Oujda : Des véhicules de transport scolaire pour l’ensemble des communes rurales

Oujda : Des véhicules de transport scolaire pour l’ensemble des communes rurales

Le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, a affirmé, mardi, que toutes les communes rurales relevant de la préfecture vont bénéficier dans le courant cette année de véhicules de transport scolaire.

Présidant la 2ème réunion du comité préfectoral de développement humain au titre de 2019, qui rentre dans le sillage de la mise en oeuvre de la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH),  El Jamai a appelé l’ensemble des partenaires et acteurs locaux à davantage de mobilisation et d’engagement pour la réalisation des différents projets de l’INDH au niveau du territoire de la préfecture d’Oujda-Angad, indique un communiqué de la préfecture.

Il a fait savoir que cette 2e réunion se tient suite à la réception, à titre exceptionnel, des premiers versements destinés au fonds spécial de l’INDH, sachant que le transfert des crédits restant sera effectué après l’achèvement de l’opération de réalisation des diagnostics participatifs et l’adoption du programme préfectoral de développement humain par le comité régional de développement humain.

Le wali a rappelé à cette occasion les importants résultats réalisés dans le cadre de l’INDH durant les années écoulées, tant au niveau quantitatif que qualitatif, et l’impact positif de ce chantier sur le développement des capacités des populations cibles et l’amélioration de leur condition de vie à travers notamment le renforcement de l’accès aux services et équipements de base.

Il a souligné à cet égard que le comité préfectoral de développement humain (CPDH) procédera à l’adoption d’un programme pluriannuel sur la base de l’analyse des diagnostics territoriaux réalisés par les comités locaux de développement humain en coordination avec l’ensemble des partenaires et acteurs locaux.

Le communiqué précise que la réunion a été marquée aussi par la présentation, par la responsable de la Division de l’action sociale, d’un exposé portant sur l’état des lieux des projets en cours de réalisation au niveau du territoire de la préfecture, en sus des projets proposés dans le cadre de la première phase au titre de 2019.

Les débats intenses et fructueux engagés à cet effet, souligne la même source, ont débouché sur l’adoption à l’unanimité des membres du CPDH des projets proposés.

A rappeler que le nombre des projets réalisés lors des deux premières phases de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH, 2005-2018) au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad a atteint 545, pour un montant global de 898 millions de dirhams (MDH).

Source : Leséco.ma

Le Salon gagne en maturité : L’économie sociale et solidaire à l’honneur à Oudja

Ce Salon tend à promouvoir la valorisation des produits de terroir dont jouissent les provinces de la région et de renforcer les capacités des professionnels et acteurs actifs dans ce domaine.

Les travaux de la 3ème édition du Salon régional de l’économie sociale et solidaire (ESS) d’Oujda vont bon train. Cette manifestation qui s’est ouverte le 26 mars en présence du ministre de tutelle Mohamed Sajid examine le rôle de l’économie sociale et solidaire comme clé de voûte du développement équitable et créatif dans la région de l’Oriental. Organisé par le Conseil de la région de l’Oriental en partenariat avec le secrétariat d’État chargé de l’artisanat et de l’économie sociale, et en collaboration avec la wilaya de l’Oriental, ce Salon tend à promouvoir la valorisation des produits de terroir dont jouissent les provinces de la région et de renforcer les capacités des professionnels et acteurs actifs dans ce domaine. «La région de l’Oriental regorge d’importants atouts en termes aussi bien de ressources humaines que de richesses naturelles, d’où l’importance de mettre à profit les outils de l’économie sociale et solidaire pour assurer une meilleure croissance économique», souligne à cet effet Mohamed Sajid, ministre du tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale. Lors de son passage au Salon, le ministre a salué l’initiative visant à doter la région d’une plate-forme logistique de 5 hectares dédiée à la valorisation des produits du terroir.

Le secteur de l’économie sociale et solidaire a connu une forte dynamique ces dernières années. En témoigne l’augmentation significative du nombre de coopératives qui a passé en presque trois ans de 15.000 coopératives en 2016 à plus de 22.000 à ce jour.

Le secteur connaît par ailleurs une forte implication des femmes et des jeunes. De même, la transformation numérique qui s’opère dans le secteur a insufflé un nouvel élan dans cette économie qui est devenue un véritable levier de développement ayant engendré une amélioration de la situation socio-économique de la population et contribué à la lutte contre la précarité et le chômage. Cette nouvelle orientation sera par ailleurs appuyée par le renforcement du cadre juridique, notamment celui relatif à l’exercice des métiers de l’artisanat qui ouvrira de nouveaux horizons pour les coopérateurs. Il est à noter que le Salon régional de l’économie sociale et solidaire qui prendra fin ce dimanche 31 mars a gagné en maturité. Le nombre d’exposants est en constant accroissement démontrant l’impact de cette manifestation dans l’établissement des contacts et dans le partage des expériences avec les délégations africaines et européennes qui y participent.

Outre le volet commercial, le Salon connaît l’organisation des ateliers de formation pour les professionnels, coopératives et acteurs qui s’activent dans le secteur. De même, des conférences axées sur l’économie sociale et solidaire sont au programme. Les débats portent également sur le projet de la plate-forme des produits du terroir, l’économie bleue, les objectifs du développement durable dans la région ainsi que le rôle des nouvelles technologies numériques dans la promotion des projets de développement régional.

Source : Aujourdhui.ma

Ouverture à Saïdia du Forum international de la coopération et des partenariats locaux

Les travaux du Forum international de la coopération et des partenariats locaux se sont ouverts, lundi à Saïdia, en présence d’un parterre de responsables, d’élus et de personnalités du Maroc et de l’étranger, notamment d’Europe et d’Afrique.

Initié par la région de l’Oriental et la région française Grand-Est, ce forum organisé avec le soutien du ministère de l’Intérieur et le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, vise à rechercher les meilleurs formes de partenariat permettant d’accroître l’impact sur le développement local en mutualisant les moyens et les ressources disponibles.

Pour les organisateurs et les autres intervenants à l’ouverture de cette rencontre, la coopération internationale décentralisée constitue un atout aux mains des collectivités territoriales visant à favoriser la prospérité commune, le développement local et la gouvernance des territoires dans le cadre d’une relation basée sur le respect et les intérêts mutuellement profitables.

Cette coopération, a-t-on souligné, joue un rôle majeur en matière de compétitivité et d’attractivité des territoires mais aussi dans la promotion du savoir-faire et d’échange d’expertises au profit de l’ensemble des acteurs et des populations locales.

Ils ont rappelé à cette occasion que plusieurs collectivités territoriales de la région de l’Oriental mènent des partenariats dans le cadre de la coopération décentralisée internationale avec des entités territoriales françaises, belges, espagnoles, italiennes, mais également avec d’autres collectivités territoriales sur le continent africain, et du pourtour méditerranéen, et ce dans divers domaines relevant de leurs champs de compétences.

Notant que la coopération décentralisée se donne en particulier comme mission la mobilisation et le transfert d’expertise et l’appui technique, et qu’elle n’a pas vocation à ce que les collectivités partenaires lui réservent des ressources financières propres importantes, des intervenants ont estimé qu’il n’en demeure pas moins qu’elle (coopération décentralisée) n’a pas ou peu réussi à jouer l’effet de levier pour attirer des ressources financières de bailleurs de fonds des instances internationales.

Ces partenariats, a-t-on ajouté, harmonisent rarement leurs actions, opérant de manière solidaire, sans recherche de mise en cohérence, ni même d’information mutuelle, ce qui a souvent pour conséquence « la dispersion, les redondances et autres doublons ».

Pour toutes ces raisons et pour apporter des réponses à ces multiples questions, les intervenants ont salué la tenue de ce forum qui se veut un moment de capitalisation des acquis des partenariats paraphés, leur mode de fonctionnement et leur mise en oeuvre, et d’échanger les bonnes pratiques et expériences en matière de développement local.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la signature de conventions de coopération et de partenariat et de protocoles d’entente entre des collectivités territoriales marocaine, européenne et africaine, intéressant notamment les domaines de la santé, de la formation, de la promotion des compétences et du coaching territorial.

Ce Forum de deux jours, qui s’inscrit dans le cadre du projet soutenu par le Fonds conjoint Franco-marocain de soutien à la coopération décentralisée, sera articulé autour de plusieurs axes dont notamment « l’intégration régionale, élément indispensable des modèles de développement », « la responsabilité des élus et leaders des collectivités territoriales dans le développement et l’unité de l’Afrique », « l’attractivité et la compétitivité des territoires » et « l’industrie culturelle comme outil de développement et de rapprochement des territoires ».

Le Forum International de la coopération et des partenariats locaux en vidéo

Source : Map

Saïdia: l’industrie culturelle, outil de développement et de rapprochement des territoires

L’industrie culturelle, aux multiples facettes, constitue un outil de développement et de rapprochement des territoires, ont affirmé, lundi à Saïdia, les participants à un panel organisé dans le cadre du Forum international de la coopération et des partenariats locaux.

L’industrie culturelle qui porte sur la création, la production, la promotion, la diffusion et la commercialisation des biens et services à contenu artistique et culturel joue un rôle de premier plan dans le développement socio-économique des collectivités territoriales, mais aussi dans le rapprochement des populations de ces entités, affirment les participants à ce panel, tenu en présence de responsables locaux, d’élus et d’experts nationaux et internationaux.

“La culture est un moteur de développement qui n’est pas mis en valeur”, estime dans ce sens, l’ex-premier ministre malien, Moussa Mara, qui a fait observer qu’en Afrique, “souvent notre production culturelle ne trouve pas preneur”.

“Nous sommes appelés, avant les autres, à consommer nos produits culturels”, lance M. Mara, notant que le secteur privé ne fait pas trop de confiance dans le business culturel qui, pourtant, pourrait lui rapporter beaucoup.

M. Mara a aussi appelé à renforcer la coopération culturelle entre les collectivités territoriales, citant à titre d’exemple la coopération entre les deux régions de l’Oriental et de Tombouctou, qui partagent un passé commun porté par la ville de Figuig.

Pour sa part, le directeur du Pôle coopération internationale et promotion économique à l’Agence de l’Oriental, Abdelkader Betari, a souligné l’importance de la valorisation des richesses dont dispose chaque région, et la nécessité de tirer profit des opportunités offertes par les nouvelles technologies.

Le volet culturel constitue un vecteur de développement économique et de rapprochement des peuples, a-t-il expliqué, citant dans ce sens des éventements culturels qui contribuent au rayonnement de la région dont “Oujda capitale de la culture arabe pour l’année 2018”, ou encore le festival du Rai.

Pour Tayeb Mesbahi, vice-président de la région de l’Oriental, il est nécessaire de faire de la dimension culturelle un moyen de solidarité, de paix et de vivre-ensemble. “Conscient de la richesse et la diversité de l’héritage arabo-amazigh et andalous dont regorge la région, le Conseil a tenu à accorder une place de choix à la culture”, a-t-il affirmé.

Initié par la région de l’Oriental et la région française Grand-Est, ce forum organisé avec le soutien du ministère de l’Intérieur et le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, vise à rechercher les meilleurs formes de partenariat permettant d’accroître l’impact sur le développement local en mutualisant les moyens et les ressources disponibles.

Source : MAP

Oriental: La BERD au chevet des entrepreneures

400 millions de DH pour 2 lignes de financement de prêts auprès de BMCE et BMCI
Le programme cible au moins 200 femmes au Maroc lors de sa phase initiale

Le combat des femmes pour se faire une place dans la société n’est pas près de finir, surtout en matière d’entrepreneuriat. Selon des statistiques présentées par la Berd (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) à Tanger, les femmes entrepreneures ne représentent que 10 à 12% du total au Maroc.

En outre, seules 10% des entreprises cotées en bourse ont une ou plusieurs femmes dans leurs conseils d’administration. Des chiffres qui poussent à agir. «Il reste beaucoup de chemin à faire pour la femme et ce malgré le potentiel énorme de l’entrepreneuriat féminin» note Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, directrice de la Berd pour le Maroc à Tanger.

Elle intervenait à l’occasion du lancement régional du programme de la Berd en faveur des femmes entrepreneures pour les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de l’Oriental. Ce programme donnera aux femmes entrepreneures un accès privilégié à des financements via des banques partenaires, ainsi qu’à des services de conseil, des formations en plus du mentoring, du coaching et du networking.

Le projet est rendu possible grâce à un appui de l’Union européenne au titre de l’Initiative en faveur de l’inclusion financière. En effet, la promotion de la croissance inclusive et de la compétitivité au Maroc est une priorité conjointe pour l’Union européenne, selon Claudia Wiedey, ambassadrice, chef de la délégation de l’Union européenne au Maroc et ce afin «qu’aucune femme ni aucune fille ne soient laissées de côté».

Pour l’instant, le programme a pour partenaires la BMCE et la BMCI, d’autres banques se joindront par la suite, selon Veilleux-Laborie. La Berd a octroyé une ligne de financement de 35 millions d’euros, soit l’équivalent de près de 400 millions de DH pour lancer des produits innovants adaptés aux PME pilotées par des femmes.

Le programme cible au moins 200 femmes entrepreneures au Maroc durant sa phase initiale à travers des financements et des prestations. En effet, en plus du financement, les femmes entrepreneures recevront des conseils en gestion d’entreprises afin de rendre leurs entreprises plus compétitives, ainsi que des formations, un encadrement et des services de networking. Elles auront par ailleurs accès à l’autodiagnostic en ligne de la Berd, Business Lens. Cet encadrement permettra à ces chefs d’entreprises de partager leurs expériences et de renforcer leur leadership.

Ce programme soutient les femmes entrepreneures dans tous les pays et régions d’opérations de la Banque. Depuis son lancement en 2014, l’initiative a bénéficié à 55.000 femmes, accordant des fonds d’un montant supérieur à 485 millions d’euros par le biais de plus de 30 institutions financières dans 18 pays.

Source : L'économiste

Oujda : le parc offshore accueille ses premiers clients

Une délégation composée du secrétaire d’Etat chargé de l’Investissement, Othman El Ferdaous, du Wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, du président du Conseil de la région, Abdenbi Bioui, du Directeur général de l’Agence de développement de l’Oriental, Mohamed Mbarki, et d’autres responsables a effectué, vendredi, une visite des locaux occupés par les deux sociétés, les premières à s’installer à Oujda Shore.

Cette visite au parc offshore d’Oujda qui est équipé d'infrastructures standardisées, de plateaux de bureaux et de services de support et de proximité, a eu lieu en marge des travaux du forum régional de l’emploi et de la formation.

L’implantation des deux sociétés s’inscrit dans le sillage des efforts déployés au niveau de l’Oriental pour encourager l’investissement, intégrer la région dans l'ère de l’offshoring, promouvoir la dynamique économique et créer des postes d’emploi.

Selon des données fournies à cette occasion, le premier projet visité par la délégation des officiels emploie actuellement 70 personnes et ses responsables estiment qu’ils vont dépasser le cap des 200 salariés à la fin de cette année.

Le second projet, qui démarrera dans quelques semaines et qui a fait l’objet d’une convention-cadre, qui définit les modalités et les conditions selon lesquelles la société devant réaliser cet investissement bénéficierait des avantages offerts par la région de l’Oriental dans le secteur de l’Offshoring, va employer à son début 120 salariés avec une perspective de 600 emplois créés à terme.

La convention a été signée par le wali, le président du Conseil régional, le directeur du Centre régional d’investissement, le directeur régional de l’ANAPEC, et les représentants de la société porteuse du projet et de MedZ Sourcing qui opère depuis avril 2011 dans le secteur de l'offshoring au Maroc, dans le but de promouvoir, commercialiser, gérer et animer l'ensemble des parcs offshore au niveau national.

Les responsables des deux sociétés ont mis l’accent à cette occasion sur les infrastructures et les services de gestion et d'animation dont dispose le parc offshore d’Oujda et salué les incitations et les facilités offertes par la région de l’Oriental.

De son côté, le président du Conseil régional de l’Oriental a souligné les efforts déployés par les différentes parties concernées pour encourager l’investissement dans la région, rappelant les mesures et les engagements pris dans ce sens par le Conseil.

Il a rappelé notamment que le Conseil apporte un soutien financier aux investisseurs pour l’acquisition du foncier et octroi une prime d’emploi qui est de 6.000 dh par emploi créé.

Pilotée par le Centre régional d’investissement de l’Oriental, la nouvelle dynamique de l’offshoring à Oujda vise à doter la région d’emplois stables dans les domaines des centres d’appels et de l’informatique avec toutes ses composantes.

Vitrines de l’offshoring dans tout le Maroc, les zones dédiées aménagées et gérées par Medz Sourcing comptent désormais Oujda Shore parmi les priorités de cet opérateur public, accompagné par le CRI, le Conseil régional de l’Oriental, et des acteurs de formation et d’emploi, ANAPEC et OFPPT en premier.

Cette nouvelle dynamique sera amplifiée davantage avec la tenue, les 19 et 20 avril prochain à Oujda, du 16ème Salon International des Centres de Contacts et d'Appels au Maroc (SICCAM) qui va rassembler les professionnels autour des thématiques de l’emploi, du développement des compétences et de l’implantation de nouvelles entités spécialisées.

Source : Médias24

De nouveaux investissements pour Nador

170 millions de DH. C’est le montant total de trois nouveaux projets lancés à Nador pour soutenir la création d’emplois dans la région. Ce budget est alloué à la création d’une unité de recyclage des déchets textiles en fibres réutilisables, sur une superficie de 20.000 m2 (90 millions de DH), ainsi qu’une plateforme logistique à Selouane (60 millions de DH) et une usine de décorticage de crevettes (20 millions de DH). Le premier projet, implanté à Beni Ansar, sera réalisé sur 12 mois et permettra de créer 1.200 emplois directs et 300 indirects. Il est financé à hauteur de 10 millions de DH par le Conseil de la région de l’Oriental.

Le deuxième projet, qui vise la création de 3.000 emplois, permettra aux investisseurs de bénéficier d’un prix abordable de 260 DH le mètre carré au lieu de 560 DH. Ce dernier résulte d’une convention entre le ministère de l'Industrie, le Conseil de la région, la préfecture de la province de Nador et la Société d'aménagement du Parc industriel de Selouane. Enfin, le projet de création d’une unité industrielle de décorticage des crevettes à Beni Ansar vise la création de 1.500 emplois.

Source : L'économiste

Les rendez-vous de l’Histoire de Debdou

Organisé par l’Association El Kasbah pour le développement et l’entraide sociale et l’Association Amis de Debdou en partenariat avec l’ambassade de France à Rabat, cet événement culturel auquel prennent part des chercheurs, écrivains et universitaires a été l’occasion de mettre en lumière la coexistence exemplaire unissant les musulmans et les juifs de Debdou à travers les siècles.

Reportages de l'émission "Kan ya makan" sur la ville de Debdou et sa manifestation culturelle
 

Source : MAP

La région de l’Oriental participera à la 61e édition du Salon des vacances de Bruxelles

Passer de destination attentiste à destination agressive, le nouveau mot d'ordre
Cap sur tous les évènements internationaux pour mieux vendre la destination
Forte présence au salon international des vacances à Bruxelles

 

La région de l’Oriental participera à la 61e édition du Salon des vacances de Bruxelles qui démarre aujourd'hui et se tient jusqu'au 10 février prochain. Une opportunité pour le Conseil régional du tourisme et ses partenaires locaux de marketer la destination et consolider sa notoriété. Cette participation sera ponctuée par deux actions promotionnelles.

La diffusion d’un film institutionnel sur la région réalisé en cinq langues. L’organisation d’une table ronde autour des nouvelles offres de la région avec la participation des professionnels du secteur dont le président du Conseil régional du tourisme de l’Oriental, des représentants de la Société de développement de Saïdia, l’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica (Nador), Hôtels Mercure (Nador) et Be Live (Saïdia) ainsi que deux agences voyage: Kebdani et Jeddah Voyages.

Cette première participation collective des opérateurs locaux à un salon international de vacances traduit une nouvelle approche communicative. Les professionnels du secteur comptent participer aux différentes foires et salons internationaux pour découvrir les nouvelles tendances touristiques mais surtout pour commercialiser leurs propres packages et forfaits.

Le tourisme est un moteur de croissance socio-économique, d’où l’importance de modifier l'approche promotionnelle au niveau des marchés émetteurs. «La nécessité de changer les paradigmes d’une destination attentiste en destination agressive est indispensable pour améliorer les chiffres de nuitées, de visiteurs et  d’affaires», soulignent les opérateurs touristiques.

Dans un contexte de compétition accrue entre les territoires, le CRT de l’Oriental adopte une nouvelle approche articulée autour de trois axes. La fabrication d’images accrocheuses et représentatives des atouts de la région, la  diversification de l’offre pour allonger la saisonnalité et la revalorisation du rôle des acteurs locaux dans la promotion du territoire, ainsi que le profère Youssef Zaki, président du CRT/Oriental.

Dans cet effort de marketing territorial, le CRT travaille également sur la sélection des lieux à forte charge attractive pour renforcer l'idée que se feront les touristes de la destination. Des brochures spécifiques ont ainsi été réalisées pour les huit provinces de la région, en plus de la mise en ligne de guides numériques, gérés de manière interactive.

Oujda, une capitale ancrée dans le temps

La capitale de la région offre un produit particulier dans sa diversité et riche dans ses manifestations. Cette spécificité est due essentiellement à sa composante humaine, originaire de divers horizons. Il y avait d'abord les Amazighs et les juifs puis les africains, les arabes et les européens.

La médina, elle, est considérée comme la référence culturelle par excellence. Elle  abrite un riche patrimoine architectural avec une vingtaine de sites. Des monuments qui rappellent le passé glorieux d’une ville rasée à sept reprises lors de différentes invasions. Actuellement, la médina d’Oujda est un patrimoine de 1.250 maisons, dont 41% à caractère traditionnel.

Les différentes bibliothèques et «Medersas» confère à la ville une aura culturelle qui date depuis onze siècles. Quant à la somptueuse porte Bab Sidi Abdelwahab, elle est le signe révélateur d’une histoire architecturale aux mille facettes. Elle est constituée de deux géométries variables; une ogivale à l’intérieur sous forme de voûte pour soutenir les contreforts en pisé et une seconde cubique à l’extérieur encadrée par deux bastions d’une cinquantaine de mètres carrés chacun.

Saïdia et Marchica, les atouts balnéaires de la région

L’offre balnéaire de la région est assurée par deux stations: Saïdia et Marchica. La première est considérée comme la perle bleue de la méditerranée vu la qualité de ses eaux de baignade et la finesse de son littoral sableux. La seconde est réputée pour la somptuosité de ses espaces.
De fait, le balnéaire est érigé en fer de lance et a bénéficié de plus de 15 milliards de DH pour se positionner comme locomotive du plan Azur.
La gamme des hébergements présents sur les deux destinations s’adresse à tous les budgets et à tous les styles: établissements 5 étoiles avec spa pour les amateurs de luxe et de soins, résidences et appartements sur les trois parcours des golfs de la destination. S’y ajoute la convivialité des pensions, hôtels, campings pour les familles et les plus jeunes.

Source : L'économiste

21 nouveaux projets répartis sur 3 axes dans la province de Jerada

Le Wali de la Région de l’Oriental, Gouverneur de la Préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai a présidé, récemment à Oujda, une réunion du comité de pilotage pour l’évaluation annuelle des projets programmés dans le cadre du Plan de développement de la province de Jerada (2018-2020).

Cette réunion, a eu lieu en présence notamment du Gouverneur de la Province de Jerada, Mabrouk Tabet, de la représentante du Conseil de la région de l’Oriental, du président du Conseil provincial, du directeur du Centre Régional d’Investissement ainsi que des chefs des services extérieurs.

Intervenant à cette occasion, M. El Jamai a indiqué que cette réunion a pour but d’assurer le suivi de la mise en oeuvre de la convention de partenariat relative au Plan de développement de la Province, paraphée le 23 avril 2018, et qui vise à assurer un développement global et intégré de manière à promouvoir les conditions de vie de la population, via la création d’alternatives économiques dans les domaines de l’agriculture, l’industrie et l’investissement, en sus du renforcement des infrastructures de proximité et la mise à niveau urbaine et environnementale, indique un communiqué de la Wilaya de l’Oriental.

Pour sa part, le gouverneur de la Province de Jerada, a présenté un exposé dans lequel il a passé en revue les différentes phases du plan de développement de la Province, et l’état d’avancement des projets y afférents dont le nombre a atteint 21 projets avec un coût global de l’ordre de 900 millions de dirhams, réparti sur trois axes.

Le premier axe concerne la création d’une alternative économique, par le biais de la mobilisation de 3.000 hectares, la création de périmètres irrigués, des unités d’élevage et d’engraissement, la promotion de l’industrie et l’investissement via la mise en place de zones d’activité économiques, outre le soutien aux porteurs de projets.

Le deuxième axe porte sur le suivi de l’état d’avancement des travaux des projets d’infrastructures de proximité, alors que le le troisième axe est relatif aux projets de mise à niveau urbaine et environnementale, explique la même source.

Il a été procédé au lancement de 13 projets, soit 61 pc de l’ensemble des projets programmés en 2018, sachant que l’élaboration et la signature des conventions cadres et la réalisation des projets d’études a nécessité une durée de 10 mois, a fait savoir M. Tabet.

Cette réunion a été aussi l’occasion de présenter des recommandations et propositions visant à booster la dynamique économique au niveau la Province, notamment par la création de projets susceptibles d’absorber le taux de chômage, souligne-t-on.

Source : Hibapress.com