Rencontre sur le développement de l’investissement dans la technopole d’Oujda

Rencontre sur le développement de l’investissement dans la technopole d’Oujda

L’examen des moyens pour stimuler l’investissement dans la technopole d’Oujda et l’état d’avancement des travaux dans les différentes unités industrielles en cours de réalisation ont été au centre d’une rencontre organisée, mercredi dans l’enceinte de ce parc offshore.

Intervenant lors de cette rencontre, le wali de la région de l’Oriental, gouverneur d’Oujda-Angad, Mohamed Mhedia a souligné l’importance de cette réunion qui reflète la volonté des responsables et les partenaires à ériger la région de l’Oriental en pôle de développement attractif en mesure d’attirer plus d’investissements et de créer des emplois à travers la mise en place des infrastructures nécessaires.

Le wali a fait part de la disposition des autorités provinciales et de l’ensemble des établissements concernés à accompagner les différents projets dans le parc industriel d’Oujda, depuis le lancement jusqu’à la phase de production.

Le suivi de ce grand chantier contribuera au renforcement des acquis réalisés dans la région de l’Oriental dans le domaine économique et aidera les producteurs et les exportateurs à répondre aux besoins du marché national et mondial, a indiqué M. Mhedia.

La technopole d’Oujda a connu l’approbation de 47 projets d’investissement dont 11 sont opérationnels et 16 autres projets sont en phase finale de réalisation, indique un communiqué de la préfecture d'Oujda-Angad. Un total de 21 projets sont également en cours d’étude pour le lancement des travaux.

Ont pris part à cette rencontre, le président de la région, le directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, le président du directoire de la société MEDZ (initiatrice de la Technopole), le secrétaire général de la wilaya de l’Oriental, le directeur du centre régional de l’investissement, les représentants des services extérieurs et les investisseurs.

Source: MEDIAS24

Énergie : La centrale thermique de Nador pour fin 2021

D’une capacité de 1.320 MW, la centrale thermique à charbon de Nador doit être mise en service fin 2021. À l’achèvement des études, en cours, et du processus d’adjudication, les travaux de construction de ce mégaprojet devront démarrer en 2018 et durer environ 46 mois.

La centrale thermique de Nador est désormais l’une des priorités de l’ONEE. Dans son plan d’investissement à l’horizon 2020 fraichement dévoilé, elle figure parmi les principaux et plus grands projets de l’Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), aux côtés de la centrale à charbon propre de Safi, en cours de construction. Selon ce plan d’investissement, la centrale thermique à charbon de Nador, d’une capacité de 1.320 MW, doit être mise en service fin 2021. Sa construction doit ainsi être lancée en 2018 pour être achevée après environ 46 mois de travaux.

Rappelons que la concrétisation de ce projet, jugé à haut rendement utilisant des procédés les plus modernes pour le respect de l’environnement, était conditionné par la visibilité qu'allait permettre la feuille de route sur le gaz naturel qui prévoit de développer des centrales à cycles combinés à moyen et long termes. L’Office dispose déjà d’un portefeuille de sites qualifiés pour abriter ces futures centrales, afin de faire face aux besoins en capacité additionnelle de production d’électricité à l’horizon 2025 et au-delà. En effet, dans la cadre du Plan national de développement de l’utilisation du gaz naturel, essentiellement sa Phase 1 «Projet Gas To Power», dévoilé fin 2014, quatre cycles combinés CCGT fonctionnant au gaz naturel, totalisant une puissance d’environ 2.400 MW ont été planifiés. Deux cycles seront construits à Jorf Lasfar et les deux autres à Dhar Doum au nord de Kénitra.

Entre temps, il fallait lancer d’autres mégaprojets pour faire face à la demande en électricité devant connaître une forte croissance : +6,2% en moyenne entre 2017 et 2025.

L’ONEE-Branche Électricité avait ainsi décidé en 2015 de mettre sur les rails le processus de réalisation de la centrale thermique de Nador, en lançant les premières études. Aujourd’hui donc, le projet se précise, favorisé notamment par l’opportunité que permettra un autre grand projet, le futur port de Nador, pour importer le charbon à utiliser dans la centrale à construire. D’ailleurs, le site prévu pour le projet de centrale (d’une superficie de 160 ha) est attenant à celui destiné au projet du Port de Nador West Med, situé dans la baie de Betoya à l’est de Nador.

La centrale sera développée sous le schéma IPP (production indépendante d'électricité) à travers un processus d’appel d'offres international portant sur la conception, le financement, la construction, l'exploitation et la maintenance de ce projet. L’investissement estimé pour la centrale de Nador, qui consiste en la construction de deux unités à charbon de 660 MW chacune, est d’environ 23 milliards de DH. Soit le même niveau que pour la centrale de Safi (1.386 MW) qui, elle, doit être mise en service en 2018, permettant de couvrir environ 25% des besoins en électricité du pays.

Source : Le Matin

Taekwondo : La 3ème édition du Tournoi international d’Oujda du 4 au 6 novembre

La 3ème édition du Tournoi international de taekwondo d’Oujda aura lieu du 4 au 6 novembre prochain dans la capitale de l’Oriental à l’initiative de l’Association Oujda sport pour le développement.

Cette manifestation sportive s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir le sport, en général, et le taekwondo, en particulier, et offrir l’opportunité aux champions marocains de côtoyer les internationaux pour acquérir plus d’expérience, indiquent les organisateurs, ajoutant que ce tournoi vise à contribuer au rayonnement sportif du Maroc à l’international.

Selon la même source, pas moins de 800 sportifs (dames et messieurs) dont 100 étrangers issus de 20 pays prendront part à ce tournoi. Quelque 50 juges internationaux s’occuperont de l’arbitrage des combats, toutes catégories confondues.

Source : Aujourdhui.ma

5ème étape de la Caravane des sciences pour le climat – Le 28 octobre à Oujda

A l’approche de la COP22 qui se tiendra à Marrakech dans moins de 2 semaines, l’IRD s’active dans les préparatifs et organise en amont la 5ème étape de la  Caravane des Sciences pour le Climat. Cette étape se déroulera à Oujda, capitale de la région de l'Oriental , le vendredi 28 octobre au lycée Omar Ibn Abdelaziz.

Cette escale à Oujda est organisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), en collaboration avec l’Institut français d’Oujda et le lycée marocain Omar Ibn Abdelaziz. Elle vise à sensibiliser les plus jeunes à l’importance des problématiques environnementales et climatiques, à leurs impacts au niveau régional ainsi qu’aux moyens d’atténuation de leurs effets.    

Au programme de cette journée pédagogique, la mise en place du stand de la caravane sur lequel seront accueillis les jeunes lycéens afin de leur présenter les actions de l’IRD pour la  COP22,  leurs donner la parole et recueillir les questions qu’ils se posent à travers le dispositif « Climat sous surveillance ».

Par ailleurs,  trois conférences seront animées par des chercheurs et des spécialistes suite à une introduction sur la présentation de la COP22 :

– Gestion de l’eau face aux changements climatiques, Ghani Chehbouni, Hydrologue et Représentant de l’IRD au Maroc

– Les changements climatiques à différentes échelles temporelles, Abdel Sifeddine, sédimentologue et géochimiste de la matière organique,

– Changement climatique : Approches et méthodes d’évaluation des impacts, Mohamed Chikhaoui, enseignant chercheur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II à Rabat et partenaire de l’IRD.

 

L’exposition « Océan et Climat » sera également présentée au sein du lycée, celle-ci démontre les répercutions des changements climatiques sur cet environnement très important pour la survie des hommes. 

Et pour finir, la projection de films documentaires  sera également au programme de cette journée:

-Berbères des cimes

-Le delta du Nil, la fin d’un miracle

-Un fleuve nommé Niger

-Un nuage sur le toit du monde

– Cordillère blanche – les rivières de glace

– Mayotte, quand le corail blanchit

A travers toutes ces activités les jeunes lycéens d’Oujda pourront prendre conscience de l’ampleur des enjeux et des défis imposés par les changements climatiques.

Agrumiculteurs et professionnels planchent sur le développement de la filière

Des agrumiculteurs et des professionnels ont débattu, jeudi à Berkane, des réalisations, des défis mais aussi des contraintes liés au développement de la filière agrumicole à l’occasion d’une rencontre initiée par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).

Cette rencontre a été l’occasion de s’informer davantage sur les acquis de recherche en agrumes et de débattre avec les acteurs de la filière des enjeux et des défis auxquels est confronté ce secteur. Elle a été également une opportunité pour l’identification des éléments de la stratégie future pour promouvoir le secteur agrumicole, rapporte la MAP. 

Les participants à cette rencontre, initiée sous le thème "Filière des agrumes : réalisations et perspectives de recherche", ont souligné l’importance de la filière en tant que levier pour le développement agricole dans la région, et examiné les contraintes qui impactent son développement notamment ceux liés au climat, à l’irrigation, au conditionnement et à l’exportation. 

La rencontre a été également l’occasion pour les intervenants de suivre un exposé de la Fédération "Maroc Citrus", sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du contrat-programme agrumicole, notamment en ce qui concerne le développement du patrimoine agrumicole, l’amélioration de la production, la commercialisation et les conditions-cadres de la filière. 
Le contrat-programme de la filière agrumicole engage la profession (Maroc Citrus) vis-à-vis du gouvernement (ministères de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, de l’Economie et des Finances) pour une durée de 10 ans (2008-2018). 

Il vise à développer le patrimoine agrumicole (plantation de 50.000 ha, dont 20.000  d’extension et 30.000 de renouvellement), valoriser la production par augmentation de la capacité de conditionnement à travers la création de 10 nouvelles unités et la mise à niveau de 40 autres déjà existantes et développer la commercialisation. 

Un autre exposé sur l’agrumiculture a été présenté par les chercheurs de l’INRA, qui ont focalisé sur les dernières variétés d’agrumes créées et les bonnes pratiques en la matière depuis la plantation jusqu’à la récolte. 
La rencontre a été organisée en collaboration avec la direction régionale de l’agriculture de la région de l’Oriental et la Fédération interprofessionnelle marocaine des agrumes (Maroc Citrus).

Source : Libération

Aménagement de Oued Nachef-Isly: les travaux de la 1re tranche atteignent 45 pc


L’avancement global des travaux de réalisation de la première phase du projet d’aménagement de Oued Nachef-Isly et de ses espaces verts a atteint à ce jour 45%.

La première phase, qui porte sur l’aménagement d’un tronçon de 3,5 km sur Oued Nachef et Isly, pour un coût global s’élevant à 98 millions de DH, est portée par les ministères délégués chargés de l’Eau et de l’environnement, celui de l’Habitat et de la politique de la ville et l’Agence pour le développement de la région de l’Oriental.

En ce qui concerne la composante verte de la première phase du projet, 1.300 mètres d’espace vert seront aménagés à terme, dont 300 déjà achevés à Isly.

Le projet de mise à niveau et d’aménagement d’Oued Nachef-Isly et de ses espaces verts s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan de développement du Grand Oujda (2015-2020), prévoyant le renforcement des infrastructures, l'intégration et la réhabilitation du tissu urbain, la préservation de l'environnement, le développement de la mobilité économique et la réhabilitation des régions frontalières.

Il concerne notamment la réhabilitation de la ceinture verte et bleue de l’Oued Nachef sur une longueur de 12 km, et la création des parcs et d'espaces verts.

D’un coût global de 285 MDH, ce projet vise essentiellement la protection de la ville d’Oujda contre les inondations et la réhabilitation des espaces verts au niveau du périmètre urbain de la cité millénaire. 

Le projet porte sur la mise à niveau des quartiers sous-équipés de la ville, le renforcement et la stabilisation des berges de l’Oued Nachef-Isly, la création d’espaces verts et des équipements socioculturels et sportifs et la lutte contre les déchets solides dans cette zone.

Source: MEDIAS24

Approbation de 45 projets-INDH pour plus de 34 MDH dans l’Oriental

Un total de 45 projets d’une valeur globale avoisinant 34,4 millions de dirhams ont été examinés et approuvés, mercredi à Oujda, dans le cadre du programme de lutte contre la précarité de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans la région de l’Oriental au titre de l’année 2016, à l’issue de la réunion de la commission régionale pour le développement humain.

L’INDH contribue à hauteur de 26,4 millions de dirhams à ces projets, qui devraient profiter à quelque 17.158 personnes. Les 7,4 millions DH restant sont assurés par les partenaires.

Ces projets bénéficient aux différentes provinces de l’Oriental, notamment Oujda-Angad (11 projets), Berkane (11 projets), Taourirt (7), Nador (4), Guercif (3), Jerada (3), Figuig (3) et Driouch (3).

Ils visent à améliorer les conditions de vie des personnes vivant dans une situation de précarité dans la région notamment les élèves issus de familles nécessiteuses, les personnes en situation de handicap sans ressources, les femmes dans une situation de précarité extrême, les patients souffrant d’insuffisance rénale et autres catégories dans le besoin.

Intervenant à cette occasion, le Wali de la région de l’Oriental, gouverneur d’Oujda-Angad, Mohamed Mhedia, a félicité les différents acteurs pour leur adhésion à ce chantier royal d’une importance majeure lancé depuis 11 ans, notant que l'INDH est devenue aujourd’hui l’un des piliers majeurs du modèle marocain de développement dans sa dimension solidaire

Cette initiative est basée sur la complémentarité des programmes sectoriels et la coordination des actions des différents intervenants pour mieux répondre aux attentes de la population.

Il s’agit en premier lieu d’améliorer l’efficacité des programmes de développement et la responsabilisation des citoyens appelés à devenir plus entreprenants et adhérer aux efforts de lutte contre la pauvreté, l’exclusion et la marginalisation au niveau de l’Oriental, a-t-il fait remarquer, ajoutant que les projets proposés visent notamment la réalisation du développement escompté en faveur des catégories ciblées.

Lors de cette rencontre, il a été procédé à la signature de 52 conventions à cet effet, touchant les différentes provinces de la région et à la présentation des résultats d’une étude sur la carte régionale de la lutte contre la précarité dans la province d’Oujda-Angad.

Source: MESIAS24

Enfin un budget pour relooker Oujda

Pas moins de huit projets sont en cours de réalisation à Oujda. Ils couvrent plusieurs domaines: infrastructure urbaine, village pour artisans, espaces verts, récréatifs, sportifs et édification d’une nouvelle bibliothèque. Leur réalisation nécessitera plus de 162 millions de DH. En termes d’impact positif sur le désenclavement de la partie sud de la ville, c’est la localité de Touissit qui est la grande bénéficiaire. Elle sera reliée à Oujda via une nouvelle route longue de 25 kilomètres.

Une voie rapide qui désenclavera toute la zone avoisinante à Rass Asfour. Une bande touristique avec d’énormes atouts écologiques. La réalisation de cette route tombe à point nommé pour répondre à un vœu exprimé par la population locale qui a longtemps souffert du mauvais état de l’ancienne route. Elle contribuera également à la fluidité de la circulation et au contrôle des réseaux d’immigration clandestine. Cette voie sera renforcée par une autre route directe reliant la station de péage et la route nationale N°6. Une infrastructure qui assurera aux usagers de la route nationale N°2 une entrée directe à partir de Bni Drar. Le budget alloué à cette réalisation avoisine les 19 millions de DH. Ces deux nouvelles voies rapides se grefferont à la rocade du Grand Oujda, en phase de réalisation et qui a nécessité 86 millions de dirhams.

Quant au domaine culturel, il sera renforcé par la construction d’une nouvelle bibliothèque régionale pour un montant de 15 millions de DH. Son originalité réside dans sa proximité du grand parc récréatif de la ville et son emplacement au milieu d’une zone urbaine en manque d’espaces réservés à l’animation culturelle. «La réalisation de cette bibliothèque fait partie d’un vaste programme du ministère de la Culture pour assurer à la ville une meilleure couverture en matière d’édifices culturels», souligne Amar Abbou, délégué régional du ministère de la Culture.

Les espaces verts et terrains sportifs pour la pratique du grand public seront appuyés par deux nouvelles réalisations: un parc de loisirs au quartier Oued Ennachaf et de nouvelles pistes et terrains d’entraînement au parc Lalla Aicha, grâce à un financement de la Direction générale des collectivités locales.

De son côté, le village des artisans, négligé depuis sa construction, se fera une nouvelle jeunesse. Il sera plus adapté aux exigences du marché tout en contribuant à la valorisation des produits locaux qui ne bénéficient pas d’une promotion à la hauteur. Ce secteur est en phase de décollage grâce à la nouvelle approche du ministère de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire en coordination avec la Chambre de l’artisanat.

Source: L'économiste

Agriculture dans l’Oriental La région bat des records

  • Saison inédite pour la betterave à sucre, raisin, pomme de terre et semences sélectionnées
  • 23.000 nouveaux hectares dédiés à l’irrigation localisé

La production agricole a réalisé de meilleures performances dans l’Oriental malgré le déficit pluviométrique enregistré au cours de la campagne 2015/2016. Deux programmes à l’origine de cette performance: la sauvegarde du cheptel et la protection des plantations.

Pour ce qui est de la sauvegarde du cheptel et la lutte contre les principales maladies infectieuses, le département de l’Agriculture n’a pas lésiné sur les moyens pour faire bénéficier les éleveurs et agriculteurs des différents programmes d’accompagnement. Il a piloté une vaste opération de distribution de l’orge subventionné au profit de 125.034 bénéficiaires (22% des bénéficiaires sur le plan national). Idem pour les quantités d’orge distribué qui ont dépassé 1,3 million de quintaux. S’y ajoute la distribution de 10.656 quintaux d’aliments composés, lancée en juin dernier et qui prendra fin en décembre pour renforcer le programme de distribution de l’orge subventionné. Des actions d’envergure qui ont ciblé les zones affectées par le déficit hydrique: les zones bours et zones de parcours.

L’Oriental, qui compte 3,8 millions de têtes de cheptel (dont 900.000 caprins) s’est équipé de 17 centres de distribution pour faciliter l’écoulement des subventions. Concernant les points d’abreuvement, le taux de réalisation à la mi-septembre a dépassé les 85%. Une opération qui a concerné l’aménagement et l’équipement de 241 points d’eau pour un investissement de 27 millions de DH. En parallèle, 143 citernes tractées et 217 autres en plastique (7 millions de DH) ont été distribuées pour encourager les agriculteurs et les éleveurs de la région, notamment au niveau des provinces de Figuig et Taourirt.

Sur le plan des terres valorisées, 23.000 hectares ont été programmés pour l’irrigation localisée et la sauvegarde des plantations. 19 marchés ont été lancés pour assurer la réussite de ce programme, spécialement au niveau des provinces de Driouch et Nador avec plus de 15.000 hectares. Deux provinces qui connaissent une vaste campagne de plantation pour diversifier leur production agricole.

La mise en valeur du périmètre irrigué et son approvisionnement en eau ont concerné 54.000 hectares au lieu des 45.000 hectares programmés. Derrière cette augmentation, l’Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya (ORMVAM) qui a pris toutes les dispositions humaines et matérielles pour réussir une bonne campagne malgré le déficit pluviométriques: meilleure gouvernance des tours d’eau, entretien des stations de pompage et les réseaux d’irrigation, amélioration des processus techniques de certaines cultures, rationalisation des moyens et vigilance des ressources humaines. Des dispositions qui ont engendré une production record dans la betterave avec 412.000 tonnes (+ 10% que la saison écoulée). Une aubaine pour les agriculteurs qui n’ont pas caché leur satisfaction.

De son côté, la Chambre de l’agriculture de l’Oriental s’est félicitée de l’engagement du ministère pour les efforts entrepris dans ce domaine, confie à L’Économiste Mimoun Oussar, président de ladite chambre. Même performance pour la pomme de terre qui a connu une production record de 106.000 tonnes (+28%). C’est le cas aussi pour les semences sélectionnées qui ont pulvérisé les prévisions de début de saison avec un taux de réalisation de 105% de la production (105.000 quintaux) et de 116% du rendement (58 quintaux/ha).

La production de la vigne, étalée sur 2.600 hectares, surfe également sur une meilleure rentabilité avec des productions qui gravitent autour de 43.000 tonnes (rendement moyen: 12,3 tonnes/ha).

Source: L'économiste

Oriental : Une large campagne de sensibilisation au bac pro

  • Objectif: 1.800 nouveaux inscrits en tronc commun professionnel
  • L’expérience menée l’année précédente était concluante

Une course contre la montre est menée par la direction régionale de l’OFPPT dans l’Oriental pour sensibiliser les élèves du tronc commun de l’enseignement général à opter pour le baccalauréat professionnel (bac pro). Cette forte campagne de sensibilisation auprès des élèves et leurs parents a pour objectif de convaincre quelque 1.800 élèves, du tronc commun, au niveau de toute la région à changer d’orientation et à opter pour le bac pro. Une tâche difficile car il n’y avait pas eu une forte mobilisation, à temps, au niveau des établissements scolaires. Pour les directeurs de lycées, il fallait d’abord réussir la rentrée scolaire. Constat qui a obligé les départements du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle à prolonger le délai de réorientation jusqu’au 22 octobre, pour drainer le plus grand nombre d’élèves à cette nouvelle branche.

Pour atteindre cet objectif, plusieurs rencontres ont été pilotées par l’OFPPT, l’Arefo et les huit directions régionales de l’enseignement avec les directeurs des établissements scolaires, les inspecteurs et les conseillers d’orientation pour appliquer les directives de la note 062/15 concernant le tronc commun (TC) industriel , TC agricole et TC services.  

Aussi, une nouvelle campagne au profit des associations des parents d’élèves et des élèves est relancée pour éclaircir les perspectives d’avenir de cette formation, expliquer le type de diplôme qui ponctuera le cursus scolaire (est-ce un diplôme de technicien spécialisé ou de technicien), quelle équivalence pour ce bac pro et quels sont les types de passerelles avec l’enseignement général en cas d’échec de mi-parcours?

C’est ce qui a été fait au cours des derniers jours, précise Mohammed Azzaoui, directeur régional de l’OFPPT. Et d’ajouter, «il fallait expliquer aux élèves des 23 lycées d’Oujda que le bac pro est un choix d’avenir et non une branche de secours». En parallèle, une campagne tous azimuts a été lancée à la radio d’Oujda avec distribution de 8.000 flyers explicatifs sur  la pertinence du bac pro pour accéder au monde du travail.

Cette nouvelle offre de formation permet à l’élève du tronc commun soit d’opter pour une formation professionnelle ou de continuer dans sa branche d’origine. L’expérience menée au cours de la précédente année scolaire avec 4 groupes d’élèves était concluante, précise-t-on auprès de la direction régionale de l’OFPPT. Le taux de réussite a dépassé les 70% et les élèves qui ont échoué ont de nouveau réintégré l’enseignement général.

Source: L'économiste