Mission de prospection multisectorielle des hommes d’affaires Marocains à Ouagadougou

Mission de prospection multisectorielle des hommes d’affaires Marocains à Ouagadougou

Dans le cadre du plan d’actions de la CGEM Oriental, visant la promotion à l’international des entreprises de la région de l’Oriental, et en vue de développer des relations d’affaires avec d’autres entreprises de l’Afrique subsaharienne, Le Directeur Général de l'Agence de l'Oriental, Monsieur Mohamed Mbarki, a participé à un voyage d’affaires au Burkina Faso, prévu les 15 au 16 Février 2018.
 
Ce pays existant au cœur du marché Ouest-africain a mené au cours des toutes dernières années de nombreuses et importantes réformes visant à améliorer le climat des affaires et les conditions d’investissement, le Burkina Faso offre actuellement un cadre économique en évolution rapide, et de grandes richesses dans un environnement favorable au business.
 
Aussi, l’objectif de ce déplacement étant le renforcement de la diplomatie économiques,  des échanges économiques entre les entreprises de la région de l’Oriental et leurs homologues Burkinabés à travers des rencontres professionnelles individualisées, et des réunions B to B, mais également pour faire connaitre et promouvoir l’offre et le potentiel des entreprises régionales auprès de leurs équivalentes du Burkina Faso.
 
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Le nouveau plan de développement socio-économique de la province de Jerada

Crédit photo : Aujourdhui.ma

Les grandes lignes d’un ambitieux plan de développement socio-économique de la province de Jerada viennent d’être annoncées pour répondre aux attentes des habitants en termes d’emploi, d’amélioration des conditions de vie, d’accompagnement des mutations sociales et de préservation de l’environnement. 

Emploi
 
La question de l’emploi est prioritaire pour les responsables dans le cadre du plan urgent de développement (2018- 2020). Car en plus de la création de  quelque 1.000 emplois dont 300 au profit des ouvriers travaillant dans l’extraction anarchique du charbon (cendriers) avec une priorité d’emploi dans les stations thermiques de Jerada aux jeunes de la province titulaires de diplômes professionnels, il sera procédé au lancement des travaux d’extension de la zone industrielle devant abriter des unités de production et qui vont générer environ 1.500 emplois supplémentaires à court terme. Le plan prévoit aussi la facilitation de l’opération d’organisation des ouvriers mineurs dans le cadre de sociétés ou de coopératives tout en leur offrant la possibilité de commercialiser leur production de charbon auprès de l’Office national d’électricité, la création de coopératives en vue de conclure des contrats avec l’Office dans les domaines du transport du charbon, du gardiennage et des autres activités de sous-traitance, et ce dans le cadre de la réglementation en vigueur. Dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), une expérience singulière sera menée à travers la création d’un guichet au siège de la province pour recevoir les porteurs de projets générateurs d’emplois, étudier leurs propositions et les accompagner dans la réalisation de projets aux retombées positives. En parallèle à ces mesures d’urgence, il a été procédé à la mise en place d’un programme visant la création de 5.000 emplois directs dans plusieurs secteurs dont celui de l’agriculture avec notamment la mobilisation de 3.000 hectares de terres soulaliyates pour l’exploitation agricole (1.000 pour les ayants droit et 2.000 en faveur des jeunes), en sus du réaménagement des actuels périmètres irrigués au profit des exploitants.
 
Infrastructures
 
Pour ce qui est du renforcement des infrastructures en milieu rural, il a été procédé à la programmation de 108 projets dans les secteurs des routes, l’enseignement, la santé, l’eau et l’électricité, et ce dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural avec un coût global de 500 millions de dirhams couvrant la période 2018-2023. Des projets prévus dans le cadre de l’INDH visent, en outre, à doter la province d’équipements à caractère social (classes d’enseignement primaire, terrains de proximité, salles couvertes, piscine, bibliothèques et une Maison de l’étudiante), outre la création d’un fonds d’appui aux porteurs de projets destiné aux jeunes de la province, aux ouvriers mineurs et aux femmes en situation difficile.
 
L’apport de l’INDH consiste également en l’élaboration d’un programme portant sur l’accompagnement social avec pour objectif d’assurer la réussite des projets s’inscrivant dans le cadre des alternatives économiques, et la création d’un groupe de travail chargé d’étudier et de faire la promotion des potentialités économiques et sociales dont regorge la province en vue d’attirer les investisseurs privés. Dans le secteur énergétique et minier, il y a lieu de citer la programmation, après étude, d’une 5è unité thermique à Jerada et d’une nouvelle station solaire à Lamrija, l’accélération des travaux en cours pour la réalisation de la carte géologique devant définir le potentiel minier de la province, le lancement d’une étude pour la valorisation des résidus miniers et la création à Jerada d’une direction provinciale de l’énergie et des mines.
 
Factures d’eau et d’électricité :  Des facilités de paiement annoncée
 
La problématique liée aux factures d’eau et d’électricité était très présente dans les discussions entre les responsables d’un côté et les habitants de la province de Jerada de l’autre. Dans ce sens, des facilités seront accordées aux consommateurs, concernant le paiement des arriérés et leur rééchelonnement, l’application de la facturation mensuelle sur la base d’un relevé mensuel de consommation, outre la non-comptabilisation des pénalités dues au retard de paiement et la distribution de lampes à basse consommation au profit des familles nécessiteuses.
 
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE/branche électricité) s’est engagé aussi à opter pour l’installation de compteurs prépayés en zone urbaine, et ce après accomplissement des procédures réglementaires. Il a été décidé, par ailleurs, la fermeture des unités «1, 2 et 3» de la station thermique de Jerada en raison de leur impact négatif sur l’environnement et de maintenir la 4è unité qui répond aux normes internationales.
 
Secteurs sociaux : La santé et la formation prioritaires
 
Le plan urgent de développement accorde un intérêt particulier aux secteur sociaux, notamment la formation et la santé. Dans le domaine de la formation, il a été convenu la construction et l’équipement d’un centre de formation professionnelle, l’extension de l’école pratique des mines de Touissit, la construction et l’équipement d’un internat pour l’Institut spécialisé de technologie appliquée (ISTA) de Jerada, et la formation et le recrutement de jeunes dans les stations thermiques. Dans le secteur de la santé, l’accent a été notamment mis sur le renforcement de l’offre sanitaire au niveau de l’hôpital provincial de Jerada via l’affectation de trois médecins spécialisés dans la cardiologie, les maladies respiratoires et la rhumatologie, l’organisation de caravanes médicales et l’acquisition par l’Office national de l’eau et de l’électricité de deux ambulances au profit de la délégation provinciale de la santé. Dans le cadre du parachèvement de la mise en œuvre de la convention sociale relative à la fermeture de la société Charbonnages du Maroc (CDM), il a été décidé notamment la levée de la saisie conservatoire des biens immobiliers des CDM d’une valeur de 61 MDH pour faciliter l’opération de cession de quelque 325 logements, la mise à la disposition de la cellule juridique chargée de la coordination avec la Caisse de retraite et d’assurance d’une importante enveloppe budgétaire en vue de gérer les dossiers des maladies professionnelles en faveur des employés des CDM, et la création d’un comité de suivi sous la présidence du ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, chargé d’examiner des points en suspens dans la convention sociale. Dans le domaine de l’environnement, il a été décidé la réalisation d’une série de projets concernant notamment l’assainissement liquide à Jerada et dans les centres urbains d’Aïn Béni Mathar et Touissit, la création de deux stations d’épuration, la réalisation de centres d’enfouissement et de valorisation (2019-2023) à Laâouinate et d’une décharge pour le stockage et l’enfouissement des cendres émanant des stations thermiques, outre la mise en place de canalisation pour le rejet des eaux utilisées dans ces stations.

Source : Aujourdhui.ma

Nador West Med : 30 MDH d’investissements privés ciblés pour la première phase

Pour la première phase du projet Nador West Med (NWM), l’État compte attirer au moins 30 milliards de DH d’investissements privés. Ces investissements, marocains et étrangers, iront particulièrement à la première tranche de la zone d’activité multifonction en cours de développement dans le cadre de ce futur complexe industrialo-portuaire. «Le projet, tel qu'il a été conçu et au vu de sa position géographique, sera très attractif pour les investissements nationaux et internationaux avec à la clé la création de richesses et d’emplois, particulièrement pour la région de l’Oriental», déclare au «Matin-Éco» une source autorisée de Nador West Med SA, la société publique chargée du développement, la promotion et de la gestion de ce complexe industrialo-portuaire. 
 
«Aujourd’hui, c’est une vraie course contre la montre qui est engagée pour cette première phase du projet et les travaux avancent selon le planning préalablement fixé dans le cadre d’une vision de développement du projet de long terme. Les infrastructures portuaires ainsi que la zone d’activité, relatives à cette première phase, seront mises en service au second semestre 2021», indique notre source. L’État (l’un des principaux actionnaires de NWM SA aux côtés du Fonds Hassan II, de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée et l’Agence nationale des ports), table sur la création de 100.000 à 115.000 emplois directs et indirects à l’horizon 2034 et des revenus pour le Trésor entre 15 et 22 milliards de DH sur la période 2021-2034. La plateforme sera ouverte à plusieurs activités notamment industrielles – dont les métiers mondiaux du Maroc – de stockage et logistiques, entre autres des hydrocarbures. «Selon les dernières estimations, l’investissement global, public et privé relatif à cette première phase atteindrait environ 70 milliards de DH d’ici à 2034», souligne la même source. Pour l’investissement public, près de 10 milliards de DH sont alloués aux infrastructures et 5 milliards aux superstructures, entre 4,5 et 5 milliards de DH pour la liaison autoroutière et autant pour la connexion ferroviaire (à confirmer via des études menées par la Société des Autoroutes du Maroc – ADM – et l’ONCF) ainsi qu’autour de 3 milliards de DH pour l’aménagement de la zone d’activité. S’y ajoutent les investissements relatifs aux réseaux eau, électricité et assainissement, notamment.  
 
Rappelons que le projet Nador West Med est réalisé sur le site stratégique de la baie de Bettoya, à environ 30 km de la ville de Nador. Il est constitué d’infrastructures portuaires en zone franche, d’une plateforme industrielle franche sur une superficie de 1.500 hectares et d’une zone de développement en dehors de la zone franche sur une superficie d’environ 2.500 hectares (à l’étude). Pour les infrastructures portuaires, c’est le consortium constitué par le marocain SGTM, le turc STFA et le luxembourgeois Jan De Nul (JDN) qui a remporté le marché de la première phase du projet Nador West Med, suite à un appel d’offres international lancé en 2015. 
 
Source : le Matin

Gestion intégrée des zones côtières dans l’Oriental : Plus de 8.300 bénéficiaires et 300 emplois créés

Crédit photo : Aujourdhui.ma
 
 
Le projet pilote «Gestion intégrée des zones côtières» dans la région de l’Oriental a affiché   des résultats satisfaisants. C’est ce qui ressort d’un document du secrétariat d’Etat chargé du développement rural en date du mois de février 2018 portant sur la synthèse des résultats de ce projet pilote. Rappelons que ce projet est destiné à améliorer les conditions de vie des populations en augmentant leur revenu et en développant des activités éco-touristiques génératrices de revenus pour les populations locales. Les principaux domaines couverts par ce projet sont l’agriculture, la restauration des écosystèmes des zones humides, la gestion des pêches et de l’aquaculture et le développement de l’écotourisme.
 
Les résultats montrent que le nombre de bénéficiaires directs de ce projet s’est chiffré à 6.300 dont 439 sont des femmes (28%). Quant aux bénéficiaires indirects, leur nombre s’est élevé à plus de 2.000, ce qui porte le nombre total des bénéficiaires (directs et indirects) à plus de 8.300. Il faut aussi relever que ce projet pilote a permis la création de 309 emplois dans le court terme (42 emplois permanents et 267 emplois occasionnels). Il est prévu la création de 777 emplois à moyen et long termes (277 emplois permanents et 500 emplois occasionnels). Ainsi, ce projet permettra la création de près de 1.100 emplois au total. On notera également que les revenus des bénéficiaires se sont améliorés en moyenne de 5 à 25%.
 
Cette amélioration va s’amplifier davantage à moyen et long termes pour atteindre 20 à 500%. Ainsi, les plantations de 500 arbres fruitiers qui figurent parmi les composantes du projet auront un impact majeur sur les revenus des agriculteurs qui vont s’améliorer de 100 à 500% dans le moyen et le long termes. Par ailleurs, les investigations qui ont été menées ont montré que ces bénéficiaires sont majoritairement satisfaits des réalisations effectuées. S’agissant de l’évaluation de la performance du projet en matière d’adaptation aux changements climatiques, plusieurs activités réalisées vont contribuer à l’adaptation au changement climatique. Parmi celles-ci, on notera la réalisation de drainage au niveau du Sibe de la Moulouya, les travaux de restauration du cordon dunaire, l’installation d’un récif artificiel au large de Boudinar, les plantations de 500 ha d’arbres fruitiers et l’apiculture. Par ailleurs, l’intégration des mesures d’atténuation du changement climatique dans la planification territoriale a été matérialisée par la finalisation et l’adoption de six plans communaux de développement pour six communes. Signalons que ce projet est financé par un don de 5,18 millions de dollars  du Fonds mondial pour l’environnement dans le cadre du programme «Sustainable Med». Pour sa part, le gouvernement a contribué à ce projet à hauteur de 0,63 million de dollars. Ce projet est supervisé par la Banque mondiale qui a également assuré un appui technique à l’unité de gestion du projet.
 
Source : Aujourdhui.ma

Jerada : Comment l’agriculture va contribuer au développement

L’agriculture pourrait devenir un levier de développement à Jerada. Les propos émanent du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Au cours d’un déplacement dans la province, il a affirmé devant les présidents des collectivités territoriales et les représentants des partis politiques, des syndicats et des jeunes de la région que les potentialités agricoles dont jouit cette province offrent la possibilité de trouver des alternatives économiques appropriées, tangibles et durables. Le ministre s’est, en effet, appuyé sur les résultats des projets lancés depuis 2010 et jugés encourageants. La même source a expliqué que ces projets ont favorisé le développement des filières de production végétale et animale. Dans le même sens, le ministère a élaboré un programme d’actions visant l’amélioration des revenus des agriculteurs et du niveau de vie de la population locale, ainsi que la création d’emploi, précisant que ce programme, doté d’un investissement de 28,2 millions de dirhams, sera réalisé cette année et concerne toutes les communes territoriales de la province. Concrètement, les mesures prévues concernent notamment l’irrigation, les produits du terroir, l’aménagement des parcours, le développement de la race ovine et caprine, l’apiculture, la plantation d’arbres fruitiers et la création de coopératives.
 
Ce n’est pas tout. Car en plus de ce programme, déjà budgétisé, le département de l’agriculture a mis en place un ambitieux plan couvrant les trois prochaines années et visant à insuffler une nouvelle dynamique au développement socio-économique de la province de Jerada, a encore ajouté le ministre. Ledit plan s’articule autour du développement des zones de parcours, du renforcement des capacités organisationnelles des agriculteurs, de la création d’unités de production d’orges, l’extension du périmètre irrigué et des superficies réservées aux arbres fruitiers et la promotion de l’élevage. Le ministre a, en outre, réaffirmé que les projets programmés feront l’objet d’un suivi rigoureux pour assurer leur réussite et atteindre les objectifs escomptés, mettant l’accent sur l’importance de tirer profit des ressources naturelles dont jouit la province et de mettre en place un système efficace d’économie d’eau à travers l’utilisation du goutte-à-goutte. Il a de même souligné la nécessité pour les agriculteurs de s’organiser au sein de coopératives pour profiter des facilités accordées dans le domaine de l’irrigation qui bénéficie d’un grand intérêt de la part du ministère, des autorités locales et des élus.
 
Selon M. Akhannouch, la rencontre avec les différents acteurs locaux est une opportunité pour s’enquérir de l’avancement des programmes agricoles réalisés au niveau de la province, mais aussi pour entendre les revendications de la population se rapportant au développement agricole. Il a à cet égard fait part de la volonté des différents responsables d’interagir positivement avec les attentes de la population, notant que les potentialités naturelles et humaines de la province permettront à coup sûr de réaliser les résultats escomptés en termes de développement.
 
Appel à fédérer les efforts
 
Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a appelé à fédérer les efforts de tout un chacun pour réaliser des projets de développement de nature à favoriser la création d’emplois et l’amélioration des conditions socio-économiques des habitants.
 
Le ministre s’exprimait lors de rencontres de communication tenues avec les présidents des collectivités territoriales et les représentants des partis politiques, des syndicats et des jeunes de la province, en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, du président du Conseil régional, et du gouverneur de la province de Jerada. De leur côté, des acteurs présents à ces rencontres ont insisté sur l’importance de créer un nouveau modèle de développement pour la province, devant mettre à profit les potentialités agricoles dont elle regorge. Ils ont également revendiqué plus de mesures en vue d’augmenter la production des agriculteurs et des éleveurs, d’encourager les investissements, de valoriser les plantes médicinales et aromatiques et d’assurer des formations au profit des agriculteurs.
 
Source : Aujourd'hui.ma

Le CRO tient une session extraordinaire consacrée à l’examen de la situation socio-économique dans la province de Jerada.

S'exprimant à l'ouverture de cette session, marquée par la présence du wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, et du directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, Mohamed Mbarki, le président de la région de l’Oriental, Abdenbi Bioui, a indiqué que la tenue de cette session intervenait dans un contexte régional ''qui nous impose de faire preuve de plus de mobilisation pour remédier aux questions liées à la situation socio-économique que connaît la province de Jerada".
 
Il a ajouté que le Conseil de la région, qui a opté pour une politique de proximité et d'écoute des attentes et préoccupations des citoyens, avait activement participé aux rencontres de communication tenues récemment à Jerada avec les différents acteurs et parties concernées dans cette province.
 
Le Conseil de la région a œuvré, aux côtés des autorités centrales et locales, à trouver les meilleures solutions pour répondre aux aspirations des habitants et promouvoir leur situation socio-économique à travers l'adoption de mesures d'urgence et d'autres qui requièrent un calendrier bien défini, a-t-il dit. Et de rappeler que le Conseil de la région avait adopté, lors de la précédente session extraordinaire, une convention portant sur une subvention supplémentaire au Programme d’urgence 2018-2019 pour la mise à niveau des zones frontalières de la région de l’Oriental.
 
Le Conseil avait aussi demandé aux différents départements gouvernementaux d’accélérer la mise en application de leurs engagements, conformément aux conventions de partenariat et de coopération liant les deux parties.
 
Abdenbi Bioui a affirmé dans ce sens que le Conseil de la région veillait à l’établissement de partenariats efficients et qui visent à accélérer la cadence de l'exécution des différents chantiers. Il a, par ailleurs, fait remarquer que le Plan de développement régional comprend des projets d'envergure dans divers domaines, notamment le secteur minier qui figure parmi les principaux axes de développement, mettant l’accent sur l’importance de la conjugaison des efforts des différents partenaires en vue de répondre aux aspirations de la population.
 
La session extraordinaire a été marquée par la présentation des projets réalisés ou en cours de réalisation par le Conseil de la région dans la province de Jerada.
 
Ces projets portent notamment sur le renforcement de l’infrastructure routière en milieu rural, la promotion de la scolarisation, l'approvisionnement en eau potable et en électricité, l’amélioration des services de soins, l’assainissement, le transport, l’encouragement de l’économie sociale et solidaire et des activités génératrices de revenus, outre la création de terrains de proximité et de centres socioculturels.
 
Source : Le360.ma

Une nouvelle feuille de route pour le développement de la province de Jerada

Le plan de relance globale pour la province de Jerada sera lancé au cours de ce mois. C’est ce qui ressort d’une réunion présidée, mardi à Jerada, par la wali de la région Mouad Jamaï. Une réunion qui a abouti à l’élaboration d’une feuille de route articulée autour de trois axes: le développement des secteurs des mines et de l’énergie, la création de postes d’emploi et la bonne gouvernance.
 
Des décisions concrètes ont été prises dont notamment la création d’un millier d’emplois en faveur de jeunes et femmes de la province. Ainsi, quelque 500 femmes seront engagées dans la cueillette des fraises en Espagne dans le cadre d’un partenariat entre le Maroc et l’Espagne. En parallèle 500 ouvriers de Jerada seront engagés dans les sociétés de câblage de voiture à Kénitra et Tanger. Les négociateurs ont accepté ces propositions en précisant qu’ils allaient en référer à leurs bases.
 
Des réunions seront également tenues la semaine prochaine pour la création de coopératives et de sociétés à responsabilité limitée (Sarl) au profit des mineurs des descenderies. Il leur sera octroyé, en plus, des autorisation pour la commercialisation du charbon récupéré. Les autorités ont également promis de réorganiser le secteur de l’extraction du charbon pour assurer un travail qui respecte les normes de sécurité tout en garantissant des revenus aux profits de centaines de mineurs.
 
Une étude est en cours de réalisation pour déterminer les puits inactifs et ceux qui peuvent être exploités sur les 3.200 existants. Les puits qui représentent un danger seront fermés alors que ceux qui regorgent d’anthracite seront exploités dans de bonnes conditions. La province regorgeant de déchets miniers, une étude sera aussi lancée en février pour valoriser et exploiter les 20 millions de tonnes de déchets de charbon.
 
De son côté, l’ONEE contribuera à la plantation de 10.000 arbres pour renouveler le couvert végétal dégradé par l’exploitation anarchique de la forêt de Jerada. En plus de ces actions qui ciblent la création de l’emploi et la valorisation des richesses naturelles de la province, d’autres actions sociales seront lancées pour renforcer les structures sanitaires par l’affectation d’une dizaine de médecins spécialistes et infirmiers pour la prise en charge de tous les malades de la province et spécialement ceux qui sont atteints de la silicose.
 
En plus de ce plan d’urgence et de réglementation du secteur informel, un programme de reconversion agricole devrait être lancé au cours de cette année.
 
Source : L'économiste

Province de Figuig : Des conventions de partenariats pour des projets de développement

Quatre conventions de partenariat ont été signées, récemment à Figuig, pour la réalisation de projets de développement dans différents secteurs au niveau de la province avec un investissement de plus de 84 millions de dirhams.
 
Ces conventions, signées par le Conseil de la région de l'Oriental avec des partenaires, portent sur la mise à niveau des infrastructures et des équipements de base dans les communes de la province, et le renouvellement et l’extension du réseau d’assainissement dans certains quartiers de la commune de Talsint.
 
Elles visent aussi le relogement des habitants du quartier de l’ancienne mine dans la commune de Béni Oukil, et ce en raison de dangers d’effondrement, et le financement et l’exécution de projets d’auto-emploi, indique le Conseil régional dans un communiqué.
 
Et de préciser que la convention relative au financement de projets de mise à niveau des infrastructures et équipements de base, paraphée par le président du Conseil régional, le gouverneur de la province de Figuig, le président du Conseil provincial et le directeur général de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), a pour objectif la qualification des infrastructures et équipements de base dans les communes bénéficiaires à travers l’alimentation en eau potable et en électricité et la réhabilitation et l’extension du réseau d’assainissement.
 
Elle ambitionne aussi l’amélioration des conditions d’accès des habitants aux services et équipements de base, la lutte contre l’exode rural, et l’amélioration des indicateurs d’approvisionnement en eau et électricité et d’assainissement dans les différentes communes cibles.
 
Ces projets de développement, dont la durée de réalisation s’étend sur deux ans (2018-2019), vont nécessiter un investissement de 12 millions de dirhams.
 
S’agissant de la convention relative au renouvellement et à l’extension du réseau d’assainissements dans certains quartiers de Talsint, signée entre le président du Conseil de l’Oriental, le gouverneur de Figuig, le président du Conseil provincial et le président de la Commune de Talsint, elle vise la généralisation du réseau d’assainissement au niveau des quartiers retenus, notamment les routes et les ruelles actuellement en cours d’aménagement, outre l’amélioration des conditions de vie des habitants, le renforcement des infrastructures de base et du réseau d’assainissement, tout en tenant compte de la préservation de l’environnement.
 
L’investissement affecté aux différentes actions prévues dans le cadre de cette convention est évalué à 3,5 millions de dirhams.
 
Quant à la convention portant sur le relogement des habitants d’un quartier de la commune de Béni Oukil, signée entre le Conseil régional, la Direction générale des collectivités locales, la province de Figuig , la commune de Béni Oukil et Al Omrane, elle a pour objectif de remédier au problème des constructions menaçant ruine, et ce par le relogement des habitants après la construction de logements dédiés à ce programme.
 
Le budget prévisionnel de ce programme de relogement, qui profitera à quelque 300 familles, est estimé, selon le communiqué, à 42 millions de dirhams.
 
La dernière convention, signée par le président du Conseil régional, le gouverneur de la province de Figuig, le directeur provincial de l’Agriculture, le directeur général de l’ANDZOA, le directeur de l’Agence de promotion de l’emploi et des compétences à Figuig, le directeur régional de l’Office de la formation professionnelle et le président de la Chambre régionale d’Artisanat, vise la mise en place d’un cadre stratégique de coopération entre les signataires devant permettre de définir les conditions de financement, de réalisation et d’accompagnement de projets d’auto-emploi au niveau de la province.
 
Cet accord, d’un investissement de 27 MDH, ambitionne l’encouragement de l’intégration des jeunes dans le marché de l’emploi via la création de projets générateurs de revenus dans le cadre du soutien à l’auto-emploi.
 
D’après le communiqué, la valeur globale des projets de développement programmés par le Conseil de la région de l’Oriental au profit des collectivités territoriales de la province de Figuig, et qui sont en cours de réalisation, s’élève à 300 millions de dirhams.
Source : Medias25

L’Oriental veut se positionner sur les métiers mondiaux

L’Oriental cherche à se positionner sur l’échiquier des métiers mondiaux du Maroc (MMM). Pour s’y prendre, il compte bénéficier de l’expérience nationale dans le domaine et de la qualité de formation de ses écoles supérieures. C’est ce qui ressort du colloque international, organisé récemment par le Laboratoire d’études et de recherches en management avancé (LERMA) de l’ENCG-Oujda, sous le thème: Compétitivité des métiers mondiaux du Maroc: bilan et défis.

Une rencontre articulée autour de trois axes. Un premier atelier consacré aux plateformes industrielles intégrées et aux enjeux de la cartographie sectorielle des MMM. Un second atelier pour évaluer l’insertion des entreprises marocaines dans les filières mondiales et le positionnement à l’international des MMM et un troisième atelier dédié aux facteurs propulsifs et avenir des MMM.

Il était également question de l’impact de ces métiers sur le développement des ressources humaines et les facteurs déterminants des flux entrants des IDE. La mise au point d’un positionnement stratégique de la région nécessite la réalisation d’un model industriel compétitif et la révision de la cartographie sectorielle de ces métiers.

Le but est d’attirer les investisseurs concernés par le développement des secteurs répondant aux exigences des métiers mondiaux du Maroc et la recherche de nouveaux marchés à fortes extensions. Choix qui n’exclut pas l’implication des acteurs locaux, appelés à bénéficier de la mise à niveau territoriale réalisée au cours de la dernière décennie, explique Abdelkader El Oudri, économiste universitaire et modérateur du premier atelier.

Et d’ajouter, «ces métiers remplissent les objectifs pour lesquels ils étaient mis en place. Une réussite qui ne reflète pas le classement du pays dans la grille évaluative du climat des affaires. Ce qui nécessite de nouvelles moutures fiscales, nouvelles approches dans l’octroi du foncier et révision de la charte de l’investissement qui reste un ramassis de codes et pas un texte cohérent».

L’Oriental peut tirer profit des MMM, puisque l’industrie est en train de se numériser et de se digitaliser. «De nouvelles spécialisations qui permettraient à la région de devenir compétitive, même étant éloignée des centres de production. Il suffit d’avoir des idées novatrices et maîtriser l’outil numérique», explique Abdelbaqi Agrar, directeur de LERMA.

Une tâche à laquelle s’attellent l’ENSA, l’ENCG, l’EST et la Faculté des sciences de l’Université des sciences d’Oujda qui forment des centaines d’étudiants pour accéder aux métiers mondiaux du Maroc. Toutefois, à part l’offshoring qui représente de réelles opportunités d’embauche dans la région, l’automobile, l’aéronautique et l’électronique tardent à pointer

Source : L'économiste

Le projet «Sharaka» couronné par 4 principaux résultats

Le projet «Sharaka» rentrant dans le cadre du partenariat Union européenne-Maroc pour la mobilité a livré ses résultats mercredi à Rabat. Comme le précise Anne De Soucy, DG adjointe d’Expertise France, organisme de mise en œuvre du projet, celui-ci est couronné par la réalisation d’une cartographie sur les conditions des MRE, par des actions au niveau des régions, notamment celle pilote de l’Oriental, la réintégration des migrants et la consolidation des compétences de l’Anapec concernant les migrants régularisés. De tels résultats incitent Expertise France à poursuivre son partenariat avec le Maroc que la DG adjointe qualifie de «modèle».

Pour la continuité de Sharaka

Cette volonté de poursuivre ces actions au niveau régional comme cela a été fait dans l’Oriental est exprimée par Mme De Soucy. «Et pourquoi pas au niveau continental», enchaîne-t-elle. Dans ce sens, la responsable conduit l’exemple du Mali. L’objectif étant de créer une coopération triangulaire. «Ce type de partenariat va nous permettre de développer une vision commune basée sur les droits», estime Mme De Soucy. Cela étant, le choix de la région de l’Oriental pour concrétiser le projet Sharaka s’est fait pour plusieurs raisons.

Déclinaison du projet dans l’Oriental

Déjà ce territoire connaît une forte proportion de Marocains du monde qui en sont originaires. D’après les chiffres du Conseil de la région de l’Oriental, 28,3% des MRE sont originaires de celle-ci. Les transferts financiers sont, à leur tour, conséquents puisqu’environ 16 milliards DH sont transférés aux familles chaque année. En Allemagne, 70% seraient issus de cette région. De plus, c’est un territoire marqué par une double frontière avec l’Algérie et l’Espagne et très concerné par la migration. Selon Saida Mahir, représentante de l’Agence de l’Oriental, qui rappelle ce choix d’une région exposée aux flux migratoires, le partenariat est décliné en 4 projets. Il s’agit de la promotion du territoire, l’intégration d’un volet MRE dans la déclinaison régionale, l’accompagnement économique des MRE de retour et celui des investisseurs MRE. A travers ces démarches, l’agence voulait créer une plate-forme dédiée aux MRE et initier une série d’activités avec une forte implication des associations de la société civile. D’après Mme Mahir, il résulte de ce programme au niveau régional l’organisation d’un forum d’investissement et la promotion des opportunités d’investissement lors d’événements organisés en Europe. «Cependant, il y a d’autres choses à faire dont un diagnostic au niveau régional», tempère la représentante de l’Agence de l’Oriental.

L’apport financier de l’Union européenne

Outre le financement du projet «Sahraka», l’UE finance, d’après Alessio Cappellani, chargé d’affaires à la délégation de l’UE auprès du Maroc, un autre projet en cours à hauteur d’un million DH (100 mille euros). «Nous avons un autre projet de 35 millions d’euros pour accompagner le Maroc dans sa mise en œuvre de sa politique migratoire», ajoute le chargé d’affaires. Selon ses dires, ces programmes et initiatives sont destinés à appuyer l’asile, l’intégration des migrants et la mobilisation de la diaspora marocaine. D’après le responsable, 16 millions d’euros sont déjà engagés pour améliorer la gouvernance des migrants. «Nous espérons dessiner de nouvelles perspectives en matière de mobilité», poursuit-il. En plus de l’apport de l’UE, le projet est cofinancé par la France et les Pays-Bas. Cela étant, le Maroc est, selon Jaouad Dequiuec, représentant du ministère délégué en charge des MRE et des affaires de la migration, «le premier pays à avoir conclu le partenariat pour la mobilité avec l’UE». Ce partenariat vise, selon ses dires, à fluidifier la mobilité entre les deux rives de la Méditerranée et garantir la bonne gestion de la migration. Quant au projet Sharaka, il a été lancé en juin 2014 comme il le rappelle.

Source : Aujourdhui.ma