Guercif : Lancement de projets d’infrastructures dans la commune d’Houara Ouled Rahou

Guercif : Lancement de projets d’infrastructures dans la commune d’Houara Ouled Rahou

La commune d’Houara Ouled Rahou, dans la province de Guercif, a connu récemment le lancement des travaux d’un projet d’assainissement liquide ainsi que de construction d’un collège, dans le but de renforcer les infrastructures de cette commune rurale.

Le gouverneur de la province, Hassan Belmahi, accompagné notamment des présidents des conseils élus, des chefs des services extérieurs et des responsables des autorités locales, a procédé au lancement des travaux d’assainissement liquide de Harchat Ghambir, dans la commune rurale d’Houara Ouled Rahou.

Ce projet, doté d’une enveloppe de 9,1 millions de dirhams (MDH) financée par le ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, porte sur la mise en place d’un réseau de 9,1 km et le raccordement de plus de 750 foyers. Le projet nécessitera 12 mois de travaux.

Dans la même commune, la délégation officielle a procédé à la pose de la première pierre pour la construction du collège Hamria, pour un montant de 3,5 MDH, financé par la préfecture de la province de Guercif dans le cadre du programme de réduction des disparités sociales et territoriales en milieu rural.

Cet établissement scolaire, dont la construction nécessitera 10 mois de travaux, comprendra 60 salles de cour, deux salles d’enseignement scientifique, un laboratoire, un terrain de sport et plusieurs autres dépendances.

Le projet vise à développer l’offre éducative dans cette commune, encourager la scolarisation en milieu rural, notamment au profit des filles et réduire le taux de déperdition scolaire.

 

Source : Maroc diplomatique

Égalité hommes/femmes: Le CMV organise des formations et présente son rapport

L’égalité hommes/femmes. Voici le thème sur lequel compte travailler le Collectif Marocain du Volontariat au Maroc (CMV), dans le cadre du programme « Moucharaka Mouwatina ». À cet effet, le Collectif  du 18 au 22 et les 25,26 et 27 février à Oujda, quatre modules de formation.

Des formations financées par l’Union européenne, et qui profiteront à des jeunes volontaires et leurs référents membres des associations d’accueil au sein des communes de Jerada, Berkane et Nador, font savoir les organisateurs.

Le deuxième module de formation, lui, s’articulera autour du plaidoyer pour l’intégration du genre dans les politiques publiques locales (PAC et PDP), tandis que le troisième module sera sur les techniques de communication et de sensibilisation en rapport avec la thématique de l’égalité hommes/femmes. Le dernier module, quant à lui, sera axé sur le processus de gestion des missions de volontariat, indique le collectif.

En parallèle, le CMV organise le 23 et 24 février, toujours à Oujda, un atelier participatif pour la présentation et la validation du rapport sur l’état des lieux de l’égalité hommes/femmes dans les trois communes de Jerada, Berkane et Nador ainsi les ses plans d’action axés sur le genre et relatifs aux missions de volontariat.

Pour le programme d’appui à la société civile au Maroc « Moucharaka Mouwatina », il entend accompagner les réformes et chantiers ambitieux lancés par le Maroc depuis 2011 en ce qui concerne le cadre réglementaire régissant l’action associative.

Le programme, font savoir les organisateurs, contribue donc à renforcer la contribution effective des organisations de la société civile marocaine à la consolidation de l’État de droit, à la démocratisation et au développement socio-économique du pays.

De même, le programme vise à améliorer l’environnement institutionnel et légal des organisations de la société civile marocaine et à promouvoir leur implication dans la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques, indique à Hespress Fr le département communication du programme.

Il souligne pareillement que le programme « Moucharaka Mouwatina » appuie les initiatives de la société civile dans les domaines de la jeunesse, de l’égalité femmes/hommes et de l’environnement et de déploie au niveau régional, à travers quatre bureaux dans les régions pilotes à savoir Casablanca-Settat, l’Oriental, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ainsi qu’un bureau de coordination nationale à Rabat.

Financé par l’Union européenne à hauteur de plus de 13 millions d’euros pour la période de 2018-2020, notre source nous révèle que le programme est mené en partenariat avec le Ministère d’Etat chargé des droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Mais pas que !  L’Institut national de formation aux droits humains (Institut Driss Ben Zekri) est également partenaire du programme « Moucharaka Mouwatina » de même que le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) en tant que partenaire de mise en œuvre et avec la participation de la société civile au Maroc.

Rappelons que le Collectif marocain du volontariat (CMV) est très actif depuis des années sur le plan associatif et le volontariat. En 2014, le collectif a travaillé sur une étude d’impact d’un projet intitulé « Volontariat : Mûrir par l’expérience », également financé par l’Union européenne et qui vise à démontrer le rôle du volontariat dans l’employabilité des jeunes.

En 2018, le collectif avait organisé une rencontre, auquel avait pris part l’ancien porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, et qui avait pour but de renforcer la participation et la concertation avec les divers acteurs autour de l’élaboration de recommandations opérationnelles relatives au cadre juridique et institutionnel du volontariat, dans le cadre bien sûr du projet de loi 18.06 visant à intégrer le volontariat contractuel dans les politiques publiques dans un cadre juridique et social.

Source : HESPRESS

Gaz : Predator prépare les forages à Guercif

Predator Oil & Gas a annoncé mercredi qu’elle va mobiliser les plateformes pour lancer les opérations de forage dans les permis Guercif I, II, III et IV. La compagnie britannique a conclu un accord avec le canadien Star Valley Drilling Ltd pour le forage desdits permis.

 

Predator détient 75% d’intérêt et exploite les permis dans le cadre d’une joint-venture avec le ministère de l’Énergie et des Mines et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), qui en détient 25%. La société affirme que la mobilisation des plateformes devrait se faire entre le 15 mars et le 30 avril. Star Valley Drilling entreprend actuellement un vaste programme de forage pour la compagnie SDX Energy dans le bassin du Gharb, à l’ouest du Guercif, en utilisant son appareil de forage "No101".

 

"La forte proportion de découvertes commerciales de gaz récemment annoncées par SDX Energy dans le bassin géologiquement similaire du Gharb démontre l’attrait du dossier d’investissement de la société pour les cibles de forage potentiellement plus importantes à Guercif", indique le PDG de la société, Paul Griffiths.

 

Source : L'Economiste

 

Prospection Sound Energy envisage la production au Maroc du GNL en 2021

La société britannique Sound Energy a annoncé lundi qu’elle compte développer à partir de 2021 un programme de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) à destination du secteur industriel marocain.

« La Société (Sound Energy) cherchera à faire progresser le développement du champ TE-5 Horst (Tendrara) grâce à un schéma de micro-GNL innovant, rapide et rentable ciblant la première livraison de GNL en 2021 », a indiqué le géant britannique sur son site web, ajoutant que ce plan de production portera sur le traitement et la liquéfaction du gaz et son transport vers les sites des clients industriels au Maroc.

Ce plan de production de micro-GNL pour le TE-5 Horst est considéré par la société comme un moyen pour générer des flux de trésorerie en vue, notamment, de la construction d’un pipeline de 120 km.

Sound Energy a également indiqué qu’elle était en discussion avec des clients industriels et des distributeurs au Maroc concernant l’exploitation à long terme du GNL et des négociations avec des équipementiers et des partenaires de financiers potentiels sont en cours pour la construction d’une usine de production du GNL.

La société précise, en outre, qu’elle compte prendre une décision d’investissement finale sur cette solution de développement au cours du second trimestre 2020 en vue d’une première livraison de GNL en 2021.

Par ailleurs, Sound Energy prévoit d’organiser un événement destiné aux investisseurs vers fin mars / début avril 2020.

Pour rappel, Sound Energy exploite trois zones dans la région de l’Oriental, à savoir, le Tendrara, le Grand Tendrara et le permis d’Anoual où elle détient 47,5% du capital, Schlumberger 27,5%, et l’Office national des hydrocarbures et de mines (ONHYM) 25%.

Source : Article19

Taourirt transformé en tableau artistique géant par Abdelkader Belbachir

«Avec des choses simples, nous pouvons faire des miracles», a expliqué l'artiste marocain Abdelkader Belbachir, à l’origine d’une initiative qui a donné un nouveau look aux rues de la ville de Taourirt.
 

Il y a une vingtaine de jours, l'artiste peintre Abdelkader Belbachir, originaire d’Oujda mais qui vit depuis des années à Taourirt, a décidé de donner sa touche aux rues de cette ville située à l'est du Maroc. «Alors que j’étais en route, j'ai aperçu un tas de vieilles chaises. J’ai voulu leur redonner une seconde vie», nous confie-t-il. C’est ainsi qu’il prend la décision d’insuffler une nouvelle vie à différents objets, le tout avec sa touche personnelle.

Après avoir eu du succès auprès des habitants de la ville avec les chaises relookées, Abdelkader Belbachir s’est tourné, pinceaux à la main, vers les poubelles, les arbres, les murs et les passages piétons. «Choisir de transformer ces passages piétons en piano était voulu. Le but est de faire aimer cette partie de la route et sensibiliser sur son rôle primordial», précise-t-il. Quant à la décoration des poubelles, l’artiste estime qu'en plus de lui donner une touche esthétique, l’art «rend hommage aux éboueurs».

Un message à la fois artistique et environnemental

Mais avant de tremper son pinceau, l'artiste marocain a naturellement consulté le conseil de la ville et les responsables de l'entreprise chargée de la collecte des poubelles. «Ils n’ont pas hésité. Au contraire, ils ont salué l'idée et proposé de la généraliser, à l’avenir, dans tout le Maroc», déclare-t-il fièrement. Il ne lui restait plus que d’acheter les outils nécessaires, soit la peinture, les pinceaux et les outils de décoration, «avec [son] argent personnel».

Pour l’artiste, ses créations sont le fruit d'une coopération avec des étudiants qu’il a supervisés à la Maison de l’artiste pour la peinture et la musique de Taourirt. Un centre qu'il a créé il y a quatre ans et qui accueille actuellement 150 jeunes. «Lorsque j’ai eu l'idée (de décorer la ville, ndlr), j'ai voulu tenter cette aventure avec mes élèves, pour cultiver leur touche artistique et leur donner l'opportunité d'exposer leurs talents sur le terrain», déclare-t-il.

L'artiste considère que son idée est un message à la fois artistique et environnemental, à travers lequel il aspire encourager les jeunes d'autres villes marocaines. «Au lieu d’attendre que l’Etat fasse quelque chose pour nous, nous pouvons faire quelque chose pour nos villes, même des choses simples», fait-il savoir, notant que le changement du regard commence avec soi.

Permettre aux jeunes d’exhiber leur créativité

Quelques jours après le lancement de cette initiative, qui a reçu un retour positif, les responsables de la ville ont contacté l’artiste afin de l'encourager à poursuivre son illumination de la ville, dont le Préfet de la province. Le conseil communal a aussi tenu à l’aider, en lui fournissant de la peinture, des outils et même de la main-d'œuvre.

«Grâce à mon initiative, j'envoie également un message aux responsables du pays pour leur dire : Laissez les places publiques entre les mains des jeunes et vous serez surpris de leur créativité.»


Abdelkader Belbachir

Pour lui, l'admiration des internautes des médias sociaux signifie qu’il est «sur la bonne voie». «Cela me donne plus de confiance en moi pour aller de l'avant et pourquoi ne pas faire de la ville de Taourirt une destination touristique», espère-t-il.

Bien que certains Marocains n'aient découvert l'artiste qu’avec cette initiative, Abdelkader Belbachir reste un artiste talentueux et reconnu. Egalement calligraphe, il a déjà accumulé plusieurs médailles et prix. Il y a deux ans, il avait décroché le premier prix du Festival des Arts en France.

Il avait aussi dessiné le plus grand portrait du roi Mohammed VI accompagné du prince héritier Moulay Hassan. Un tableau de 15 mètres sur 10, qui «a été placé sur la rue Mohammed V dans le centre-ville» de Taourirt, rappelle l’artiste.

Source : Yabiladi

 

Oriental: Débat autour des nouvelles mesures fiscales

Pour Issam El Maguiri, président de l’Ordre des experts-comptables, les conseils régionaux sont les mieux placés pour détailler les lois de finances à leurs clients (Ph. A.K)

Redynamiser l’investissement dans les régions est un objectif majeur. Berkane vient, à cet effet, d’abriter une rencontre animée par la CGEM/Oriental, la Chambre de commerce, la Direction générale des impôts et l’Ordre des experts-comptables. L’objectif est d’expliquer au plus grand nombre les mesures de la loi de finances 2020 mais aussi de prendre en considération les spécificités de chaque entreprise, le volet fiscal étant le sujet le plus abordé avec le patronat local.

– L’Economiste: Vous avez choisi les régions pour détailler la lecture que fait l’Ordre des experts-comptables à la loi de finances 2020. Dans quel but?
– Issam El Maguiri: Ce travail didactique, qui souligne les nouveautés de la loi de finances 2020 et la lecture que nous en faisons, est réalisé avec d’autres partenaires comme la CGEM, les Chambres de commerce et la DGI. L’objectif est de consolider la culture du partage et d’ouverture sur les entreprises dans leurs propres régions. Cela contribue aussi à l’amélioration du climat des affaires, l’encouragement des petites et moyennes entreprises, les startups et entreprises innovantes. Des entreprises qui font l’économie des régions. On sent également qu’il y a une volonté pour accompagner les jeunes, notamment les bacheliers, via un ensemble de mesures: réduction des indemnités de stage, augmentation des seuils forfaitaires et auto-entrepreneurs. Des mesures que nous partageons et que nous cherchons à expliquer pour impulser la dynamique d’investissment.

– Comment l’expert-comptable peut-il réussir cette tâche? 
– L’expert-comptable est un tiers de confiance. Il assume le rôle que lui confère les textes et accompagne les pouvoirs publics dans la concrétisation des orientations générales en matière de croissance économique (encouragement des investisseurs, déclaration spontanée rectificative, etc.). La profession accompagne également l’administration dans le cadre d’une approche participative dans l’élaboration des circulaires, instructions de la loi de finances et les dispositions particulières qui nécessitent consultations comme celles relatives aux avoirs à l’étranger, aux revenus professionnels et agricoles. Lorsque nous intervenons auprès de l’administration ou l’entreprise, nous sommes censés donner notre avis en toute impartialité et objectivité. Ce qui nous conforte dans notre rôle de porteurs de propositions et de textes qui répondent aux attentes de l’administration et de l’entreprise.

– Qu’est-ce qui vous a poussé à fusionner la représentativité des experts-comptables des régions de Fès-Meknès et de l’Oriental en un seul conseil régional?
– Nous avons regroupé les conseils régionaux de Fès Meknès et l’Oriental en un seul conseil pour actionner les synergies et proposer un seul interlocuteur institutionnel pour l’ensemble des intervenants. Deux régions qui actionnent leurs synergies sont porteuses de richesse et renforcent l’intelligence collective à laquelle nous aspirons. La mutualisation des ressources et les domaines de compétences est bénéfique. Toutefois, nous nous inscrivons dans une évolution logique car, progressivement, les régions prendront leur autonomie professionnelle lorsque le nombre des experts-comptables deviendra plus important. La profession compte actuellement 700 experts-comptables au Maroc (plus 700 autres dans la fonction publique) avec un taux de jeunes qui frôle les 75%, dont 40% à Casablanca.

Source : L'Economiste

Oriental: Une batterie de mesures pour sauver la saison agricole

Les dernières pluies sont arrivées à temps pour redonner espoir en une saison agricole qui n’est pas encore sauvée

 

Pour atténuer les effets négatifs de la faiblesse des précipitations au cours de l’actuelle saison agricole et assurer une meilleure répartition des réserves en eau, la direction régionale de l’agriculture de l’Oriental mène plusieurs actions en faveur des agriculteurs et éleveurs de bétail. 

Neuf axes d’intervention ont été répertoriés pour sauver l’actuelle saison agricole. Le premier se rapporte à la stratégie nationale d'économie en eau d'irrigation. Il s’agit de l’achèvement du programme régional de reconversion de 51.200 hectares au système d'irrigation goutte-à-goutte, avec une enveloppe budgétaire de 2,8 milliards de DH.

Jusqu’à fin décembre 2019, 33.000 ha sont passés de l’irrigation gravitaire à l’irrigation localisée. Idem dans le périmètre irrigué du Guaret (provinces de Nador et Driouch) où 15.300 ha ont été concernés par la modernisation de l'irrigation, nécessitant un budget de 461 millions DH.

Le deuxième axe concernera l'expansion des périmètres irrigués avec valorisation des ressources mobilisées pour l'irrigation via la création de nouveaux périmètres à Tafrata (province de Taourirt: 1.330 ha pour 420 millions de DH), Oued Isly (province d’Oujda : 1300 ha pour 72,5 MDH) et dans la province de Jerada (3.000 ha pour 302 MDH).

Quant aux 3e, 4e et 5e axes, ils cibleront la mise à niveau des installations hydroagricoles avec récupération de 15.000 ha supplémentaires pour la petite et moyenne hydraulique (plus de 245 millions de DH). Idem pour la réalisation d’une nouvelle station de pompage pour assurer des eaux supplémentaires aux périmètres irrigués de Sabra, Bouarg et Garet dans la province de Nador (100 millions DH). Les travaux de réalisation de ce projet prendront fin en 2020 et irrigueront 29.600 hectares.

En parallèle à ces interventions qui se rapportent exclusivement à l’amélioration de la production agricole, la sauvegarde du cheptel et les espaces pastoraux bénéficient d’une attention particulière. Quatre axes d’intervention leur sont dédiés. En raison de la succession des années de sécheresse et de la faiblesse des ressources en eau, la DRA, le Conseil régional de l’Oriental et le département de l’eau ont lancé un vaste programme de récupération des eaux pluviales et de crues.

108 points d’eau et bassins de rétention pour les eaux de ruissellement ont été réalisés entre 2016 et 2019. 38 autres points d’abreuvement doivent être créés, équipés ou rééquipés en 2020 au niveau des provinces de Figuig, Jerada, Guercif et Taourirt.  In fine, assurer le breuvage permanent à plus de 1,5 million de caprins, bovins et camelins.

Les eaux mobilisées contribueront, par ailleurs, au développement des pâturages, la préservation des eaux souterraines, la protection contre les inondations et la lutte contre la désertification. Pour les mêmes raisons, la DRA réserve annuellement 2 millions de DH pour assurer la maintenance du réseau hydraulique  de l’oasis de Figuig. 20 autres millions de DH seront injectés en cas de besoin.

   

Sauver les ressources hydriques : 

Pour rappel,  dans le cadre de la mise en œuvre du programme national d'approvisionnement en eau potable et en eau d'irrigation 2020-2027, il est prévu la modernisation de 31.000 hectares supplémentaires avec un système d'irrigation localisée pour un investissement de 1,37 milliard de DH. Ce nouveau programme économisera entre 30% et 50% du volume d'eau, améliorera la productivité, valorisera le mètre cube d'eau d'irrigation et contribuera à l'adaptation aux changements climatiques et la faiblesse des précipitations. Cela permettra d'économiser 28 millions m3/an tout en améliorant la productivité de 30%.

Source : L'économiste

Oujda : A la découverte du musée éducatif

La capitale de l’Oriental s’est dotée d’un musée provincial, dédié à la mémoire éducative de la ville d’Oujda. L’objectif de cette entreprise de grande envergure est de contribuer à la préservation de la mémoire et du patrimoine éducatifs de cette ville millénaire. Visite guidée.

Les initiateurs du musée éducatif d’Oujda, Mille/Mille, ambitionnent de conserver la part de l’histoire de l'éducation dans la ville qui s'est déroulée entre 1894 et 1977.

«Nous sommes partis d’un défi: être ou ne pas être. Et l’on ne peut être que par le savoir», déclare pour Le360 Badr El Maqri, chercheur spécialiste dans la mémoire de la ville d'Oujda.

Plus de 400 photos sont exposées au Musée. Et «chacune d’entre elles mérite qu’on s’arrête longuement», ajoute notre interlocuteur.

Cette structure, la première du genre au Maroc, est ouverte à tous : enseignants, étudiants, élèves ou simples particuliers.

Source : Le360.ma

 

Jerada: Nouveaux projets scolaires en cours de réalisation

La province de Jerada renforce et diversifie son offre pédagogique. Une tâche à laquelle s’attelle l’Académie régionale de l’éducation et de la formation (Arefo) pour satisfaire les attentes d’une enfance en quête de stabilité et de formation de qualité. Ainsi 31 unités de préscolaire (dont 20 en milieu rural et 11 en milieu urbain) et 46 classes sont programmées dans le cadre du plan de développement de la province de Jerada.

S’y ajoutent des structures d’espaces récréatifs et d’accompagnement scolaire. Cette offre diversifiée sera renforcée par la construction d’une bibliothèque au collège Ibn Al-Haytham, à Hassi Blal. Un projet réalisé en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain, la préfecture de la province de Jerada, le Conseil provincial et la commune de Jerada, pour une enveloppe de 3 millions de DH.

La bibliothèque, dont le taux de réalisation avoisine les 70%, sera opérationnelle dans six mois. Elle comprendra une salle de lecture, une salle d’informatique et des salles de cours, et renforcera les animations éducatives parallèles tout en encourageant la création de clubs de lecture.

De son côté, le programme de lutte contre le décrochage scolaire vient d’être renforcé par l’ouverture d’un nouvel internat au lycée qualificatif «Ibn Khaldoun», à Ain Bani Mathar. Une structure qui offre la possibilité à 80 lycéens des hauts plateaux de poursuivre leurs études dans de meilleures conditions. La réalisation de cet internat (3,8 millions de DH) s’inscrit dans le cadre du renforcement des programmes de soutien social menés par le département de l’enseignement.

Les internats, les cantines scolaires et le transport scolaire constituent la pierre angulaire pour l’amélioration du taux de scolarisation et la baisse du taux du décrochage scolaire.

Jerada bénéficie d’un vaste programme de développement du modèle pédagogique. «L’animation de la vie scolaire, les programmes d’éducation non formelle et les centres de la deuxième chance (nouvelle génération), l’orientation scolaire et professionnelle et le renforcement de la maîtrise des langues étrangères, sont au centre de ces préoccupations», confie à L’Economiste Mohammed Dib, directeur de l’Arefo.

Et pour faciliter l’insertion professionnelle des diplômés d’Ain Bani Mathar et les réorienter vers le marché du travail, une nouvelle structure professionnelle leur est dédiée. «Les jeunes diplômés de la ville qui se sont constitués en coopérative et ont bénéficié d’une structure privée réalisée par l’INDH pour un coût de 2,6 MDH. «Elle a pour finalité de répondre aux attentes de la jeunesse locale en matière d’employabilité», précise Tayeb Ben Tahar, directeur de l’école.

Source : L'Economiste

Quatorze écoles obtiennent le Pavillon vert dans l’Oriental

Quatorze écoles primaires relevant de l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) ont obtenu le Pavillon vert dans le cadre du programme Éco-Écoles mené par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. À ce jour, le nombre des établissements d’enseignement primaire au niveau de la région de l’Oriental ayant remporté le pavillon vert a atteint 43, et 229 écoles de la région ont contribué à ce programme au titre de l’année scolaire 2019-2020. Le Pavillon vert est allé cette année dans quatre écoles relevant de la Direction provinciale de l’Éducation nationale de Nador, deux écoles de la Direction provinciale de Guercif, deux de Driouch, deux de Taourirt, et une de chacune des Directions provinciales de Jerada, Berkane, Figuig-Bouarfa et Oujda-Angad. Par ailleurs, deux certificats d’argent ont été décernés à des écoles de Taourirt et Oujda-Angad et deux certificats de bronze ont été remis à des écoles de Jerada et Oujda-Angad.

Cette cérémonie a aussi connu la remise des prix des Jeunes reporters pour l’environnement (JRE) à deux élèves relevant de l’AREF de l’Oriental. Des ateliers de formation et de renforcement des capacités dans le cadre du programme JRE ont été organisés lundi au siège de l’AREF à Oujda, alors que des ateliers et formations relatifs aux Éco-écoles ont eu lieu mardi à la direction provinciale de l’Éducation nationale à Guercif. 

Source : Le Matin