Jerada: Lancement de plusieurs projets de développement à l’occasion de la Fête de l’Indépendance

Jerada: Lancement de plusieurs projets de développement à l’occasion de la Fête de l’Indépendance

Plusieurs projets de développement ont été lancés, dimanche, dans la province de Jerada à l'occasion de la célébration du 63è anniversaire de la Fête de l'Indépendance.

En cette heureuse occasion, le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet, a procédé au lancement des travaux du projet d'éclairage publique de la route menant vers le marché hebdomadaire et régions avoisinantes à la commune de Jerada, indique un communiqué de la préfecture de la province de Jerada.

D'un coût global de plus de 658.000 dhs, entièrement financé par le Conseil provincial de Jerada, ce projet s'inscrit dans le cadre de la convention de partenariat relatif à la mise à niveau de la commune de Jerada rentrant dans le cadre de la politique de la ville pour la période 2015-2018.

A la commune de Labkhata, il a été procédé au renforcement et à l'élargissement de la route provinciale 6048 reliant le centre de Labkhata à celui de Lamrija sur une longueur de 10,8 km pour un budget de plus de 17 millions dirhams (MDH), financé dans le cadre du programme de réduction des disparités sociales et territoriales en milieu rural.

Le gouverneur et la délégation l'accompagnant a en outre donné, à la commune de Lamrija, le coup d'envoi des travaux de construction et d'équipement de la Maison de l'étudiante "Dar Attaliba" pour un coût total de 3,47 MDH. Financé par l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ce projet, dont la durée d'exécution s'étale sur 12 mois, vise à encourager la scolarisation des filles rurales et à lutter contre la déperdition scolaire.

Le responsable a aussi procédé au lancement du projet de fixation de 93 panneaux solaires avec batteries au profit de la population des communes de Lamrija et d'Oulad Sidi Abdelhakem, pour un investissement de 3,45 MDH, mobilisé par l'INDH.

Dans la commune de Ain Beni Mathar, le coup d'envoi a été donné aux travaux de construction de l'espace du tissu associatif pour une enveloppe d'environ 3,75 MDH, fruit d'un partenariat entre le ministère de l'Intérieur, le Conseil provincial de Jerada et la commune de Ain Beni Mathar.

S’inscrivant dans le cadre de la convention de partenariat relatif à la mise à niveau de la commune de Ain Beni Mathar rentrant dans le cadre de la politique de la ville pour la période 2015-2018, ledit projet permettra aux associations de la société civile de la commune d'exercer dans des conditions optimales.

Source : Medias24

redoublement des efforts pour développer l’oasis de Figuig

 L’oasis de Figuig produit des dattes de haute qualité devant être préservées et valorisées, a indiqué, jeudi à Figuig, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.

Plusieurs mesures ont été prises à cet effet, dont notamment l’aménagement des canaux d’irrigation sur une longueur de 80 km en provenance du barrage de Sfisif, pour assurer une distribution de l’eau et élargir la superficie dédiée à la plantation des palmiers-dattiers, a expliqué M. Akhannouch dans une déclaration à la presse lors d’une visite de terrain effectuée à plusieurs projets agricoles à Figuig en présence du gouverneur de la province de Figuig, Mohamed Derhem, du président de la Chambre régionale d’agriculture de l’Oriental, Mimoun Aoussar, de responsables régionaux et centraux et d’agriculteurs locaux.

« Nous allons redoubler d’efforts pour développer l’oasis de Figuig », a-t-il dit, ajoutant qu’il sera procédé à l’introduction de nouveaux matériels agricoles pour préserver cette filière et améliorer la production à l’image de ce qui a été réalisé dans les régions de Boudnib et d’Errachidia.

M. Akhannouch s’est ainsi informé de l’état d’avancement du projet agricole de la coopérative « Bismillah », situé à la commune rurale Abbou Lakhal et s’étale sur une superficie de 31 ha de palmiers dattiers, 1.350 arbres fruitiers, en sus d’une chambre de stockage à froid, des installations photovoltaïques et un bassin d’irrigation.

Au niveau de Ksar Zenaga, le ministre a pris connaissance du projet de développement de la la filière phoénicicole d’une valeur de plus de 30 millions de dirhams (MDH) au profit de 1.360 agriculteurs. Ce projet qui s’étend sur une superficie de 1.770 ha vise à valoriser la production, à améliorer les revenus de la population locale et à faire face au problème de l’exode rural.

Ledit projet consiste en la distribution de 17.700 vitro plants dont 10.000 de type « Aziza », le nettoyage de touffes, la mobilisation de quelque 2.790 ha des terres collectives au profit des investisseurs privés, l’aménagement de 144 ha dans le cadre du Fonds de développement agricole, la mise en place d’une unité de refroidissement, ainsi que l’aménagement des séguias et khettaras.

Dans la commune de Maatarka, le ministre, accompagné du Wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai et du président du Conseil régional de l’Oriental, Abdenbi Bioui, a suivi des explications sur le programme de création des points d’eau destinés à l’abreuvement du cheptel. Ledit programme a permis la création de 521 points d’eau entre 2008 et 2018.

Le ministre a également visité le point d’eau « Marhoum », qui rentre dans le cadre d’un important programme visant à réduire de 45 km à 15 km la distance entre points d’eau, et à conférer la gestion de ces points d’eau à des coopératives et associations locales.

Dans le cadre de la gestion des pâturages, M. Akhannouch a visité le projet de plantation d’atriplex. D’une valeur de 176 MDH, ce projet qui bénéficiera à quelque 8000 éleveurs, vise à lutter contre la désertification, à améliorer les revenus des agriculteurs et à développer l’agriculture des plantes médicinales et aromatiques.

Source : LNT.ma

Province de Figuig : Le rôle des coopératives pastorales mis en avant

Le 2è Festival de l’élevage et des pâturages des tribus Beni Guil s’ouvre aujourd’hui à Maâtarka

La deuxième édition du Festival de l’élevage et des pâturages des tribus Beni Guil aura lieu du 15 au 17 novembre dans la commune de Maâtarka relevant de la province de Figuig, sous le thème :
«Les coopératives pastorales et leur rôle dans la gestion de l’espace pastoral».

Le festival est organisé par la direction régionale de l’agriculture de la région de l’Oriental en partenariat avec la Chambre d’agriculture de l’Oriental, l’Association Beni Guil pour la culture et le développement et la commune de Maâtarka.

Selon les organisateurs, cette manifestation se veut une occasion pour mettre en avant les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations locales, faire connaître le patrimoine culturel et les potentialités économiques des tribus Beni Guil, et pour valoriser les produits locaux, notamment le mouton Beni Guil réputé pour la qualité de sa viande et l’artisanat local.

Dans le but de préserver la biodiversité de la région, souligne-t-on, le festival se donne pour objectifs de sensibiliser à la nécessité d’une gestion rationnelle et durable des ressources pastorales et de promouvoir le rôle des coopératives pastorales, piliers du système pastoral.

Compte tenu de l’impact positif de ce festival, tant sur le plan social qu’économique, les organisateurs veulent en faire un rendez-vous annuel et développer des partenariats dans le but de contribuer à l’intégration des jeunes et de la femme rurale dans le développement de l’économie sociale et solidaire.

Au programme de cette 2ème édition figurent un Salon des produits du terroir et d’artisanat regroupant plus de 100 exposants et exposantes représentant des coopératives et des associations locales et régionales, et des spectacles de fantasia animés par des centaines de cavaliers. Des conférences axées sur les coopératives pastorales et les lois régissant le secteur, les méthodes modernes de surveillance et de gestion des pâturages et la préservation de la diversité biologique, sont également au menu de ce festival, en sus de soirées artistiques.

Source : Aujourdhui.ma

Oriental: L’écosystème textile prend forme

Le groupe Vindi mise sur les potentialités de la région
Il compte 3 unités opérationnelles et 2 en phase de construction

Le groupe industriel Vindi renforce sa capacité de production avec l’inauguration d’une nouvelle usine de confection textile à la Technopole d’Oujda. L’unité inaugurée dans le cadre de la commémoration de la marche verte a nécessité 42,5 millions de DH pour sa réalisation et assurera, à terme, 623 emplois directs et 480 emplois indirects. Une réalisation qui s’inscrit dans le cadre du programme d’accélération industrielle (PAI) en mesure de produire 3.000 pièces/jour, en phase de démarrage.

Vindi, qui bénéficie des facilités octroyées aux usines installées dans la zone Oujda-shore, est spécialisée dans la confection d’habillement notamment le prêt-à-porter destiné à l’exportation. Elle fait partie d’un écosystème textile de cinq unités dont trois opérationnelles à Guercif, Tahla et Oujda. Deux autres sont en phase finale de construction à Taddart (province de Guercif) et à Taourirt. Leur inauguration est prévue pour le début de l’année prochaine.

Au total, le groupe assurera 1.800 emplois directs et produit 1.200.000 unités par an. In fine produire 2 millions d’unités par an, d’ici 2020. C’est ce qu’a expliqué à L’Economiste Saïd El Bernichi, directeur général du groupe. Vindi qui opère en collaboration avec plusieurs structures étatiques dont l’Ofppt, met à profit l’expérience de ses fondateurs dans la confection et l’exploitation du produit de l’habillement tout en contribuant au développement d’autres filières dans la sous-traitance, la teinturerie, le délavage et la fourniture du matériel et d’accessoires.

«Cette approche vise à satisfaire les commandes des donneurs d’ordres qui ont besoin d’au moins 20.000 pièces par commande. Ce qui nécessite un travail dans le cadre d’un écosystème assurant l’ensemble des besoins», précise Salaheddine Khlifi, accompagnateur régional de projets industriels.

Pour 2018, la répartition du chiffre d’affaires de la locomotive Vindi sur le marché international couvre cinq pays: l’Allemagne 40%, l’Espagne 39,90 %, la France 10%, l’Angleterre 5% et la Suède 5%. Ce qui augmente la contribution de la région en termes de production/exportation à dix millions d’euros par an.

«Vindi qui est bien installé sur les marchés allemand et espagnol a besoin de renforcer son attractivité sur les marchés anglais, français et suédois qui sont demandeurs des produits de denim», explique de son côté Azzedine Raghib responsable administratif et financier du groupe.

Pour la réalisation de ses nouvelles unités, Vindi a bénéficié d’une subvention étatique estimée à 30% dans le cadre du programme d’accélération industrielle dédié aux locomotives industrielles et des primes à l’emploi et à l’acquisition du matériel octroyées par le Conseil régional de l’Oriental.

Source : L'économiste

Campagne agricole 2018-2019 : 430.000 ha de céréales programmés dans l’Oriental

Quelque 430.000 hectares de céréales, 1.300 ha de légumineuses d'automne et 14.000 ha de cultures fourragères sont programmés au niveau de la région de l’Oriental au titre de la campagne agricole 2018-2019.

Selon des données fournies par la Direction régionale de l’Agriculture (DRA) lors d’une rencontre organisée, jeudi à Oujda dans le cadre du lancement de l’actuelle campagne, les quantités des semences certifiées mises à la disposition des agriculteurs s’élèvent à environ 114.500 quintaux (13.600 qx de blé dur, 60.550 qx de blé tendre et 40.000 qx d’orge).

Intervenant lors de cette rencontre initiée par la Direction régionale de l’Office national du conseil agricole et la DRA, le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a mis en avant les réalisations accomplies dans le secteur agricole au niveau de la région, citant plus particulièrement l’extension des superficies irriguées, l’amélioration quantitative et qualitative de la production et sa diversification.

Il a, aussi, salué les acquis réalisés en matière de soutien aux coopératives agricoles, de promotion de l'économie agricole solidaire, de valorisation des terres agricoles, d'amélioration des pâturages, de lutte contre la désertification, et de développement des chaînes de production.

L’abondance de la production et sa diversité a favorisé le développement du secteur du l’industrie agroalimentaire dans cette région qui a bénéficié de la construction d’un Agropole à Madagh dans la province de Berkane, a encore ajouté Mouad El Jamai.

Il a appelé dans ce sens à la conjugaison des efforts en vue de hisser la contribution du secteur agricole dans le PIB local, de conforter son positionnement dans le tissu économique régional et de booster ses atouts et ses potentialités concurrentiels.

De son côté, le président de la Chambre régionale d’Agriculture, Mimoun Oussar a indiqué que cette rencontre régionale de lancement de la campagne agricole constitue une occasion pour exposer les meures et les dispositions prises pour assurer son bon déroulement et sa réussite.

Il a estimé dans ce sens que les réunions programmées par la Chambre avec la Direction régionale, les Directions provinciales et d'autres partenaires revêtent un caractère important dans la mesure où elles permettent d’examiner les questions du secteur agricole de manière approfondie et exhaustive.

Pour sa part, le Directeur régional de l’Agriculture, Mahjoub Lahrach, a fait remarquer que la campagne agricole s'annonce sous de bons auspices dans la région de l’Oriental grâce aux conditions climatiques favorables.

En effet, le cumul pluviométrique moyen enregistré à la date du 2 novembre s’élève à 80 mm, en hausse de plus de 100% en comparaison avec la même période de la saison précédente.

Ces précipitations ont permis d’augmenter les réserves en eau du complexe hydraulique de la Moulouya pour atteindre un taux de remplissage de plus de 81%.

Un exposé fait lors de cette rencontre a montré que les différentes parties concernées demeurent mobilisées pour réunir les conditions requises au bon déroulement de la campagne agricole et ce, à travers notamment l’approvisionnement des agriculteurs en quantités suffisantes de semences certifiées (blé et orge) et d'engrais.

Les autres cultures bénéficient aussi d’un grand intérêt de la part des responsables du secteur agricole dans la région. Ainsi, le bureau régional de l’Office national du conseil agricole a mis en place cette année un plan ambitieux pour le développement de la culture de la betterave à sucre avec la programmation de 7.500 ha.

La superficie semée à la date du 2 novembre courant s’élève à 5.051 ha, contre 400 ha l’année précédente à la même période.

S’agissant des arbres fruitiers, plus de 324.000 tonnes d’agrumes devraient être produite au cours de cette saison, soit 23 pc de plus que la campagne précédente, dont 205.000 tonnes de petits fruits et 119.000 tonnes d’oranges. Quant aux olives, la production devrait atteindre 135.000 tonnes.   

Source : Le Matin

Jerada: Plusieurs projets de développement lancés à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte

Plusieurs projets de développement socio-économique ont été inaugurés ou lancés, mardi au niveau de la province de Jerada, à l’occasion de la célébration du 43ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

Dans la ville de Jerada, le gouverneur de la province, Mabrouk Tabet, a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du quartier industriel pour un investissement d’environ 13,6 millions de dirhams, et ce dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Intérieur (Direction générale des collectivités locales), le ministère de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, la préfecture de la province de Jerada, le conseil provincial et la commune de Jerada.

M. Tabet a lancé aussi les travaux d’aménagement d’un espace intégré de commerce et de divertissement pour une enveloppe de 11.666.432 de dirhams, financée par le ministère de l’Intérieur (Direction générale des collectivités locales), la préfecture de la province, le conseil provincial et la commune de Jerada.

Ces deux projets qui s’inscrivent dans le sillage de l’accord de partenariat relatif à la mise à niveau de la commune de Jerada rentrant dans le cadre de la politique de la ville pour la période 2015-2018, ont pour objectifs le renforcement des infrastructures économique et commercial de la ville et la création d’un nouveau modèle urbain.

Par ailleurs, et pour la promotion du secteur sportif et l’encouragement de la pratique du sport, le gouverneur a lancé les travaux de réalisation de cinq terrains de proximité à Jerada pour un coût global de 4.403.376 dhs.

Le renforcement des infrastructures sportives s’inscrit dans le cadre du Programme 2018-2020 de développement de la province de Jerada.

La ville de Jerada sera aussi dotée d’un centre socio-sportif de proximité dans le cadre des projets intégrés visant le renforcement des espaces et infrastructures sportifs. Il sera réalisé par la société Al Omrane pour un investissement de 6.551.292 dhs et ce, à la faveur d’un partenariat entre le Conseil régional de l’Oriental, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la préfecture de la province et la Commune de Jerada.

Dans la commune de Aïn Béni Mathar, le gouverneur de la province a lancé les travaux d’aménagement de la zone d’activités économiques (voirie, assainissement liquide, adduction de l’eau potable) qui a nécessité quelque 8.589.500 dhs. Ce projet rentre dans le cadre de l’accord de partenariat relatif à la mise en œuvre du programme de développement de la province couvrant la période 2018-2020. Dans la même commune, il a procédé au lancement d’une gare routière pour un investissement de l’ordre de 6,5 millions de dirhams.

Par ailleurs, la commune de Touisset a été au rendez-vous avec le coup d’envoi des travaux d’équipement de la zone d’activités commerciales avec une enveloppe de 6.319.320 dhs, et des travaux de construction et d’équipement d’une salle omnisport pour un coût de 11.666.432 dhs.

La ville de Touisset va bénéficier de même d’un espace pour la femme et l’enfant qui verra le jour dans le cadre d’un accord de partenariat visant la mise à niveau de la commune de Touisset.

Au siège de la préfecture de la province de Jerada, il a été procédé à la signature de deux accords aux termes desquels la délégation provinciale de la Santé reçoit un don de deux ambulances acquis par l’Office nationale de l’électricité la société chinoise '’Sepco III’’ en charge de la gestion de la station thermique de Jerada (4ème unité).

Par la même occasion, 12 ex-détenus ont reçu des équipements et matériels destinés aux projets générateurs de revenus et ce, dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (Programme de lutte contre la précarité).

Ayant nécessité 258.258 dhs, cette action est le fruit d’un partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec), et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFFPPT).

Source : Medias 24

Caravane de l’enfance du livre

Encourager la lecture passe par la diffusion du livre et sa disponibilité, le Salon «Lettres du Maghreb» se prolonge  à travers la caravane de « l’enfance du livre », qui sillonnera plusieurs territoires ruraux de la Région de l’Oriental. Cette caravane offrira l’opportunité aux enfants de plusieurs Provinces de la Région de participer à des ateliers pilotés par la Fondation Marocaine de promotion de l’Enseignement préscolaire.

La caravane vise à  faire aimer les livres aux enfants, leur faire partager le plaisir de la lecture et faire travailler leur imaginaire, pour qu’ils s’ouvrent sur d’autres cultures et  répondre à leur soif de savoir et d’en faire des lecteurs avertis.

La caravane a démarrée le 22 Octobre 2018 , et a sillonnée près de 25 écoles entre  les provinces de Oujda, Jerada, Taourirt et Berkane.

Découvrir la caravane de l'enfance du livre en images

Clôture de la 2ème édition du Salon Lettres du Maghreb

La deuxième édition du Salon Maghrébin du Livre « Lettres du Maghreb » a pris fin dimanche à Oujda sur une nette satisfaction des organisateurs pour la qualité de la programmation, de la participation, de la fréquentation et des débats engagés.

Cette manifestation culturelle, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ne cesse de gagner en maturité en dépit de son jeune âge et s’impose déjà comme un événement majeur au Maroc et à l’échelon maghrébin, a indiqué le président du Salon, Mohamed Mbarki, lors d’une conférence de presse au terme de cet événement.

Ce rendez-vous culturel d’envergure, organisé selon les normes internationales et qui a réuni des intellectuels et éditeurs du Maghreb et d’ailleurs, a été « un succès » à plusieurs niveaux, a-t-il ajouté, soulignant que les discussions et débats engagés dans le cadre de ce salon étaient ouverts et approfondis, sans restriction aucune à la pensée.

Faisant un bilan préliminaire, M. Mbarki a fait savoir que ce Salon, le premier du genre dédié aux écrivains maghrébins dans la région, a rassemblé une vingtaine d’institutions et 25 professionnels de l’édition, contre 17 lors de la précédente édition.

Il a fait état également de la participation de 58 exposants d’ici et d’ailleurs, et de 120 intellectuels de renom aux 34 tables-rondes et panels programmés lors de cette édition qui a connu aussi la présence d’une cinquantaine d’invités étrangers.

Le Directeur du Salon a mis l’accent, par ailleurs, sur la riche expérience accumulée lors de ces deux premières éditions « réussies » par les organisateurs qui, a-t-il dit, continueront à travailler à l’amélioration, pour remédier aux lacunes relevées et pour assurer la continuité de cette manifestation et lui donner une dimension internationale.

M. Mbarki a fait savoir que cette 2ème édition, qui va se poursuivre à travers l’organisation d’une caravane qui va sillonner des écoles rurales pour promouvoir la culture et la lecture auprès des élèves, a été marquée par une grande ouverture sur plusieurs espaces de la ville d’Oujda, notamment l’université, les lycées, le Centre d’études et de recherches humaines et sociales, et l’Institut français.

« Des ateliers et des conférences y ont été organisés et des projets de coopération sont nés de ces rencontres », a-t-il dit, notant qu’une réflexion sera menée par les organisateurs sur les modalités de faire vivre le Salon entre les éditions pour « compléter l’expression culturelle de notre identité et de notre volonté de concourir à la mobilisation des cultures maghrébines et les présenter au monde ».

Dans ce sillage, a-t-il ajouté, les organisateurs pensent lancer une série d’initiatives, comme l’organisation de salons thématiques du livre dans les différentes provinces de la région de l’oriental pour pouvoir faire participer encore plus les intellectuels de la région à l’animation du développement du livre dans la région.

Sur un autre registre, M. Mbarki a relevé l’importance de l’utilisation des nouvelles technologies et du recours à une gestion en ligne de cet événement, en sus de la création d’une institution pour assurer la pérennité du Salon.

Organisé sous le thème prospectif, tentaculaire et ambitieux « Réinventer l’universel », le Salon, loin des réponses toutes faites et des a priori, a offert aux intervenants comme aux visiteurs lambda le légitime droit de s’interroger, d’interagir et de débattre des questions d’actualité et de la compréhension du monde contemporain, qui taraudent tout un chacun.

« Ecrire et créer en Afrique », « vivre ici et rêves d’ailleurs », « les héritages culturels », « Orient et Occident : les nouveaux horizons de pensée », « les jeunes: repères et attentes », « le Maghreb vu d’ailleurs », « les écritures féminines », sont autant de thèmes qui étaient au centre des débats.

Les enfants n’étaient pas en reste, ils avaient également leur propre espace, « L’enfance du livre », avec de nombreux ateliers proposés en particulier à ceux issus du monde rural. Des Ateliers d’éveil culturel et scientifique, sensibilisation au théâtre et aux patrimoines, production de maquettes, contes et histoires fantastiques étaient au programme en vue d’attiser la curiosité et le questionnement chez l’enfant et l’inciter à observer, à identifier et à comparer.

L’édition 2018 du Salon (18-21 octobre), qui a accueilli la Côte d’Ivoire en tant que pays invité d’honneur, a été rehaussée par le vernissage de l’exposition collective « l’Oriental marocain, les chemins du sacré » et par les hommages rendus au célèbre poète palestinien Mahmoud Darwich, à l’écrivain ivoirien Bernard Dadié, à Touria Chaoui, première femme marocaine pilote et à Abdelwahab Meddeb, natif de Tunis, écrivain protéiforme adepte du soufisme et essayiste de grand talent.

Le Salon est organisé par l’Agence de développement de l’Oriental en partenariat notamment avec le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration, l’Union Professionnelle des Editeurs du Maroc et l’Institut français du Maroc à Oujda.

Source : MAP

Lettres du Maghreb : Des ateliers pour promouvoir la lecture et la création artistique auprès des enfants

Des ateliers pour promouvoir la lecture et la création artistique auprès des enfants et favoriser l’éclosion des jeunes talents ont été organisés à Oujda, tout au long de la 2ème édition du Salon Maghrébin du Livre «Lettres du Maghreb».

Des espaces dédiés aux enfants ont été aménagés au théâtre Mohammed VI, accueillant des ateliers éducatifs et ludiques, portant notamment sur des activités d’arts plastiques, d’éveil scientifique, de fabrication de maquettes et de lecture, animées par la Fondation marocaine pour la promotion de l’enseignement préscolaire et la région Grand-Est (France).

Dans une déclaration à la MAP, la directrice du service d’encadrement éducatif à la Fondation, Khadija Aberkane, a souligné que de nombreux enfants de la ville d’Oujda et du milieu rural ont bénéficié de cette initiative, et ont pu participer à diverses activités ludiques.

Outre l’intérêt éducatif et culturel de ces ateliers, cette initiative a permis également de faire connaitre, auprès des plus jeunes, le théâtre Mohammed VI, un espace culturel et artistique grandiose dont jouit la ville d’Oujda, a-t-elle dit.

Par ailleurs, d’autres ateliers dédiés aux jeunes ont été organisés en marge de ce Salon, notamment des rencontres avec des poètes et écrivains autour de thèmes liés à la création littéraire, en plus de rencontres de sensibilisation à l’adresse des bibliothécaires et diverses activités culturelles et artistiques.

Cet événement se veut un levier pour la promotion de la lecture et le renforcement de la communication entre écrivains, éditeurs et libraires, en plus d’être un espace de débat et de réflexion sur plusieurs questions et défis auxquels fait face la société contemporaine.

Source : MAP

Au delà des relations économiques très distinguées, le Maroc et la Côte d’Ivoire entretiennent de forts liens culturels

La participation de la Côte d’Ivoire au Salon Maghrébin du Livre d’Oujda « Lettres du Maghreb » en tant qu’invité d’honneur témoigne de la qualité des relations unissant les deux pays depuis longue date.

Rappelant qu’en 2014, le Maroc a été présent en tant qu’invité d’honneur à la 6ème édition du Salon International du livre d’Abidjan (SILA).

Le Maroc et la Côte d’Ivoire sont des « voisins » au regard notamment de la mobilité active et réciproque des citoyens des deux pays, relève M. Nkoumo, insistant dans ce sens sur la nécessité de mettre en synergie les potentialités des différents pays africains, et de fédérer leurs efforts pour concrétiser leurs rêves de progrès et de développement.

M. Nkoumo a, par ailleurs, fait observer que le livre ivoirien continue à se frayer son chemin sur la scène littéraire au Maghreb, notant que la littérature marocaine signe, de même, une présence significative en Côte d’Ivoire et fait l’objet d’études au sein des lycées et des universités.

Il n’a pas manqué de remercier les organisateurs du Salon maghrébin du livre d’Oujda ayant tenu à rendre un vibrant hommage à deux figures emblématiques du paysage culturel ivoirien, à savoir les célèbres écrivains Bernard Dadié, père de la littérature ivoirienne, et Ahmadou Kourouma qui font la fierté non seulement de la Côte d’Ivoire mais aussi de l’ensemble du continent africain.

Et d’ajouter que « trois grands éditeurs ivoiriens prennent part à cette édition, en sus de plusieurs auteurs dont la grande poétesse Tanella Boni, primée en 2018 du Grand prix de poésie +Théophile Gautier+ décerné par l’Académie française ».

Il a également mis en avant l’interaction du grand public notamment les jeunes et les moins jeunes avec le stand ivoirien, installé au cœur du Salon, avec pour ambition d’explorer la richesse de la littérature ivoirienne dans ses multiples facettes, ajoutant que plusieurs intellectuels marocains ont également visité le stand ivoirien avant d’ouvrir des débats et des discussions portant sur des sujets d’intérêt commun.

Source : MAP