Le «Bibliotobiss» de l’Institut Français du Maroc fait escale à la région de l’Oriental

Le «Bibliotobiss» de l’Institut Français du Maroc fait escale à la région de l’Oriental

Le Bibliotobiss, un projet de bus culturel et multimédia itinérant, porté par l’Institut Français du Maroc a fait escale à la région de l’Oriental, pour aller à la rencontre des populations rurales et périurbaines locales.

Ainsi, durant trois mois, le jeune public de l’Oriental bénéficiera de cette initiative qui s’assigne pour objectif principal de promouvoir des échanges interculturels dans chacune des régions du Maroc.

Après une escale d’un mois (octobre) à Bocana relevant de la province Nador, le Bibliotobiss se rendra le mois de novembre à la province de Jerada, pour faire halte dans la province de Figuiq en décembre prochain. L’objectif étant d’ouvrir des espaces de dialogue sur les enjeux sociétaux, culturels et environnementaux et vise à favoriser l’accès à la culture pour tous en renforçant les liens sociaux à l’échelle locale.

Né de la volonté d’asseoir les bases d’un échange et un dialogue interculturels fructueux, le Bibliotobiss est un véritable « Institut français » sur roues, avec à bord de jeunes professionnels formés à la médiation culturelle et maîtrisant les langues du Royaume, équipé d’une bibliothèque (plus de 300 livres en français et en arabe), d’un espace numérique et multimédia avec son dispositif DataCup, d’un espace Micro-Folies et d’un musée numérique présentant des grandes collections muséales françaises et européennes.

Un espace cinéma et une sonorisation (projections plein air, Mashup Table, concerts et productions artistiques), des équipements sportifs viennent compléter le dispositif.

Opérationnel toute l’année, le bus fera halte dans chacune des 12 régions du Royaume, facilitant l’éducation et la médiation culturelles des jeunes publics.

 

Source : Map Oujda

Erfoud : Ouverture du 11e Salon international des dattes

La 11e édition du Salon international des dattes au Maroc (SIDATTES 2022) a ouvert ses portes, jeudi à Erfoud (province d’Errachidia), sur le thème «La gestion intégrée des ressources naturelles : pour la durabilité et la résilience de l’écosystème oasien». La cérémonie d’ouverture de ce Salon, placé sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a été présidée par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, en présence de la ministre émiratie du Changement climatique et de l’Environnement, Mariam Bint Mohammed Saeed Hareb Almheiri, du wali de la région de Drâa-Tafilalet et gouverneur d’Errachidia, Bouchâab Yahdih, et de plusieurs personnalités, opérateurs économiques et experts du domaine agricole.

Une journée scientifique sera organisée par l’Institut national de recherche agronomique (INRA), en partenariat avec l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour échanger entre professionnels, institutionnels, chercheurs, étudiants et acteurs concernés autour des progrès techniques et technologiques et des aspects liés au développement de la filière. Déployé sur une superficie de 40.000 m², le Salon est organisé autour de plusieurs pôles, à savoir le pôle régions, pôle institutionnels et sponsors, le pôle international, le pôle Rahba, le pôle produits du terroir et le pôle agrofournitures.

Le pôle Rahba, qui constitue une des principales composantes du Salon, occupe un espace de 3.000 m², permettant aux coopératives et Groupements d’intérêt économique (GIE) de commercialiser et de valoriser leur production de dattes. Le pôle produits de terroir, qui est installé sur une superficie de 300 m², est réservé à l’exposition des produits du terroir des différentes régions, alors que le pôle agrofournitures est consacré aux entreprises opérant dans les domaines des engrais et fertilisants, des produits phytosanitaires, des plants, du matériel d’irrigation, des emballages et conditionnement, des énergies renouvelables et outillages agricoles.

D’après les organisateurs, plusieurs concours et ateliers seront organisés au niveau du Salon, dont les activités se poursuivront jusqu’au 30 octobre, tandis que des animations folkloriques et soirées artistiques seront organisées au niveau de la ville d’Erfoud. Le SIDATTES, qui représente un espace privilégié de rencontres et d’échange entre les opérateurs de la filière phoenicicole, s’assigne pour objectifs de promouvoir l’agriculture oasienne, de développer les partenariats entre les acteurs concernés et de créer une dynamique économique au niveau de la région.

 

Source : Le Matin

Oriental : La Cité des Métiers et des Compétences de Nador ouvre ses portes

La Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de Nador a accueilli, lundi, sa première promotion au titre de l’année de formation 2022-2023, avec 1.410 stagiaires dont 910 en formation diplômante (Technicien Spécialisé, Technicien et Qualification) et 500 en formation qualifiante.

Édifiée sur une superficie de 12 Hectares à Nador, cette nouvelle Cité, la deuxième après celle de Souss Massa, apporte une capacité de 2.500 places pédagogiques par an, auxquelles s’ajoutent 420 places offertes par l’Institut Spécialisé en Agro-industrie de Berkane, en tant qu’antenne, indique un communiqué de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), ajoutant que la CMC de l’Oriental garantira une offre de formation diversifiée, tournée vers des métiers d’avenir et définie conjointement avec les acteurs régionaux.

Conçue selon une démarche d’intelligence collective pour répondre au mieux aux spécificités du territoire et en plaçant les besoins des professionnels au cœur des priorités, l’offre de formation de la CMC a fait l’objet d’une série d’ateliers de réflexion et d’échange, ayant permis d’identifier les secteurs porteurs pour la région, ainsi que les profils recherchés, correspondant à de nouveaux métiers ou encore à de nouvelles compétences associées aux métiers conventionnels, précise-t-on.

Cet établissement propose une offre de formation conçue en parfaite complémentarité avec le dispositif de formation de la Région, autour de 10 pôles métiers, avec 75 filières dont 58% nouvellement créées et 42% actualisées, notamment la Santé, les Services à la Personne et à la Communauté et l’Agriculture, en plus des filières nouvelles et celles actualisées liées aux secteurs traditionnels (Industrie, BTP, Digital, Gestion Commerce, Hôtellerie/Tourisme, Arts et Industries Graphiques et Agro-industrie).

Selon l’OFPPT, ces nouveaux programmes de formation sont supportés par des méthodes pédagogiques interactives qui placent les apprenants au cœur de l’acte d’apprentissage et leur permettent de bénéficier d’un encadrement rapproché avec des groupes de 20 stagiaires au maximum, pour une meilleure transmission du geste professionnel.

En outre, la formation à la CMC de l’Oriental est dispensée selon le nouveau modèle pédagogique de l’OFPPT visant, à travers le learning by doin, le développement des compétences soft et métier et la libération des énergies des apprenants.

Dans ce sens, la CMC est dotée d’une nouvelle génération d’équipements pédagogiques à travers des plateformes d’application à taille réelle, pour des mises en situation pratiques et des simulations qui visent à approfondir les connaissances des apprenants dans leurs domaines de spécialisation et à les immerger dans un environnement proche de la réalité de l’entreprise.

Il s’agit du Pôle Industrie, avec une usine pédagogique, Pôle Gestion & Commerce, avec une entreprise virtuelle, Pôle Tourisme, Hôtellerie et Restauration, avec un hôtel pédagogique, Pôle Agriculture, avec une ferme pédagogique de 02 Hectares, Pôle Santé doté d’une unité pédagogique de soins, Pôle BTP avec une maison intelligente, ainsi que du Pôle Services à la Personne et à la Communauté, avec une crèche et un appartement pédagogiques.

Par ailleurs, et en vue d’initier les apprenants à la collaboration, au partage d’idées et à la créativité, la CMC dispose d’une chaîne d’innovation (Coworking, Fablab, Incubateur et Digital Factory), ainsi qu’une panoplie de structures communes dédiées au renforcement des Soft Skills qui constituent 30% des programmes de formation et couvrent à la fois les compétences linguistiques, numériques, entrepreneuriales et comportementales.

Aussi, la CMC dispose d’un Centre d’orientation professionnelle pour l’accompagnement des jeunes et leur préparation au monde professionnel. Elle abrite également une médiathèque et d’une maison de stagiaires d’une capacité d’accueil de 300 lits et couverts, en plus d’espaces de rencontres et de terrains de sport.

La CMC Nador s’inscrit dans le cadre du programme des 12 Cités des Métiers et des Compétences à travers le Royaume, deuxième projet et colonne vertébrale de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle.

Et de conclure que ce programme a reçu le prix du « projet innovant » lors de la 3ème édition du Choiseul Africa Business Forum, prix qui récompense l’originalité et la disruption.

 

Source : MAP Oujda

Erfoud : Ouverture de la 11ème édition du Salon international des dattes

<strong>Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a présidé  jeudi 27 octobre 2022 à Erfoud, l’inauguration officielle de la 11ème édition du Salon international des dattes au Maroc «SIDATTES».</strong>

Lors de sa visite, Mohammed Sadiki était accompagné de la ministre du changement climatique et de l’environnement des Emirats Arabes Unis, Mariam Bint Mohamed Almheiri, du wali de la région, du président du conseil régional, des présidents des chambres d’agriculture, des professionnels, des élus et hauts responsables des différents départements ministériels

Organisé sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI par l’Association du salon international des dattes au Maroc (ASIDMA), le SIDATTES revient après une absence de deux années, suite à l’annulation des évènements pour les considérations sanitaires liées au Covid-19, avec une édition sous le thème : <em>«La gestion intégrée des ressources naturelles : Pour la durabilité et la résilience de l’écosystème oasien».</em>

Cette édition met la lumière sur l’importance et le rôle des oasis et les enjeux liés à la préservation des ressources naturelles pour la durabilité de ces territoires. Il met également à l’honneur le palmier dattier, qui constitue l’ossature de l’agriculture oasienne.

La filière a connu dans le cadre du Plan Maroc Vert un développement significatif aussi bien économique que structurel, grâce à la mise en œuvre du contrat-programme 2010-2020 conclu entre l’Etat et la profession phoenicicole. La superficie des terres agricoles dédiées au palmier dattier a marqué une nette progression de 26%, passant de 50.000 ha en 2008-2009 à près de 63.000 ha en 2020-2021 et la palmeraie nationale compte actuellement près de 6 millions de pieds de palmier dattier grâce à la plantation de 3 millions de plants additionnels depuis 2008.

S’agissant de la production, on enregistre en 2020-2021 une augmentation de 66% par rapport à la campagne 2008-2009, avec une production moyenne de 149 000 T.

<strong>Visite de projets de développement agricole et rural</strong>

En marge de l’ouverture du salon, le ministre a effectué une visite de projets de développement agricole et rural au niveau de la province d’Errachidia. Au niveau de la commune territoriale d’Aoufous – Province d’Errachidia, le ministre a pris connaissance de l’état d’avancement du programme de lutte contre les incendies et l’aménagement paysager des oasis marocaines pour la période 2022-2024. D’un coût global de 724 Millions de dirhams, le programme national s’articule autour de quatre axes, à savoir, l’aménagement paysager des oasis, la protection des oasis, la réhabilitation des oasis ainsi que le renforcement des capacités de l’élément humain.

<strong>Réunion du Conseil d’orientation stratégique de l’ANDZOA</strong>

Par ailleurs, le ministre a présidé à Erfoud les travaux de la 9ème session du Conseil d’orientation stratégique de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), en présence de Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, Mbarka Bouaida, présidente de la Région Guelmim Oued Noun et présidente de l’Association des régions du Maroc, Hrou Abrou, président de la Région Drâa-Tafilalet ainsi que les membres du conseil.

Les travaux du conseil ont été consacrés à la présentation des résultats et bilan enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier pour la période 2012-2021, les orientations stratégiques futures de l’Agence et le plan d’action pour la période 2023-2025.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a insisté sur l’importance de la coordination, de la convergence des actions et du partenariat entre tous les acteurs du développement territorial, en en droite ligne avec les axes du Nouveau Modèle de Développement (NMD), notamment, pour les volets relatifs à l’emploi, l’intégration des jeunes, la participation complète et l’intégration des femmes et de tous les marocains du monde.

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Source : la quotidienne

Discours royale au parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature

Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a adressé, vendredi 14 octobre 2022, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature.

Voici le texte intégral du Discours Royal :

« Louange à Dieu, Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.

Mesdames et Messieurs les honorables Parlementaires,

L’ouverture de la nouvelle session parlementaire est, comme le prévoit la Constitution, l’occasion de célébrer les retrouvailles avec les représentants de la Nation. Nous y voyons plus particulièrement un rendez-vous annuel qui donne l’opportunité d’aborder les grandes questions nationales, et notamment celles qui revêtent un caractère prioritaire.

Aujourd’hui, Nous avons jugé opportun de mettre l’accent sur deux sujets importants :

– Le premier concerne la problématique de l’eau et les défis urgents et futurs qui s’y rattachent ;

– Le second porte sur la nécessité d’opérer un bond qualitatif en matière de promotion de l’investissement.

Mesdames, Messieurs,

Dieu a dit : « Nous avons créé de l’eau tout être vivant ». Véridique est Sa parole.

En effet, principe premier de toute forme de vie, l’eau est aussi une composante essentielle du processus de développement et une ressource indispensable à la viabilité des projets et activités productives, dans leur ensemble.

Au Maroc, la problématique de gestion des ressources en eau se pose avec d’autant plus d’acuité que le pays traverse actuellement la période de sécheresse la plus intense qu’il ait connue depuis plus de trois décennies.

Face à cette épreuve, Nous implorons le Seigneur de gratifier notre pays de pluies bienfaisantes.

Afin de remédier à cet état de fait, Nous avons adopté, dès le mois de février dernier, dans le cadre du Plan de lutte contre les effets de la sécheresse, des mesures d’anticipation visant à garantir la disponibilité de l’eau potable, à soutenir les agriculteurs, à préserver le bétail.

Conscient que la sécheresse est un phénomène structurel dans notre pays, Nous avons toujours attaché une importance capitale à la problématique de l’eau, sous tous ses aspects.

A cet égard, Nous avons consacré plusieurs séances de travail à l’examen de cette question : elles ont abouti à l’élaboration du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027.

Depuis Notre Accession au Trône, Nous avons poursuivi avec constance et détermination la politique de construction des barrages. C’est ainsi que plus de 50 nouveaux ouvrages de grande ou moyenne taille ont été érigés et que 20 autres sont en cours.

Indépendamment de la pluviométrie qui marquera les années à venir, Nous nous attachons à accélérer la réalisation de ce Programme dont les projets sont répartis à l’échelle de tout le Royaume.

Citons particulièrement l’achèvement de la construction des barrages programmés, la mise en place d’interconnexions hydrauliques et la réalisation de stations de dessalement de l’eau de mer. Ajoutons l’affermissement de l’orientation visant à assurer l’économie de l’eau, notamment en matière d’irrigation.

Mesdames, Messieurs,

Le Maroc n’est pas le seul pays touché par la sécheresse et la rareté des ressources hydriques : sous l’effet du changement climatique, ces deux problèmes sévissent désormais à l’échelle de toute la planète.

L’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens. Il exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle.

De fait, le Maroc se trouve désormais en une situation de stress hydrique structurel et la seule construction d’équipements hydrauliques, si indispensable et importante soit-elle, ne suffit pas à régler tous les problèmes.

Nous appelons donc à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et notamment à une rupture avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale.

Par ailleurs, le problème de l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales.

Il nous incombe, à nous tous, en tant que Marocains, de redoubler d’efforts pour faire un usage responsable et rationnel de l’eau.

Cela passe par un changement véritable de comportement dans notre rapport à l’eau. Et en la matière, les administrations et les services publics se doivent de donner l’exemple.

Il faut également assurer une gestion optimale de la demande, en concomitance avec les réalisations en cours, en matière de mobilisation des ressources hydriques.

A moyen terme, il conviendra de renforcer notre politique volontariste de l’eau et de rattraper le retard dans ce domaine.

Le devoir de responsabilité impose désormais des choix durables et intégrés, ainsi que davantage de solidarité et d’efficacité et ce, dans le cadre du nouveau Plan national de l’eau dont Nous appelons de nos vœux la mise en œuvre diligente.

Dans ce contexte, Nous voulons mettre l’accent sur les principales orientations suivantes :

-Premièrement : il est nécessaire de lancer des initiatives et des projets plus ambitieux, par le recours aux innovations et technologies nouvelles, dans le domaine de l’économie de l’eau et de la réutilisation des eaux usées.

-Deuxièmement : il est impératif d’accorder une attention particulière à une exploitation rationnelle des eaux souterraines et à la préservation des nappes phréatiques, en mettant fin au phénomène de pompage illégal et au creusement de puits anarchiques.

-Troisièmement : il est essentiel de garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs.

Il en résulte que les stratégies sectorielles doivent être constamment mises à jour en fonction de la pression exercée sur les ressources en eau ainsi que sur leur évolution future.

-Quatrièmement : il est indispensable de prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, de considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux différents aspects de ce coût.

Mesdames, Messieurs,

Le second volet de ce Discours porte sur le thème de l’investissement auquel Nous attachons un intérêt tout particulier.

Aujourd’hui, Nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs.

En effet, ces filières offrent des opportunités d’emploi aux jeunes et apportent des sources de financement aux différents programmes sociaux et de développement.

A cet égard, Notre souhait est que la nouvelle Charte nationale de l’investissement donne une impulsion tangible à l’attractivité du Maroc pour les investissements privés, tant nationaux qu’étrangers.

Aussi, il convient de lever les obstacles qui continuent d’entraver une relance effective de l’investissement national, sur tous les plans.

Les Centres régionaux d’investissement (CRI) sont donc appelés à superviser l’intégralité du processus d’investissement et à en accroître l’efficience; ils sont également chargés d’assurer de meilleurs services d’accompagnement et d’encadrement au profit des porteurs de projets, jusqu’à leur concrétisation finale.

Pour cela, les CRI doivent bénéficier de l’appui de l’ensemble des parties prenantes, tant au niveau central que territorial.

S’agissant du climat des affaires, les réformes structurelles engagées sous Notre impulsion ont permis d’améliorer l’image et la performance du Maroc dans ce domaine.

Cependant, malgré les résultats obtenus, Il reste beaucoup à accomplir pour libérer les énergies, tirer le meilleur parti des potentialités nationales, encourager l’initiative privée, drainer davantage d’investissements étrangers.

A ce propos, Nous aimerions insister à nouveau sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la Charte de déconcentration administrative, la simplification et la digitalisation des procédures, la facilitation de l’accès au foncier et aux énergies vertes, l’appui financier aux porteurs de projets.

Afin de renforcer la confiance de ceux qui veulent opérer des investissements productifs dans notre pays, Nous appelons à la consolidation des règles de la concurrence loyale, à la mise en œuvre effective des mécanismes de médiation et d’arbitrage pour le règlement des litiges.

L’investissement étant l’affaire de toutes les institutions et de tous les acteurs du secteur privé, Nous soulignons que chacun doit rester mobilisé et afficher une attitude responsable à l’effet de promouvoir ce secteur vital pour l’essor de notre pays.

L’objectif stratégique recherché est que le secteur privé occupe la place qui lui échoit dans le domaine de l’investissement, celle d’une force motrice effective de l’économie nationale.

Par ailleurs, il convient que les entreprises marocaines et leurs organisations nationales, régionales et sectorielles assument leur fonction de catalyseurs de l’investissement et de l’entrepreneuriat.

De son côté, le secteur bancaire et financier national se doit de soutenir et financer la nouvelle génération d’entrepreneurs et d’investisseurs, notamment les jeunes ainsi que les petites et moyennes entreprises.

Dans ce cadre, Nous préconisons, à nouveau, qu’une attention particulière soit portée aux investissements et aux initiatives des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Pour atteindre les objectifs souhaités, Nous avons exhorté le gouvernement, en partenariat avec les secteurs privé et bancaire, à traduire leurs engagements respectifs dans un «Pacte National pour l’Investissement».

Ce dispositif vise à mobiliser 550 milliards de dirhams d’investissements et à créer 500 mille emplois, au cours de la période 2022-2026.

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez, étant donné les compétences de législation, d’évaluation et de contrôle qui sont les siennes, l’institution parlementaire assume un rôle-clé dans le traitement judicieux des questions et préoccupations de la Nation et des citoyens, et plus particulièrement, des problématiques de l’eau et de l’investissement.

Soyez donc, que Dieu vous garde, à la hauteur de la grande responsabilité qui vous incombe, particulièrement dans le contexte national actuel et au vu des fluctuations de la conjoncture internationale.

Il n’est point de meilleure conclusion que ce verset du Saint-Coran où Dieu décrète: « (et c’est Lui) Qui fait descendre du ciel de l’eau et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir ». Véridique est la parole de Dieu.

 

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».

 

Source : https://www.mapnews.ma/

Le 11ème Festival maghrébin du film d’Oujda, du 7 au 12 octobre

La 11ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda, organisé par l’Association Ciné-Maghreb, se tiendra du 7 au 12 octobre courant sous le thème «L’image et l’imaginaire dans le cinéma».

Ce festival, placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, vise à contribuer à l’enrichissement de la scène artistique maghrébine et à renforcer les liens entre les peuples et les cultures, indique un communiqué des organisateurs.

Cette édition réunira des réalisateurs, des producteurs, des acteurs, des critiques et professionnels du cinéma, avec pour objectifs principaux de participer à la démocratisation de l’accès au cinéma, au développement de l’industrie du film au Maroc et dans les pays du Maghreb et à la célébration de l’art cinématographique à l’échelle internationale, ajoute le communiqué.

Une vingtaine de films seront projetés lors de cette édition au titre des compétitions officielles du long et du court métrage et hors compétition.

Le jury de la compétition longs métrages sera présidé par le cinéaste burkinabé Ardiouma Soma et sera constitué du réalisateur algérien Bachir Derrais, de la réalisatrice tunisienne Fatima Cherif, de la réalisatrice marocaine Fatima Boubekdi et du journaliste égyptien Medhat Hassan.

Le jury des courts métrages sera piloté par le critique de cinéma tunisien, Kamal Ben Ounas, du professeur-chercheur mauritanien Ahmed Maouloud Al Hilal, de la comédienne sénégalaise Seyni Diop «Zeyna», du cinéaste canadien Moness Rizkalla et de la comédienne marocaine Salwa Zarhane.

Par ailleurs, le festival rendra hommage à l’actrice syrienne Joumana Mourad, à l’acteur, réalisateur et membre du groupe Jil Jilala Hamid Zoughi, au poète Sameh Derouich et à d’autres figures du monde du cinéma et des arts.

Le programme de cette manifestation comporte des tables rondes, colloques, master classes et workshops, dont une leçon inaugurale sur l’image et l’imaginaire du cinéma.

 

Source : MAP Oujda

L’efficacité énergétique et la biomasse au centre d’un congrès scientifique à Oujda

L’efficacité énergétique et la biomasse et leurs applications dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie, du bâtiment et de la logistique ont été au centre d’un congrès scientifique organisé jeudi 29 sept 2022 à Oujda.

A noter que ce congrès a connu la participation de plusieurs membres d’institutions académiques, d’universités, de centres de recherche, et de dirigeants d’entreprises actives dans ce domaine qui ont échangé avec l’ensemble des participants sur des thématiques portant sur l’efficacité énergétique, l’agriculture, l’industrie, la construction et la logistique.

 

Source : MAP Ecology

Ouverture à Guercif du 12ème Salon régional du livre

La 12ème édition du Salon régional du livre de l’Oriental s’est ouverte, samedi à Guercif, à l’initiative de la Direction régionale de la Culture de l’Oriental sous thème « Le plaisir de la lecture aux bords de la Moulouya ».

Cette manifestation culturelle, organisée en partenariat avec la préfecture de la province de Guercif et les conseils provincial et communal, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication visant la promotion du secteur de l’édition et du livre et l’encouragement à la lecture.

Le salon compte une vingtaine de stands représentant des maisons d’édition, des institutions et des associations actives dans le domaine de la culture et des arts.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de la Culture de l’Oriental, Mountassir Loukili a indiqué que cet événement vise à promouvoir la lecture et soutenir la dynamique culturelle dans la province de Guercif.

La Direction régionale de la Culture veille, dans le cadre de l’équité territoriale, à alterner l’organisation de ce rendez-vous culturel dans les différentes provinces et villes de la région, a-t-il souligné, notant que cette édition met la lumière sur la richesse culturelle de la province de Guercif, sachant que le plus haut taux d’adhésion et de fréquentation des bibliothèques à l’échelle régionale a été enregistré au niveau de la Maison de la culture de Guercif.

Mr. Loukili a aussi mis en exergue la richesse du patrimoine de la province de Guercif qui compte plusieurs sites de grand intérêt historique comme Hassi Ounezga, Dzira et Fritissa et les kasbahs ismaéliennes de Msoun et Rchida, en plus de nombreuses expressions du patrimoine immatériel.

Le programme de cet événement, qui se poursuit jusqu’au 13 octobre courant, comporte plusieurs activités, dont des colloques, des rencontres de poésie et des séances de signature de nouvelles parutions.

 

Source : MAP Oujda

La 17ème Rencontre mondiale du soufisme du 05 au 10 octobre

La Tariqa Qadiriya Boudchichiya et la fondation Al Moultaqa organisent, du 05 au 10 octobre courant à Madagh (province de Berkane), la 17ème édition de la Rencontre mondiale du soufisme, sous le thème « Soufisme et action : de la réforme de l’individu à la construction sociétale ».

Cet événement, tenu sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisé à l’occasion de l’Aid Al Mawlid Annabawi Charif, en partenariat avec le Centre euro-méditerranéen pour l’étude de l’islam actuel (CEMEIA), vise à mettre en lumière les rôles que joue le soufisme comme l’un des vecteurs les plus importants de l’action religieuse dans ses manifestations les plus prestigieuses, avec ses dimensions valorisantes, spirituelles et morales.

Selon un communiqué des organisateurs, la thématique de cette édition s’articulera autour de la question de l’action et les problèmes qu’elle pose dans les sociétés contemporaines, en plus de soulever la question de la foi et de la religiosité, la crise morale et éthique que connaissent ces sociétés, ainsi que leur rapport aux problèmes du développement, économiques et environnementaux.

En outre, plusieurs axes seront abordés lors de cette rencontre mondiale, notamment les approches théoriques de la question de l’action en islam, les déterminants légaux et comportementaux de l’action soufie, des modèles historiques et réalistes de l’action soufie, et son rôle dans la réforme de l’individu et la construction de la société.

Il s’agit aussi d’étudier les dimensions développementales, économiques, sociales, environnementales et esthétiques de l’action soufie, ainsi que d’examiner l’interaction civilisationnelle et le dialogue interreligieux.

D’autres activités parallèles seront également organisées durant ce rendez-vous, dont les forums islamiques de l’environnement, qui étudieront « La crise du stress hydrique entre solutions techniques et nécessité d’éveil des consciences », le Forum éthique et technologie, qui traitera de « L’accès à l’énergie : une crise durable ou transformation de concepts », et le l’Université Citoyenne, qui abordera « L’éducation aux valeurs de la citoyenneté : du local à l’universel ».

Le programme de cette édition sera marqué aussi par l’organisation du village solidaire, qui a choisi comme thème « Marocains du Monde : un pilier fondamental pour le développement de l’économie sociale », ainsi que d’un salon du livre.

 

Source : MAP Oujda