Saïdia : Forum africain des managers territoriaux

Saïdia : Forum africain des managers territoriaux

«Se mobiliser pour le développement du capital humain des collectivités territoriales : une exigence clé de l’atteinte des Objectifs de développement durable», tel est le thème central de la deuxième édition du Forum africain des managers territoriaux et des instituts de formation dont les travaux ont débuté, mercredi à Saïdia, dans la région de l’Oriental.

Cette édition, organisée par le Conseil de la région de l’Oriental et l’organisation Cités et gouvernement locaux unis d'Afrique (CGLU-Afrique), en partenariat avec le ministère de l'Intérieur, l’Association des régions du Maroc et l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), réunit des responsables, des cadres d’administrations centrales et territoriales, des leaders des collectivités territoriales et des représentants des organisations de la société civile et du secteur privé, notamment d’Afrique.

Source : Le Matin

Oujda, capitale de la culture arabe

  • La ville portera ce statut jusqu'au 27 mars 2019 et devient un carrefour de rencontres
  • Plus de 900 activités pour marquer l’événement
  • Réalisation de nouvelles structures culturelles dans toute la région

 

Plusieurs structures culturelles de la ville ont revêtu les couleurs des pays arabes pour marquer l’événement, à l’instar de la galerie Moulay El Hasan.

Oujda est désormais capitale de la culture arabe depuis vendredi dernier.  Elle le sera le long de l’année 2018 (du 13 avril 2018 au 27 mars 2019).  L’événement tant attendu par la population locale a pour objectif de hisser la ville de Ziri Ben Atia en lieu de rencontres pour les intellectuels arabes.

«Pour réussir ce challenge, le département de la Culture, autorités et conseils locaux ont élaboré tout un programme alliant savoir et détente», a expliqué Mohammed Laâraj, lors du lancement officiel de l’événement au théâtre Mohammed VI.

«910 activités sont déjà programmées pour instruire, plaire et prévaloir la contribution d’Oujda dans la sauvegarde de son patrimoine culturel arabo-amazigh-africain», a annoncé Mourad Riffi, directeur exécutif de l’évènement. Depuis plus de dix siècles, Oujda a préservé son originalité malgré les multiples tentatives d’acculturation et a contribué aux mouvements de libération au Maroc et en Algérie.

Un référentiel qui sera rappelé lors de la semaine consacrée à la culture palestinienne et au grand poète de la résistance arabe et palestinienne: Mahmoud Derouich. En plus de la semaine palestinienne, sept autres pays arabes (Tunisie, Oman, Koweït, Émirats Arabes Unis, Soudan, Bahreïn, Arabie Saoudite) tiendront leurs propres semaines culturelles pour consolider leurs échanges avec l’Oriental marocain et relancer des projets culturels conjoints.

En parallèle à ces semaines, des expositions sont programmées sur les métiers d’art dans le domaine de l’artisanat, l’archéologie, la calligraphie, la documentation et les manuscrits (dont une internationale consacrée aux manuscrits du Mali et de la Mauritanie). S’y ajoute tout ce qui est création: poésie, théâtre, arts plastiques, sculpture, etc.

«Les Archives du Maroc» animeront de leur côté une exposition importante sur les manuscrits sur l’Oriental et l’Histoire du Maroc. Dans ce sillage, sera lancé d’un concours de photos relatant les trésors architecturaux et urbains d’Oujda avec la participation de photographes de renommée internationale et talents en herbe.

Au menu également, des spectacles variés et soirées musicales de différents genres et pays. Le mois du Ramadan sera consacré à la musique soufie du madih et samaâ. De leur côté, les arts culinaires et vestimentaires seront célébrés, ponctués par un festival de thé. L’art de la chasse, une composante essentielle de la tradition arabe, n’a pas été omis. Un concours réservé à la chasse du faucon aura lieu pour ancrer une tradition immatérielle dans les hauts plateaux de la région.

«Concernant la coopération, plusieurs conventions de partenariat seront signées entre la capitale de l’Oriental et d’autres villes arabes pour assurer un échange culturel permanent», confie à L’Économiste Amar Abbou, directeur régional du ministère de la Culture. Déjà une proposition est finalisée pour une coopération entre Oujda et Al Fujaïrah des Emirats Arabes Unis.

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Avec une telle infrastructure et monuments à forte charge culturelle, Oujda avait besoin d’un événement de dimension internationale pour faire valoir ses atouts artistiques.

En matière de consolidation de l’infrastructure culturelle dans la région, un centre de préservation de la musique gharnatie sera inauguré en 2018. Une réalisation en partenariat avec la Fondation des Trois Cultures. Dans le pipe, la construction de nouvelles structures et l’aménagement d’autres.

C’est le cas pour la construction de la médiathèque régionale à Oujda (15 millions de DH), des maisons de culture à Debdou (15 millions de DH), Bouarfa (20 millions de DH), Berkane (20 millions de DH), Driouch (20 millions de DH), à Nador (20 millions de DH) avec un projet d’un théâtre à Guercif (14 millions de DH). Ainsi que l’aménagement et la restauration de l’ancien centre culturel de Jerada pour 9,6 millions de DH. Tous ces édifices seront inaugurés au cours de cette année, précise-t-on auprès du département de la Culture.

Quant à l’offre actuelle en infrastructures culturelles, Oujda est dotée du théâtre Mohammed VI (avec une capacité de 1.200 places), le Conservatoire régional de la musique et de la chorégraphie, le Centre culturel municipal, la bibliothèque Charif Idrissi, la médiathèque régionale et six autres bibliothèques, gérées par des centres et instituts locaux.

Source : L'économiste

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement lance des activités à Nador

La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement a lancé à Nador des activités dans la Marina d’Atalayoune pour observer des biohuts (nurseries pour poissons) immergés dans la Lagune de Marchica. Une trentaine d’élèves des comités de suivi de neuf Éco-Écoles situées à proximité de la lagune de Marchica ont été invités à y participer. Il s’agit des écoles labellisées «Pavillon vert» et celles situées à proximité du cordon dunaire de la lagune : Omar Moukhtar, Oued El Makhazine, Hassan II, Abdelmoumen, Oum El Mouaminine, Ouled El Arabi, Groupe Scolaire Ibn El Ass, Boukana, Aregmane et El Jazera.

Une première activité a été proposée aux apprenants à Nador qui ont assisté, le 5 avril, à l’immersion de récifs artificiels dans la lagune de Marchica, installés pour favoriser la reproduction des poissons et soutenir la biodiversité. Chacune des neuf Éco-Écoles autour de la lagune parrainera un récif artificiel et suivra le développement des alevins qui s’y abritent.

Ces activités ont été suivies par des ateliers thématiques organisés par les partenaires nationaux et internationaux du projet de la lagune de Marchica, un espace remarquable pour sa biodiversité, qui fait l’objet d’un programme de sauvegarde mené par la Fondation et les acteurs concernés, depuis 2009. La Fondation poursuit son travail d’éducation et de sensibilisation à la sauvegarde du littoral et de l’océan de tous les publics et développe ses programmes «Plages propres», «Pavillon bleu», «Aires protégées», «Baie d’Oued Eddahab», «Réserve de biosphère intercontinentale» et les «Trophées Lalla Hasnaa Littoral Durable».

Source : Le Matin

Jerada: Lancement de projets de développement et de désenclavement du monde rural

La province de Jerada a connu, mercredi, le lancement de plusieurs projets de développement et de désenclavement du monde rural, et ce dans le cadre du Plan de développement régional.

Ainsi, le gouverneur de la province, Mabrouk Tabet, accompagné du président du Conseil régional de l’Oriental, Abdenbi Bioui, a donné, dans la commune rurale de Lamrija, le coup d’envoi des travaux de construction de la route reliant le centre de Lajbabra et douar Lamsidira relevant de la commune rurale d’Oulad Ghzil, sur une longueur de 11,2 kilomètres pour un coût global estimé à 10,46 MDH. Le gouverneur et la délégation l’accompagnant, se sont également informés de plusieurs projets de construction de routes, déjà réalisées ou en cours de réalisation, et dont le financement est assuré par les ministères de l’intérieur, de l’économie et des finances et le Conseil régional de l’Oriental.

Il s’agit notamment de la route reliant Ain Beni-Mathar et Menkoub via Lafritiss (20 km), la route reliant la route provinciale 6021 et Oulad Ziane via Sidi Aissa (18 km) et la route reliant le centre de Lamrija et Belaabas (8 km).

Dans une déclaration à la presse, M. Bioui a précisé que le PDR a affecté une enveloppe de plus de 132 MDH pour la construction de 133 routes visant à désenclaver le monde rural, notant que le Conseil de la région de l’Oriental ne ménage aucun effort notamment pour la promotion de l’emploi et du renforcement des infrastructures dans le monde rural.

Source : Aujourdhui.ma

La ville d’Oujda prend le flambeau de la capitale de la culture arabe 2018

Oujda a repris, à Luxour en Egypte, le flambeau de la capitale de la culture arabe 2018. «Ce choix nous incite à fournir davantage d'efforts afin de faire de cette ville un véritable carrefour de l'action culturelle arabe», a souligné le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj. S'exprimant lors d'une cérémonie tenue à l'esplanade du temple du Karnak, au cours de laquelle la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem lui a remis le flambeau de la capitale de la culture arabe, Mohamed Laaraj a indiqué que le choix porté sur la ville d'Oujda, nous incite à faire de cette ville à l'histoire millénaire et séculaire un véritable centre de l'action culturelle arabe et nationale. La remise à la ville d'Oujda du flambeau de la capitale de la culture arabe depuis Luxour est plus que symbolique, a-t-il fait remarquer, relevant que cet évènement culturel arabe par excellence donne un coup de pouce à la culture arabe pour qu'elle occupe la place qui lui échoit au niveau mondial, ce qui va, sans aucun doute, consolider la dynamique culturelle que vit le Royaume dans les domaines de la pensée, de la littérature et de la créativité.

Le programme de capitales culturelles arabes, à l'instar de son homologue européen, a permis depuis son lancement lors du 11ème Congrès des ministres arabes de la Culture d'atteindre certains de ses objectifs stratégiques, en particulier la dynamisation de l'activité culturelle et la promotion du patrimoine culturel, intellectuel et civilisationnel à travers la mise en valeur des potentialités de la ville hôte et ses efforts en matière d'appui à la créativité intellectuelle et culturelle. Ces capitales ne sont pas encore parvenues à s'ériger en véritables passerelles permanentes entre les pays arabes, basées sur des projets culturels conjoints, a-t-il fait observer, notant que cela requiert davantage de coopération interarabe, tout en consolidant le rôle de l'Organisation arabe de l'éducation, la culture et les sciences (ALESCO) qui parraine le programme des capitales culturelles arabes.

De son côté, la ministre égyptienne de la Culture, Inas Abdel-Dayem, a noté que la remise à la ville d'Oujda du témoin de capitale de la culture arabe est une ouverture sur une nouvelle facette du patrimoine culturel, intellectuel, artistique et civilisationnel arabe.
Même son de cloche chez le directeur général de l'ALESCO, Saoud Hilal Al Harbi a affirmé que la célébration des capitales de la culture arabe n'est pas une fin en soi, mais un moyen de consolider les relations interarabes, notant que la remise à Oujda du flambeau de capitale de la culture arabe nous permettra de découvrir une partie du patrimoine culturel et civilisationnel dont regorge le Maroc.

Cette cérémonie a été clôturée par une soirée artistique animée, notamment, par la soprano marocaine Samira Kadiri et le chanteur égyptien Mohamed Mounir.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Mohamed Laaraj avait récemment annoncé que la célébration de la ville d'Oujda capitale de la culture arabe (13 avril 2018 – 27 mars 2019) sera riche en activités culturelles et artistiques d'envergure nationale, arabe et internationale, de festivals et de débats intellectuels ainsi que d’hommages rendus à des personnalités du monde de la culture.

Un total de 500 activités culturelles, auxquelles participent environ 1.200 intellectuels et artistes, vont ponctuer ces célébrations qui seront couronnées par l’élaboration d’une stratégie de l’action culturelle et du pacte arabe de la culture.

Source : Libération.ma

INDH: 187 projets d’environ 76 MDH réalisés en faveur des femmes dans la province de Taourirt

Quelque 187 projets ont été réalisé au niveau de la province de Taourirt durant la période 2005-2017 au profit des femmes dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) avec un investissement global d'environ 76,29 millions de dirhams (MDH) et une contribution de l'INDH s'élevant à 55,65 MDH.

Ces projets, présentés vendredi lors d'une rencontre organisée par la province de Taourirt, en présence du gouverneur de la province Larbi Touijer, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, concernent les secteurs de la santé, l'artisanat, les projets générateurs de revenus, l'agriculture, les centres socio-culturels, les centres d'accueil et l'appui aux associations et coopératives.

Intervenant à cette occasion, le chef de Division de l'action sociale (DAS), Abdelaziz El Khatib, a indiqué que 27 associations et 15 coopératives féminines ont bénéficié de l'appui de l'INDH, ce qui a contribué largement à la réduction des différentes formes de précarité et d'exclusion sociale.

Et d'ajouter que la contribution de l'INDH a accordé une attention toute particulière aux femmes, notamment celles issues du monde rural, à la faveur de plusieurs projets portant sur les domaines socio-économique, sportif et culturel.

Il a également fait savoir que le bilan global de l'INDH au niveau de la province a atteint 722 projets durant la période 2005-2017 avec un investissement de 402,76 MDH, dont une contribution de l'INDH de plus de 212,89 MDH.

Au terme de cette rencontre tenue sous le thème " l'INDH, moteur de promotion des conditions de la femme", un vibrant hommage a été rendu à un groupe de femmes qui se sont distinguées par leurs actions en faveur du développement durable et du rayonnement de la province dans les domaines culturel, sportif et social.

Dans une déclaration à la MAP, la gérante de la coopérative " l'Aiguille d'or", Fatima Knina, a mis en avant le soutien de l'INDH et celui de l'Entraide nationale pour la création et la promotion de cette coopérative spécialisée dans la couture et la broderie.

Créée en 2013, la coopérative, qui compte parmi ses membres des veuves et des personnes à besoins spécifiques, a pleinement profité du soutien de l'INDH en termes notamment d’équipement, a-t-elle dit, notant que la coopérative se trouve à présent sur la bonne voie et prend part à des foires et expositions, ce qui lui a permis de mieux commercialiser ses produits.

Source : Médias24

Oujda : Rencontre sur la régionalisation avancée et les défis du développement durable

Le Conseil de la région de l'Oriental a récemment organisé, à Oujda, un forum national pour débattre de questions liées à la régionalisation avancée et aux défis du développement intégré et durable.

La région et le modèle de développement, la gouvernance territoriale et la démocratie participative en tant que pilier de la régionalisation avancée pour la réalisation du développement durable, sont autant de sujets débattus par les intervenants lors de cette rencontre à laquelle étaient présents des élus, des responsables des services extérieurs, des académiciens, des experts et des acteurs de la société civile.
Le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a souligné dans une allocution à cette occasion que l’expérience de la régionalisation avancée, bien qu’elle soit encore à ses débuts, s'annonce prometteuse et reflète la transition vers une démocratie vouée au développement intégré. Il a souligné dans ce sens que la région de l’Oriental a connu une renaissance à la faveur de l’Initiative royale pour le développement de cette région qui a permis d’asseoir les bases d’un développement intégré et durable avec des projets de grande envergure dans les différents domaines.

M. El Jamai a noté, par ailleurs, que la Constitution de 2011 a consacré aux régions une place de choix et de larges prérogatives dans le cadre de la régionalisation avancée qui se veut un chantier structurant pour une gouvernance locale optimale.
De son côté, le président du Conseil de la région de l’Oriental, Abdenbi Bioui, a affirmé que cette rencontre constitue une occasion propice pour réitérer l’impératif de la participation et de l’adhésion totale des différentes parties concernées à l’élaboration d’un nouveau modèle de développement à même d’apporter des solutions aux problèmes et défis posés et de répondre aux exigences grandissantes du développement intégré et durable. Et de poursuivre que la dynamisation de la régionalisation avancée requiert la mise en place de la charte de la déconcentration administrative devant définir les engagements et les responsabilités des différentes parties.
Pour sa part, le président de l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda, Mohamed Benkaddour, a estimé que l’élargissement des prérogatives de la région et la mise en place des moyens juridiques, financiers et humains, vont lui permettre d’intervenir dans tous les domaines qui sont en relation, directe ou indirecte, avec le développement, tant au niveau économique qu’aux niveaux social et culturel.
Selon lui, l’UMP œuvre pour la consécration de son ouverture sur son environnement et le renforcement de sa contribution efficace au chantier de développement durable et intégré, et ce par l’accompagnement de la région dans les projets et la stratégie de développement, notamment en ce qui concerne l’élargissement de l’offre universitaire et l’adaptation de la formation et de la recherche scientifique aux besoins de la région. Cette rencontre a été marquée, par ailleurs, par la présentation de l’ouvrage «Cahiers de la régionalisation au Maroc» qui a été coordonné par Mohamed Berrada, l'une des figures de proue de la scène médiatique nationale.
Éditer par la société Promo-presse, cette nouvelle publication est une collection en 12 volumes présentant les principaux aspects de la régionalisation avancée ainsi que les dimensions démographique, géographique, historique, administrative, économique, sociale, culturelle, environnementale et sportive de chacune des 12 régions du Royaume.

Le projet de la régionalisation avancée représente un nouveau pilier pour la construction du Maroc de S.M. le Roi Mohammed VI, architecte des chantiers d'envergure et visionnaire des stratégies de développement, de modernisation et de démocratisation, souligne M. Berrada dans la préface de cet ouvrage, réalisé en collaboration avec l'Agence marocaine de presse (MAP). «J’ai passé 40 ans au service de la presse et de l’édition et comme n'importe quelle autre personne à ma place, je ne pouvais pas rester loin de ce nouveau projet de la gouvernance territoriale que représente la régionalisation avancée», a-t-il dit dans une allocution lors de cette rencontre. Il a fait remarquer que cet ouvrage sur la régionalisation avancée répond aux attentes de l’étudiant, du chercheur, du responsable administratif, et du citoyen en général.
L’encyclopédie «Cahiers de la régionalisation au Maroc», qui a été présentée par M. Berrada à S.M. le Roi Mohammed VI en août dernier, met en exergue l’exception du modèle marocain dans le domaine de la régionalisation.

Source : Le Matin

Deux projets agricoles lancés à Oujda

Un projet de plantation de 300 ha d'oliviers a été lancé, samedi 24 février, dans les communes rurales de Béni Khaled et Ahl Angad dans la préfecture d'Oujda-Angad. D’un coût de 6,5 millions de DH, ce projet, qui fait partie du plan de développement de la région, permettra de créer des emplois pour la population locale, de valoriser les terres agricoles bour en plus de contribuer au développement socio-économique des deux localités.

Dans la commune de Béni-Khaled, un projet d'irrigation localisée "goutte à goutte" a également été initié, au profit de la coopérative "Al Bassatine Al Mouttahida". Ce dernier bénéficiera à 28 familles pour un investissement de 3 millions de DH.

Au total, 2.500 ha de plantation sont encore prévus dans la région. Pour rappel, une enveloppe de 260 millions de DH devrait être consacrée à l’agriculture d’ici 2020. 14 projets ont été réalisés ces deux dernières années dans le cadre du pilier 2 du Plan Maroc Vert portant sur la plantation d'oliviers, d’amandiers et de caroubiers.

Source : L'économiste

Jerada: Un projet pilote de valorisation des résidus miniers

Une commission relevant du ministère de l'Energie, des Mines et du développement durable a présenté, mardi à Jerada, un projet pilote portant sur les moyens à même de valoriser les résidus miniers provenant de l'exploitation du charbon dans cette région.
 
Ledit projet, présenté lors d'une rencontre marquée par la présence des représentants de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC), d'investisseurs et de directeurs d'établissements publics dans la région de l'Oriental, met l'accent sur les différentes voies de valorisation, notamment l'utilisation des déchets miniers de charbon à Jerada, estimés à environ 25 millions de tonnes, dans la construction des routes, la production des briques, le ciment et le bétonnage.
 
S'exprimant à cette occasion, le conseiller du ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable, Addi Azza, a fait savoir que le traitement des résidus miniers devra passer par plusieurs procédés (techniques de flottation, gravimétrie) en vue de produire notamment le charbon enrichi comestible ou encore celui utilisé dans les travaux publics.
 
il a par ailleurs affirmé que d'autres réunions auront lieu à Rabat avec les investisseurs et la FMC avant de revenir à Jerada pour présenter les résultats des discussions et des études relatives à la valorisation des résidus miniers, précisant qu'une étude en la matière est déjà en cours de réalisation par l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l'Ecole Nationale supérieure des Mines de Rabat (ENIM).
 
De son côté, le président de la FMC, David Toledano, a fait observer que les rejets miniers constituent une véritable richesse qui peut être exploitée de manière rationnelle dans le respect total de l'environnement, notant que les matériaux issus des résidus miniers peuvent remplacer ceux importés de l’étranger.
 
Pour sa part, le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet, a souligné que ce projet pilote s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'un ambitieux plan de développement socio-économique de la province, qui comprend des mesures d'urgence et répond aux attentes des habitants en termes notamment d'emploi et de préservation de l'environnement.
 
Il a également assuré que l'opération de valorisation des résidus miniers devra créer davantage d'emplois et permettra de s'offrir une assiette foncière susceptible de donner corps à des projets de proximité à forte valeur ajoutée, assurant que les autorités provinciales de Jerada demeurent mobilisées pour accompagner les différents projets de développement.
 
L'ambitieux plan de développement socio-économique de la province de Jerada, dont les grandes lignes ont été dévoilées récemment par le Wali de la région de l'Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, comporte dans son volet lié à l'environnement la réalisation d’une série de projets concernant notamment l’assainissement liquide à Jerada et dans les centres urbains d’Aïn Béni Mathar et Touissit, la création de deux stations d’épuration, la réalisation de centres d’enfouissement et de valorisation (2019-2023) à Laâouinate et d’une décharge pour le stockage et l’enfouissement des cendres émanant des stations thermiques, outre la mise en place de canalisation pour le rejet des eaux utilisées dans ces stations.
 
Source et crédit photo : H24info.ma

Jerada : Retour au calme et au dialogue

Les représentants d’instances politiques, syndicales et de la société civile de la province de Jerada ont exprimé leur «grande satisfaction» de l’interaction positive des autorités publiques locales et des départements gouvernementaux avec le dossier revendicatif des habitants de la province.

Dans un communiqué conjoint publié à la suite de la rencontre de communication organisée récemment à la préfecture de la province de Jerada, par la wilaya de la région de l’Oriental et les autorités provinciales, pour présenter les mesures prises en réponse aux attentes et aspirations de la population locale, les représentants d’instances politiques, syndicales et de la société civile de la province de Jerada ont salué «l’approche efficace» qui a été adoptée pour remédier à nombre de problèmes que connaît cette province.

Ils se sont ainsi félicités des multiples mesures prises pour satisfaire les revendications urgentes des habitants dans différents domaines, saluant à cet égard la mise en place d’un programme intégré de développement socio-économique de la province, avec un calendrier bien défini, et les engagements pris en vue de trouver de véritables alternatives économiques au profit des habitants, et ce par le biais de l’adoption de projets socio-économiques sur le court et moyen termes, portant sur les secteurs minier, agricole, environnemental, la formation, l’appui aux porteurs de projets ou encore le renforcement des infrastructures à caractère social.
 
Les signataires du communiqué ont, en outre, appelé à l’accélération de la mise en œuvre des engagements pris en vue d’impulser une dynamique de développement dans la province et assurer une relance économique créatrice d’emploi en faveur de ses habitants.
 
Source : Aujourdhui.ma