Coopération africaine: L’Oriental renforce ses partenariats

Coopération africaine: L’Oriental renforce ses partenariats

  • L’Association des régions africaines en cours de création
     
  • Des préparatifs en cours pour sa tenue en avril 2017
     
  • La région prise en exemple en matière d'agriculture durable

 

Le Conseil régional de l’Oriental (CRO) inaugure une nouvelle approche en matière de coopération décentralisée. L'objectif est de mutualiser toutes les coopérations réalisées par les différentes collectivités et communes de la région, pour les canaliser vers des objectifs précis avec des retombées réelles. «Le CRO essaie de créer un espace de concertation et coordination de ces coopérations pour les maximiser en adéquation avec les projets qui s’inscrivent dans les différents programmes de développement», confie Mohammed Mrabet, vice président du CRO lors d’une rencontre tenue récemment avec une délégation burkinabè en marge du forum dédié à l’agriculture durable.

La région de l’Oriental dispose d’un historique important en matière de coopération décentralisée pour plusieurs raisons: son positionnement géographique, sa proximité de plusieurs groupements économiques et le nombre important de ses partenariats internationaux. C’est le cas des collectivités de Figuig, Oujda, Berkane, Jerada, Saidia, Nador avec leurs homologues espagnols français, belges et italiens. Le Conseil régional essaie de créer un espace de concertation et coordination de ces coopérations pour les maximiser en outils performants qui s’inscrivent dans les différents programmes de développement initiés par la région.

Dans cette perspective, l’Oriental, conscient de ses engagements envers l’Afrique et en parfaite réponse aux orientations du Souverain, a organisé, avec la collaboration du ministère de l’Intérieur, les cités et gouvernements locaux unis d'Afrique et de l’Association des régions du Maroc, une première rencontre avec les représentants de plusieurs régions africaines (Maroc, Niger, Sénégal, Cameroun, Sierra Leone, Gabon, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Tanzanie, Botswana, Ethiopie, Madagascar, Afrique du Sud), en marge de la COP22. «L’objectif de cette rencontre est de consolider les relations de fraternité et de solidarité qui unissent, à travers l’histoire, les peuples et les cultures d’Afrique», précise Abdenbi Bioui, président du CRO.

Lors de cet événement, les différents intervenants ont mis l’accent sur l’importance de créer un cadre de renforcement du partenariat entre les régions d’Afrique dans le contexte de la coopération décentralisée Sud-Sud.

Ainsi, la création de l’Association des régions africaines a émergé comme outil performant pour concrétiser cette coopération. Une réunion vient de se tenir à Rabat pour préparer l’assemblée constitutive de l’Association des régions africaines, programmée pour avril 2017.

Source : L'économiste
 

Oujda lance ses bus nouvelle génération

  • Mobilys.Dev, qui succède à Acharq et Annour, opérationnel à partir du 1er janvier
     
  • 390 millions de dirhams d’investissement, et 70 véhicules pour démarrerµ
     
  • Recrutement de tous les salariés des sociétés en liquidation
     

Le lancement officiel de la nouvelle société de transport urbain d’Oujda Mobilys.Dev (filiale du groupe CityBus Transport) a été donné en grande pompe vendredi dernier. L’événement était si attendu vu l’état déplorable des bus d’Oujda. Les deux anciennes sociétés, Acharq et Annour, n’arrivaient plus à répondre aux multiples attentes en matière de sécurité, respect des horaires, exigences écologiques et couverture de tous les quartiers. Lors de cette cérémonie, les différents responsables ont précisé que leur société a rempli et satisfait toutes les procédures administratives et judiciaires correspondantes à la création d’une nouvelle société.

Parallèlement, elle a veillé sur la mise en place des infrastructures nécessaires à la gestion, l'entretien et l'acquisition d'autobus. L'objectif étant de répondre aux besoins de déplacements des habitants d’Oujda. Elle s’est également procurée les équipements et moyens nécessaires à l'exploitation tout en assurant des formations spécifiques à ses ressources humaines avant le démarrage de son activité. Mobilys.Dev s’engage à reprendre tous les salariés des deux anciennes sociétés de transport d’Oujda. Ceux d’Acharq en 2017 et ceux d’Annour en 2018. Cette dernière continuera à opérer jusqu’à fin 2017.

«Ces préparatifs témoignent de la volonté de notre société à améliorer la qualité du transport urbain d’Oujda grâce à la riche expérience de la société mère CityBus Transport», a expliqué Ali Moutea, président du conseil de surveillance du groupe CityBus au wali de la région Mohammed Mhidia et les présidents des conseils communal et provincial Omar Hejira et Hicham Essghir. En détail, Mobilys.Dev démarrera son activité à partir du 1er janvier avec 70 nouveaux bus dans un premier temps (2017) et les doublera en 2018. Elle recourra à des bus de nouvelle génération équipés de moteurs Euro5, de machines électroniques, de caméras de surveillance pour améliorer la sécurité des biens et des personnes, un système dédié au transport intelligent basé sur la géolocalisation instantanée  et du système Wifi.

Le choix des bus s’est porté sur des véhicules de standard international disposant de rampes facilitant l’accès aux personnes à mobilité réduite. Pour faciliter l’acquisition des billets tous les véhicules sont équipés d’un système de billettique électronique sans contact avec trois gammes tarifaires (cartes étudiants, rechargeables et mensuelles).

Pour contribuer à l’amélioration du paysage urbain de la ville d’Oujda et faire du transport par autobus un catalyseur du développement économique et un levier pour sa compétitivité, Mobilys.Dev débloquera à terme 390 millions de dirhams comme investissement global.

Source : L'économiste

L’Oriental met le cap sur l’agriculture durable

  • Un forum pour sensibiliser à l’importance de la culture bio
  • Enclencher une dynamique pour un éco-développement territorial durable

Favoriser une dynamique multisectorielle autour de l’agriculture durable dans l’Oriental, est l’objectif recherché par les organisateurs du 5e forum régional d’agriculture durable: agriculture biologique, agroécologie, permaculture. Cette rencontre qui a réuni plusieurs partenaires dont le Conseil régional de l’Oriental (CRO) et le réseau des initiatives agroécologiques au Maroc (RIAM) sensibilise à l’importance de la culture biologique et aux actions à entreprendre pour consolider une agriculture durable. Des actions de proximité qui s’inscrivent dans une démarche d’éco-développement territorial durable. L'engagement interpelle ainsi l’ensemble des acteurs pour assurer une production agricole rurale, périurbaine et urbaine via des politiques d’économie d’eau et recours aux énergies renouvelables. «En amont assurer une commercialisation certifiée en circuits courts, de coûts de transports réduits, d’éco-construction, d’activités complémentaires comme l’agro-tourisme ou l’écotourisme, sans oublier la juste rémunération des agriculteurs et de leurs travailleurs», préconisent les organisateurs.
Ce forum cherche à enclencher une dynamique multisectorielle autour de l’agriculture durable sur le plan régional. C’est également une rencontre qui s’inscrit dans la continuité d’évènements régionaux liés à la promotion de l’agriculture biologique, en rapport avec les défis des changements climatiques, aux recommandations de la Précop réalisées en juillet 2016. L’Oriental qui compte quelques fermes écologiques, au niveau des provinces de Berkane, Nador, Jerada et Oujda, attend des actions d’envergure pour la généralisation d’une culture solidaire et respectueuse de l’environnement. «Il est temps que les petits agriculteurs, regroupés en coopératives, bénéficient des avancées scientifiques réalisées dans le domaine et des subventions mises à leurs dispositions par le Conseil régional et les départements de l’agriculture», souligne Abdenbi Bioui président du CRO.  
Et pour valoriser le travail réalisé par des petits agriculteurs un marché de vente de produits bio sera organisé en marge de ce forum qui s’articulera autour de 6 thématiques: production végétale et élevage; commercialisation, valorisation et certification ; organisation, formation et renforcement de capacité ; sécurité alimentaire et alimentation et santé; éco et agro tourisme et accompagnement des projets de transition écologique. «Les produits bio sont de plus en plus prisés et représentent une alternative de valorisation notamment pour les agricultures familiales et vivrières dans les zones les plus vulnérables», explique un fermier qui exposera ses produits lors de ce forum.

Ce que préconise le RIAM

L’agroécologie, dans son approche systémique, prend en compte les produits locaux de saison et propose des alternatives d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques actuels: favoriser la biodiversité naturelle et cultivée, restaurer et maintenir les sols nourriciers vivants (capteurs de carbone et d’eau), préserver les forêts existantes et développer l’agroforesterie et la reforestation à tous les niveaux. Juste après le 5e forum d’Oujda, le réseau des initiatives agroécologiques au Maroc conduira trois autres forums régionaux jusqu’en mai 2017. Ils seront organisés dans les régions du Souss, de Draa Tafilelt et du grand sud. Des rencontres pour préparer les assises nationales de l’agriculture durable au Maroc qui auront lieu en automne 2017, événement de dimension nationale, mettant en exergue le mouvement de transition vers une agriculture durable au Maroc.

Source : L'économiste

La voie express Oujda-Nador opérationnelle

Il a fallu quatre ans pour que la double voie express (lancée en juin 2012) reliant Oujda à Nador se réalise. Les travaux sont totalement achevés sur tout l’axe routier. Il ne reste qu’un giratoire à proximité de Salouane et un petit pont sur un canal d’irrigation qui devraient être achevés avant la fin de l’année. L’ouverture de cette voie express tombe à point nommé pour simplifier l’interconnexion des villes d’Oujda, Ahfir, Berkane, Salouane et Nador tout en facilitant l’accès aux aéroports d’Oujda-Angad, de Nador-El Aroui et le futur port Nador West-Med.

Elle réduira également les frais et la durée du transport des produits agricoles des périmètres irrigués de la région à destination du port de Bni Nssar. Il s'agit d'une voie à fort impact socio-économique pour accompagner les grands chantiers structurants de l’Oriental (technopole d’Oujda, agropole de Berkane, parc industriel de Selouane et les stations balnéaires de Saidia et Marchica). En amont, elle renforcera le réseau routier de la région et allègera la pression sur la rocade méditerranéenne reliant Saidia à Nador. Cette nouvelle infrastructure est un formidable atout pour le développement touristique local car elle valorisera plusieurs sites exceptionnels (Fezouane,Tafoughalt et Zgzel).
La réalisation de ce projet a nécessité une enveloppe globale de 1,25 milliard de dirhams. Dans le détail, en plus du dédoublement de la route nationale n°2 reliant Oujda à Nador, 6 ouvrages d’art ont été réalisés, une vingtaine de giratoires et une double-voie de contournement de Berkane sur 14 km.

Toujours en matière d’équipements routiers, les travaux sont en cours pour doter Nador de son premier parcway sur l’axe routier de Taouima avec une nouvelle entrée sur la ville. Une infrastructure innovante qui sera renforcée par des avenues additionnelles et œuvres d’art sur une longueur de cinq kilomètres. En parallèle la réalisation d’une rocade méditerranéenne de contournement reliera directement Taouima à Bni Nssar tout en permettant aux poids lourds d’éviter le centre ville. Ces deux projets nécessiteront plus de 100 millions de dirhams.

Et ce n’est pas fini, puisque les études sont très avancées pour le lancement des travaux de la construction d’une nouvelle autoroute. Il s’agit de l’axe autoroutier Guercif-Nador qui verra le jour avant 2020 et desservira le port de Nador West Med et le complexe touristique de la lagune de Marchica. Ce mégaprojet, qui nécessitera 5,5 milliards de dirhams transcendera la zone logistique de Taourirt, le nouveau périmètre irrigué de Tafrata et les programmes de développement en cours de lancement dans la province de Guercif.

Source : L'économiste

Oriental: L’amandier, une filière prometteuse

  • Nouvelles moutures pour améliorer la production
  • Des rendements multipliés par quatre. au profit des agriculteurs.

Satisfaction totale auprès des bénéficiaires de la conversion des terres agricoles en culture d’amandier. C’est ce qui ressort de la rencontre organisée par l’Office national du conseil agricole (NCA) en partenariat avec le conseil régional de l’Oriental.

La filière bénéficie d’une attention particulière au niveau de l’Oriental. En plus des budgets alloués, dans le cadre du pilier II du plan Maroc vert et d’un partenariat avec la Belgique, des sessions de formation continue sont organisées au profit des agriculteurs.
D’autres mesures de subventions financières leur sont proposées dans le cadre du Fonds de développement agricole.

C’est ce qu’a détaillé Hamid Chebbabi, directeur régional de l’ONCA. En plus des 50% de subvention sur l’achat des plants, le ministère de l’agriculture octroie des aides pour l’amélioration des productions, la modernisation du matériel d’extraction, l’irrigation localisée et les projets d’agrégation. «Le suivi agricole constitue un axe prioritaire pour assurer le développement de la filière via la diffusion des techniques modernes et rentables», a ajouté Chebbabi.

Cinq recommandations ont ponctué cette journée. Elles se rapportent à la consolidation des formations pratiques dans des écoles de champs (et non dans des bureaux), la maîtrise des pratiques productives pour améliorer les rendements, l’amélioration des techniques promotionnelles, l’accompagnement des organismes professionnels et coopératives tout en programmant des hectares supplémentaires à cette culture.

Au niveau de l’Oriental, la filière a bénéficié d’une aide belge estimée à 13 millions d’euros, étalée sur 7 ans. Un programme qui arrive à terme en 2017 et qui a concerné la plantation de 6.000 hectares dans 4 provinces de la région: Oujda (1.800 ha), Jerada (1.700 ha), Taourirt (1.300 ha) et Berkane (1.200 ha).

La mise en place de ce programme a nécessité 95,2 millions DH au profit de 3.410 bénéficiaires au niveau de 17 communes rurales avec la création de 4 unités de valorisation. D’autres projets de valorisation des amandes sont en cours via la mise en place de 3 unités de concassage. In fine, la réalisation de ces programmes contribuera à l’amélioration de la production qui passera d’une tonne à quatre par hectare (la production totale est d’environ 22.000 tonnes). En parallèle, les gains devraient augmenter et passer de 1.670 DH/ha à 6.510 DH/ha.

Les prix de vente ont connu ces trois dernières années une nette progression puisque les prix de vente ont augmenté de plus de 40% et oscillent entre 80 et 110 DH/kg. Quant à la superficie réservée à cette culture elle avoisine les 25.400 ha dont 6.500 plantés depuis 2011 à Bni Khaled, Labsara, Bouhria, et Tafoghalt. Des plantations qui s’inscrivent dans le cadre du projet de reconversion des céréales en amandiers co-financé par la Belgique et le Maroc.

Source: L'économiste

Ouverture à Oujda du 3ème Colloque international des utilisateurs des systèmes d’informations géographiques

La 3 ème édition du Colloque international des utilisateurs des systèmes d’informations géographiques (SIG) s’est ouverte, mardi à Oujda, avec la participation de dizaines d’experts en SIG représentant onze pays. 

Cette rencontre, initiée par la Faculté Mohamed Premier en collaboration avec le Centre des études et des recherches humaines et sociales d’Oujda, est l’occasion pour les chercheurs et ingénieurs des différentes branches et spécialités et pour la communauté géomatique de présenter les récentes innovations.
 
Les participants à cette rencontre débattront également des nouvelles techniques des systèmes d’information géographique et leur application dans un monde où le développement de ces technologies constitue un véritable moteur de la géomatique et des SIG. 

Dans une déclaration à la MAP, Abdellah Essabai, du comité organisateur, a indiqué que pas moins de 140 spécialistes de 11 pays prennent part à cette troisième édition.
 
Pour sa part, le directeur du Centre des études et des recherches humaines et sociales d’Oujda, Samir Boudinar, a indiqué que le rôle des SIG est indispensable dans le diagnostic des insuffisances existantes ou potentielles du domaine pour l’élaboration des scénarios probables et des solutions adéquates en faveur des décideurs.

M. Boudinar s’est arrêté sur l’utilité des SIG dans le domaine de la gestion spatiale en général notamment en ce qui concerne l’aménagement des espaces naturels, humains ou économiques outre la gestion de la chose locale. 

Selon les organisateurs, des problèmes de méthodes sont posés par la diversité de modèles de référence et la variété des applications et l'intégration des SIG dans les différents organismes modifie grandement les pratiques de gestion notamment les procédures de réalisation et la gestion des équipes et des projets. 
Ce colloque intervient suite au succès des deux éditions précédentes tenues à Fès (2012) et à Meknès (2014).

Source: La libération

Création à Oujda d’un Centre d’études et de recherche en sciences juridiques

Un centre d’études et de recherches en sciences juridiques vient d’être créé à Oujda, la cité millénaire, avec pour mission principal de promouvoir la recherche en sciences juridiques au Maroc et à l’Oriental, en particulier.  

L’annonce a été faite samedi au terme de la rencontre nationale sur le thème "Immobilier, urbanisme et investissement", organisée à l’initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, avec la participation de dizaines de professionnels, d’experts et d’universitaires des quatre coins du Maroc. 

Dans une déclaration à la MAP, le président du nouveau centre, Dr. Driss El Fakhouri, a indiqué que l’idée était de créer un centre qui promeut les études juridiques, en général et de droit privé en particulier, avec objectif principal de mettre en réseau une pléiade de chercheurs lauréats de la Faculté des sciences juridiques d’Oujda, aujourd’hui des juges, avocats, notaires et cadres dans plusieurs départements ministériels. 

Le centre s’assigne deux missions primordiales. La première est scientifique et académique et porte sur la promotion des connaissances juridiques et l’approfondissement de la recherche sur certaines questions, a expliqué M. El Fakhouri, également professeur à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Oujda. 

Il s’agit également d’assurer la relève dans le domaine en permettant à une nouvelle génération de s’épanouir à travers la promotion de la recherche scientifique, a-t-il relevé. 

Dans une déclaration similaire, Mostapha El Mardi, docteur en droit et membre du centre, a indiqué que la création de cette nouvelle structure scientifique vient pallier le manque constaté dans la cité millénaire en la matière et ce, à l’initiative d’un groupe de lauréats de la Faculté des sciences juridiques et sociales d’Oujda.

Le centre aura pour objectifs, selon M. El Mardi, la promotion de la recherche scientifique dans le domaine juridique, l’organisation de rencontres consacrées aux nouveautés et aux problématiques qui se posent en lien avec les différentes thématiques juridiques, la publication d’ouvrages en sciences juridiques et l’établissement de partenariats avec les instances et administrations concernées. 

Le centre a été baptisé du nom de Dr. Driss El Fakhouri, en hommage aux services que ce dernier a rendus au domaine de la recherche scientifique et juridique à travers la formation de plusieurs générations de juristes notamment au sein de la Faculté des sciences juridiques et sociales d’Oujda.

Source : Libération.ma

Tendrara : Sound Energy livre les résultats du puits TE-7

Après le TE-6 (17 millions de pieds cubes/jour), la compagnie britannique d’exploration pétrolière et gazière, Sound Energey, a dévoilé les premiers résultats de ses tests sur le puits TE-7 sur le permis de Tendrara (Figuig). Les écoulements de gaz atteignent 32 millions de pieds cubes/jour, ce qui est supérieur aux prévisions et pourrait éventuellement aller "nettement au-dessus" de 40 millions de pieds cubes/jour, selon la société. Rappelons que le puits a été foré à une profondeur de 2.600 mètres.

Le 3e puits, TE-8, quant à lui, sera foré début 2017 afin de confirmer le potentiel de gaz sur ledit permis.

Source : L'économiste

Oujda : 1ère Conférence internationale sur les Sciences des matériaux et environnement à Oujda

L’université Mohamed Premier d’Oujda, la Faculté des Sciences et le Centre Marocain du Développement et des Sciences organisent, les 1, 2 et 3 décembre 2016 au Campus universitaire de transfert de technologie et d’expertise – Technopole d’Oujda, le premier Congrès International sur les Sciences des Matériaux et Environnement. Plus de 350 chercheurs représenteront plus de 20 pays de tous les continents.

Durant 3 jours, la région orientale va connaître plusieurs conférences suivies par plus de 200 communications orales et 150 communications par affiche pour donner la chance à nos chercheurs de s'exprimer et établir des relations entre les différents chercheurs. Un challenge et défi contre les moyens et le temps pour rayonner à l'échelle nationale et internationale. 

La séance d'ouverture du jeudi 1er décembre sera marquée par deux conférences, la première sur “La stratégie du design des molécules à des fins thérapeutiques” sera animée par le Professeur Eddaoudi Mohammed, lauréat de l'Université Cadi Ayyad (Marrakech) et Directeur de recherche du KAUST, centre de recherche crée par le Roi Abdallah à Jaddah. La seconde conférence aura pour thème la “Conférence sur rôle de la biotechnologie dans l'agriculture durable”, qui sera donnée par un lauréat du l'université Mohammed Premier Oujda venant du Canada.
Quatre sessions seront animées en parallèle et porteront sur 1) Nanomatériaux organiques et inorganiques, 2) Eaux, Environnement et Pollution, 3) Produits naturels et applications et 4) Energies renouvelables. 

Les organisateurs ont choisis des Marocains résident à l'étranger qui ont marqué leur présence sur la scène scientifique internationale.
Parmi les invités, l’on citera un chercheur Marocain de renommée international qui travaille sur la formation d'excitateurs, le transfert d'énergie et le transfert de charges ligand-clusters dans un système à base de Zr; MOF: pertinence pour la nanophotonique et la nanophotocatalyse. Il s'agit de M. Abderrazak Douhal, Professeur à Toledo et ami intime du Défunt Ahmed Zewail, Prix Nobel de Chimie en 1999 (décédé le 2 Aout 2016).

Outre l’intérêt scientifique, l’objectif est aussi de faire connaitre le Royaume du Maroc en général et l'Oriental en particulier et promouvoir le tourisme scientifique aussi bien par les Européens que les Africains depuis l'Afrique du Sud au Nigéria et le Grand Maghreb, sans oublier le Moyen Orient.

Le congrès s’inscrit aussi dans le cadre de l'ouverture du Maroc envers l'Afrique grace à la collaboration scientifique avec beaucoup des chercheurs du continent, surtout ceux qui ont déjà publié leurs travaux scientifiques au Journal des Sciences des Matériaux et Environnement.
Le Président de ce colloque est M. le Professeur Belkheir Hammouti décoré par S.M. le Roi Mohammed VI lors de la Fête du Trône 2015 par le wissam Alaouite Chevalier. Il a eu le Prix Arabe de Chimie en 2013 discerné par l'union des Chimistes arabes et le prix international Elsevier/SCOPUS comme le chercheur Marocain le plus publié depuis l'année 2000.

M. Hammouti est Editeur de plusieurs journaux dont le le Journal Marocain de Chimie qui est le premier Journal indexé par ISI Thomson Reuters dans l'histoire du Maghreb.

Source : L'opinion

Madagascar va s’inspirer de l’expérience de Marchica pour valoriser le canal des Pangalanes

Après le projet de grande envergure de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody en côte d’Ivoire, le Marchica MED S.A a élargi son expérience réussie en Afrique en signant lundi à Antananarivo avec le gouvernement malgache, un mémorandum d’entente sur le projet de valorisation et de sauvegarde du canal des Pangalanes.

La haute portée du projet de sauvegarde et de valorisation de ce Canal, dont le mémorandum d’entente a été signé sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI et le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, émane de la vision africaine du Souverain et de l’engagement de Rabat à mettre à la disposition d’Antananarivo son expertise en matière d’aménagement et de développement territorial.

Cette vision royale aux dimensions intracontinentales puise sa force dans une œuvre de développement durable ayant érigé la promotion de l’architecture urbaine en priorité en veillant à l’épanouissement des citoyens dans un cadre harmonieux conciliant entre l’équilibre écologique et les exigences de la vie moderne.

Ce projet intégré, qui sera élaboré en collaboration étroite et harmonieuse avec les instances Malgaches, traite ainsi des composantes écologiques et environnementales, des aspects hydrauliques et sédimentaires, de l’aménagement paysager et de la mobilité et des transports.

S’inscrivant dans le cadre des efforts visant à consolider les relations entre les deux pays dans un modèle exemplaire de coopération sud-sud, le projet porte sur la sauvegarde du canal des Pangalanes qui longe l’est de Madagascar sur 700 kilomètres pour relier Farafangana à Toamasina, ville portuaire constituant son débouché.

Signé par M. Saïd Zarrou, président du directoire de Marchica Med S.A, Narson Rafidimanana, ministre auprès de la présidence en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement et Ramanantsoa Ramarcel Benjamina, ministre des Transports et de la Météorologie, ce mémorandum a pour objet de consacrer l’accord de principe des parties pour l’élaboration d’une vision concernant la réalisation du “Projet de Valorisation et de sauvegarde du Canal des Pangalanes”.

Le mémorandum d’entente permettra d’élaborer une vision pour la réalisation de ce projet structurant et ce, dans le cadre d’un schéma de cohérence territoriale, des vocations des différents sites traversés par le Canal des Pangalanes sur les plans écologiques, agricoles, industriels, miniers, portuaires, urbains, culturels et touristiques.

Concernant la période d’incubation du projet d’une durée de six mois, les parties signataires ont convenu de procéder à l’identification des vocations des différents sites traversés par le Canal des Pangalanes et leur mise en cohérence à travers l’élaboration d’une vision intégrée.

Il sera aussi question de l’élaboration des études de faisabilité techniques, environnementales et sociales sommaires, relatives à la réalisation du projet et de la restitution durable de la navigabilité du canal, ainsi que, dans un cadre partenarial, des études portant sur l’environnement juridique et réglementaire devant être pris en considération pour la proposition du montage institutionnel du projet.

Cette proposition du montage financier porte sur la définition du cadre de contractualisation avec les entreprises appelées à prendre en charge la réalisation du projet et l’identification de nouvelles opportunités de projets à développer dans un cadre partenarial.

Au cours de ces six mois, Marchica Med s’engage à réaliser et participer à la réalisation des études de faisabilité techniques, financières et juridiques dont l’opportunité s’avérerait nécessaire pour les deux parties, à l’incubation du projet en vue, notamment, de sa présentation aux instances de financement.

La partie malgache s’engage, quant à elle, à mettre à la disposition de Marchica Med, l’ensemble des informations et documents à caractère technique, financier et juridique nécessaires à la réalisation des études.

Aux termes de ce mémorandum, les parties ont convenu de procéder à la constitution d’un comité de pilotage qui a pour mission d’assurer le suivi et la validation des études et propositions relatives à l’incubation du projet, de veiller à la concrétisation de tous les actes juridiques et conventions nécessaires au montage technique et institutionnel du projet ainsi qu’à son financement et d’identifier de nouvelles opportunités de projets à développer dans un cadre partenarial.

Source : MAP