Un prêt de 100 millions d’euros de la BERD pour la construction du port Nador West Med

Un prêt de 100 millions d’euros de la BERD pour la construction du port Nador West Med

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé, lundi, un prêt de 100 millions d’euros à la Société Nador West Med (NWM) pour la construction du port de Nador West Med dans la région de l’Oriental.

Ce prêt constitue une nouvelle tranche dans le cadre d’un accord de prêt de la BERD de 200 millions d’euros, signé en 2015, indique dans un communiqué l’institution basée à Londres.

Le port de Nador West Med, qui fait partie d’un plan de développement plus large pour la région de l’Oriental, contribuera directement à une réduction des disparités régionales, soutiendra le développement économique de la zone et améliorera l’accès régional aux infrastructures, affirme la BERD.

Le nouveau financement permettra de libérer le potentiel économique de la région de l’Oriental, car le port devrait attirer d’importants investissements directs étrangers, assure la Banque, notant que les terminaux portuaires serviront de catalyseur pour l’expansion du marché et de source directe d’opportunités d’investissement dans le secteur privé, et encourageront la création d’industries locales.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et est devenu un pays d’opérations en 2012. À ce jour, la BERD a investi plus de 3,8 milliards d’euros dans le pays à travers 90 projets.

Source: MAP OUJDA.

Oujda: Inauguration d’un centre de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire

Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a inauguré, lundi à Oujda, un centre régional de compétences transversales et d’épanouissement artistique et littéraire, et ce dans le but de consolider les valeurs artistiques et esthétiques des apprenants de la région.

Le centre, inauguré en présence notamment du Wali de la région de l’Oriental et Gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad Mouaad Jamai, du directeur de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de l’Oriental, et d’autres responsables, s’assigne pour objectifs de renforcer l’épanouissement des apprenants et leur intégration dans leur environnement socioculturel, ainsi que de développer leurs compétences en communication.

Il s’agit aussi de prospecter des talents dans les domaines artistiques, littéraires, scientifiques et techniques, de promouvoir la créativité et développer l’esprit d’innovation et d’initiative chez les apprenants, et d’investir dans les capacités des cadres pédagogiques créatifs et innovants.

Cet espace, qui comprend plusieurs pôles pédagogiques (artistiques, langues, science et technologie), des médiathèques, en plus des salles de classe et d’autres dépendances administratives, profite à une centaine d’élèves, dont ceux souffrant de différentes formes de handicap, en mettant à leur disposition des contenus pédagogiques diversifiés et qui sont animés par 15 cadres pédagogiques et administratifs.

S’exprimant à cette occasion, M.Benmoussa a indiqué que l’inauguration de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un programme visant la création d’un réseau de centres similaires dans toutes les régions du Royaume, et ce en vue de permettre aux élèves de développer leurs compétences notamment dans les domaines scientifiques et artistiques, outre la maîtrise des langues.

« Les élèves de la région peuvent, en dehors des heures de cours, profiter des activités et ateliers multiples fournis par le centre et encadrés par des cadres qualifiés, et ce dans la perspective de renforcer les compétences transversales des apprenants et leur épanouissement conformément aux objectifs de la feuille de route 2022-2026 », a-t-il expliqué.

Source : MAP OUJDA

Province de Berkane: Inauguration et lancement de plusieurs projets sociaux

La ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar a procédé, lundi, à l’inauguration et au lancement de plusieurs projets sociaux et de développement au niveau de la province de Berkane.

Dans la commune d’Aklim, la ministre, accompagnée notamment du gouverneur de la province de Berkane, Mohamed Ali Habouha, d’élus, de responsables centraux, régionaux et provinciaux des secteurs concernés et d’acteurs de la société civile, a procédé à l’inauguration de Dar Taliba (Maison de l’étudiante), construite et équipée pour un montant de plus de 3,5 millions de dirhams (MDH).

Fruit d’un partenariat entre l’Entraide nationale, l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) – Programme d’impulsion du capital humain des générations montantes, l’Agence andalouse de coopération internationale pour le développement (AACID) et la commune d’Aklim, cette structure doit bénéficier à 64 filles scolarisées issues de familles précaires, dans le but de contribuer à la lutte contre la déperdition scolaire et au développement des compétences personnelles et sociales.

Dar Taliba d’Aklim dispose notamment d’un bloc administratif, de deux dortoirs d’une capacité de 32 lits chacun, d’un réfectoire et d’une salle multifonction, afin de fournir aux bénéficiaires l’hébergement, la restauration, la formation et l’appui scolaire, en plus d’activités culturelles et sportives et du renforcement des soft skills.

A cette occasion, il a été procédé au lancement du projet de construction d’un centre polyvalent pour les personnes à besoins spécifiques, doté d’une enveloppe de plus de 3 MDH et qui permettra la scolarisation et l’insertion professionnelle de cette catégorie.

Par la suite, la ministre et la délégation l’accompagnant a effectué une visite au Centre multidisciplinaire des femmes en situation difficile d’Aklim, pour s’enquérir des services fournis à cette catégorie dans cette structure réalisée et gérée en partenariat entre l’INDH, l’Entraide nationale, le Conseil provincial de Berkane et l’Union nationale des femmes du Maroc.

Dans la ville de Berkane, Mme Hayar a visité le complexe Majal pour l’intelligence et l’innovation territoriale de Berkane, en particulier ses composantes, le Centre d’incubation et d’innovation industrielle (C3I) et Berkane Digital Innovation Center (Fab Lab), qui sont des projets portés par la Société de développement local Majal Berkane, l’Association IKLAA pour l’encouragement de l’entrepreneuriat créatif et l’Association de développement numérique.

Cet espace vise à apporter l’appui à l’innovation territoriale et à l’inclusion économique des jeunes par le biais du numérique, en plus de benchmarker et capitaliser sur les nouvelles expériences dans le monde et promouvoir l’engagement des jeunes dans les processus de conception, de prototypage et de fabrication.

La ministre a également inauguré le Centre d’appui et de qualification des enfants en situation difficile de Berkane, réalisé pour une enveloppe de plus de 3 MDH dans le cadre d’un partenariat entre l’Entraide nationale, l’AACID et l’INDH (Accompagnement des personnes en situation de précarité).

Ce centre, qui profite à 60 enfants en situation difficile ou de grande précarité, se compose notamment d’un bloc administratif, de réfectoires, deux dortoirs, une salle multifonction, deux salles de cours et un atelier. Il offre, entre autres, des prestations d’hébergement, de formation en langues vivantes et soft skills et des activités culturelles et sportives.

Le projet, porté par l’Entraide nationale, vise à prendre en charge les enfants en situation difficile et favoriser leur épanouissement, développer les compétences personnelles et sociales des enfants et des jeunes et favoriser l’échange, les activités parascolaires, l’interaction sociale, tout en améliorant les performances cognitives et personnelles.

Au siège de la préfecture de la province de Berkane, Mme Hayar a procédé à la signature de deux conventions de partenariat visant l’inclusion économique et sociale des personnes en situation de précarité.

La première convention, signée également par M. Habouha et par le directeur général de la Société de développement local Majal Berkane, concerne la mise en place d’infrastructures intelligentes pour l’accessibilité urbaine au profit des personnes à besoins spécifiques, ainsi que l’accompagnement et l’incubation des projets portés par les personnes en situation de précarité au C3I.

La deuxième convention porte sur le projet de loyer social au profit des personnes en situation de précarité, signée également par M. Habouha ainsi que par le directeur de l’Entraide nationale et le coordinateur régional de l’Agence de développement social (ADS).

Dans une déclaration à la presse, la ministre a mis en exergue l’importance des projets inaugurés et lancés lors de cette visite, notant qu’ils répondent au besoin de convergence des interventions des différents acteurs en faveur du développement social, et ce en droite ligne avec les stratégies élaborées par son département en la matière.

Elle a aussi salué la place de Berkane en tant que ville pionnière en matière de digitalisation, à même d’offrir une infrastructure adéquate pour la mise en place au niveau local du concept GISR (Green innovative social regeneration), élaboré par le ministère en tant que mécanisme de régénération sociale verte et innovante visant à créer une nouvelle génération de services sociaux au profit des familles et des personnes en situation difficile.

 

source :MAP OUJDA

Province de Figuig: Mme Hayar visite plusieurs projets sociaux

La ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a effectué, samedi, une visite de terrain à plusieurs projets sociaux au niveau de la province de  Figuig.

Dans la ville de Bouarfa, la ministre, qui était accompagnée notamment du gouverneur de la province de Figuig, Mohamed Derham et du directeur de l’Entraide Nationale, en plus d’élus et des autorités civiles et militaires, a visité Dar Talib et Taliba où des explications lui ont été fournies sur ce projet ainsi que d’autres projets à caractère social, notamment Dar al Mouatine et le centre d’éducation et de formation à Figuig.

Par la suite, Mme Hayar s’est rendue au Centre d’orientation et d’assistance aux personnes en situation de handicap à Bouarfa où elle s’est enquise des projets de réhabilitation et de construction de trois centres à vocation sociale et qui seront inaugurés prochainement au niveau des villes de Bouarfa, Figuig et Tendrara.

Ces centres ont été réalisés dans le cadre du concept GISR (Green innovative social regeneration), élaboré par le ministère en tant que mécanisme de régénération sociale verte et innovante visant à créer une nouvelle génération de services sociaux au profit des familles et des personnes en situation difficile.

Dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP, Mme Hayar a indiqué que cette visite de terrain entend suivre de près l’implémentation des stratégies mises en oeuvre par le ministère notamment le concept GISR, faisant savoir que 21 centres au niveau de la province de Figuig ont pleinement adhéré à ce nouveau concept notamment en termes de digitalisation, d’orientation et d’accueil.

« La digitalisation a permis la prise en charge de près de 2.000 enfants en situation de handicap dans le cadre du programme de la scolarisation de cette catégorie, ainsi que la mise en place des espaces multifonctionnels dédiés aux femmes, et d’incubateurs sociaux, en plus des sessions de formation dans le numérique au profit de huit cadres et de 114 associations locales », a-t-elle fait remarquer.

Au niveau la ville de Figuig, Mme Hayar et la délégation l’accompagnant a visité Dar al Mouatine où elle s’est informée des activités des coopératives opérant dans le domaine de l’artisanat et des produits du terroir.

En outre, la ministre a visité le Centre d’éducation et formation de la femme à Figuig relevant de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et dont la gestion est confiée à l’Association Figuig pour la Femme et l’Enfant.

Mme Hayar a souligné, en marge de cette visite, que ces deux centres multifonctionnels s’assignent pour objectif l’autonomisation économique des femmes.

Par ailleurs, elle a présidé, aux côtés du gouverneur de la province, du représentant de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), ainsi que du président du conseil provincial de Figuig, une cérémonie de signature d’une convention de partenariat pour le financement et la réalisation du projet d’autonomisation socio-économique des femmes rurales de la province de Figuig pour leur inclusion dans le circuit de l’économie sociale et solidaire.

La ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, avait lancé vendredi à Oujda, la plateforme numérique du programme « Jisr pour l’autonomisation et le leadership », visant à faciliter l’autonomisation des femmes dans la région de l’Oriental.

Cette visite à la région de l’Oriental s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Directives Royales visant à promouvoir la situation de la femme et du programme gouvernemental dans ce domaine, notamment en matière de soutien à l’activité économique des femmes, à la protection des enfants et à l’accompagnement des personnes à besoins spécifiques.

Source : MAP OUJDA

Oriental : Lancement de la plateforme numérique du programme Jisr pour l’autonomisation et le leadership

La plateforme numérique du programme « Jisr pour l’autonomisation et le leadership », visant à faciliter l’autonomisation des femmes dans la région de l’Oriental, a été lancée, vendredi dans la soirée à Oujda, lors d’une rencontre présidée par la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar.

Ce lancement intervient en application de la convention de partenariat relative à la réalisation du programme “Appui aux activités génératrices de revenus au profit des femmes en situation difficile et des personnes en situation de handicap au niveau de la préfecture et des provinces de la région de l’Oriental”.

La convention, d’une enveloppe de 48 millions de dirhams (MDH), a été signée par le ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, le Conseil de la région de l’Oriental, les comités provinciaux de développement humain au niveau de la région et les conseils de la préfecture et des provinces de l’Oriental.

Cette plateforme électronique est destinée à faciliter l’inscription des femmes au programme Jisr pour l’autonomisation et le leadership, avec l’objectif d’inscrire quelque 3.000 femmes de la région de l’Oriental dans ce programme. Les bénéficiaires pourront compter sur l’accompagnement de l’Entraide nationale et de l’Agence de développement social (ADS), en collaboration avec les services de la préfecture et des provinces de la région.

Pierre angulaire de la nouvelle stratégie «Jisr» du ministère de la Solidarité, de l’insertion Sociale et de la famille, le programme vise à faciliter l’accès des femmes au marché du travail, et à développer l’entrepreneuriat féminin en les accompagnant et en les formant au niveau territorial, afin d’améliorer leur expertise et leurs compétences dans le domaine de la création d’entreprise et de réduction des disparités régionales.

Dans une allocution lors de cette rencontre, Mme Hayar a indiqué que le lancement de cette plateforme numérique s’inscrit dans le cadre de l’application des Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à assurer la convergence des programmes gouvernementaux dans le domaine social et promouvoir la pleine participation des femmes dans tous les secteurs, en plus d’améliorer leur situation dans la société.

Il s’agit aussi de mettre en oeuvre les recommandations du Nouveau modèle de développement (NMD) qui consacre la place de la région en tant que plateforme principale de convergence des politiques sectorielles et de solidarité entre l’ensemble des acteurs, ainsi que de contribuer à la réalisation des objectifs du programme gouvernemental 2021-2026, visant à porter à 30 pc le taux des femmes actives.

La ministre a également mis l’accent sur les spécificités de la région de l’Oriental, qui dispose de grandes potentialités économiques mais fait face à plusieurs défis, dont les grandes disparités entre les hommes et les femmes sur le marché du travail, avec un taux d’activité des femmes ne dépassant pas les 10,8 pc, contre 57,7 pc pour les hommes, selon les chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP) datant de 2020.

Mme Hayar a, à cet égard, formulé l’espoir de voir le programme Jisr pour l’autonomisation et le leadership contribuer à relever ce défi, en parallèle avec les autres programmes mis en place par le ministère à l’échelle territoriale, notant que cet objectif ne peut être atteint sans l’adhésion de l’ensemble des acteurs territoriaux.

De son côté, le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a relevé que le programme Jisr vient renforcer les autres programmes visant à consolider la protection sociale, un élément clé pour la promotion de l’élément humain et la réalisation de la justice sociale et territoriale, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Cette nouvelle plateforme numérique permettra de faciliter l’accès des femmes au marché de l’emploi et de développer l’entreprenariat féminin, à travers un accompagnement et un renforcement des capacités des bénéficiaires sur l’ensemble du territoire de la région, avec pour finalité d’améliorer le niveau de vie des catégories ciblées, a-t-il ajouté.

Cette rencontre, tenue en présence notamment du président du Conseil de la région de l’Oriental, Abdenbi Bioui, d’élus et de responsables centraux et régionaux des départements concernés, en plus de la participation par visioconférence des gouverneurs des provinces de la région, a été marquée par un exposé sur cette plateforme numérique destinée à faciliter le déploiement du programme Jisr pour l’autonomisation et le leadership au niveau de la région de l’Oriental.

 

Source : MAP OUJDA

Jerada, une énergie nouvelle dans l’Oriental marocain

Par Taoufiq Boudchiche ( Economiste et essayiste)

 L’Oriental souffrait depuis la fermeture des frontières en 1975, d’une image écornée et peu valorisante, par rapport aux autres régions du Royaume. Associée traditionnellement au Maghreb, elle était perçue, en raison de ses frontières fermées à l’Est, vers l’Algérie, comme une « région-impasse » sans débouchés valorisants pour les investisseurs et les visiteurs. Aussi, déconstruire cette image et faire connaître la Région et ses potentialités a-t-elle été une priorité pour l’Agence de l’Oriental, dès sa création officielle en avril 2006.

L’enjeu de départ fut d’améliorer son attractivité à la fois interne, vis-à-vis des populations locales qui avaient en quelque sorte intériorisé le « déclassement » de leur région, et externe, pour redresser l’image auprès des investisseurs extérieurs. L’objectif visait, de fait, à accompagner les gigantesques et exemplaires réalisations effectuées, dans le cadre de l’Initiative Royale de Développement de l’Oriental, lancée en 2003.

Des réalisations supervisées personnellement par Sa Majesté Le Roi, notamment lors de ses nombreuses Visites Royales, qui ont transformé profondément et structurellement la Région, la deuxième la plus vaste du Royaume. La Région est aujourd’hui dotée des infrastructures nécessaires à son décollage économique si ce n’était les aléas des crises mondiales successives depuis 2008. Mais la Région est désormais fin prête pour ceux qui désirent y investir. Le prochain complexe portuaire « Nador-West Med sur les rives méditerranéennes de l’Oriental, l’équivalent d’un deuxième « Tanger Med », dont l’achèvement est prévu incessamment sous peu, parachèvera la connexion de la Région. Il permettra une meilleure valorisation des ressources locales sur les principaux axes de « l’économie monde ».

L’Agence de l’Oriental qui poursuit inlassablement son œuvre de partage de connaissance sur la Région de l’Oriental, a choisi dès ses débuts, de placer le savoir, au cœur de son action de promotion pour sonder et faire ressortir les trésors cachés de chaque recoin des potentialités locales. Un savoir basé sur les sciences du territoire dans lequel plusieurs disciplines sont convoquées à chaque fois dans le travail éditorial : économie territoriale, géographie et histoire, patrimoine matériel et immatériel, sciences sociales… L’ensemble est soigneusement transcrit dans des supports de diffusion (site web, revue oriental.ma, revues thématiques, beaux livres…).  Plusieurs dizaines de décideurs, universitaires, chercheurs, experts nationaux et internationaux contribuent bénévolement à ce travail de partage de savoirs et de connaissances.

 

L’Oriental marocain est aujourd’hui accessible à tout un chacun aussi bien, par un simple clic, dans nos ambassades, institutions publiques et privées, organisations internationales, associations et société civile, universités… que par les nombreuses publications de l’Agence. Pour cela il suffit de se promener dans le site web www.oriental.ma qui est selon plusieurs experts du web, l’un des sites de promotion territoriale les plus attractifs et novateurs au niveau national.

Parmi les beaux livres réalisés, il y en a aujourd’hui une quinzaine (Figuig, Beni Guil, Juifs de l’Oriental, l’Oriental et la Méditerranée, …), celui dédié à Jerada est aussi très singulier. Il est une œuvre maitresse, une véritable bibliothèque, tout en beauté d’informations et d’images sur cette ville érigée au hasard de l’histoire industrielle du Royaume. Le lecteur y découvrira qu’elle a été édifiée par étapes successives de ses édifices industriels au sein d’un territoire, une sorte de no man’s land, aux multiples visages paysagers et à l’esthétique époustouflante. Il est ainsi souligné dans l’ouvrage, que « l’harmonie rurale des lieux entre hauts plateaux de la chaîne des Horsts bordant la ville d’Oujda, plaines vallonnées et hauts plateaux des Bni-Guil, n’est rompue par intervalles que par les puissantes installations industrielles ».

Ce beau livre, intitulé « Jerada, une énergie nouvelle dans l’Oriental marocain », édité en 2021, offre aux lecteurs, en plus d’une fine connaissance de la ville, une introduction à une partie de l’histoire du Royaume, probablement méconnue par les générations actuelles. Une histoire trop mouvementée pour cette petite bourgade nichée au milieu de nulle part. D’abord, d’un « germinal africain », est-il souligné dans l’ouvrage, dominé au début du siècle, par les appétits coloniaux. Dés1907 (le 25 mars 1907), le Général Lyautey, prétextant plusieurs faits anticoloniaux, dont la solidarité des tribus de l’Oriental avec les mouvements de résistance algériens, envahit Oujda et sa région. Les harcèlements de l’armée française présente en Algérie, contre les populations de l’Oriental, avaient néanmoins commencé bien plus tôt, illustrés historiquement par la « Bataille d’Isly » suite à une intervention française le 10 août 1844 en représailles au soutien de l’Oriental à l’insurrection de l’Emir Abdelkader contre l’occupation française. Ce fut les premières semonces de l’occupation française du Royaume qui conduisit au Protectorat en 1912.

Les troupes de Lyautey étaient accompagnées d’ingénieurs et d’agronomes est-il précisé par les historiens. Il y avait toutes les raisons d’y trouver des ressources naturelles providentielles dont l’Oriental regorge, notamment, celles des terroirs fertiles de Berkane au Nord et celles du charbon et d’autres minerais exploitables (argent, zinc, barytine…) dans le Sud de la Région, dont le Maroc avait la réputation historique depuis l’antiquité d’en être bien doté. Cela fut concrétisé une décennie plus tard, par la découverte d’un charbon de très bonne qualité (anthracite) par un jeune géologique, en 1928, au hasard d’une visite familiale dans la Région. Progressivement, l’exploitation minière va faire de Jerada et de ses cités avoisinantes (Touissit, Hassi-Blal,…jusqu’à Bourafa),  une capitale nationale de l’industrie minière et énergétique. Cela, aussi bien du fait de la qualité de son minerai (anthracite) et de sa disponibilité à profusion que de l’installation de la première centrale thermique de puissance du Royaume.

Elle fut, aussi l’histoire d’hommes et de femmes venus des quatre coins du Royaume vers Jerada pour profiter de l’Eldorado charbonnier. Mais, Jerada incarne aussi l’histoire du début des consciences ouvrières marocaines et des nationalistes. Une histoire marquée par les révoltes contre successivement, l’occupation coloniale, l’injustice du patronat industriel,… pour la reconnaissance des droits sociaux…

Et, Jerada, à l’ère moderne ne cessa de subir dans sa chair, les « basculements de la grande histoire » quand les pouvoirs publics se sont résolus à fermer les mines de charbon en 1998. Une cessation d’activités actée définitivement en Juillet de l’année 2000 faute de rentabilité préférant le charbon importé. 5.500 salariés furent remerciés qui aggrava le dénuement de la Province et indirectement de la Région. Une décision dont les modalités sont encore discutables même de nos jours vu les conséquences malheureuses sur ce territoire et ses populations. Une « victime de la mondialisation » diront certains.

Depuis, tout est mis en œuvre pour soulager les souffrances des populations restées sur place car Jerada a été aussi une source d’émigration. Le savoir-faire de ses mineurs était recherché en Europe (Mines du Nord de la France, Mines en Allemagne, en Belgique…). Les diasporas de ces pays comptent de nombreux descendants de cette main-d’œuvre recherchée et recrutée le plus souvent localement par contrats signés parfois à même les rues des cités de Jerada, Touissit, Hassi Blal, autant de cités minières …jusqu’au centre-ville d’Oujda, selon les témoignages de l’époque.

Jerada a ainsi oscillé entre prospérité, déclin et espoir de la renaissance. D’où l’importance de ce « Beau Livre » publié par l’Agence de l’Oriental lequel parie sans scepticisme aucun sur la renaissance certaine de la ville. Plusieurs réalisations économiques, sociales et culturelles ont été lancées pour sortir la ville de sa dépendance à la ressource minière. Parmi celles-ci sont citées la réalisation par l’Agence de l’Oriental du Parc muséologique Minier dont le premier site est en cours de réalisation. En rappelant son passé et sublimer son avenir, Mohammed Mbarki, Directeur de l’Agence de l’Oriental, souligne dans l’avant-propos de l’ouvrage, qu’il conçoit cet ouvrage comme « un acte de développement » pour placer l’importance de la ville, de ses territoires et de ses patrimoines, au cœur de l’économie régionale et de l’économie nationale.

Source:https://maroc-diplomatique.net/jerada-une-energie-nouvelle-dans-loriental-marocain/#:~:text=Ce%20beau%20livre%2C%20intitul%C3%A9%20%C2%AB%20Jerada,m%C3%A9connue%20par%20les%20g%C3%A9n%C3%A9rations%20actuelles.

 

SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche verte

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé dimanche soir un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 47ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

 

Voici le texte intégral du Discours Royal:

 

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

Nous célébrons cette année le quarante-septième anniversaire de la Marche Verte au moment où le processus de consolidation de la Marocanité du Sahara est entré dans une phase cruciale.

En son temps, cette glorieuse épopée permit la libération de la terre spoliée. Désormais, les Marches que Nous menons sans répit ont, elles, vocation à assurer au citoyen marocain les conditions d’une vie digne, particulièrement dans ces territoires que Nous chérissons tant.

Notre approche pour défendre la Marocanité du Sahara procède d’une vision intégrée qui joint, à l’action politique et diplomatique, la promotion du développement socio-économique et humain de la région.

C’est précisément dans cette optique que s’inscrit le Programme de développement des Provinces du Sud dont Nous avons présidé la signature, à Laâyoune, en novembre 2015 et à Dakhla, en février 2016.

Cher peuple,

Doté d’une enveloppe budgétaire de plus de 77 milliards de dirhams, ce programme de développement intégré est conçu pour initier une véritable dynamique économique et sociale dans la région. Sa vocation est de stimuler, dans ces territoires, la création d’emplois, d’y assurer un climat propice à l’investissement, de les pourvoir des infrastructures et des équipements qui leur sont nécessaires.

Ce projet ambitieux répond exactement aux préoccupations et aux attentes de la population des Provinces du sud. La responsabilité de superviser la réalisation des projets qui le composent incombe aux autorités locales et aux conseils élus.

Aujourd’hui, plus de sept ans environ après le lancement de ce programme, et avec un taux d’engagement proche de 80% de l’enveloppe budgétaire allouée, Nous nous réjouissons des résultats positifs atteints.

De fait, la voie express Tiznit-Dakhla est d’ores et déjà en phase d’achèvement. La connexion de la région au réseau électrique national est bel et bien assurée et ses réseaux de communication ont également bénéficié d’un plan de renforcement et d’extension. Par ailleurs, le projet de stations d’énergie solaire et éolienne prévu au programme a été mené à son terme.

En outre, les études et les formalités administratives afférant au grand port Dakhla Atlantique ayant été finalisées, les travaux de construction démarreront prochainement.

S’agissant du volet économique, réputé être le principal catalyseur du développement, un ensemble de projets ont été menés à bien dans le cadre de la filière de mise en valeur et de transformation des produits halieutiques. Ainsi des milliers d’emplois ont-ils pu être créés et proposés aux habitants de la région.

Dans le domaine agricole, plus de six mille hectares aménagés à Dakhla et à Boujdour ont été mis à la disposition de jeunes agriculteurs de la région.

De surcroît, la plupart des projets prévus dans les filières du phosphate, de l’eau et de l’assainissement affichent des taux de réalisation avancés.

En matière sociale et culturelle, plusieurs acquis ont été enregistrés dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation. Dans le même esprit, les initiatives d’auto-emploi et la promotion de la langue et de la culture hassanies, inscrites au cœur de l’identité nationale unifiée, ont été soutenues.

En corrélation avec ce contexte de responsabilité nationale, Nous exhortons le secteur privé à maintenir l’engagement qu’il a pris à rehausser le niveau de l’investissement productif dans ces provinces et à mettre plus particulièrement l’accent sur les projets à vocation sociale.

Par ailleurs, Nous appelons à ce que la dynamique de développement dans nos Provinces du Sud explore de nouvelles possibilités et de nouveaux horizons, notamment dans les secteurs porteurs de l’économie bleue et des énergies renouvelables.

Cher peuple,

A travers l’histoire, le Sahara marocain a constamment constitué un lien entre le Maroc et sa profondeur africaine sur les plans humains, culturels et économiques.

Aussi, l’effort de développement que Nous menons au Sahara nous permet de consolider ce rôle historique de manière ferme et durable et, au-delà, de l’inscrire dans une perspective résolument tournée vers le futur.

Cette orientation est fondamentalement en phase avec la nature même des relations privilégiées unissant le Maroc au reste des pays africains, que Nous avons à cœur de développer, au mieux des intérêts communs de nos peuples frères.

Dans ce cadre, avec Notre Frère, Son Excellence Monsieur Muhammadu Bouhari, Président de la République Fédérale du Nigéria, Nous avons pris l’initiative de lancer le projet de Gazoduc Nigéria-Maroc.

Il Nous plaît de constater l’état présent d’avancement de ce grand projet, conformément à l’Accord signé en décembre 2016.

A cet égard, le Mémorandum d’entente, signé récemment à Rabat, avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et, à Nouakchott avec la Mauritanie et le Sénégal, marque un jalon essentiel dans le processus de réalisation du projet.

La signature de ce mémorandum traduit l’engagement des pays concernés à contribuer à la concrétisation de ce projet stratégique et elle illustre leur volonté politique d’assurer son succès.

Compte tenu de l’intérêt particulier que Nous portons au partenariat avec les Etats de l’ouest du continent, le Gazoduc Nigéria-Maroc représente pour Nous plus qu’un projet bilatéral entre deux pays frères.

Notre souhait est qu’il soit plus largement un projet stratégique profitable à l’ensemble de la région de l’Afrique de l’ouest, dont la population dépasse 440 millions d’habitants.

En effet, outre le Maroc et la Mauritanie, ce Gazoduc offre aux quinze pays de la CEDEAO, des opportunités et des garanties en matière de sécurité énergétique et de développement socio-économique et industriel.

Destiné aux générations présentes et futures, le projet œuvre en faveur de la paix, de l’intégration économique du continent africain et de son développement commun.

Eu égard à la dimension continentale du Gazoduc Nigéria-Maroc, Nous y voyons aussi un projet structurant promettant d’arrimer l’Afrique et l’Europe.

Nous nous félicitons ainsi de l’appui des institutions financières régionales et internationales qui ont exprimé le souhait d’apporter leur concours effectif à sa mise en œuvre.

A ce propos, Nous tenons à affirmer le souci du Maroc d’agir toujours, de concert avec Nos frères du Nigéria et l’ensemble des partenaires, en toute transparence et responsabilité, pour que ce projet soit concrétisé dans les meilleurs délais.

Par ailleurs, Nous affirmons de nouveau notre réceptivité à toute forme de partenariat fructueux visant à mener à bien ce projet africain d’envergure.

Cher peuple,

La fidélité à l’esprit et au serment éternel de la Marche Verte exige que tous les Marocains restent mobilisés et vigilants afin de défendre l’unité nationale de leur pays, de favoriser son plein essor et de renforcer son attachement à sa profondeur africaine.

C’est l’occasion pour Nous de rendre hommage à la mémoire immaculée de l’artisan de la Marche Verte, Notre Vénéré Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme, ainsi qu’aux valeureux martyrs de la Patrie.

Nous adressons également l’expression de Notre considération à Nos Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, à l’Administration territoriale, aux Forces auxiliaires et à la Protection civile pour leur dévouement et leur abnégation à défendre, sous Notre commandement, l’intégrité territoriale du pays et à préserver sa sécurité et sa stabilité.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».

 

 

Source : MAP OUJDA

Conférence sur Les activités mathématiques au Maroc au XIXe siècle : tradition, traduction, hybridation

Conférence par le  Pr. Pierre AGERON Le 31/10/2022 à L’ACADEMIE HASSAN II DES SCIENCES ET TECHNIQUES Dans le cadre du cycle de conférences scientifiques organisé par l’Ambassade de France au Maroc et l’Académie du Royaume du Maroc

 

Résumé de la conférence

Entre 1830 et 1912, le Maroc a connu une remarquable période de renouveau scientifique. À côté d’une floraison de travaux s’inscrivant dans la tradition, on relève une vague de traductions d’ouvrages européens modernes et de tentatives d’hybridation entre ces savoirs nouveaux et les savoirs traditionnels. L’ouverture sur les sciences étrangères, débattue et réfléchie, venait de l’intérieur. Elle s’inscrivait dans un large programme de réforme visant à moderniser le Maroc tout en préservant son identité, mais prit un relief particulier en raison de l’ardent intérêt personnel du sultan Mohammed IV pour l’astronomie et les mathématiques. Cette conférence présentera les grandes orientations de ce renouveau scientifique, les principaux personnages qui en furent les acteurs, et les nombreux manuscrits qui en conservent la mémoire – principalement à la bibliothèque royale al-asaniyya ou dans des bibliothèques privées. On tentera aussi de dresser le bilan de l’expérience marocaine en la comparant à celles d’autres pays arabes ou musulmans. Beaucoup d’aspects de cette page méconnue de l’histoire méconnue restant encore à étudier, la conférence se terminera par un plaidoyer en faveur du développement des recherches en histoire des sciences et techniques.

 

Biographie de Pierre AGERON

Pierre AGERON est docteur en mathématiques, maître de conférences à l’université de Caen Normandie et membre du Laboratoire de mathématiques Nicolas Oresme (CNRS UMR 6139). Il est responsable, au sein du réseau des Instituts de recherche sur l’enseignement des mathématiques, de la Commission d’épistémologie et histoire des mathématiques. Ses recherches portent sur l’histoire des sciences mathématiques, et plus particulièrement sur les échanges et transferts de savoirs entre Europe occidentale et pays d’Islam. Parmi les thèmes qu’il étudie : la circulation interculturelle des problèmes arithmétiques récréatifs ; l’œuvre des premiers érudits arabisants français et les débuts de l’enseignement de l’arabe en France ; la pénétration, la traduction et la naturalisation des sciences mathématiques européennes dans les pays d’Islam (Maroc, Empire ottoman) de la fin du XVIe siècle au début du XXe.

Exemples de publications récentes : « Ibrāhīm al-Balīshṭār’s book of arithmetic (ca. 1575): Hybridizing Spanish mathematical treatises with the Arabic scientific tradition » (avec H. Hedfi), Historia Mathematica 52 (2020), p. 26-50 ; « Eastern and Western Instruments in Osman Efendi’s Gift of the Convert (1779) » (avec M. Abdeljaouad), in : N. Brown, S. Ackermann and F. Günergun (dir.), Scientific Instruments between East and West, Leyde & Boston, Brill, 2019, p. 16-37 ; « Les versions turque et arabe du manuel d’utilisation de l’arithmomètre de Thomas », Osmanlı Bilimi Araştırmaları 21, 1 (2020), p. 193-200.

 

 

 

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Oriental: une tournée pour promouvoir l’attractivité touristique

Le Conseil régional du Tourisme (CRT) de l’Oriental entame, mardi, une tournée dans les villes et sites de la région afin de promouvoir le tourisme à l’Oriental, à même de valoriser son attractivité touristique.

Placée sous le signe « La Magie de l’Oriental », cette initiative initiée avec l’appui de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), se veut une occasion pour les responsables locaux et les professionnels du secteur, pour mettre en avant les potentialités de la région de l’Oriental, notamment en termes de diversification de l’offre touristique, indique-t-on auprès des organisateurs.

Cette tournée de sept jours démarrera avec comme première étape, Nador et Saïdia, destinations stratégiques pour le tourisme balnéaire et écologique, et se poursuivra dans la foulée dans tous les sites phares de la région, notamment des visites à la Zaouia de Madagh, de quelques monuments d’Oujda, ainsi que des dîners animés sous le rythme de la musique Gharnati.

Au menu, les organisateurs proposent aussi un voyage à bord du train du désert vers Bouârfa, avec des arrêts et visites de tentes Nomades, et ce pour s’informer du patrimoine des nomades bedouins, leur artisanat de sparterie, leur culture populaire et leur savoir-faire concernant l’élevage de la race Beni Guil.

De même, cette tournée fera halte à Figuig pour une exploration de la ville et son oasis, suivie d’une visite détaillée des ksour, ainsi qu’une randonnée dans la palmeraie avec visite des systèmes d’irrigation, des jardins et cultures en étages.

A travers cette tournée qui prendra fin le 7 novembre, le CRT de l’Oriental compte, sous l’impulsion de l’ONMT, diversifier les campagnes en vue de braquer les projecteurs sur l’Oriental, et d’y redynamiser le tourisme pour en faire une destination touristique toute l’année.

Source : Map Oujda

Sessions de sensibilisation à Oujda autour du sujet de la simplification des procédures administratives pour les investisseurs

Pour faciliter la vie aux investisseurs, le ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration a lancé à Oujda les sessions régionales de sensibilisation sur la simplification des procédures d’investissements. La cérémonie de lancement a été l’occasion de rappeler que le ministère, en coordination avec les centres régionaux d’investissement et les administrations concernées, a mené un processus de simplification des 22 procédures administratives liées à l’investissement dont les demandes sont étudiées au niveau des commissions régionales unifiées d’investissement. Cette avancée permettra ainsi de réduire de 45% le nombre de documents exigés aux investisseurs en moyenne, ce qui affectera positivement le parcours de l’investisseur en le dispensant d’un ensemble d’étapes et en réduisant le temps nécessaire à la préparation des dossiers de candidature, accélérant ainsi le processus de finalisation le projet d’investissement.

Dans son allocution à cette occasion, Ghita Mezzour a rappelé que ces sessions régionales de sensibilisation s’inscrivait dans le cadre des Hautes Directives Royales, et dans l’engagement de son département à mener et accompagner la mise en œuvre optimale de la simplification des procédures administratives, et veiller à leur application sur le terrain. Elle a ajouté qu’il ne s’agit pas seulement de simplifier les procédures, mais surtout de faciliter les étapes de création des projets d’investissement et d’inciter les investisseurs à choisir le Maroc comme destination d’investissement, ce qui aura un impact majeur sur le marché du travail et l’emploi des jeunes marocains.

De son côté, le Wali de la région de l’Oriental, Mouâd El Jamai a souligné que le discours Royal prononcé à l’occasion de l’ouverture du Parlement, constitue une nouvelle occasion d’appeler à la levée des obstacles qui peuvent ralentir la mise en place des projets d’investissements.

Cette série d’ateliers de sensibilisation se poursuivront dans les douze régions du Royaume du 28 octobre au 7 décembre 2022.

 

Source : L’Observateur du Maroc et d’Afrique