Quand Marchica prend des airs de Maldives

Quand Marchica prend des airs de Maldives

Il y a onze ans jour pour jour (7 juillet 2009) SM le Roi Mohammed VI initiait une vision de développement propre à Nador. Elle allait transformer une province marginalisée en locomotive de croissance pour tout l’Oriental. Tout a démarré avec l’aménagement de la cité d’Atalayoun comme fondement d’une politique écotouristique d’envergure, scindée en 7 cités thématiques urbanistiques.

Vue de haut, la cité des deux mers est tout simplement féerique, laissant présager des vacances paradisiaques dignes des îles de l’océan Indien  (Ph. Agence Marchica)

Ainsi la deuxième grande lagune du pourtour méditerranéen (2.000 hectares) allait connaître un sort fulgurant en assurant un renouvellement permanent de ses eaux et en projetant les bases d’une nouvelle approche de croissance économique et de bien-être.

Onze ans après, L’Economiste s’est rendu sur place pour constater le degré d’avancement et de réalisation des travaux programmés dans le cadre du premier septennat (2012/2019). Le projet devait être accompli en plusieurs tranches. Actuellement, certains hôtels, résidences touristiques, golfs, marinas, ports de pêche, de plaisance et terrains de sport, espaces verts et de loisirs sont déjà opérationnels.

Pour gérer la conception du projet ainsi que les travaux, l’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica, a été créée à cet effet en août 2010. Sa mission première, le remembrement du foncier, la réalisation des infrastructures de base, le développement immobilier et la maîtrise d’ouvrages sociaux, sur une zone d’intervention de 7.500 ha.

Quatorze actions ont été ciblées: aménagement des alentours de la lagune avec abris pour les pêcheurs, dépollution de la lagune, transformation des bassins de lagunage en parc ornithologique, renforcement de la fluidité de la circulation par des voies de contournement de Bouarg, Nador, Taouima, mise à niveau des hameaux, résolution du problème du déficit d’accessibilité au quartier Tirekaa, avec facilitation du trafic pour le port de Bni Nsar, restructuration des quartiers limitrophes, aménagement et requalification des corniches avec ouverture de nouvelles zones d’habitation, protection contre les inondations, et mise en place d’infrastructures et d’équipements portuaires. Un programme titanesque pour hisser Nador au rang des villes lumières, comme l’avait souhaité feu Mohammed V lors de sa visite à Nador, en juillet 1956.

Le noyau attractif de cette lagune se trouve à Atalayoun, une cité érigée en espace de villégiature écologique avec un port de plaisance, unités hôtelières et une académie de golf dotée d’un studio d’amélioration des techniques golfiques. S’y ajoutent les résidences de l’Académie, qui constituent le premier projet résidentiel haut standing de 145 appartements dont 60 résidences touristiques et 85 unités destinées à la vente. 90% de ces résidences sont déjà commercialisées.

La corniche de Nador assure plusieurs loisirs: aires de jeux pour enfants, pistes cyclables pour les amateurs de vélos, espaces de détente et une plage artificielle pour les passionnés de la baignade (Ph. Agence Marchica)

Le premier palace de la province opérationnel

Depuis début 2019, plusieurs projets ont été achevés et certains en cours de l’être. C’est le cas du premier palace de la province, le Marchica Lagoon Resort (MLR) qui se prépare à accueillir ses premiers clients après le confinement (voir page photos). Les dernières retouches se rapportant au respect des différentes mesures de distanciation sont déjà mises en place et tout le personnel est fin prêt pour le redémarrage de l’activité.

Étalé sur une superficie totale de 3,75 hectares, ce premier palace de la région offre une architecture balnéo-chic, sobre et raffinée aux lignes épurées avec une décoration contemporaine. Le MLR dispose de 93 chambres et deux restaurants, ainsi que deux bars, dont un bar lounge, sous le toit de l’ancien phare de la lagune datant du XIXe siècle.

Propriété à parts égales de l’ONCF (50%) et de l’Agence Marchica (50%), le Marchica Lagoon Resort est géré par la Mamounia, afin d’en assurer la gestion. Le palace est en mesure de recevoir les hydravions vu qu’il dispose d’un hydroport avec quai adapté pour une offre similaire, comme celles des Maldives.

Il est également prévu de construire d’autres hôtels de 1 à 5 étoiles pour répondre aux attentes de tous les budgets, promouvoir l’écotourisme et accompagner la relance socioéconomique.

Le noyau de cette lagune se trouve à Atalayoun, une cité érigée en espace de villégiature écologique avec un port de plaisance, des unités hôtelières et une académie de golf dotée d’un studio d’amélioration des techniques golfiques  (Ph. Agence Marchica)

Les travaux de mobilité en phase finale

«Pour décongestionner la province qui disposait d’un réseau de mobilité urbaine et périphérique des plus archaïques, il fallait tout remettre à plat», explique Abbas El Kadi, responsable de la gestion du site Marchica. Les actions, en cours, sont pilotées par l’Agence Marchica alors que d’autres sont conçues dans le cadre de partenariat avec d’autres institutions et ministères

. Le but est d’assurer à la ville de Nador plusieurs entrées routières et soulager la pression sur le centre-ville. Il faut savoir que la ville passe de 180.000 habitants le long de l’année à plus d’un million et demi en période estivale. Ce qui nécessite la réalisation de différents travaux de mobilité urbaine et la multiplication des itinéraires interurbains et entrées et voies de contournement pour éviter le blocage total de la ville. Parmi les priorités, reconstruire la double voie reliant Nador à Bni Nsar (9 km) et lancer la première partie de la rocade nord de la ville reliant Taouima à la sortie de Nador-Nord sur 6 kilomètres.

Plus de 250 millions de DH ont été débloqués pour la réalisation de ces deux axes de contournement.  S’y ajoute une deuxième voie de contournement reliant Bni Nsar et le port de Nador West Med à la rocade méditerranéenne (en cours de réalisation) sur 16 km pour décongestionner totalement Nador et relier le nouveau port de Nador à l’autoroute qui sera lancée incessamment. Cette infrastructure est en cours de terrassement et engage plusieurs intervenants.

La contribution de Marchica Med est à hauteur de 45 millions de DH (contribution à la réalisation, acquittement des expropriations des terrains et de l’étude technique). Ce qui représente le ¼ du budget total pour la réalisation de cette double voie. La contribution des autres partenaires: l’Equipement 80 millions de DH, le Conseil régional de l’Oriental 40 millions de DH, la DGCL 31 millions de DH, 30 millions de DH comme contribution de l’Agence nationale des ports et 25 millions de DH de l’Agence de l’Oriental. «Les travaux devraient durer 24 mois», confie à L’Economiste, Sami Bouhmidi, directeur de développement à Marchica Med.

Reste le dédoublement d’une partie de la rocade méditerranéenne entre Taouima et Arekmane sur une vingtaine de km. Les travaux sont programmés pour début 2021 et engageront l’Agence de la Marchica (45 millions de DH), le ministère de l’Equipement, la DGSL, le Conseil régional de l’Oriental et l’Agence de l’Oriental.

En parallèle, il faudrait également procéder au doublement de la partie reliant Saïdia à Arekmane dans le cadre d’une vision inclusive pour renforcer l’attractivité du pôle touristique de l’Oriental et en faire une réelle locomotive de croissance socioéconomique.

Embellissement urbain et multiplication des ports de plaisance

La lagune dispose désormais de son propre palace, Marchica Lagoon Resort digne des stations balnéaires les plus célèbres, avec qualité de services aux standards internationaux… Tout pour prétendre à un tourisme haut de gamme 3 (Ph A.K.)

Nador est également à l’heure d’une mise à niveau urbaine avec embellissement des places publiques. C’est le cas du réaménagement de l’ancien port Sidi Ali pour en faire une place d’animation qui jouxte le port de plaisance. Le projet, actuellement en chantier, consiste en des travaux d’aménagement urbain et travaux maritimes, aires de jeux et éclairage public pour 72 millions de DH. Il devrait être inauguré en janvier 2021 avec création d’une zone d’activité avec une marina pour 200 anneaux.

«L’objectif est de multiplier la création des parcs paysagers autour du mausolée de Sidi Ali et le long de la corniche», précise Saïd Zarroun, directeur général de l’Agence Marchica. Il assure au passage que Marchica n’est pas qu’une station balnéaire mais surtout une station touristique écologique.


Ce nouveau projet constitue en lui-même une partie de l’histoire du Rif. Il fut construit par les Espagnols lorsqu’ils ont commencé l’exploitation de la mine de Ouikssane avec ouverture de la première passe de la Marchica en 1909. La ville de Nador allait être créée ainsi de toutes pièces autour d’un damier comme à Melilla et les villes côtières espagnoles.

Les Espagnols ont ouvert le premier passage pour exploiter les minerais de la région alors que le Souverain l’a ouvert en 2009 pour la dépollution de la lagune et le renforcement de la navigabilité. Ce qui a facilité la construction de plusieurs ports de plaisance sous forme d’un grand port éclaté.

Sept petits ports de plaisance d’une centaine d’anneaux chacun seront réalisés pour permettre aux touristes de se balader en toute quiétude et assurer une animation continue à la lagune. Un appel au large qui a encouragé deux cents acquéreurs à réserver leurs anneaux à la marina d’Atalayoun.

La lagune compte actuellement trois ports de pêche, avec respect total des normes environnementales. Un quatrième port lacustre sera lancé début 2021 et sera réservé aux barques électriques ou à rampes pour les amateurs de la vie ornithologue. Quant à la plage Boukana, située sur la partie externe de la lagune (20 km), elle sera connectée à Nador par des moyens de transport nautique afin de conforter l’offre écologique.

 

Le phare d’Atalayoun date du début du XIXe siècle mais a été complètement réaménagé pour servir de tour de contrôle pour les hydroplanes et de bar lounge, joignant ainsi l’utile  à l’agréable  (Ph. A.K.)
 

Plages artificielles et nouvelle offre de restauration

L’attractivité ne concerne pas uniquement les touristes mais aussi les habitants de la ville de Nador et les riverains de la station Marchica. Trois plages artificielles ont été réalisées. La première au niveau de la corniche de Nador, la seconde à proximité de l’académie du golf et une troisième dédiée aux seuls clients du MLR.  Une intimité indispensable pour assurer une parfaite tranquillité.

D’autres plages sont dans le sillage pour faire de ce projet touristique une locomotive de croissance économique et assurer une double offre de plages naturelles (Boukana, Bni Nsar et Kariat Arekmane) et une dizaine de plages artificielles pour renforcer l’offre sur une quarantaine de km. De plus,  six nouvelles unités de restauration à thèmes seront ouvertes au cours de ce mois. Elles sont spécialisées dans différentes cuisines.

L’ensemble des travaux réalisés dans le cadre du premier septennat ont dépassé les 5 milliards de DH. 20 autres milliards de dirhams seront débloqués pour des tranches successives du programme du développement de la lagune de Marchica pour le deuxième septennat 2021/2028.

 

Source : L'Economiste

 

Evènementiel : Les Salons reprennent au Maroc, le SICCAM du 10 au 11 juillet à Oujda

La ville d’Oujda abritera, les 10 et 11 juillet courant, la 17ème édition du Salon international des centres de contacts et d’appels au Maroc (SICCAM).

Placée sous le signe ’’Offshoring et digital, nouvelles stratégies post Covid-19’’, cette édition réunira les professionnels de l’offshoring représentant des centres d’appels, des sociétés informatiques, des cabinets de recrutement et de formation, ainsi que des institutions publiques.

 Tenant compte des contraintes nées de la pandémie du Covid-19, le SICCAM sera organisé en édition virtuelle et réelle restreinte, soulignent les organisateurs de cette rencontre prévue au siège du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de l’Oriental.

 
Au menu de cette 17ème édition figurent notamment l’inauguration de l’expo ‘’20 ans d’offshoring’’, une réunion du Club de l’Offshoring de l’Oriental, une présentation d’innovations pour les centres de contacts, et une visite d’Oujdashore où il reste encore deux opportunités d’implantations fortement accompagnées pour des centres de contacts ou centres de services.

 
Des webinaires autour des thèmes ’’Investir en offshoring dans l’Oriental’’, ‘’Ressources humaines, dispositifs d’appui’’, ’’Télétravail, retour d’expériences post covid’’, ’’Les métiers de la cybersécurité’’ et ‘’Offshoring au Maroc, résilience et perspectives’’ seront également au programme de cette édition.

 
Notant que le programme interactif sera adapté aux contraintes d’organisation du contexte actuel, les organisateurs précisent que la séquence ‘’SICCAM réel’’, limitée à 20 partenaires ayant des projets en développement ou en création dans l’offshoring à Oujda, sera retransmise en live, suivie des webinars et, à tout moment, les stands virtuels accueilleront les visiteurs du 10 juillet au 10 novembre.

 
Des trophées récompensant les meilleures initiatives en cette année particulière seront remis à cette occasion et ce, dans le respect des procédures légales d’organisation de rassemblements professionnels du moment.

 
Depuis 17 ans, le SICCAM anime la scène marocaine et internationale en contribuant à la consolidation de tout un secteur devenu une véritable locomotive pour l’emploi et les NTIC.

 

Source : InfoMédiaire

Sada9a, une «appli» pour organiser les actions de charité

«Sada9a» est un projet social, humain à but non lucratif dont l’utilisation est entièrement gratuite aussi bien pour les donateurs que pour les demandeurs de dons (Ph. HK)

 

Les actions de solidarité sociale se digitalisent avec la mise en ligne de la première application mobile de dons entre particuliers au Maroc. Un outil permettant à tout donateur potentiel ou réel de mettre à disposition ses offrandes sans passer par des intermédiaires qui risquent de détourner de nobles actions à des fins de propagande électorale, sportive ou spirituelle.

«Sada9a» est un concept social, humain à but non lucratif dont l’utilisation est entièrement gratuite pour les utilisateurs, aussi bien les donateurs que les demandeurs de dons.

Lancée officiellement le 29 juin dernier, l’application baptisée Sada9a est conçue et développée par un jeune entrepreneur et ressortissant marocain à l’étranger, qui a exploité son confinement à Oujda pour finaliser une plateforme digitale facilitant l’entraide entre Marocains.

La conception, le développement avec sa mise en ligne a nécessité plusieurs mois de travail et une dizaine de développeurs, graphistes et ingénieurs d’Oujda, Rabat et Paris. Et déjà des milliers d’utilisateurs et plusieurs demandes d’associations et ONG africaines, maliennes, sénégalaises, algériennes, libyennes, sont tentés par l’exploitation de l’application dans leurs pays. Pour éviter tout amalgame dans l’exploitation du concept et de l’application «Sada9a», une équipe est mobilisée pour trier des ONG et lister les associations pour éviter différentes formes d’arnaque répertoriées sur le Net.

«L’acte solidaire s’effectue en toute discrétion et en quelques clics, grâce à Sada9a, pensée de manière simple afin que toute personne munie d’un smartphone et même sans aucune connaissance technologique préalable, puisse l’exploiter», explique Hicham Kadiri, concepteur de Sada9a.

L’application offre trois types de services d’aides, notamment le don d’appareils électroménagers ou meubles utilisés, vêtements, chaussures ou de la nourriture. Elle couvre également les actions de bénévolat (cours de soutien au profit des élèves démunis, conseils et téléconsultations…). Comme elle servirait à des aides numéraires comme la Zakat.

Sur le plan opérationnel, l’application Sada9a est basée sur un système de géolocalisation, elle  permet aux demandeurs d’aides de trouver des donateurs rapidement dans un rayon (par défaut) de 10 km, cette distance peut être modifiée à tout moment par l’utilisateur afin d’élargir son périmètre de recherche.

 

Source : L'Economiste

Saïdia : La destination se pare pour accueillir les estivants

Destination touristique de plus en plus attractive, la ville de Saïdia connaît une forte mobilisation pour réunir les conditions nécessaires au confort des estivants.

 

Chaque année pendant cette période, Saïdia, la perle bleu qui offre tout un éventail d’endroits où séjourner, de quoi satisfaire tous les goûts, accueille un nombre important de visiteurs et d’estivants venant notamment des différentes villes et régions du Royaume.

Attirés et séduits par le plaisir des activités nautiques en ces temps de canicule, avec l’une des plus longues et magnifiques plages du Maroc, les estivants ont aussi la possibilité de profiter d’une escapade au centre de la ville pour apprécier la Kasbah de Saïdia, un lieu chargé d’histoire construit en 1883 par le Sultan Hassan Premier, avant d’aller aux souks locaux où sont exposés divers produits d’artisanat. La ville se démarque aussi par sa station balnéaire Méditerrania Saïdia, édifiée dans le cadre du Plan Azur, un port de plaisance et un Aquaparc, en plus d’un arrièrepays qui recèle un fort potentiel touristique qui donne envie à la découverte et l’exploration, en particulier la vallée du Zegzel, la grotte du Chameau, la grotte des Pigeons et le village pittoresque de Tafoughalt avec ses sources naturelles.

Soucieux de permettre aux vacanciers qui choisissent cette destination de trouver le confort et la qualité des services recherchés, la commune et les autres parties concernées poursuivent la mobilisation de leurs équipes pour mettre la dernière touche aux préparatifs visant à assurer le déroulement de la saison estivale dans les meilleures conditions, tout en tenant compte du contexte exceptionnel lié à la lutte contre la propagation de la pandémie.

Dans une déclaration, le directeur des services de la commune de Saïdia, Ibrahim Kadaoui, a fait savoir que dans le cadre de la mobilisation pour une bonne préparation de l’actuelle saison estivale, le conseil communal, en coordination avec les autorités locales et provinciales, a élaboré un programme bien ficelé comportant plusieurs volets.

Il s’agit selon lui des volets de la propreté de la plage et du nettoyage des différentes places et artères de la ville, l’amélioration de la fluidité de la circulation, l’embellissement de la ville et le renforcement de l’éclairage public, en plus de l’entretien et la préservation des espaces verts.

De son côté, le directeur de la société ’’Ozone environnement et services’’ pour la région de l’Oriental, Mohamed Ouazzani Chahdi a indiqué que dans le cadre de cette mobilisation totale, la société, en charge de la propreté de la ville, a élaboré un plan d’actions qui couvre toute la période estivale avec un engagement rigoureux dans les efforts visant à enrayer la propagation du coronavirus.

Il a ainsi mis l’accent sur l’intérêt accordé au renforcement des opérations de collecte des ordures, de nettoiement, de propreté de la plage et de désinfection pour lesquelles la société a mobilisé plusieurs engins et d’importantes quantités de produits pour stériliser et désinfecter les rues, les places et les établissements publics.

 

Source : L’Opinion

 

Eau : Un nouveau projet pour combler le déficit à Guercif

L’ONEE a mis en service, vendredi, un nouveau projet de renforcement de l'alimentation en eau potable de la province de Guercif ayant nécessité un investissement de 95 millions de DH. Ce projet permettra de combler le déficit de 35% enregistré dans la ville et de couvrir les besoins d’une population estimée à 143.200 habitants. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations royales pour garantir l’accès à l’eau potable.

Disposant notamment de 4 nouveaux forages, ce projet offre à la ville de Guercif un débit additionnel de 80 litres par seconde, a fait savoir le patron de l’Office Abderrahim El Hafidi. "La ville de Guercif bénéficie actuellement d’un débit total d’environ 170 litres par seconde, tandis que le besoin ou la demande en eau potable ne dépasse pas 150 l/s", a-t-il précisé, soulignant que le délai de réalisation dudit projet n’a pas dépassé pas cinq mois.

A noter qu’à l’horizon 2022, un autre important projet sera achevé dans le but de sécuriser l’alimentation de la ville à moyen et long terme et ce, à partir du barrage Targa Ou Madi. Ce projet nécessite un investissement global de 400 millions de DH, dont une participation de la Banque africaine de développement (BAD).

 

Source : L'Economiste

Sondage au Maroc : la psychologie du marocain à l’ère du Covid-19

“57% des sondés pensent qu’il y aura probablement un autre confinement”. C’est une des statistiques soulevée par les cabinets de conseil marocains Claire Vision Consulting  et Compétence Plus. Le sondage au Maroc s’est effectué sur la période du 15 au 23 Juin 2020, sur un échantillon de 500 personnes à travers le pays, de toutes tranches d’âge. Si la proportion de la population marocaine sondée est relativement faible, les cabinets soulignent que la marche d’erreur est très satisfaisante.

Perceptions quant au confinement, au déconfinement, à une deuxième vague Covid-19, aux mesures prises par le gouvernement marocain, à l’impact sur l’activité professionnelle… Le sondage au Maroc réalisé conjointement par les cabinets Claire Vision Consulting et Compétence Plus a pu fournir des données très intéressantes sur l’appréhension psychologique de la population marocaine à l’égard de l’épidémie Covid-19 dans le Royaume. Les cabinets ont précisé que la structure de l’échantillon a été redressée de manière à appliquer exactement la structure de la population marocaine issue du recensement du HCP (RGPH 2014), qui a permis une marge d’erreur très satisfaisante (inférieure à 5%) sur les 500 citoyens interrogés de façon aléatoire, par téléphone.


Méthodologie du sondage au Maroc

500 personnes ont été sondées, âgées de 18 à 65 ans et + (avec une relative majorité des 25 à 44 ans). Hommes et femmes ont été interrogés à part égale, et sont issus des quatre coins du Maroc, avec 35% pour le centre, 25% pour Casablanca et sa périphérie, 17% pour Rabat et régions environnantes, 15% pour le Nord et l’Oriental et 9% pour le Sud du Maroc.


Mesures sanitaires

94% déclarent que les mesures prises par le gouvernement (confinement, couvre feu) sont bonnes, avec une frange CSP AB et jeunes (18-24 ans) un peu plus critiques sur ce point.


Mesures économiques

83% de l’échantillon les ont jugées efficaces, avec une réserve plus marquée de la part de la CSP AB, notamment les dirigeants, quant à l’efficacité des mesures économiques prises par le gouvernement.

 

Source : LeCourrierDeL'Atlas

Examens du Bac/Covid-19: Le directeur de l’AREF de l’Oriental rassure les parents d’élèves

L’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de l’Oriental a pris une batterie de mesures sanitaires et préventives pour assurer le bon déroulement des examens du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2019-2020.

Cette année les examens du baccalauréat interviennent dans un contexte particulier marqué par une mobilisation générale pour enrayer la propagation de la pandémie du Covid-19, et ’’je tiens à rassurer les parents des 25.997 candidats dans la région que toutes les conditions sont réunies pour réussir cette échéance nationale et préserver la sécurité et la santé de leurs enfants’’, a souligné le Directeur de l’AREF, Mohamed Dib, dans un entretien à la MAP.

Les préparatifs pour ces examens ont fait l’objet de plusieurs réunions de concertation et de coordination avec les autorités territoriales et les différentes parties prenantes, a-t-il dit, notant que les mesures prises englobent toutes les étapes et conditions nécessaires pour le bon déroulement de cette échéance décisive.

M. Dib a mis l’accent dans ce sens sur l’élaboration et l’adoption d’un protocole sanitaire rigoureux au sein des espaces de préparation, de déroulement et de correction des examens, ou encore les centres de délibération pour préserver la santé des candidats et des différents intervenants.

’’Si je tiens tellement à rassurer les parents d’élèves en premier lieu, c’est bien parce que les examens se tiennent après plus de trois mois de confinement, d’où l’importance d’aider à dissiper les sentiments de peur et d’angoisse et de donner confiance aux candidats pour bien se préparer et être en forme pendant la période d’examens’’, a expliqué M. Bib.

Il a également tenu à rappeler aux élèves et leurs parents que les examens du baccalauréat de cette année ne porteront que sur les cours dispensés dans le cadre de l’enseignement présentiel avant la date de suspension des études, et ce afin de concrétiser le principe de l’égalité des chances.

Le directeur de l’AREF de l’Oriental a aussi évoqué le dispositif de contrôle adopté pour la lutte contre le phénomène de la fraude, qui est sévèrement puni par la loi, pour permettre aux candidates et candidats de passer les examens dans une atmosphère transparente et équitable, et consacrer la crédibilité et la fiabilité du diplôme du baccalauréat.

A noter que l’Académie a procédé dans le cadre des préparatifs pour le déroulement des épreuves du baccalauréat dans de meilleures conditions, à l’aménagement de 158 centres d’examen et 18 centres de correction, et à la mobilisation des ressources humaines nécessaires (9.099 personnes), en sus de l’ouverture de certains internats pour accueillir des élèves qui habitent loin des centres d’examens et rencontrant des difficultés de déplacement.

Et dans le cadre du protocole sanitaire, des tests médicaux et de dépistage du Covid-19 ont été effectués au profit notamment des membres de l’équipe technique chargée de l’impression et de la reproduction des épreuves, en sus du programme de désinfection régulière de tous les espaces, du respect des règles de distanciation et de la mise en place en quantités suffisantes de produits désinfectants et de moyens de protection pour les candidats et les différents intervenants durant toutes les phases de cette échéance décisive.

S’agissant de la particularité de cette année scolaire, et plus précisément le recours à l’enseignement à distance pour tous les niveaux scolaires en raison de la pandémie, M. Dib a mis en avant les spécificités de chaque région, y compris celle de l’Oriental, faisant savoir que 75 à 80 pc de l’ensemble des élèves de la région dont le nombre s’élève à plus de 440.000 (milieux rural et urbain) ont bénéficié des cours de formation à distance.

Il a précisé à cet égard qu’il a été procédé à la préparation et la distribution de 45 cahiers de soutien pédagogique de la langue arabe, de mathématiques et de la langue française, au profit des élèves qui habitent dans des zones éloignées en milieu rural et qui éprouvent des difficultés en matière de suivi des cours à distance, expliquant que cette opération avait pour objectif la promotion de l’équité et de l’égalité des chances pour tous les élèves.

Notant aussi que plus de 600 élèves de la 6ème année du primaire ont bénéficié de tablettes tactiles pour garantir la continuité pédagogique, M. Dib a estimé que cette expérience nouvelle de l’enseignement à distance a permis au ministère de l’Education nationale de disposer d’une vision globale concernant le développement des nouvelles technologiques et leur utilisation par les élèves.

Au niveau de l’Académie, a-t-il fait savoir, il a été décidé dans le cadre de ses plans d’actions de programmer, à compter de septembre prochain, des sessions de formation continue axées sur l’enseignement à distance au profit des enseignants et des enseignantes.

 

Source : MarocDiplomatique

Distribution de 470 tablettes pour faciliter l’accès à l’enseignement à distance

L’Académie régionale de l’éducation et de la formation (AREF) de l’Oriental a procédé, avec le soutien du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), à l’acquisition et la distribution de 470 tablettes tactiles pour encourager les élèves bénéficiaires à poursuivre leurs études à distance. Cette opération a été menée en droite ligne des efforts déployés pour atténuer les effets de la pandémie du coronavirus et dans le cadre de la mise en œuvre du programme de coopération entre l’AREF de l’Oriental et l’Unicef.


Selon des explications de l’AREF, la distribution de ces outils informatiques aux élèves de la sixième année de l’enseignement primaire relevant des provinces de Jerada, Taourirt et Guercif a pour objectif de garantir la continuité pédagogique et de consacrer le principe d’équité et d’égalité des chances entre les élèves.


Ces tablettes permettent et facilitent notamment aux élèves bénéficiaires l’accès à la plateforme d’apprentissage et de soutien à distance TelmidTICE du ministère de l’Éducation nationale et aux cours diffusés sur des chaînes de télévision nationales, ajoute la même source.  La distribution des tablettes aux élèves des écoles couvertes par le programme de coopération avec l’Unicef a été effectuée en coordination avec les autorités locales et dans le strict respect des mesures imposées par l’état d’urgence sanitaire visant à faire face à la propagation du nouveau coronavirus.


L’opération de distribution a obéi à un ensemble de conditions bien définies avec une priorité aux élèves du monde rural et ceux en situation de handicap, et ce, dans le souci de réduire les disparités entre les familles disposant des moyens pour s’offrir les équipements nécessaires pour poursuivre les cours à distance et celles qui n’en ont pas, a expliqué le coordonnateur du programme de coopération avec l’Unicef dans l’Oriental, Faouzi Mohamed Lakssiyar.


L’objectif est de garantir la continuité pédagogique et d’éviter les retombées négatives de toute interruption des études, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, faisant savoir que les 470 tablettes ont été remises aux élèves de la sixième année du primaire répondant aux critères préétablis au niveau des Directions provinciales de l’éducation nationale de Guercif (180 bénéficiaires), Taourirt (140) et Jerada (150).

 

Source : LeMatin

La station Saïdia divise ses tarifs par 2 pour atteindre 40% d’occupation

La station balnéaire de Saïdia attend le départ imminent des marocains rapatriés confinés pour accueillir à partir du 10 juillet prochain les premiers clients nationaux. Selon Youssef Zaki qui préside le CRT de la région de l’Oriental, elle devrait atteindre, dans l’idéal, un taux d’occupation hôtelier de 40% voire plus en cas d’ouverture rapide des frontières.

Poids lourd de l’activité touristique régionale, la station de Saïdia, pour l’instant fermée, se prépare à entamer la haute saison au lendemain de la fin de l’état d’urgence prévue le 10 juillet prochain.

Fin du confinement hôtelier des rapatriés à partir du 28 juin

En effet, selon le président du CRT de la région de l’Oriental, aucun des 6 hôtels qui la composent n’est encore ouvert sachant que pour l'instant deux d'entre eux (de la chaine Melia) ont été réservés à l’accueil des marocains rapatriés qui étaient bloqués à l'étranger et qui ont dû subir une période de quarantaine.

« Normalement, ils termineront leur période de confinement demain ou après-demain (27 et 28 juin). D'après mes informations, la station d’une capacité de 7.000 chambres n’accueillera plus aucune personne rapatriée à confiner.

Une réouverture générale prévue début juillet

« A priori, l'ensemble des 6 unités hôtelières devrait rouvrir entre le 5 et le 10 juillet prochain. Si nous n'avons pas encore de visibilité, il y a déjà de nombreuses réservations pour des séjours.

« Nous sommes en train de lancer une opération avec l'ONMT avec des promotions tarifaires destinées aux nationaux, effectives à partir du 15 juillet, qui sont consultables sur notre site visiteoriental.ma.

Elles concerneront les 6 hôtels 5 étoiles de la station à savoir Be Live, Iberostar, Melia Beach, Melia garden et Oasis ainsi que le nouveau complexe hôtelier Melia appartement qui sera bientôt inauguré.

Priorité aux nationaux

« Notre priorité est de recevoir d’abord les touristes nationaux puis les visiteurs étrangers une fois que les frontières internationales seront ouvertes. En étant optimiste, la saison estivale devrait nous permettre d'attendre un taux de remplissage hôtelier de 40% uniquement avec le tourisme interne.

« Si nous ciblons clairement le marché national, ce n'est pas pour des considérations conjoncturelles car nous voulons que ce marché devienne permanent toute l’année.

« Pour cela, le wali, le gouverneur, le CRT, le CRI, et la délégation du tourisme ont mis l’accent sur des prix raisonnables afin de relancer le tourisme interne avec un package adapté à la demande locale.

Des tarifs hôteliers et d’animation divisés par 2

Après concertation avec les hôteliers, ces derniers ont pratiquement divisé par deux le prix des nuitées.

« Ainsi, en juillet une nuitée all inclusive coûtera de 1.100 à 1.300 dirhams au lieu de 1.800 à 2.000 soit un tarif valable pour 2 personnes avec 2 enfants pour qui l'hébergement et la nourriture sont gratuits.

« En août, période de très haute-saison, le prix de la nuitée sera de 1.600 à 1.800 dirhams au lieu de 2.400 à 2.600 dirhams pour les mêmes prestations à savoir le petit-déjeuner, le déjeuner, le dîner et toutes les animations de l'hôtel pour encore une fois 4 personnes (2 adultes et 2 enfants).

La baisse concernera aussi les chambres single qui couteront 600 à 700 dirhams au lieu de 1300 à 1500.

S’il faudra attendre la troisième phase du déconfinement pour ouvrir les piscines publiques, vers le 10 juillet, d'autres tarifs ont également été revus à la baisse comme celui de l’Aquaparc dont le droit d'entrée passera à 180 dirhams au lieu de 250 pour toute une journée de baignade », conclut Zaki qui se dit très optimiste pour affronter la période de l'après covid-19 en séduisant le tourisme interne.

Il faudra donc attendre les jours suivants le 11 juillet prochain pour savoir si les Marocains seront au rendez-vous.

 

Source : Medias24

Oujda / Génération Covid-19 : Ces jeunes qui embellissent leurs quartiers

Les jeunes d’Oujda ne cessent de surprendre. Une fois que les départements de la Santé et l’Intérieur ont déclaré l’Oriental région free of Covid-19, ils se sont lancés dans des concours d’embellissement de leurs quartiers. Espaces verts, ronds-points, trottoirs, ruelles, rues, façades de maisons ou murs à l’abandon ont été convertis en fresques urbaines. Des graffitis de tous genres ont transformé certains quartiers, aux multiples points noirs, en havres ruraux. Aussi plusieurs arrondissements d'Oujda assistent à une campagne de nettoyage et de décoration sans précédent, grâce à des initiatives personnelles pilotées par des associations de quartiers ou groupes d’Ultras. Tous épris de beauté urbaine.
Cette nouvelle vague de communication sociale infirme l’adage qui dit que les murs ont des oreilles. Ils ont désormais une bouche et s’expriment. Ils renseignent sur les auteurs, leurs aspirations, leurs façons d’appréhender leur quotidien et manifester leurs attentes.

 

Des dessins muraux et graffitis pour lutter contre l’agressivité visuelle d’espaces délabrés. Comme ils consolident les rapports de solidarité sociale, renforcent l’appartenance à un territoire, ancrent le goût artistique, développent la concurrence positive entre les jeunes, améliorent le bon voisinage, impliquent les jeunes dans la propreté de leurs quartiers et la multiplication des espaces verts tout en réduisant les points noirs d’insalubrité. C’est ce qu’ont expliqué plusieurs jeunes enthousiastes aux initiatives artistiques d’embellissement urbain.
«Les jeunes appréhendent l’avenir avec beaucoup d’espoir et espèrent faire du post-Covid-19 une aubaine pour améliorer leurs conditions de vie dans des quartiers qui commencent à les étouffer. Ces différentes expressions artistiques sont des cris d’espoir.

Reste à les canaliser pour en faire une opportunité de changement positif», explique  Abdelkader Amrani, cadre pédagogique et accompagnateur de jeunes d’un quartier populaire d’Oujda. De son côté, Ayoub Sebbane, jeune engagé dans la réalisation de fresque et la propreté de son quartier ne cache pas sa fierté de participer à ce type de campagnes qui permettent aux jeunes d’extérioriser leurs potentiels créatifs, énergies positives et espérer un avenir meilleur dans un Maroc qui les écoute et préserve leur dignité.

 

Source : L'Economiste