rentrée scolaire, l’académie régionale a défini une série de mesures en lien avec la mise en œuvre des projets intégrés de la vision stratégique 2015/2030 à travers notamment le renforcement de la mobilisation, de la communication et des partenariats et une bonne répartition des ressources humaines et des élèves sur les établissements de la région.

Source: MEDIAS24

Oujda-Saïdia: Hausse de 16 pourcent du nombre des nuitées touristiques au cours du premier semestre

Le nombre des nuitées touristiques enregistrées dans les établissements classés au niveau d'Oujda-Saïdia au cours des sept premiers mois de 2016 a atteint quelque 234.719, en hausse de 16 pc par rapport à la même période de l’année dernière (202.722).

Selon les données de la direction régionale du tourisme, le nombre des touristes ayant séjourné dans les divers hôtels classés d’Oujda et Saïdia s’est établi entre janvier et juillet à 98.919 personnes contre seulement 88.243 durant la même période de 2015 (+12 pc).

En termes d’arrivées touristiques, le marché national est le premier émetteur de touristes de la région avec 60.249 visiteurs, suivi par le Portugal (12.829), l’Espagne (9.116) et la France (6.682).

Les catégories d'hôtels classés 5 et 1 étoiles ont cumulé respectivement 152.753 et 29.713, indique-t-on de même source.

Pas moins de 71.450 touristes ont visité la région d’Oujda-Saïdia au cours du premier semestre de l’année en cours, contre 67.665 au cours de la même période de l’année dernière.

Source :MEDIAS24

Les projets structurants dans la région de l’Oriental pour en faire un carrefour d’investissements et d’opportunités économiques

La région de l’Oriental comprend les provinces de Nador, Berkane, Taourirt, Jerada et Figuig, 22 communes urbaines et 91 communes rurales.
Le développement de la région s'est effectué sur la base de sa situation géographique, en tant que zone de passage sur l'axe principal du Maghreb mais aussi comme carrefour vers le sud et le nord. Des « noyaux durs » porteurs de potentialités et de dynamisme sont identifiés pour se transformer en pôles de compétences et de compétitivité.

Nador, pôle maritime et industriel
A l’instar de l’expérience réussie de Tanger Med, le Maroc a décidé l’aménagement progressif d’une plateforme industrialo-portuaire intégrée sur la côte méditerranéenne de la région de l’Oriental, dénommée « Nador West Med ».
Le projet NWM sera construit dans le site stratégique de la baie de Betoya, située sur la façade ouest du Cap des Trois Fourches à 400 km environ du détroit de Gibraltar et en face des principales routes. Le projet aura une capacité de 2 millions de conteneurs additionnels, 25 millions de tonnes d’hydrocarbures, 7 millions de tonnes de charbon et 3 millions de marchandises.

Le pôle énergétique est novateur et en pleine extension : traitement, conditionnement, stockage des hydrocarbures et produits dérivés ainsi que le traitement des produits vrac, notamment le charbon.
Parallèlement à l’infrastructure portuaire, des zones industrielles, logistiques et de services seront aménagées sur la zone franche adjacente au port et sur la zone de développement. Elles seront ouvertes à des investisseurs de renommée et destinées à abriter les métiers mondiaux du Maroc. Les opportunités commerciales sont de taille, au niveau de l’import et de l’export, reliant le reste des secteurs de la région.


Marchica, destination touristique internationale
Autre atout, le volet touristique. Marchica, « petite mer » est l’une des plus belles cartes postales du royaume. Il s’agit d’une plaine urbaine nichée entre la chaîne du Rif et la mer Méditerranée, encerclant une lagune naturelle qui s'étend sur 25 km de long et 7 km de large.
Saïd Zarrou, à la tête de la société publique Marchica Med et de l’Agence pour l’aménagement pharaonique du site de la lagune de Marchica depuis 2006, voit le projet en grand. « L’objectif in fine est de faire de Nador l’une des principales destinations touristiques du Maroc, avec sept cités atypiques qui cohabitent en harmonie avec l’écosystème de la lagune », explique-t-il à Jeune Afrique.
Le projet ambitieux témoigne de l'évolution de l'esprit du Plan Azur dans sa seconde phase à l'horizon 2020. Il conjugue développement économique et social, préservation de l'environnement et de ses écosystèmes, urbanisme innovant, construction en matériaux locaux, recyclage des eaux usées, gestion des déchets, économies d'énergie et énergies renouvelables.


Oujda, technopole euro-méditerranéenne
La technopole d’Oujda est un projet intégré qui converge plusieurs stratégies sectorielles de l’Etat marocain. La stratégie MED EST, déclinaison territoriale des programmes Emergence et Rawaj dans l’Oriental vise à renforcer le potentiel industriel et de services de cette région.
La technopole d’Oujda est un projet à vocation multisectorielle. Elle propose un programme diversifié. Sa zone libre comprend une zone PME/PMI au service du tissu industriel régional, un Retail Park, plateforme commerciale à vocation régionale, un pôle tertiaire, axé sur l’offshoring et les services, un campus du Savoir, pôle d’excellence dans les domaines de la connaissance et de la R&D, une zone franche, la Cleantech, destinée aux équipementiers opérant dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les industries écologiques. Cette dernière se trouve à 12 km de la ville d’Oujda. Le projet représente la stratégie nationale liée aux énergies renouvelables à travers la zone franche de la technopole. Cleantech cible l’énergie solaire et éolienne pour servir la demande nationale et le marché maghrébin.
En termes d’infrastructures de desserte, le projet se situe à proximité de l’aéroport d’Oujda Angad, à 120 km du port de Nador Beni Nsar et il est desservi par la voie express Oujda-Saidia.
La première tranche s’étale sur une superficie de 107 hectares et offre un programme diversifié et une pluralité de services, permettant aux entreprises qui s’y implantent de gagner en compétitivité.
Jerada, propice au développement de sources d'énergies alternatives
Cité rouge-brique située à une soixantaine de kilomètres au sud d'Oujda, Jerada a longtemps vu son nom associé au charbon. Aujourd'hui la mine est fermée et remplacée par la première centrale thermo-solaire du royaume à Béni Mathar et la centrale thermique de Jerada. Un mégaprojet électrique en phase d’extension qui contribuera à hauteur de 20 % à la production nationale en électricité d'ici décembre 2017. Les travaux ont démarré en décembre 2014 et aboutiront à la construction d'une centrale thermique avec une unité supercritique de 350 MW fonctionnant au charbon pulvérisé.

La province est ponctuée de paysages différents : montagnes, hauts plateaux, vallées et vastes plaines au sud. Elle recèle de divers atouts. Les ressources hydriques constituent 8 milliards de mètres cubes étendus sur une superficie de 7 000 km2 dans la zone d'Ain Beni Mathar. L'élevage du cheptel est importante : 440 000 têtes environ, dont 358 200 têtes d'ovins. Une superficie importante des forêts : 37 874 ha, dont 294 407 ha de nappes alfatières et 68 800 ha de forêts naturelles. De quoi voir loin…

Source : YaBiladi

Nador – Driouch : La région sera dotée d’une carte d’aptitude à l’urbanisation

Les provinces de Nador et de Driouch auront leur carte d’aptitude à l’urbanisation. Le département de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire sélectionnera, fin septembre, un consultant pour lui confier le marché de réalisation de l’étude de ce projet. Coût de ce marché : 10 millions de DH.

La carte en projet a pour objectifs la délimitation appropriée des zones à risques et l’établissement des cartes des aléas à différentes échelles. À cela s’ajoutent la caractérisation des risques en fonction de leurs natures et de l’intensité de l’aléa et le développement des conditions spécifiques d’occupation des sols par le biais d’une classification détaillée et des normes de construction particulières (zones constructibles, zones constructibles sous conditions, zones non constructibles, etc.). Sans oublier l’identification et la caractérisation des différents risques pouvant avoir des répercussions négatives sur les espaces urbanisés ou destinés à l’urbanisation.

«L’étude concerne l’ensemble du territoire des provinces de Nador et de Driouch d’une superficie globale de 6.205 km2. Ainsi, l’aire de l’étude devrait couvrir toutes les communes de ces provinces et être menée à échelle appropriée sur les zones urbanisées», précisent les services de l’Urbanisme dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres.

Pour mener le projet, le bureau d’études retenu sera amené à lancer une campagne de reconnaissances, de mesures et d’essais in situ. «L’étude doit comporter des investigations spécifiques sur les sites avec les mesures géophysiques et autres mesures adéquates qui doivent venir en complément de la documentation disponible dans les divers services de l'administration», indique la même source.

Le consultant devra, par ailleurs, collecter les données disponibles, réaliser les investigations complémentaires, étudier leurs résultats, en établir l'interprétation qui s’impose, les exposer et justifier les conclusions qu’il en tire auprès du maître d’ouvrage. «Après approbation de ces conclusions, le bureau d’études contractant devra matérialiser toutes ces études par le zonage des aléas et risques potentiels étudiés, sur des cartes, élaborées à des échelles appropriées», précise le ministère.

Il devra aussi adopter un système d’information géographique (SIG) approprié pour l’élaboration de l’étude. Résultats attendus : une carte et une notice explicative de synthèse répartissant la zone d’étude en quatre zones principales : zones sans risques, susceptibles d'être ouvertes à l'urbanisation ordinaire, zones à risques nécessitant des dispositions d'aménagements généraux (stabilisation des talus, traitement des sols, etc.), les zones nécessitant des dispositions particulières à prendre par les concepteurs (sollicitations sismiques, renforcement des structures, dispositions constructives spéciales, etc.) et les zones «non ædificandi», présentant des risques non rectifiables et ne pouvant recevoir un édifice.

Source : Le Matin
 

 

Aéroport Nador Al Aroui: hausse de près de 4 pc du nombre de passagers en aout dernier

Quelque 92.418 passagers ont utilisé l'aéroport international de Nador-Al Aroui en aout dernier, contre 88.942 durant le même mois de l'année précédente, soit une hausse de 3,91 pc.

Ce nombre est réparti entre 37.105 arrivées et 55.313 départs, contre respectivement 34.856 et 54.086 durant le même mois de l'année 2015, selon des statistiques de l'Office national des aéroports (ONDA).

S'agissant du mouvement des avions, un total de 746 appareils ont atterri à l'aéroport Nador-Al Aroui au cours du mois sous revue, au lieu de 759, soit un léger repli de 1,71 pc.

La ville de Nador est actuellement desservie à partir de Bruxelles et Charleroi (Belgique), Amsterdam (Pays-Bas), Paris, Marseille et Montpelier (France), Madrid, Barcelone, Mallorca et Gérone (Espagne), Frankfurt, Cologne et Dusseldorf (Allemagne).

En 2015, pas moins de 600.906 voyageurs ont utilisé cette plateforme aéroportuaire régionale, rappelle-t-on.

Source: MEDIAS24

Tourisme/Oriental Le détail d’une reconversion annoncée

Plantée depuis le lancement de la station balnéaire en 2009, l’activité touristique dans l’Oriental entrevoit la fin du tunnel. Plusieurs programmes  sont entrepris pour lancer, sur de bonnes bases, l’offre balnéaire. Pareil pour l’arrière-pays avec l’effort consenti par les différents intervenants. La dernière en date est la convention paraphée entre le Conseil régional de l’Oriental (CRO) et l’Office national marocain du tourisme (ONMT) pour un montant de 500 millions de DH sur 3 ans.


De son côté la Société de développement de Saïdia (SDS) arrive à mi-chemin de son plan d’action 2014/2017. Elle a débloqué quelque 700 millions de dirhams pour  la réalisation d’un aquapark et deux hôtels d’une capacité  de 1.100 lits (Beach Hotel et Family Hotel gérés par Melia). Ils ouvriront en 2017. De fait, l’actuelle capacité litière (3.070 lits) passera à 4.170 lits en 2017 et 4.930  lits en 2018. Un deuxième golf (100 millions de dirhams) est en phase de  construction et sera opérationnel avec ses 18 trous en 2018. C’est le cas aussi pour une résidence hôtelière (1re catégorie) de 760 lits.


Pour le moment, les hôtels opérationnels assurent quelque 600 emplois directs en haute saison. Leur nombre doublera en 2017 avec l’ouverture des nouveaux hôtels et l’aquapark. Ce travail sur l’offre fait suite aux travaux de mise à niveau qui ont concerné l’assainissement, la voirie, l’aménagement paysager et l’éclairage public. Ils ont nécessité 320 millions de dirhams. Par ailleurs, le renouvellement du bureau du Conseil régional du tourisme, en stand-by depuis 2005,  est à inscrire dans cette dynamique pour faire de l’Oriental une destination prisée.


En dépit de sa proximité de l’Europe,  la diversité et richesse de sa culture, la qualité de ses sites archéologiques et historiques, sources thermales, multiples offres balnéaires, la richesse de son  arrière-pays et produits du terroir; la destination est  sanctionnée par le manque de structuration,  l’élaboration d’un produit touristique phare et  la perte de confiance des tour-opérateurs  vis-à-vis de la destination Saïdia. Outre la défaillance de la chaîne de valeur touristique et la rareté des compétences dans le domaine.


Ces entraves sont contrecarrées par une ferme volonté de doubler le nombre d’arrivées de touristes étrangers sur les quatre prochaines années et d’étendre la saisonnalité de la station Saïdia (porte-drapeau touristique de la région). De son côté, le produit est remis à plat via des encouragements à l’investissement, amélioration des  services, diversité des marchés émetteurs, priorisation du marché intérieur et offres spéciales pour les Marocains résidant à l’étranger. C’est ce que préconise la convention signée dernièrement entre le CRO et l’ONMT.


En termes de chiffres, l’Oriental représente 11% des arrivées globales sur le Maroc, 3% des nuitées et 5% de la capacité litière. Sa capacité d’hébergement globale est de 5% alors que celles de Marrakech-Safi 34%, Souss Massa 18%, le Nord 10%, Fès-Meknès 9%, Rabat-Kenitra 4%.  Par nuitées, l’Oriental ne capte que 3% de la clientèle touristique. La première place revient à la région Marrakech-Safi avec 36% suivie de Souss Massa avec 26% et Casablanca-Settat avec 13%. Des données qui demeurent en-deçà des atouts et du potentiel touristique qu’offre la région. C’est ce qui explique pourquoi 2017 sera cruciale pour la reconversion positive convoitée.


Ainsi, cinq segments de marché seront ciblés dans la nouvelle  campagne de redressement: Les jeunes couples (Russie et Pologne), les familles et seniors (Espagne, Portugal et France), entreprises/associations nationales et internationales (pays du Golfe et  européens), familles et jeunes couples pour le tourisme interne et les MRE.


De même, une remise à plat de l’offre est indispensable pour franchir un cap compétitif. Une approche qui s’articule autour de principes simples: structuration du produit avec mise en place d’une politique tarifaire agressive, allongement de la période de commercialisation de la station avec programmation d’événements hors période estivale. Il faut aussi s’assurer que l’actuelle infrastructure hôtelière offre toutes les normes de qualité requise pour une meilleure satisfaction client.  En amont,  insister sur la formation du personnel et développer la chaîne de valeur touristique locale (transporteurs, restaurateurs,  agents de voyage, guides…).

Trafic aérien

Le trafic aérien est un levier fondamental pour renforcer l’attractivité touristique de l’Oriental. Dans le pipe, le lancement de plusieurs nouvelles lignes au cours de la prochaine saison hivernale 2016/2017. Elles concernent les aéroports d’Oujda-Angad et de Nador-Al Aroui.


Une croissance de plus de 30% est réalisable grâce aux 12 nouvelles fréquences hebdomadaires et aux 43.901 sièges additionnels.

Les nouvelles fréquences:

• Amsterdam-Nador
• Bruxelles-Nador
• Cologne/Bonn-Nador
Les nouvelles routes:
• Dusseldorf-Nador
• Toulouse-Oujda
• Paris Beauvais-Oujda (extension
de la programmation de l’été 2016)
• Eindhoven-Oujda.

VOICI LE PLAN D’URGENCE DE L’ONMT POUR RELANCER LE TOURISME

Lors d'une récente réunion à Casablanca, l'ONMT et les opérateurs du secteur ont débattu du plan d'action pour relancer la destination Maroc. Une liste de mesures d'urgence ont été ainsi présentées dont voici les principales en avant-première.

Lancement de nouvelles lignes aériennes, promotion publicitaire sur les marchés émetteurs et stratégie digitale à 360°, appui sur l’organisation de la COP 22 à Marrakech en novembre pour renforcer la notoriété de la destination Maroc… Ce sont là les principales mesures sur lesquelles veut se baser l’ONMT pour relancer le secteur du tourisme qui est plongé dans une crise sans précédent.

Lors d’une réunion tenue à huis clos le 31 août dernier dans un grand hôtel casablancais, l’Office a en effet rassemblé ses partenaires du secteur privé pour leur présenter son plan de relance pour tenter de remédier à la situation que traverse actuellement le tourisme.

Dans cette liste d’action, l’Office dirigé par Abderrafii Zouiten, se consacre d’abord à l’impact des derniers attentats en Europe sur les principales destinations touristiques mondiales, et particulièrement sur les pays arabes comme le Maroc qui souffre d’une baisse sensible des arrivées surtout en provenance des marchés dits matures: France, Benelux, Allemagne et Royaume-Uni.

Si aucune formule miracle n’a été proposée, l’Office a néanmoins insisté sur la nécessité de renforcer les routes qui relient le royaume aux marchés émetteurs. Ainsi, il a été annoncé le lancement d’une trentaine de nouvelles routes dès la prochaine saison hivernale 2016/2017. Au moins neuf marchés devraient être concernés, à savoir: Allemagne, France, Pays-Bas, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, Emirats Arabes Unis, Qatar et Arabie Saoudite. Ces nouvelles routes devraient renforcer le nombre de dessertes sur six villes marocaines à vocation touristique, à savoir Agadir, Marrakech, Oujda, Fez, Tanger et Rabat.

Selon les prévisions présentées aux opérateurs présents lors de la réunion du 31 août, 54 fréquences hebdomadaires générant 213.396 sièges par semaine sont prévues.

Par ailleurs, l’ONMT a déjà lancé fin août un appel à concurrence à l’international auprès de 8 compagnies marocaines et étrangères afin de sélectionner une ou plusieurs compagnies susceptibles de baser un avion au niveau de quatre aéroports nationaux, ceux de Marrakech, Agadir, Fez  et Tanger. En plus de la RAM et Air Arabia, l’ONMT a consulté JetairFly, Transavia, Ryanair, Easyjet, Norwegian et Vueling.

Un budget supplémentaire est nécessaire

Selon les échos que nous avons eus de cette réunion, l’objectif de l’ONMT à travers cet appel à concurrence est de lancer 28 nouvelles routes au départ de 8 marchés émetteurs que sont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Pologne, la Hollande, l’Italie ainsi que la Scandinavie. L’ONMT ambitionne également de pouvoir mettre 2 nouveaux avions à Marrakech et Agadir pour aller chercher des touristes en provenance de Tchéquie, Hongrie, Russie, Finlande et Norvège. Cette dernière action devrait néanmoins nécessiter la mobilisation d’un budget supplémentaire d’au moins 230 millions de DH, chose qui n’est pas acquise compte tenu des moyens limités mis à la disposition de l’ONMT.

 

L’autre axe du plan d’action considéré comme prioritaire est celui du développement de nouvelles lignes pour développer le tourisme religieux et interne. A ce titre, l’ONMT aurait déjà lancé un appel à concurrence auprès des compagnies aériennes marocaines pour la mise en place d’une ligne Dakar–Fès, route importante pour le développement du tourisme religieux au départ du Sénégal en particulier et de l’Afrique en général à destination de Fès. D’ailleurs, des réunions entre compagnies et les autorités locales de Fès avaient déjà eu lieu dans ce cadre il y a quelques mois.

Un autre appel à concurrence a été lancé auprès des compagnies marocaines pour la mise en place de la ligne Marrakech–Fès à bord d’avion à réaction. Cette route est, pour les professionnels, primordiale pour développer le tourisme interne et favoriser les séjours combinés entre Marrakech et Fès aussi bien pour les touristes nationaux qu'étrangers.

Capitaliser sur la COP22

Sur un tout autre registre, il n’est un secret pour personne que les yeux du monde seront braqués sur Marrakech et sur le Maroc en novembre prochain à l’occasion de la COP 22. L’ONMT veut capitaliser sur cet événement pour donner plus de visibilité aux destinations touristiques, notamment via l’initiation d’évènements avant, pendant et après la COP 22. Pour l’heure, il est prévu des projections de films promotionnels mettant en valeur l’engagement du Maroc pour le tourisme durable.

Enfin, le plan d’action mis en place prévoit une stratégie digitale à 360°, le renforcement de la présence sur les réseaux sociaux et la mise en place d’une plateforme B to C avec la participation de tous les acteurs nationaux (Agents de Voyages, hôteliers, Riads, loueurs de voitures, golfs, parcs de loisirs).

C’est toute une batterie de nouvelles mesures qui viennent d’être arrêtées pour tenter de sauver le secteur du tourisme de la léthargie dans laquelle il est plongé suite à la détérioration du contexte sécuritaire en Europe et les amalgames qui en ont découlé. Reste maintenant à voir si ces mesures seront appliquées et surtout si elles permettent de relancer le tourisme.

Source: Le360.ma

1,29 milliard de DH pour appuyer les secteurs productifs de la région de l’Oriental

Le Conseil régional de l’Oriental (CRO) consolide ses partenariats avec 5 nouveaux ministères et institutions. L’objectif étant de conforter l’attractivité de la région en assurant des mesures incitatives pour les différents secteurs producteurs.

La convention signée avec le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique s’inscrit dans ce cadre. Pour la faire aboutir, le CRO a initié un ensemble de programmes de croissance économique, a expliqué Abdenbi Bioui, président, lors de la signature de ces conventions samedi dernier.

Ces programmes portent sur l’organisation du secteur informel dans l’optique de créer 3.500 auto-entrepreneurs et 375 entreprises (grandes, moyennes et petites) et de générer plus de 15.000 emplois directs.

Au programme également, la création de 6 pôles industriels, d’une zone franche de 8 zones industrielles, 20 entreprises spécialisées dans le tertiaire et 8 en agroalimentaire. 620 millions de dirhams seront débloqués pour la réalisation de ces projets.


Quant à la convention signée avec l’Office national marocain du tourisme (ONMT), elle cible la valorisation des atouts touristiques de l’Oriental et la résolution du problème de la saisonnalité qui handicape le décollage du secteur. Un projet qui nécessite la mise ne place d’une réelle stratégie promotionnelle, la qualification des ressources humaines et le renforcement de l’offre litière. Quelque 500 millions de dirhams, dont 300 débloqués par le CRO et 200 de l’ONMT, seront alloués à cette fin. «Un budget nécessaire pour enclencher la dynamique convoitée pour les stations balnéaires de Saïdia et Marchica ainsi que les niches porteuses des 8 provinces de la région», ajoute le président du CRO. L’enjeu in fine est de diversifier l’offre touristique via des randonnées culturelles et circuits de découverte des 5 écosystèmes de la région.

Concernant la convention signée avec le département de l’Agriculture, elle porte sur la création d’une plateforme pour les produits locaux. 195 millions de dirhams seront destinés à l’amélioration de la production des coopératives spécialisées dans la production des dattes, olives, amandes, huiles d’olive, plantes aromatiques et médicinales, miel… En parallèle, une unité de valorisation, étendue sur 5 hectares, sera créée pour la construction de stations de conditionnement et unités frigorifiques.

La création d’une université internationale fait également partie des projets programmés. Le protocole d’accord pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction d’une université internationale engage le CRO et l’Université internationale de Rabat. Le coût estimé pour cette réalisation avoisine 1 milliard de dirhams.  

Par ailleurs, 83 millions de dirhams seront réservés à la création d’un Centre fédéral de formation, étalé sur 57.200 m2, à Saïdia. Cette 5e convention engage la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et le CRO à développer les infrastructures nécessaires pour que le football puisse jouer pleinement le rôle qui lui incombe dans le développement économique, culturel et social. «En amont, consolider la stratégie de mise à niveau des infrastructures sportives pour servir la formation et attirer les équipes internationales à effectuer leurs concentrations dans des cadres attractifs», confie à L’Economiste Faouzi Lakjaa, président de la FRMF.

Source: L'économiste

Des projets de 434 km à réaliser en partenariat public-privé

De nouvelles connexions autoroutières en projet chez le ministère de l’Équipement. Le département de Aziz Rabbah compte en effet sélectionner le 13 octobre prochain un consultant pour lui confier le marché de réalisation de l’étude d’évaluation préalable pour l’aménagement et l’exploitation de cinq nouveaux axes autoroutiers dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP). Il s’agit de la desserte de la ville de Nador à partir de l’autoroute Fès-Oujda (Guercif), la desserte du futur Port Nador West Med, l’axe Tanger-Tétouan, la desserte bipôle Fès-Meknès et Tanger-Tétouan et Fès-Taounate. En tout, ces projets représentent 434 km.

L’étude d’évaluation qui coûtera 2,944 millions de dirhams a pour objectif d’analyser la faisabilité de réalisation et d’exploitation des projets d’autoroutes dans le cadre d’un PPP en procédant à une analyse comparative des différentes alternatives envisageables pour la réalisation et l’exploitation des projets d’autoroutes (PPP, concession, gestion déléguée, marchés publics, etc.), précise l’Équipement dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres. Le consultant retenu devra présenter l’historique de réalisation des infrastructures autoroutières, l’état actuel et les besoins auxquels les nouveaux projets sont censés répondre.

Il devra ainsi s’appuyer sur le contexte stratégique dans lequel s’insèrent ces projets, l’évolution du service fourni aux usagers dans le temps et les défaillances et les faiblesses du service avec la présentation des nouveaux objectifs auxquels les nouveaux axes autoroutiers doivent répondre. Les nouveaux projets s’inscrivent dans le Plan Routes 2035. Ce dernier a formulé plusieurs recommandations dont la révision du volet de concession globale et d’ouverture sur d’autres formes de concession en analysant les avantages et les inconvénients de chaque mode opératoire et en mesurant les impacts à la fois financiers et organisationnels sur le réseau routier. La feuille de route a également recommandé l’accélération du processus de participation du secteur privé dans la réalisation et l’exploitation de l’infrastructure routière et le développement du principe PPP.
 

Source: Le Matin