Oujda. La première université des jeunes africains lancée

Oujda. La première université des jeunes africains lancée

Une centaine de jeunes étudiants étrangers d’origine subsaharienne et leurs homologues marocains sont en conclave à Oujda pour débattre les possibilités de renforcement de la coopération Sud-Sud et le co-développement des pays africains. L’université de Oujda a récemment mis en place un Institut supérieur pour les études africaines et une maison africaine qui est dotée d’une cité universitaire d’une capacité de 400 lits.

À l’instar de la tradition d’organisation périodique des Universités dédiées aux jeunes Marocains du monde que le ministère délégué chargé des Marocains résident à l’étranger et des affaires de la migration a instaurée, ce dernier organise en partenariat avec l’Université Mohammed 1er d‘Oujda la première Université des jeunes Africains au Maroc, du 9 au 12 juillet. Placée sous le signe «Jeunesse en Afrique: levier de coopération Sud-Sud et promotion du vivre ensemble», cette rencontre a réuni une centaine de jeunes étudiants étrangers d’origine subsaharienne et leurs homologues marocains pour débattre de thématiques relatives à la diversité culturelle et du vivre ensemble ainsi qu’à la coopération Sud-Sud et le co-développement. Elle sera également l’occasion d’organiser des activités touristiques, sportives et culturelles dans la ville d’Oujda et ses environs.

Intervenant lors de la cérémonie d’ouverture de la première Université d’été des jeunes Africains au Maroc, Abdelkrim Benatiq, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration a précisé que «la politique sud-sud appliquée par notre pays a permis de donner lieu à un ensemble de décisions et de mesures concrètes pour activer le processus d’intégration des migrants en régularisant leur situation administrative et en leur ouvrant l’accès à l’ensemble des dispositifs nationaux de santé, d’éducation et de formation, de logement, de protection et d’emploi au même titre que les Marocains ». Benatiq a expliqué également devant les participants que selon les prévisions des Nations Unies, la population du continent africain passera à 2,4 milliards d’habitants en 2050, soit un quart de la population mondiale et plus de la moitié de cette population (environ 70%) sera constituée de jeunes de moins de 35 ans. De ce fait, la jeunesse africaine constitue incontestablement une réelle locomotive de développement de l’Afrique et peut jouer un rôle primordial dans le renforcement des liens de coopération entre les pays africains. À cet égard, plusieurs actions concrètes ont été mises en oeuvre telles que l’accueil des étudiants et des cadres africains dans les universités et les formations au Maroc, la régularisation des migrants majoritairement subsahariens en situation irrégulière au Maroc, le financement de projets à caractère socio-économique au niveau de certains pays africains ou encore la formation d’imams à travers la Fondation Mohammed Vl des Oulémas africains.

«Cette Université d’été sera, sans le moindre doute, l’occasion de valoriser la place des jeunes Africains dans le développement de leurs pays et du continent et de contribuer à ancrer les valeurs du vivre ensemble, d’ouverture sur l’autre et de tolérance dans l’esprit de tout un chacun mais aussi de permettre à ces étudiants étrangers de devenir les futurs ambassadeurs du Maroc et de sa culture», précise Mohamed Benkaddour, président de l’Université Mohammed 1er d’Oujda. Et d’ajouter : «Afin de faciliter l’insertion des étudiants africains, notre université, avec le soutien du conseil de la région, a conçu et mis en exécution le projet de la maison africaine. Cette dernière est dotée d’une cité universitaire d’une capacité de 400 lits avec une infrastructure sportive semi-olympique et des espaces de loisir pour accueillir nos invités africains dans les meilleures conditions. En plus et afin de donner une forte impulsion à l’étude des problématiques liées à notre histoire et au patrimoine africaine, nous avons également créé un Institut supérieur pour les études africaines». Il est à noter que l’Université d’Oujda compte actuellement une centaine d’étudiants subsahariens issus de plusieurs pays amis et frères. De son côté, Yaya Sangaré, ministre chargé de la Communication, porte-parole du gouvernement malien, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre dans la lutte contre la migration illégale et son rôle dans la mise en place de ponts au lieu de murs entre les pays d’Afrique.

Pour une politique migratoire inclusive

Le Maroc a adopté en 2013, suite aux orientations de sa majesté le roi Mohammed VI une politique migratoire motivée par une préoccupation des droits des migrants s’inscrivant aussi en droite ligne avec la Constitution de 2011 et répondant aux engagements internationaux relatifs aux droits de l’homme. Elle témoigne de la volonté du Maroc de renforcer ses assises démocratiques et sa vision de la société moderne mais aussi d’un courage particulier et d’une prise de position claire et déterminée en assumant sa part de responsabilité dans la gestion partagée et multipartite de la migration. Rappelons que cette politique africaine coïncide avec un ré-enracinement profond du Maroc au sein du continent africain témoignant ainsi d’un attachement fort du Maroc à son appartenance à ce continent et d’une préoccupation sincère pour son avenir, son développement et sa prospérité.

Source : Leseco.ma

Un fonds de 150 millions de DH pour les jeunes de Jerada

Bonne nouvelle pour les jeunes, les auto-entrepreneurs et les TPME de la province de Jerada. Le ministère de l’Intérieur, en partenariat avec le Centre régional d’investissement de l’Oriental, planche sur un fonds d’appui aux porteurs de projets de la région. D’une enveloppe de 150 millions de DH, ce fonds a pour objet de soutenir l’employabilité dans la province, le développement de l’entrepreneuriat, de l’auto-entrepreneuriat et les investissements portés par les TPME. Il s’inscrit également dans le renforcement de l’attractivité des investissements dans le territoire provincial. Cette initiative se veut en phase avec la convention-cadre relative au programme de développement de la province de Jerada pour la période 2018-2020, signée le 23 avril dernier. «Conformément aux dispositions de cette convention-cadre, le CRI de l’Oriental souhaite disposer d’une assistance externe pour la mise en œuvre de ce fonds», indique le CRI. Ceci au terme d'un appel d’offres fraichement lancé visant la réalisation d’une «étude pour la mise en œuvre d’une stratégie de gestion de ce fonds d’appui aux porteurs des projets – province de Jerada». En clair, cette assistance a pour objectif de dresser un état des lieux des enjeux de l’employabilité et de la dynamisation des TPME dans le territoire. À cet effet, des rencontres seront organisées avec les acteurs publics et privés concernés (Anapec, représentations professionnelles, opérateurs économiques, autorités locales…) autour de l’environnement de l’employabilité dans la région notamment, l’insertion des diplômés et non diplômés inactifs, le développement de l’auto entrepreneuriat, de l’entrepreneuriat et des TPME.


Sur la base de ce diagnostic seront identifiées les populations cibles du futur fonds, son offre (subventions à fonds perdu, financement bonifié ou autre) ainsi que ses modalités d’intervention. L’offre de valeur du fonds sera définie de façon à répondre aux spécificités de chaque segment cible, en tenant compte, entre autres, des contraintes d’accès par la cible aux dispositifs d’appui existants à l’échelle régionale et nationale. En clair, l’offre devra inclure les volets financements et accompagnement pour l’insertion professionnelle, l’auto-entrepreneuriat et l’entrepreneuriat des jeunes ainsi que des dispositifs d’appui aux TPME, notamment pour l’accès aux marchés locaux et étrangers. En outre, l’expert retenu à l’issue de l’appel d’offres devra proposer le cadre de gouvernance du fonds (organisation, fonctionnement, gestion, communication et contrôle), ainsi qu’un dispositif d’évaluation de ses performances.

Source : Le Matin

Accompagnement des jeunes : Quel état d’avancement du Fonds d’appui aux porteurs de projets à Jerada ?

Une rencontre de communication a eu lieu, jeudi à Jérada, autour de l’opérationnalisation et le fonctionnement du Fonds d’appui aux porteurs de projets (FAPP), créé dans le cadre de la convention-cadre de partenariat relative à la réalisation du Programme de développement de la province pour la période 2018-2020.

L’accent a été mis lors de cette rencontre sur la dynamique de développement que connaît la province de Jérada à la faveur d’une série de projets d’investissement structurants, enclenchés dans de nombreux secteurs afin de stimuler le développement socio-économique et créer des emplois.

Il s’agit notamment de projets s’inscrivant dans le sillage du Programme de développement de la province couvrant la période 2018-2020, d’un montant global d'environ 900 millions de dirhams.

Le gouverneur de la province, Mabrouk Tabit, a expliqué dans ce sens que les projets en cours de réalisation dans le cadre dudit Programme sont au nombre de seize, faisant savoir également que les travaux d’équipement de la première partie des superficies mobilisées pour la création de périmètres irrigués et de plantations sur une superficie de 3.000 ha seront lancés dans les prochains jours.

Mabrouk Mabrouk qui a livré à l’assistance un exposé détaillé sur le Programme 2018-2020, a affirmé que toutes les mesures requises sont prises pour assurer la bonne poursuite de la mise en œuvre des projets qui y sont inscrits dans les délais impartis, et un suivi rigoureux des différents chantiers ouverts au niveau du territoire de la province.

Le directeur du Centre régional d’investissement de l’Oriental (CRI-Oriental), Mohamed Sabri, a quant à lui passé en revue les étapes de création et d’opérationnalisation des services du Fonds d’appui aux porteurs de projets, prévu dans le cadre du Programme triennal de développement, mettant en exergue les missions du fonds qui s’articule autour de quatre produits (Taghyir, Nachaa, Tajmie et Dafaa) et ses cibles (personnes, coopératives et auto-entrepreneurs, auto-entrepreneurs arrivant à maturité et TPME).

Pour rappel, ledit fonds a, pour objet notamment, de soutenir l’employabilité dans la province, le développement de l’entrepreneuriat, de l’auto-entrepreneuriat et les investissements portés par les TPME. Mohamed Sabri a donné un aperçu sur les résultats de l’examen des demandes formulées et des dossiers soumis pour bénéficier des financements réservés aux différents produits.

La méthodologie qui a prévalue dans le choix des projets sélectionnés pour bénéficier d’un appui du Fonds repose sur des approches qui prennent en considération la durabilité, l’encouragement des métiers ciblés dans les plans de développement de la province (approche professionnelle), l’encouragement de l’agrégation (approche financière), l’encouragement des femmes en situation de précarité et des diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle (approche sociale), en plus de la prise en considération de l’approche territoriale.

La cellule d’accompagnement social, a-t-il précisé, a, déjà, entamé son travail d’accueil des premiers groupes de candidats sélectionnés en vue d’approfondir le diagnostic au sujet des besoins en équipements et en formation pour mieux renforcer les capacités de gestion des projets et assurer leur pérennité.

L’accompagnement des projets individuels ou collectifs devrait permettre la création de quelque 5.000 postes d’emploi, sachant que la période d’approfondissement du diagnostic va se poursuivre tout au long de ce mois de juillet.

La rencontre a été marquée par ailleurs par la signature de sept conventions de partenariat avec des porteurs de projets qui vont bénéficier d’un appui financier du Fonds dans le cadre du produit «Dafaa» (coup de pouce).

Le volume global des investissements pour les sept projets s’élève à 38,2 millions de dirhams avec un apport du Fonds de l’ordre de 9,1 MDH, et les postes d’emploi envisagés sont au nombre de 1.390.

Dans des déclarations à la MAP, des porteurs de projets qui ont profité de l’appui du Fonds ont salué cette importante initiative qui est de nature à contribuer au renforcement de la dynamique de développement que vit la province de Jérada et à la promotion de l’emploi.

Source : Le Matin

2ème Salon régional de l’ économie sociale et solidaire d’Oujda : Plus de 200 exposants répondent présent

La deuxième édition du Salon régional de l’économie sociale et solidaire d’Oujda s’est ouverte, mercredi, sous le thème «Opportunités nouvelles pour un nouveau modèle de développement».

Organisé par le Conseil de la région de l’Oriental, en partenariat avec le ministère du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, cet événement constitue une occasion idoine pour valoriser et promouvoir les produits de l’économie sociale et solidaire au niveau de la région de l’Oriental et renforcer les capacités des acteurs locaux à travers l’encouragement de la commercialisation des produits des associations professionnelles et des coopératives.

Plus de 200 exposants dont des coopératives, des associations professionnelles et des institutions publiques concernées par l’économie sociale et solidaire, prennent part à ce Salon, érigé sur une superficie d’environ 3.000 m2.

Dans une allocution de circonstance, le ministre du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, Mohamed Sajid, a indiqué que la région de l’Oriental regorge d’importantes potentialités en termes aussi bien de ressources humaines que de richesses naturelles, d’où l’importance de mettre à profit les outils de l’économie sociale et solidaire pour assurer une meilleure croissance économique. Il a de même salué les efforts consentis par les associations et coopératives de la région qui, de plus en plus, font appel aux nouvelles technologies en vue d’investir dans de nouveaux domaines et secteurs, faisant savoir que le ministère est en passe de lancer le chantier de la mise en place d’une Stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire dont le coup d’envoi aura lieu au niveau de la région de l’Oriental. De son côté, la secrétaire d’État chargée de l’artisanat et de l’économie sociale, Jamila El Moussali, a affirmé, que la Stratégie nationale de l’économie sociale et solidaire «Vision 2028» repose sur trois axes, à savoir l’approche participative, la convergence des politiques outre la mise en vigueur de ladite stratégie, appelant à mettre les bouchées doubles pour tirer profit des énergies et des potentialités offertes, le but étant de multiplier les initiatives et les projets à même de booster l’emploi et promouvoir les activités génératrices de revenus.

Quant au président du Conseil de la région de l’Oriental, Abdenbi Bioui, il a relevé que le conseil accorde une attention toute particulière à l’élément humain, œuvre sans relâche à créer des opportunités économiques pour améliorer la commercialisation des produits et contribue significativement à la mise en place d’un nouveau modèle économique qui place le secteur de l’économie sociale et solidaire en tant qu’élément stratégique susceptible d’assurer le développement territorial.

Source : Aujourdhui.ma

Un nouveau numéro de la revue Oriental.ma sur la musique gharnatie

Un nouveau numéro de la revue thématique Oriental.ma intitulé : «De Grenade à Oujda, près de 800 ans de musique Gharnâti» vient de paraître.

Publié par l’Agence de l’Oriental, ce numéro (19) propose dans ses rubriques «Focus» et «Repères» plusieurs dossiers traitant de la thématique de la musique gharnati, tels que «l’utilité d’un Centre d’études et de recherches sur l’art gharnati» et «les illuminations musicales andalouses d’Oujda», outre un éditorial du directeur général de l’Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, intitulé: «Le Gharnâti, c’est de la passion!».

 

Le Maroc élu président de la Plateforme de coopération pour le développement économique en méditerranée (ANIMA)

Tunis, 29/06/2018 (MAP), Le Maroc a été élu président de la Plateforme de coopération pour le développement économique en méditerranée (ANIMA) pour un mandat de 3 ans (2019-2021), lors de l'Assemblée Générale tenue en marge de la conférence annuelle de la plateforme tenue du 26 au 28 juin à Tunis.

Une importante délégation marocaine composée du Directeur Général de l'Agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki, du Directeur du Pôle Coopération Internationale et Promotion Economique de l’Agence de l’Oriental, Abdelkader Betari, ainsi que de plusieurs directeurs et responsables des Centres régionaux d’investissements (CRI), notamment le CRI de Oued Noun, de Fès, de Meknès, de Sous-Massa, outre le Centre de la Région de l'Oriental-Oujda, l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et des représentants du secteur privé dont la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a pris part à cette conférence.

Le Maroc représenté par l'Agence de l’Oriental à travers le Directeur du Pôle Coopération Internationale et Promotion Economique, présidera la plateforme ANIMA qui a été créée en 2006 à Marseille en France par un consortium d’Agences de pays euro-méditerranéen dont le Maroc.

Le Maroc succède à la Tunisie qui a présidé ANIMA lors des 6 dernières années.

La présidence marocaine, au cours des 3 prochaines années, proposera une stratégie de développement des territoires euro-méditerranéens et accordera une attention particulière à l’Afrique, notamment à travers des partenariats avec plusieurs territoires et pays du continent.

Lors de cette conférence, ANIMA a tenu également son assemblée générale qui a porté sur l'élection de son Conseil d’Administration et de son Président.

La conférence annuelle de cette année a été consacrée au projet "THE NEXT SOCIETY" qui consiste à soutenir l’innovation en Méditerranée. Elle a été l’occasion pour lancer le plan d’actions jusu’en 2021.

ANIMA est une plateforme multi-pays de coopération pour le développement économique en Méditerranée, pilotée depuis Marseille (France). Le réseau ANIMA réunit 75 membres présents dans 22 pays de la zone euro-méditerranéenne dont des agences gouvernementales et régionales de promotion des territoires, des fédérations d’entrepreneurs, des pôles d’innovation, des investisseurs et des instituts de recherche.

L'objectif d'ANIMA est de contribuer à une amélioration continue du climat des affaires et de l’investissement et à un développement économique durable et partagé en Méditerranée.

Par ailleurs, et en plus de la conférence annuelle et l’AG d’ANIMMA, un séminaire a également été organisé pour lancer le projet EBSOMED visant la redynamisation des organisations de support aux entreprises (OSE) et le réseautage d’affaires dans les pays du voisinage sud de la Méditerranée.

Plus de 100 participants ont pris part à la conférence notamment des représentants gouvernementaux et institutions locales, organisations internationales, plateformes de la société civile, universitaires, acteurs du secteur privé et de la formation professionnelle, femmes et jeunes entrepreneurs, et médias.

Jerada : l’exploitation minière ne sera plus clandestine

Le gouvernement vient de s’attaquer à l’exploitation minière, qui se faisait dans une totale anarchie, en délivrant des licences d’exploitation de charbon.

Les permis ont été délivrés, hier, par le ministère de l’Energie et des Mines à cinq sociétés et à une coopérative. Ces licences permettront aux six bénéficiaires d’être à la fois producteurs et vendeurs. Les sociétés et la coopérative auront ainsi droit de commercialiser leur production auprès de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), pour sa branche électricité.

Pour cela, chaque bénéficiaire devra signer une convention garantissant aux ouvriers une couverture médicale et sociale ainsi qu’une assurance, en cas d’accident du travail. Les conditions de travail sont également précisées dans une convention co-signée par le ministère et les récipiendaires de ces licences.

Auparavant, quatre coopératives avaient d’ores et déjà bénéficié de cette licence d’exploitation du charbon de Jerada, octroyée par le même département.
 

Source : Ladepeche.ma

 

Gouvernement : Une vision claire pour le développement des zones situées sur la bande frontalière

Le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani a affirmé, lundi à Rabat, que le gouvernement dispose d'une vision claire et d'un programme en cours de réalisation visant le développement des zones situées sur la bande frontalière.

En réponse à une question sur "le développement de la bande frontalière", présentée lors de la séance plénière de la Chambre des Représentants consacrée à la politique générale, M. El Othmani a souligné que tenant compte de la spécificité de ces zones et des contraintes auxquelles elles sont exposées les communes frontalières, le gouvernement accorde une importance particulière au développement de ces régions à travers le lancement d'une série de projets de développement, notamment l'approvisionnement en eau potable et en électricité, l'aménagement des pistes rurales et la construction de structures sociales.

Dans ce sens, il a rappelé le programme d'urgence pour la mise à niveau des zones frontalières de la région de l'Oriental 2016-2019 qui concerne la préfecture d'Oujda-Angad et les province de Berkane, Figuig et Jerada avec une enveloppe budgétaire de 1.471 millions de dirhams.

Ce programme comprend plusieurs projets de développement visant à faciliter l'accès des citoyens aux services de base, notamment l'approvisionnement en eau potable et en électricité en milieu rural, le désenclavement à travers le renforcement du réseau routier, la promotion du secteur agricole et de l'emploi, outre l'appui des secteurs de santé et du sport.

La majorité des projets inscrits dans le cadre de la première tranche 2016-2017 de ce programme ont été réalisés avec un budget de 871 MDH, tandis que les projets de la 2-ème tranche 2018-2019 sont en cours d'exécution, avec une enveloppe budgétaire de 600 MDH, a-t-il expliqué.

M. El Othmani a, également, souligné le programme régional de réduction des disparités territoriales et sociales dans l'ensemble des communes rurales, des préfectures et des provinces relevant de la région de l’Oriental 2017-2023 avec un budget de 5 MMDH, qui bénéficiera à toutes les communes frontalières concernées à travers la généralisation de l'accès de la population des douars ciblées à l'eau potable et à l'électricité, ainsi que le renforcement du réseau routier et des infrastructures d’enseignement et de santé.

Source : Maroc-diplomatique.net

 

Nador : au cœur d’une des plus belles baies de la Méditerranée

La ville de Nador s'est métamorphosée. Sa façade maritime est devenue l'une des plus belles du pourtour méditerranéen grâce au projet d’aménagement du site de la lagune de Marchica, initié par le roi Mohammed VI en 2008.

L'Agence Marchica, à travers sa filiale la société Marchica, a achevé la première phase de réhabilitation de la baie de Nador. Sa première mission a été de dépolluer la lagune de Marchica, ce qui a nécessité un budget d’investissement de 1,5 milliard de dirhams. L’entreprise a procédé, par la suite, à la construction d'un superbe parc de golf, à l'édification de luxueux complexes immobiliers (immeubles et villas) et au réaménagement d'un port de plaisance.

Ce faisant, l’agence Marchica dirigée par Saïd Zarrou atteint déjà ses objectifs fixés pour 2018, en réhabilitant la corniche de Nador. Considéré comme l’un des plus beaux sites du Sud méditerranéen, il est doté d'une plage artificielle, d'un parc ornithologique et d'une réserve spéciale pour les flamands roses, une espèce d’oiseaux qui a longtemps déserté les lieux.

L'agence prévoit la réalisation de plusieurs projets dans les années à venir, dont la Cité des deux mers, la ville nouvelle de Nador, Marchica Sport, les vergers de Marchica et le village des pêcheurs.

Source : Le360.ma