Oriental : une offre abondante et des mesures de prévention pour l’Aid Al Adha

Oriental : une offre abondante et des mesures de prévention pour l’Aid Al Adha

Oujda – A une semaine de la fête d’Aid Al Adha, les marchés de vente du bétail destiné à l’abattage dans la région de l’Oriental affichent une offre abondante et satisfaisante pour les habitants de la région, tout en suivant des mesures strictes de prévention rendues nécessaires par la pandémie du Covid-19.

La région de l’Oriental compte 17 marchés permanents de bétail, en plus d’autres marchés temporaires créés pour augmenter le nombre de marchés ouverts pour la période de l’Aid al-Adha et diminuer la pression sur les marchés hebdomadaires.

A titre d’exemple, la préfecture d’Oujda-Angad, dispose de trois marchés, à savoir les marchés hebdomadaires d’Oued Isly et de Sidi Moussa Lamhaya, en plus du marché temporaire créé à Sidi Yahya et qui répond aux normes de prévention et d’organisation contre la pandémie du Covid-19, sans oublier plusieurs points de vente répartis à travers la préfecture.

De même, les mesures de prévention ont été renforcées dans ces marchés, à travers la création de commissions formées de cadres des directions provinciales de l’Agriculture, de la direction régionale de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et de la direction régionale du Conseil agricole, en vue de procéder à la sensibilisation et contribuer à l’application effective de l’ensemble des mesures contenues dans le communiqué conjoint et le guide pratique publiés, à l’occasion de l’Aid Al Adha, par le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et le ministère de l’Intérieur.

Concernant l’opération d’identification du cheptel, elle a totalisé, au 21 juillet courant, 886.556 têtes de bovin et d’ovin identifiés au niveau de l’ensemble des provinces et de la préfecture relevant de la région de l’Oriental.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de l’Agriculture, Mahjoub Lahrach, a expliqué que la multiplication des points de vente vise à éviter les encombrements et la forte affluence sur un nombre réduit de marchés, conformément à l’obligation de respecter les conditions de sécurité sanitaire prévus dans la note conjointe et du guide pratique qui a été distribué auprès des professionnels, pour assurer le respect total des mesures de prévention et de protection contre le Covid-19.

Pour ce qui est du cheptel, la région de l’Oriental compte près de 20.000 éleveurs-engraisseurs d’ovins et de caprins enregistrés, alors que les têtes d’ovins et de caprins identifiés ont atteint un nombre important, permettant de répondre aux besoins des habitants pour la fête du sacrifice, a-t-il affirmé.

Le cheptel proposé à la vente dans ces marchés jouit d’un bon état de santé et est soumis au contrôle des services du ministère de l’Agriculture et de l’ONSSA, a-t-il souligné, rappelant que les bouchers qui seront autorisés à effectuer le rite du sacrifice devront au préalable se soumettre aux tests nécessaires et que l’ensemble de ces opérations seront suivies de près par les services de l’ONSSA, qui resteront à l’écoute du citoyen pour intervenir en cas de besoin.

L’opération Aid Al Adha se déroule dans de bonnes conditions et dans le respect total des conditions de sécurité sanitaire, et l’ensemble des marchés dédiés à travers la région disposent d’une offre suffisante en ovins et caprins de manière à satisfaire les besoins des citoyens pour cette fête religieuse, a insisté M. Lahrach.

Il a aussi appelé les citoyens à s’assurer que les moutons ou chèvres achetés portent la boucle jaune «Aid Al Adha» qui dispose d’un numéro de série unique permettant la traçabilité.

Par ailleurs, le directeur régional a exhorté les citoyens à porter les masques de protection à l’intérieur des marchés, à ne pas se serrer la main, à utiliser les désinfectants et à respecter la distance de sécurité, tout en soulignant la nécessité d’éviter la foule puisque les marchés de vente du cheptel destiné au sacrifice sont nombreux et répartis à travers l’ensemble du territoire de la région.

 

Source : MAP

Nador: Interdiction de la commercialisation des coquillages à Ras kebdana-Saidia

Le Département de la Pêche maritime a décidé d'interdire la récolte et la commercialisation de la petite praire issue de la zone conchylicole classée Ras kebdana-Saidia relevant de la circonscription maritime de Nador, et ce jusqu'à épuration totale du milieu.

Les résultats d’analyses, effectuées par l’Institut national de recherche halieutique (INRH) au niveau de la zone conchylicole classée Ras kebdana-Saidia relevant de la circonscription maritime de Nador, «dénotent une présence de biotoxines marines dans la petite praire à des teneurs anormales», a indiqué jeudi le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.

En conséquence, le Département de la Pêche recommande aux consommateurs «de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les point de vente autorisés (marchés officiels)», souligne le communiqué.

Les coquillages colportés ou vendus en vrac ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique, a averti le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.

 

Source : LeMatin

Oriental : le processus de développement sur les bons rails

Oujda – Le lancement, fin juin dernier, des travaux de construction de la Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de l’Oriental, est un évènement révélateur de l’importance accordée à l’élément humain en tant que pilier essentiel du processus de développement que connait la région.

L’Oriental, cette terre pleine de potentialités dont les habitants célèbrent la Fête du Trône en suivant attentivement le rythme des réalisations en cours, comme le nouveau port Nador West Med, l’aménagement de la lagune de Marchica et les différents projets visant à améliorer la connectivité de la région.

Toute une dynamique de développement basée sur les projets structurants qui devra, dans quelques années, changer le visage de la région et permettre un décollage économique qui en fera une des locomotives du Maroc.

Dans cette optique, il faut préparer l’élément humain et les cadres et professionnels de l’avenir. La CMC de l’Oriental, qui sera basée à Nador, vient répondre à cette demande et opérer un saut qualitatif et quantitatif à la formation professionnelle et la promotion des compétences, sans oublier le rôle joué dans ce sens par les différents établissements relevant de l’Université Mohammed Premier.

Dotée d’un investissement global de 360 millions de dirhams (MDH), dont une contribution de la région de l’Oriental de 90 MDH, la cité s’étalera sur un terrain de 12 hectares et accueillera 2.920 stagiaires par an, leur offrant la possibilité de se former dans 8 secteurs, avec un choix de 74 filières, dont 58% correspondant à de nouvelles spécialités, selon les données de l’OFPPT.

Les infrastructures de la Cité se composent d’espaces pédagogiques et de vie, avec des structures communes, utilisées par les stagiaires des différentes spécialités (Centre de langues et soft skills, Career center, Espace de coworking, FabLab, Digital factory, Incubateur, Médiathèque, …) ainsi que 8 pôles sectoriels, dédiés à l’apprentissage des métiers, à savoir les pôles Industrie, Gestion et commerce digital et offshoring, Tourisme et hôtellerie avec un hôtel pédagogique, Agriculture, Santé avec une unité de soins réels, BTP et services à la personne et à la communauté.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme des Cités des Métiers et des Compétences qui prévoit la réalisation de 12 CMC au niveau des différentes régions du Royaume.

Sur un autre plan, mais toujours dans la même logique de réunir les conditions d’un décollage économique et social durable, le début de l’année 2020 a été marqué par l’annonce des projets prévus pour la région de l’Oriental dans le cadre du Plan national d’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation 2020-2027, dont la convention cadre a été signée le 13 janvier devant SM le Roi Mohammed VI.

Pour la région de l’Oriental ce plan prévoit, entre autres, une enveloppe de 3 milliards de dirhams (MMDH) pour la construction de grands barrages, dont Targa Ou Madi (province de Guercif, pour une capacité de 287 millions m3), Machraâ Safsaf (province de Berkane, 600 millions m3) et Beni Aziman (province de Driouch, 45 millions m3), en plus du projet de surélévation du barrage Mohammed V (province de Nador), qui permettra d’augmenter à près de 1 milliard de mètres cubes la capacité de retenue de cette infrastructure contre 240 millions m3 actuellement.

La dynamique de développement de l’Oriental se dote donc de bases solides, à même d’assurer la durabilité et l’efficacité des projets actuels et futurs de cette région, vouée à un avenir très prometteur compte tenu de son potentiel naturel et humain riche et diversifié.

Parallèlement, les différentes provinces de la région accompagnent cet essor à travers des projets d’aménagement urbain, de restauration et de valorisation du patrimoine culturel et de mise à niveau du tissu économique et social, sans oublier le désenclavement du monde rural, avec une contribution remarquée du Conseil de la région.

La machine est en marche pour permettre à l’Oriental de se hisser, conformément aux Hautes orientations royales visant un développement intégré de cette région, à une place de choix parmi les régions du Maroc.

 

Source : MAP

Province de Nador: Création d’un centre d’hémodialyse dans un établissement pénitentiaire

Nador – L’établissement pénitentiaire à Salouane, dans la province de Nador a été doté d’un centre d’hémodialyse dans le cadre du Programme d’accompagnement des personnes en situation de précarité de l’Initiative nationale du développement humain (INDH).

La réalisation de ce centre qui vise le renforcement et l’amélioration de la qualité des soins prodigués par l’établissement pénitentiaire à ses pensionnaires, a nécessité une enveloppe financière de l’ordre de 700.000 dirhams, indique un communiqué de la préfecture de la province de Nador.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention-cadre signée entre le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Santé, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, et la Fondation Amal Fondation Amal pour l’hémodialyse et œuvres sociales.

La même source souligne que ce projet traduit la volonté royale de promouvoir la situation sociale et sanitaire des personnes incarcérées, et consacre les principes de l’équité et de l’égalité des chances concernant l’accès aux soins de santé pour toutes les catégories et franges de la société marocaine.

Le centre d’hémodialyse profitera aux détenus atteints d’insuffisance rénale chronique durant la période de détention mais aussi après leur libération pour leur assurer la continuité des soins et du traitement, fait savoir le communiqué, notant que cette unité est ouverte à tous les insuffisants rénaux parmi les détenus dans les établissements pénitentiaires situés dans le territoire de la préfecture et des provinces de la région de l’Oriental.

S’agissant de la contribution des différents partenaires pour la création de ce centre, le communiqué explique que l’INDH a assuré le financement (700.000 dh), la Direction régionale de la DGAPR a mis à disposition un espace répondant aux normes requises au sein de la prison de Selouane, en sus de l’établissement et l’actualisation périodique de la liste des bénéficiaires dudit centre, alors que la Délégation provinciale de la Santé s’est engagée à apporter l’appui technique et médicale.

La Fondation Amal a pris, quant à elle, la responsabilité de la gestion du centre en le dotant de cadres médiaux qualifiés, et en assurant la coordination avec l’ensemble des partenaires et intervenants pour garantir le bon fonctionnement du centre.

 

Source : MAP

Région minière de Tafilalet et Figuig : l’ouverture à l’investissement, une aubaine pour les artisans mineurs

S’exprimant à l’occasion d’un exposé portant sur les objectifs du décret n°2.18.442 portant application de la loi n°74.15 relative à la région minière de Tafilalet et Figuig, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement Aziz Rabbah a souligné que l’ouverture de cette région riche en ressources minérales à l’investissement contribuera au doublement du nombre de transactions, à l’augmentation des revenus fiscaux et à la création de plusieurs milliers d’emplois. Elle permettra  également d’accompagner les artisans mineurs traditionnels dans la région à travers le développement de leurs méthodes de travail et la protection de leurs acquis.

Ces investissements seront accompagnés d’un système intégré lié à l’industrialisation, la recherche scientifique, la formation et aux ressources humaines… Ce qui permettra au secteur minier de jouer un rôle important dans la réalisation d’un décollage économique intégré au niveau de la région.

Le précédent décret vise à préserver les droits des petits artisans mineurs et à améliorer la gouvernance centrale, et ce en créant un conseil d’administration qui comprendra des représentants provinciaux des autorités concernées et des représentants des mineurs traditionnels. Le but escompté est de permettre à la Centrale d’achat et de développement de la région minière de Tafilalet et de Figuig d’accompagner leurs activités et les doter des capacités pouvant les aider à se transformer en entreprises.

Pour le directeur de la Centrale d’achat et de développement de la région minière de Tafilalet et de Figuig, Abderrahim Dinar grâce à cette loi, la région s’ouvrira dans le cadre d’un équilibre qui prend en compte son amélioration et son attractivité pour qu’elle soit la destination privilégiée des investisseurs, avec la nécessité de préserver les intérêts des artisans mineurs traditionnels.

L’ouverture de la région aux investissements est venue renforcer le rôle de la Centrale qui sera un acteur principal dans le système d’investissement dans sa globalité, a-t-il fait savoir, ajoutant que “nous passerons d’un modèle limité à la vente et l’achat des minéraux à un modèle du développement à travers lequel nous réaliserons le développement minier dans la région.

Le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement avait indiqué, dans un communiqué, que ce nouveau décret, qui porte sur les modalités de découpage en zones de la région minière de Tafilalet et Figuig conformément aux dispositions de la loi 74-15, permettra d’ouvrir cette zone aux investisseurs dans un cadre garantissant la transparence et la concurrence.

Ce texte permettra aussi de développer les mécanismes juridiques à même d’améliorer la performance du secteur minier et d’assurer l’attractivité des investissements nationaux et étrangers, en particulier en cette conjoncture, et de faire de ce secteur un pilier essentiel du développement dans cette région riche en ressources minières prometteuses et dont la majorité n’est pas encore explorée.

 

Source : EcoActu

Le gouvernement décide de passer à la 3e phase du plan de déconfinement

Le gouvernement a décidé de passer à la troisième phase du plan de déconfinement à partir du 19 juillet à minuit, et ce sur la base des conclusions du suivi quotidien et de l’évaluation périodique de l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays, dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des mesures nécessaires pour le retour progressif à la vie normale et la relance de l’économie nationale.

Selon un communiqué du gouvernement parvenu dimanche à la MAP, en vertu de cette décision, la prochaine phase sera encadrée au niveau national selon les mesures d’assouplissement suivantes :

– Permettre aux établissements touristiques d’utiliser 100% de leur capacité d’accueil, sans dépasser 50% de leurs espaces communs (restaurants, piscines, salles de sport …);

– Autoriser les moyens de transport interurbains et intervilles à utiliser 75% de leur capacité, selon des conditions définies;

– Autoriser l’organisation des rencontres sportives officielles sans présence du public;

– Autoriser les rassemblements et activités regroupant moins de 20 personnes;

– Ouvrir les centres culturels, les bibliothèques, les musées et les sites archéologiques, sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil.

Le gouvernement a également décide de maintenir les autres restrictions de précaution mises en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire (interdiction des festivités, fêtes de mariages, cinémas, piscines publiques, funérailles, …), indique le communiqué.

Afin de réussir la mise en œuvre de ces mesures, le gouvernement « incite fortement et recommande à tous les citoyennes et citoyens de continuer à respecter totalement et rigoureusement » l’ensemble des mesures préventives adoptées par les autorités sanitaires, notamment en raison des risques sanitaires liés à la période estivale et aux célébrations de l’Aïd Al-Adha.

Il sera procédé comme précédemment à la fermeture de tous les quartiers résidentiels ou zones constituant de nouveaux foyers épidémiques, leur accès sera restreint et les mesures de contrôle y seront renforcées, a fait savoir la même source.

Des mesures similaires seront mises en œuvre dans toutes les unités de production et de services, ainsi que dans dans des établissements touristiques qui ne respectent pas les règles et le protocole sanitaire en vigueur, a insisté le gouvernement.

 

Source : MAP

Le premier bateau chargé de MRE est arrivé à Nador

Dans le cadre du plan d’action spécifique visant à permettre aux citoyens marocains et aux résidents étrangers de rejoindre le Maroc, un premier navire en provenance du port de Sète en France, a accosté au port de Nador.

Cette première liaison inaugurale de l’opération spéciale de transport de passagers exclusivement à partir des ports de Sète (en France) et de Gênes (en Italie) s’est déroulée dans de bonnes conditions. Ce bateau, en provenance du port de Sète (en France), a accosté au port de Beni Nsar en début d’après-midi, avec plus de 1 000 passagers et près de 400 véhicules à bord, rapporte La Map.

De l’avis de Mostapha Benali, directeur régional des ports de la Méditerranée à l’Agence nationale des ports (ANP), «  l’opération s’est déroulée dans de meilleures conditions  ». En effet, afin d’assurer la lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19, toutes les parties impliquées dans cette opération ont été mobilisées, pour veiller à l’application rigoureuse des mesures préventives préconisées par les autorités marocaines (port de masque, distanciation sociale, désinfection…).

Il faut également souligner que, pour garantir le bon déroulement de l’opération, le ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, a établi des contacts avec les autorités portuaires des ports de liaison en France et en Italie, afin de coordonner l’ensemble des opérations portuaires et maritimes.

Pour sa part, Samir Benayada, coordonnateur régional de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, a fait observer que l’instance a pris toutes les mesures pour assurer et préserver la sécurité sanitaire des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, dans ce contexte particulier en raison de la pandémie du Covid-19. Le docteur Boughardouf Mohamed, médecin responsable du contrôle sanitaire aux frontières (Port Nador), assure, que de nombreuses mesures préventives, à savoir le contrôle du test PCR et du test sérologique, ainsi que de la carte sanitaire du passager, la mesure de la température (par thermomètre infrarouge ou caméra thermique) et la désinfection des véhicules, sont rigoureusement observées.

Lancée dans le cadre du plan d’action spécifique visant à permettre aux citoyens marocains et aux résidents étrangers au Royaume, ainsi que leurs familles, d’accéder au territoire national, cette opération spéciale de transport de passagers uniquement en provenance des ports de Sète (en France) et de Gênes (en Italie) devra se poursuivre pour le bonheur de milliers de personnes ainsi que leurs familles.

 

Source : Bladi

Province de Nador : Une nouvelle voie de développement économique

La province connaît une dynamique visant à favoriser la capacité de production de la richesse, avec un concept qui réalise la justice sociale et la dignité pour les citoyens.

Dans sa lecture de la situation économique dans la province, la Coalition des investisseurs du Nord-Est du Maroc souligne dans un communiqué que la dynamique lancée par l’Etat, à travers l’administration territoriale, a permis au secteur privé et aux multiples investisseurs de revoir le mode classique qui a caractérisé leurs activités pendant des décennies, axées sur une économie informelle liée directement aux activités des passages frontaliers qui, malgré la marge d’intérêt qu’elles offrent, ont aggravé davantage la crise en consacrant un environnement économique malsain, rapidement affecté par les politiques qui servent l’agenda de l’Espagne voisine.

La volonté de l’Etat tend à encourager toute initiative de construction d’une économie locale et régionale remplissant les conditions d’indépendance vis-à-vis des activités de “l’économie transfrontalière”, a précisé le communiqué, mettant en exergue les indicateurs positifs de ce grand projet de réforme qui tire sa force et sa référence des Hautes directives Royales relatives au développement économique et social et de la gestion décentralisée de l’investissement, qui se traduisent par des mesures incitant à la simplification des procédures administratives pour les investisseurs et l’adoption de réformes à travers un arsenal de lois favorisant une marge d’investissement plus large et meilleure.

La Coalition a, en outre, constaté que cela avait un impact positif sur la province, qui a connu une dynamique prometteuse des investisseurs et entreprises, confirmant ainsi la prise de conscience des institutions de l’État que la dissociation de l’économie informelle est une nécessité impérative pour l’intérêt de l’Etat, des investisseurs et du développement économique et social.

Elle a également fait savoir que la volonté de l’Etat intervient pour fonder un nouveau modèle, qui met fin à toutes sortes de contrôle des atouts de la région, à travers la construction d’une base solide pour un projet réformiste de développement, accordant à ces régions frontalières une importance susceptible de valoriser ses ressources pas convenablement exploitées. «L’expérience de la Coalition constitue l’un des résultats directs de la nouvelle politique économique, qui a fait des investisseurs un partenaire stratégique dans ce projet, élaboré par SM le Roi depuis son intronisation», précise le communiqué. Les premiers signes de changement ont été constatés lors des quatre dernières années, dont en premier lieu la concrétisation de la flexibilité au sein de l’administration, à travers une réactivité positive de la part de l’administration territoriale dans sa relation avec les investisseurs, ajoute la même source, notant que l’administration des douanes a connu une «grande mutation positive» dans la gestion de ses tâches quotidiennes, son interaction avec les problèmes des importateurs ainsi que sa résolution de plusieurs dossiers dans le cadre d’une approche participative inclusive.

 

Source : L'Opinion

 

Offshoring: Le 1er salon post-Covid se tient à Oujda

Après l'annulation de tous les évènements et manifestations professionnelles à forte densité humaine au début de l'épidémie, c'est le salon international des centres de contact et d’appel au Maroc (Siccam) qui a ouvert le bal à Oujda (10 et 11 juillet). Une édition virtuelle et réelle restreinte qui a offert 4 espaces distincts: une exposition en plein air, une salle de conférences, un espace pour la signature des conventions en présentiel, et une mise à disposition d’une salle de webinaire équipée.

De cette rencontre organisée par le CRI de l'Oriental sous le thème «Offshoring et digital, nouvelles stratégies post-Covid-19», plusieurs annonces réjouissantes: Intelcia, le leader national en Offshoring, a choisi Oujda pour lancer son nouveau Call center dès août prochain ainsi que l'a annoncé son PDG, Karim Bernoussi, juste après les ouvertures au Portugal, aux USA, et en Jamaïque.

Deux autres groupes de renom international démarreront incessamment leurs tests de recrutement. Ces groupes s’ajoutent aux autres entités déjà installées, à savoir, Notoriety, Saccom (avec un pôle anglophone) et Eca groupe. Au total, ils assureront plus de 3.000 emplois à terme.

De son côté, Saccom, opérant dans les métiers de la gestion électronique des documents, et dans les ressources humaines, commencera ses activités à Oujda-shore dès le mois prochain, indique Moulay Zine El Oudghiri, son PDG, qui prévoit 1.000 emplois à terme.

Au cours de cette 17e édition du Siccam , des conventions ont aussi été conclues. Ainsi, le FIRO (Fonds d’Investissement de la région de l’Oriental) et le groupe Notoriety ont officialisé leur pacte d’associés à Oujda-shore. C’est la première opération de capital investissement dans l’offshoring que connaît le Maroc cette année. Un mémorandum d’entente a été également signé avec un autre opérateur de l’offshoring.

Et pour le bouquet final, l'évènement a focalisé sur les 20 ans de l'offshoring au Maroc à travers une belle exposition de tableaux. L'histoire démarre en 1999, lorsque le premier centre d’appel offshore en Afrique s’est implanté au Maroc. Depuis, une marche de vingt ans s'est engagée avec des temps forts. Installée pour l'heure au CRI de l’Oriental, l’exposition sera itinérante dans tout le Maroc.

Des moments d'émotion mais aussi des prix. Pour récompenser les entreprises qui ont maintenu l’activité durant les semaines du confinement sanitaire, trois trophées ont été décernés à celles qui se sont distinguées durant cette période. Quatre autres prix ont été attribués aux investisseurs dans l’offshoring dans l’Oriental, et  alors que Marie Agnès Verron, de Belgique, a obtenu le trophée webinaire de cette édition.

 

    Création d’un Club Offshoring dans l’Oriental

 A l’initiative du CRI de l’Oriental, l’Apebi et du Siccam le Club de l’Offshoring de l’Oriental est désormais opérationnel.
Dès sa première réunion, le Club a identifié une nouvelle activité qui bénéficiera à des jeunes dans la région de Jerada, qui sera pilotée par le groupe Saccom avec l’appui des autorités locales. Le Club effectuera également une mission à Casa-shore en partenariat avec MedZ, et aura d’autres activités renforcées par les réseaux de l’Apebi et du Siccam. Et dès les prochains jours, les centres d’appel et les startups opérant dans l’Oriental souhaitant bénéficier de l’appui du Club pour leur développement seront identifiés afin de les intégrer dans un incubateur de dernière génération.

 

Source : L'Economiste

Voici les vols spéciaux d’Air Arabia au départ du Maroc (liste)

À l’heure où le trafic aérien reprend timidement en ces temps de covid-19, Air Arabia a programmé ses vols spéciaux au départ du Maroc.

Après la reprise de ses vols intérieurs au Maroc, Air Arabia met le cap sur les vols internationaux. Ainsi, la compagnie aérienne s’apprête à opérer des vols spéciaux au départ de Casablanca, Tanger, Fès et Nador à destination de plusieurs villes européennes.

"Nos vols spéciaux mis en vente en ligne et en agence depuis cet après-midi. Plusieurs routes au départ de Casablanca, Tanger, Fez and Nador. Welcome on Board", a twitté Laila Mechbal, vendredi 10 juillet 2020.

 


Source : Bladi