Oriental: Plus de 860 millions de DH pour le milieu rural

Oriental: Plus de 860 millions de DH pour le milieu rural

Un budget de 867 millions de DH permettra en 2020 de lutter contre les disparités dans le monde rural dans la région de l’Oriental. L'enveloppe a été validée par le Comité régional du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural (PRDTS) de l’Oriental. Elle permettra de financer 166 projets, dont 68 portant sur les routes, pistes et ouvrages d’art pour un coût de 609,2 millions de DH.
 
Dans le secteur éducatif, 18 projets seront réalisées pour un budget de 44,2 millions de DH, alors que la santé mobilisera 26,5 millions de DH (32 projets). En outre, le secteur de l’eau bénéficiera de 149,2 millions de DH pour la réalisation de 25 projets, alors que 23 projets seront réalisés dans le secteur de l’électricité pour 38,4 millions de DH.
 
Source : L'économiste
 

Ouverture du 8è Festival méditerranéen cinéma et immigration

La 8ème édition du Festival méditerranéen cinéma et immigration s’est ouverte, samedi soir au Grand Théâtre Mohammed VI à Oujda, et doit se poursuivre jusqu’au 5 novembre courant.

 
Tenue sous le signe ’’Le cinéma au service des peuples’’, cette édition connaît la participation de 14 films représentant plusieurs pays de la Méditerranée (Maroc, Algérie, Egypte, France, Italie, Liban, Turquie), en sus de films de réalisateurs issus de l’immigration.
 
La cérémonie d’ouverture de cette manifestation cinématographique, organisée par l’Association solidarité pour le développement et l’immigration, a été marquée par l’hommage rendu au journaliste belaid Bouyoussef et par un spectacle d’art haut en couleur interprété par un groupe composé de jeunes oujdis et de jeunes subsahariens établis dans la région.
 
Le public a été au rendez-vous également lors la première soirée avec la projection du court-métrage ’’Nouh’’ de son réalisateur égyptien Youssef Aba Nouh. Cette œuvre cinématographique de 26 minutes qui a été tournée dans quatre pays (Egypte, Tunisie, Moldova et Turquie) focalise sur la question de l’immigration et du voyage.
 
Dans une allocution de circonstance, le président de l’Association solidarité pour le développement et l’immigration, Abdellatif Drifi, a indiqué que ce festival offre l’occasion aux cinéphiles de découvrir des films relatant, de près ou de loin, les différentes facettes de l’immigration.
 
L’objectif est de contribuer à la consécration de la culture du cinéma à Oujda et de promouvoir la pratique cinématographique dans cette région, a-t-il souligné.
 
Les organisateurs ambitionnent aussi de fêter le 7è art à travers cette manifestation culturelle qui, a-t-il dit, favorise les rencontres, l’échange et le débat.
 
De son côté, le directeur artistique du festival, Abdellatif Nassib El Mesnaoui a indiqué que le programme de cette édition est riche et varié et que le choix des films retenus a été fait sur la base de certains critères, dont la qualité et le thème abordé, faisant savoir que cette année, et pour la première fois, les courts-métrages sont aussi en compétition, de même que des films pour enfants sont au menu.
 
Les longs métrages programmés sont ‘’Paris la blanche’’ de Lidia Leber Terki, ’’Moussafir, Halab-Istanbul’’ d’Andaç Haznedaroglu, ‘’Rafael’’ de Ben Sombograart, ‘’Anaâq’’ de Mohamed Bouzia Kacem Achahboun, ‘’Cambodia’’ de Taha Ibn Slimane, et ‘’Toren’’ Nawzad Chakhani.
 
Ces six longs-métrages, représentant des pays du pourtour méditerranéen, sont en compétition officielle pour remporter l’un des prix de cette manifestation cinématographique, à savoir le Grand Prix du festival, le prix du jury, le prix du meilleur scénario et les prix des meilleurs rôles féminin et masculin.
 
Dans la catégorie des courts métrages marocains, les films en lice sont ‘’Aatash –Thirst-‘’ de Rachid Bentaleb, ‘’Ashalaa’’ d’Ahmed Anwar, ‘’Nour’’ de Hassan El Moussaoui, ‘’Nouh’’ de Youssef Aba Nouh, ‘’Detained’’ de Hajar Alnaim, ‘’Harraga de Barbès Paris’’ de Mohamed Jebelhabibi, ‘’Dhal Lhitt’’ d’Abdelhafid Aissaoui et ‘’Assia’’ de Malika Zairi.
 
Le jury de cette édition est présidé par le réalisateur, scénariste et producteur français Emanuel Sanchez.
 
Outre la projection de films, le programme de la 8ème édition prévoit des hommages lors de la cérémonie de clôture, une table ronde sur «la migration et les défis de l’intégration à l’ère de la mondialisation», et des ateliers dédiés aux jeunes axés sur certains métiers et techniques du 7ème art, tels que l’écriture du scénario, le maquillage et les effets spéciaux.
 
Source : MAP

 

Oujda : La GIZ lance un projet d’appui à l’amélioration de l’infrastructure énergétique

La région de l’Oriental sera la première à bénéficier d’un projet de la GIZ dans ce domaine, grâce à son fort potentiel en sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, hydroélectrique et en biomasse.
 
Le projet "Appui à l’amélioration de l’infrastructure énergétique dans la région de l’Oriental" de l’Agence de Coopération Allemande (GIZ), a été lancé ce mercredi à Oujda en vue de promouvoir l’efficacité énergétique (EE) et les énergies renouvelables (ER) dans la région.
 
Le projet sera exécuté en partenariat avec le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement et financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement.
 
L’atelier de lancement s’est déroulé en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, du vice-président du Conseil de la région, Mohamed Mrabet et de plusieurs responsables, chefs de services extérieurs et acteurs de la société civile.
 
Ce projet, qui doit s’achever fin 2021 pour un budget de 4 millions d’euros, a pour objectif l’accompagnement des acteurs publics et privés pour la mise en œuvre de la politique énergétique du Maroc au niveau régional, afin de stimuler le développement du marché local durable.
 
A cet égard, le gouverneur de la préfecture d’Oujda M. El Jamai a souligné l’importance des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en vue de promouvoir le développement durable, conformément à la stratégie énergétique nationale et en harmonie avec le nouveau modèle de développement.
 
La stratégie énergétique nationale porte notamment sur la diversification des sources d’énergie renouvelable et la préservation de l’environnement, a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc prendra les mesures nécessaires pour encourager l’investissement dans le domaine des énergies propres et renouvelables.

Source : Leseco.ma

Affluence record cette année au Salon maghrébin du livre

La 3ème édition du Salon maghrébin du livre à Oujda ''Lettres du Maghreb", qui a pris fin dimanche soir, a accueilli quelque 48.000 visiteurs, a indiqué le président du Salon, Mohamed Mbarki. "Cette affluence considérable des visiteurs est un motif de fierté et de satisfaction pour les organisateurs de ce salon", organisé du 9 au 13 octobre par l’Agence de développement de l’Oriental, sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, a dit M. Mbarki lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan de cette 3è édition. Mettant l’accent sur les acquis et les résultats encourageants obtenus à tous les niveaux au fil des éditions, M. Mbarki a souligné l’impératif de la conjugaison des efforts des différentes parties pour assurer la continuité de ce salon qui est inscrit désormais dans l'agenda des salons internationaux et s’impose comme un événement majeur à l’échelon national, et ce en dépit de son jeune âge. Il a toutefois relevé que les organisateurs du salon demeurent à l’écoute des critiques et des propositions, et continueront dans ce sens à travailler pour remédier aux lacunes relevées, innover et enrichir davantage la programmation de cet événement qui se veut démocratique et libre, et partant conforter son rayonnement.

Faisant un bilan préliminaire de la 3è édition dont le Cameroun était l’invité d’honneur, M. Mbarki a fait état de la participation de 260 intellectuels et intervenants de renom et de 40 éditeurs du Maroc et d’ailleurs, ainsi que de l’organisation de 47 tables rondes, dix activités d’animation et 14 expositions artistiques, hommages et colloques. Rappelant que les débats ont été placés sous le signe "La transmission", qui est un sujet d’actualité, il a indiqué que le salon, initié selon les normes internationales, a pour objectif de créer un espace de dialogue et d’ouverture riche et sans autre intérêt que celui du partage et d’échange d’idées. Il a aussi mis en avant la volonté marquée des organisateurs de démocratiser la lecture et l’art auprès du jeune public à travers de nombreuses activités, ajoutant dans ce sens que le salon a fait cette année la part belle aux enfants et aux jeunes avec pour ambitions de marquer leurs esprits et de susciter leur intérêt.

Source : Libération.ma

Salon Maghrébin du livre : Unanimement apprécié

La troisième édition de «Lettres du Maghreb», le Salon maghrébin du livre d’Oujda, ferme ses portes ce week-end. Organisé à l’initiative de l’Agence de l’Oriental, l’événement littéraire phare du moment accueille cette année une quarantaine d’éditeurs dont 10 étrangers venus notamment du Maghreb (Algérie, Tunisie et Libye) et des pays d’Afrique subsaharienne tels que le Mali et le Cameroun qui, rappelons-le, est à l’honneur de ce rendez-vous.
Libé a fait la ronde des stands aménagés au cœur de ce Salon, qui a choisi cette année comme thème « La Transmission », pour y rencontrer quelques éditeurs du continent présents à cette manifestation dont la dernière journée sera consacrée à des animations pour les jeunes et à des rencontres à caractère professionnel. L’intérêt de la démarche est de recueillir les avis des uns et des autres sur leur participation à « Lettres du Maghreb »- 2019, leur sentiment et leurs attentes quant à cette édition qui, rappelons-le également, fait la part belle à la jeunesse.
 Mouhtar Ousmane Mey, secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture (Cameroun) :
Contribuer davantage à la visibilité des auteurs camerounais dans la région
« Nous sommes très honorés que la littérature camerounaise participe à ce salon. C’est aussi le résultat du travail de plus en plus visible qui est en train de se faire au niveau du Cameroun pour soutenir et promouvoir la littérature du pays. En témoigne la qualité des auteurs qui accompagnent notre délégation à cet événement littéraire.
L’hommage fait au Cameroun est donc une reconnaissance de la part du Maroc et du Maghreb de la place notre littérature dans le monde. Et nous espérons que notre présence à ce rendez-vous contribuera davantage à sa visibilité dans la région. Une littérature camerounaise qui, dois-je le souligner, est déjà reconnue sur le plan mondial.
Nous avons invité à ce salon un échantillon d’auteurs venus du Cameroun, de l’extrême nord du pays dans la zone tant anglophone que francophone, mais aussi de la diaspora pour marquer de leur poids ce salon.
Nous ne travaillons pas en lieu et place de nos auteurs et des éditeurs camerounais. Cependant, les autorités de notre pays essaient le plus possible de les accompagner voire de les encadrer pour que leur travail soit connu et apprécié de partout. Et nous sommes heureux de pouvoir poursuivre ce travail jusqu’au bout ».
 
Mohamed Salah Maalej, président de l’Union des éditeurs tunisiens et fondateur des éditions Kounouz (Tunisie) :
Le principe d’un Salon magrébin du livre est louable

«La présence des éditions Kounouz à ce salon est aussi une manière de soutenir cette excellente initiative qui promeut le livre maghrébin dans une région qui en a vraiment besoin.
Le livre maghrébin a vraiment besoin d’espaces de cette importance au regard des difficultés qu’il rencontre pour s’exporter hors de la région et surtout participer aux différents salons et foires organisés dans d’autres pays arabes.
Le transport du livre dans la région du Maghreb se fait par voie aérienne, alors que les éditeurs du Moyen-Orient peuvent aussi recourir à des voies terrestres. Cette contrainte alourdit les charges de nos éditeurs et se répercute sur le prix des livres produits dans la région qui, en dépit de la qualité des titres et des auteurs, peinent à faire face à la concurrence venant d’autres régions.
Notre souhait est que ce salon s’agrandisse de plus belle afin d’accueillir d’autres éditeurs qui, j’en suis certain, trouveront leur compte. »
 
 Ibrahima Aya, écrivain et fondateur des éditions Tombouctou (Mali) :
Découvrir le Mali et apprécier l’imaginaire et l’humanité de ses auteurs

« Le Salon maghrébin du livre d’Oujda offre aux éditions Tombouctou l’opportunité de présenter aux lecteurs du Maroc et particulièrement d’Oujda un nombre d’ouvrages de notre fonds écrits par des auteurs maliens qui essaient de communiquer avec le monde entier à partir de leur pays.
Les lecteurs y trouveront des œuvres empreintes d’un peu d’histoire ancienne et contemporaine du Mali et d’autres réalités intéressantes à partager et vivre. Des livres qui, d’une certaine manière, questionnent l’histoire ancienne et projettent les lecteurs sur l’avenir.
Concernant les spécificités de la littérature malienne et des auteurs du Mali, je pense que la meilleure façon d’en parler vraiment, c’est d’inciter les amoureux de la lecture à visiter notre stand et ainsi découvrir des titres que nous avons sélectionnés pour ce salon. Nous espérons qu’ils sauront saisir cette occasion pour découvrir le Mali et, au-delà, apprécier l’imaginaire et donc l’humanité de ses auteurs».
 
Ali Bey Abderrahmane, gérant de la Librairie du tiers-monde (Algérie) :
Un cadre magnifique de promotion pour les auteurs algériens

« La Librairie du tiers-monde participe pour la première fois au Salon maghrébin du livre d’Oujda qui offre un cadre magnifique de promotion pour les livres d’auteurs algériens et maghrébins. Notre participation à ce rendez-vous littéraire est aussi une manière de transmettre le savoir comme le suggère le thème de cette troisième édition, « La transmission ». Nous souhaitons vraiment y revenir une prochaine fois et participer à toutes les éditions à venir.
La littérature algérienne, c’est toute une histoire. Notre pays a eu des écrivains de la première et de la deuxième générations qui l’ont marqué de leur empreinte. Là, nous sommes maintenant à la troisième génération d’écrivains qui comprend notamment de jeunes auteurs dont bon nombre sont connus dans le monde à travers des livres faisant régulièrement l’objet de nouvelles rééditions en France par exemple.
S’agissant du livre numérique, comme partout dans le monde, il ne constitue pas une menace pour l’édition papier. Je pense qu’on en est encore loin pour dire qu’il menacerait la production papier ».
 
Pabé Mongo, président de l’Association des poètes et écrivains camerounais :
Une littérature en pleine ébullition

« La littérature camerounaise est aujourd’hui à l’image du Cameroun. Elle est assez offensive et connue à travers le monde. Pour s’en apercevoir, il n’y a qu’à voir la qualité des écrivains qui ont été invités à représenter notre pays à ce salon : Calixte Beyala, Gaston-Paul Effa, Léonora Miano, Djaïli Amadou Amal, Hemley Boum, Imbolo Mbue, Eugène Ebodé et Max Lobe. Ce sont là quelques-unes de grandes figures de notre littérature.
C’est une littérature très variée dans son expression avec de nombreux corpus. Nous avons une littérature en langue française, anglaise et en langue nationale. A ce propos, le Cameroun compte près de 250 langues vernaculaires qui ne s’écrivent certes pas encore toutes, mais il reste néanmoins vrai que le mouvement a commencé.
Vous avez aussi la littérature orale qui demeure aussi vivace et la littérature du numérique qui avance également.
C’est donc une littérature riche et très diversifiée dont les lecteurs marocains apprécieront la qualité des ouvrages ».
 

Source : Liberation.ma

Plus de 510 MDH pour des projets de développement

50 MDH seront affectés au financement du programme intégré de mise à niveau de l’espace rural de la région, 30 MDH seront dédiés au programme de développement de la province de Jerada et 10 MDH serviront à la réalisation de la voie de contournement de Nador.

En 2020, les recettes du Conseil de la région de l’Oriental devraient avoisiner les 738 MDH alors que les dépenses de fonctionnement devraient atteindre 227,6 MDH, en baisse de 12,4 MDH par rapport à l’exercice 2019. C’est ce qui ressort du budget du conseil validé à l’unanimité lundi dernier. Quant à l’excédent prévisionnel, estimé à 510,3 MDH, ce dernier sera affecté à la réalisation de plusieurs projets de développement. Il servira en outre au financement du programme intégré de mise à niveau de l’espace rural de la région à hauteur de 50 MDH. Près de 30 MDH seront dédiés au programme de développement de la province de Jerada.

Pour la réalisation de la voie de contournement de Nador, un investissement de 10 MDH a été prévu. Enfin, un budget de 12 MDH a été alloué à la réalisation des projets d’aménagement des infrastructures hydro-agricoles des périmètres irrigués des communes rurales de Béni Tadjit et Talsint. L’excédent servira aussi au financement de l’acquisition de bus scolaires, d’ambulances et de camions-citernes au profit des communes de la région (10 MDH), la construction, la modernisation et la réhabilitation des espaces de la mémoire historique, des centres du patrimoine culturel et des musées (5 MDH) et la création d’espaces de lecture (3 MDH).

Sur un autre registre, la session du conseil régional a été marquée par la validation de plusieurs projets de convention de partenariat. C’est le cas, entre autres, d’une convention de partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale pour l’appui des étudiants issus d’Afrique subsaharienne. Les autres conventions portent sur un accord de développement du «train touristique» reliant Oujda à Bouarfa, lainsi que la création de centres de formation professionnelle de proximité et la réalisation de projets au sein des préfectures d’Oujda-Angad, Berkane, Jerada et Figuig dans le cadre du programme d’urgence exceptionnel pour le développement des zones frontalières (2018-2019). Par ailleurs, des projets d’avenant à des conventions de partenariat portant sur la promotion de l’activité conteneurs au port de Béni Ensar ont été adoptés.

Source : Leseco.ma

Développement du secteur minier: Six cartes géologiques réalisées dans la région de l’Oriental

Le ministère de l'Énergie, des mines et du développement durable a indiqué lundi avoir procédé à la réalisation de six cartes géologiques dans le Haut Atlas Oriental, régions de l’Oriental et de Drâa-Tafilalet (provinces de Figuig et de Midelt). L'initiative a été nourri par la volonté de dynamiser et de mettre en valeur le secteur minier.

Dans un communiqué, le ministère explique avoir porté le choix sur la région du Haut Atlas Oriental, réputée par ses substances métalliques à l’image du plomb et du zinc dans la zone de Bou Dahar et Bou Arhous, du fer et du cuivre dans la zone d’Imi n’Tourza, du manganèse à Bouarfa, du cuivre à Oumjrane-Bou Nahas et de la Barytine à Boumaiz, ainsi que ses roches et minéraux industrielles, mais qui restent sous-explorés.

La mise en œuvre de ce projet, qui a nécessité un budget de 9.779.040 DH, a été confiée à un groupement maroco-italien, pour la réalisation d’une campagne de cartographie géologique sur une superficie de 3.750 km2, correspondant aux feuilles topographiques régulières au 1/50 000e d’Aït Krojmane, Gourama, Galb At Tour, Aït Wazag, Mazzer et Tamaslamt.

Se félicitant de «l’aboutissement fructueux» de ce projet, ainsi que celui de la cartographie géochimique réceptionné en 2018 et réalisé dans le cadre de la coopération sino-marocaine (cartes d’Alnif, Msissi et de Fezzou), le département note avec satisfaction le développement de l’infrastructure géoscientifique de ces régions, dont la zone couverte par la Centrale d’achat et de développement de la région minière de Tafilalet et de Figuig (CADETAF).

Cette infrastructure géoscientifique qui constitue un préalable et une assise pour les projets touchant les domaines, aussi bien économiques que sociaux, notamment l’exploration minière, l’aménagement du territoire, l’agriculture, les géorisques et les études d’impact sur l’environnement, est présentée dans l'Application géospatiale des cartes géoscientifiques nationales du portail web du ministère.

Source : Le Matin

Oriental: Le Conseil de la région approuve son budget pour 2020

Le Conseil de la région de l’Oriental a approuvé, lundi lors de sa session ordinaire du mois d’octobre, son budget au titre de l’exercice 2020. Les recettes prévues devraient ainsi atteindre 738 millions de DH, contre des dépenses de fonctionnement estimées à 227,6 millions de DH, en baisse de 12,4 millions DH par rapport à l’exercice courant.

L’excédent de 510,3 millions de DH devrait permettre de financer plusieurs projets de développement dans la région. Une enveloppe de 50 millions de DH sera ainsi réservée au programme intégré de mise à niveau de l’espace rural de la région, alors que 30 millions de DH serviront à financer le programme de développement de la province de Jerada.

La réalisation de la voie de contournement de Nador (10 millions DH) et la réalisation des projets d’aménagement des infrastructures hydro-agricoles des périmètres irrigués des communes rurales de Béni Tadjit et Talsint (12 millions DH) figurent par ailleurs parmi les projets prévus.

Source : L'économiste

le Salon maghrébin du Livre revient pour la 3ème édition

Le Salon maghrébin du Livre revient pour la troisième édition. L’événement, placé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par l’agence de l’Oriental, en partenariat notamment avec le ministère de la Culture et de la Communication, le ministère délégué chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration, l’Union Professionnelle des Editeurs du Maroc et l’Institut français du Maroc à Oujda.

Du 9 au 13 octobre, ce salon consacrera le livre, comme étant un vecteur des valeurs et des croyances aux prochaines générations, d’où le choix du thème de la « transmission » pour cette édition.

Le Cameroun est à l’honneur de « lettres du Maghreb » cette année. Connu par la Poésie et la culture orale, le Cameroun est un pays dont la littérature est en pleine ébullition. Au sujet de cette participation, le ministre des arts et de la culture du Cameroun, Pierre Ismaël Bidoung affirme que « le Cameroun, Afrique en miniature s’illustre à merveille dans ce type d’événement ; nous y répondrons toujours présents ».

Cette manifestation culturelle, abritée par la capitale de l’Oriental, réunit essentiellement les intellectuels du Maghreb, mais invite également les auteurs du continent et d’ailleurs, pour rencontrer un public toujours plus nombreux à échanger sur des thématiques d’actualité.

Entre auteurs et conférenciers, environ 300 intervenants sont attendus. Il est à noter aussi que plus de 40 éditeurs participeront à cette édition. Ils viennent d’Egypte, du Koweït, des Emirats Arabes Unis, de la France, de l’Occitanie, de la Belgique, la Chine, le Cameroun et des pays du Maghreb.

Au menu de cette édition, 36 tables rondes et 10 expositions d’art plastiques sont prévues. Le programme annonce plusieurs activités dans différents espaces de la ville, à savoir l’Université Mohammed 1er, le Centre d’Etudes et de Recherches Humaines et Sociales d’Oujda, l’Institut Français d’Oujda, le Lycée Omar Ibn Abdelaziz, la Bibliothèque Charif Al Idrissi, la Galerie d’art Moulay Hassan, le Musée Lalla Meriem et la prison locale d’Oujda.

En outre, des hommages seront rendus à Frantz Fanon, Mongo Beti, Fatima Mernissi et Abdellah Guennoun.

Ce rendez-vous culturel confirme le rôle de carrefour de rencontre des intellectuels arabes que joue la ville d’Oujda et appuie sa vocation de « pôle maghrébin ».

Rappelons qu’en 2018, Oujda a été désignée capitale de la culture arabe. Elle est la deuxième ville marocaine à recevoir cet honneur après Rabat en 2003.

Source : Maroc Diplomatique

Nador: Marchica accueillera la Cité des métiers et des compétences

Le site de Marchica, à Nador, a été choisi pour accueillir la future Cité des métiers et des compétences (CMC) de la région de l’Oriental, a indiqué mercredi à Oujda la DG de l’OFPPT, Loubna Tricha.

La CMC sera réalisée sur une superficie de 12 hectares et devrait entrer en activité dès 2021, a précisé la patronne de l’Office en marge d’un atelier de restitution régionale sur le projet de création de la CMC de l’Oriental, dans le cadre de la Feuille de route pour le développement de la formation professionnelle. A noter que les études topographiques et géotechniques pour la construction de la CMC sont aujourd’hui réalisées.

La CMC de l’Oriental comprendra 8 pôles spécifiques (industrie, digital et offshoring, administration, gestion et commerce, agriculture, métiers de la santé, tourisme et hôtellerie, BTP et services à la personne). Elle disposera de 60 filières de formation, 80% en formation diplômante et 20% en formation qualifiante, pour un total de plus de 2.800 places pédagogiques, en plus des 420 places de l’Institut agroalimentaire de Berkane, qui sera rattaché à la CMC en tant qu’antenne.

Source : L'économiste