Une multitude de projets touristiques à la province de Figuig, malgré la crise sanitaire

Une multitude de projets touristiques à la province de Figuig, malgré la crise sanitaire

• La province abrite un grand nombre de projets touristiques qui ont profité de la mise en place de la ligne aérienne Casablanca-Bouârfa.
• Ces projets constituent une offre touristique originale, comparée aux autres régions du Royaume.
• Malheureusement, cette ligne aérienne est suspendue à cause de la crise.

Même si la pandémie a sérieusement impacté une dynamique touristique dans la province de Figuig, l’état d’avancement de plusieurs projets qui y sont menés n’a pas été affecté. Ces projets devront permettre de composer une offre touristique totalement différente de ce que proposent les autres régions du Royaume.
En 2018, le problème de l’accès à la province a été résolu avec la mise en place d’une ligne aérienne reliant Casablanca et Bouârfa. Selon plusieurs opérateurs de la région, cette liaison a permis de valoriser grand nombre de nouveaux projets. Certains sont déjà réalisés, d’autres en cours de construction, ou ont été suspendus, en attendant la reprise. Parmi ces projets, l’ANDZOA (Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier), en partenariat avec les Conseils de la région et de la ville de Figuig, a mis en place une unité touristique à Figuig pour prendre entièrement en charge les touristes souhaitant visiter les environs de la ville. «Ce projet a l’ambition de faire connaître le patrimoine géologique de la région. Il a été confié à de jeunes promoteurs qui se chargent d’accueillir les clients qui arrivent à la ville par la route», souligne Jamal Moumni, délégué provincial de l’ANDZOA.
Dans le cadre du programme Kasbah et Ksours, un autre projet a été bouclé également à Figuig. Il consiste à mettre à la disposition des touristes une flotte de vélos afin d’exploiter les circuits de randonnées au sein de l’oasis.


Dans le même élan, deux unités touristiques mobiles ont également été confiées à deux auto-entrepreneurs à Bouârfa et à Talssint. Le premier projet, doté d’une enveloppe budgétaire de 900 000 DH, dont 90% est financé par l’ANDZOA, a permis de lancer un nouveau concept de bivouacs mobiles dans la région.
«Ce premier projet est équipé pour installer des campements touristiques dans la région à la demande des touristes. Il est adapté à la nature des environs de la ville de Bouârfa», poursuit M. Mimouni. En ce qui concerne le deuxième projet, il est en cours de réalisation et devra voir le jour dès la reprise.

Les projets se multiplient


A Bouarfa, les projets touristiques commencent à se multiplier malgré la crise sanitaire. Ainsi, un promoteur local vient de lancer une unité hôtelière dans l’ancien quartier minier de la ville. Ce projet comprend un musée de photographies qui présente l’histoire minière de Bouârfa.
A Bouânane, le Conseil provincial de Figuig, en partenariat avec l’ONDZOA, construisent actuellement une auberge située à Ksar Beni Yatti, à l’image de celle construite à A Ksar Ich, un village collé aux frontières. Cela dit, des complications administratives retardent jusqu’à présent l’ouverture de cette dernière. Par contre, Ksar Ich a déjà connu l’inauguration d’un musée du patrimoine oasien. Le même projet sera dupliqué à Figuig qui aura bientôt son propre musée, actuellement en cours de construction. «Seuls les équipements manquent pour l’instant à ce projet. Ce musée regroupera tout le capital matériel et immatériel de Figuig», précise Jamal Mimouni.

La province souffre de la saisonnalité

La saisonnalité est l’un des plus grands obstacles au développement du tourisme dans la région de l’Oriental, et dans la province de Figuig en particulier. En été, la ville de Figuig devient submergée par les MRE et les touristes. Cela pose le problème de la capacité litière de la ville et de toute la province et tout projet hôtelier devra gérer les longues périodes de basse saison. En tout cas, cela n’a pas découragé les autorités. Un hôtel de 90 chambres est actuellement en cours de construction. Initié par les Conseils de la région de l’Oriental et de la ville, ainsi que par l’ANDZOA, cet établissement est censé contribuer à remédier à un autre problème structurel de la province et de toute la région, à savoir le manque d’infrastructures touristiques

Parallèlement, le projet de route touristique de Figuig est malheureusement en suspens, car il divise les résidents de la ville. Le ministère de la culture a alerté les autorités quant au risque de mettre en péril le projet de classement de la ville au patrimoine Unesco. Un bureau d’études devra trancher prochainement.

 

Source : LaVieEco

Taourirt se dote d’une structure universitaire

La ville de Taourirt sera dotée d’une structure universitaire dès la prochaine rentrée (septembre 2022). Le projet qui est en phase avancée de réalisation connaît une accélération de ses travaux, afin de rattraper le retard occasionné par le confinement. C’est ce qui ressort d’une visite de chantier initiée par le gouverneur de la province, Larbi Touijer en présence du président de l’Université Mohammed premier (UMP) Yassine Zarhloule.

Cette visite de suivi a concerné les travaux de construction des principales composantes du projet: salles d’étude, ateliers, laboratoires, bibliothèque, restaurant universitaire, réfectoires, installations administratives, etc. Les deux responsables se sont également enquis de la qualité des matériaux et leurs conformités aux normes exigées.

La réalisation de cette structure qui a nécessité 120 millions de DH pour sa construction et 5 millions de DH pour son équipement, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’UMP, le Conseil régional de l’Oriental, la province de Taourirt, le Conseil communal et Conseil provincial de Taourirt. Elle sera en mesure d’accueillir 1.000 étudiants dans un premier temps. Toutefois les effectifs varieront selon les filières qui seront mises à disposition ; filières à accès ouvert ou à accès régulé.

«Le choix entre ces deux options est impératif», explique de son côté un élu local. D’autres acteurs associatifs rappellent le discours royal du 20 août 2018 qui a précisé: «notre système éducatif ne doit plus fonctionner comme une machine à fabriquer des légions de chômeurs, surtout dans certaines filières universitaires dont les diplômés peinent énormément à intégrer le marché de l’emploi».

C’est aux responsables territoriaux et universitaires de proposer une structure à vocation exceptionnelle en mesure de former des compétences avérées au lieu de se limiter aux traditionnelles branches et formations classiques qui n’apportent pas de solutions en matière d’employabilité. Il y a suffisamment de facultés à accès ouvert dans la région et Taourirt ne peut réussir sa reconversion d’une ville de passage en une ville à fort potentiel de croissance économique sans des filières qui forment des diplômés à compétence avérée.

 

A 80% d’avancement, les travaux routiers au sein de l’oasis de Figuig suspendus

Programmée pour la session de mai du conseil communal de Figuig, la convention relative à la réalisation de cette route vient d'être signée lors de la session d'octobre. Les travaux, eux, ont commencé en juin dernier.
Ce retard est justifié par le report de la session de mai 2020 en raison de l'état d'urgence sanitaire, nous explique Mohamed Hakkou, président de la commune de Figuig.

"Approuvée par une majorité de la population, cette route a pour objectif principal de désenclaver la ville", affirme notre interlocuteur, qui défend tant bien que mal ce projet.

"Il s'agit d'une route qui existait déjà, sur des terrains agricoles, et qui est en cours d'élargissement. Le but étant de faciliter l'accès aux ambulances, sapeurs-pompiers, agriculteurs…", insiste notre source, qui cite, à ce propos, des exemples d'accidents et de décès dûs à l'enclavement de cette zone difficile d'accès".

Or, le projet ne fait pas l'unanimité. Il est décrié par des acteurs associatifs. Son étude "n'ayant respecté aucune des étapes nécessaires, imposées par la loi". Selon eux, aucune étude n’a été réalisée pour évaluer l’impact environnemental de cette route.

Des propos "catégoriquement" réfutés par le président de la commune, qui pointe un "manque d'informations par les opposants du projet".
Le ministère de la Culture avait écrit à la région de l'Oriental, maître d'ouvrage, pour lui demander de temporiser dans les travaux et lui proposer l'aide pour réadapter la route au site et à sa valeur de patrimoine. Les travaux ont été ainsi suspendus, apprend-on auprès du conseil de la région.

Saison hivernale oblige, Mohamed Hakkou affirme avoir émis une recommandation, lors de la dernière session du conseil de la commune, pour la reprise des travaux d'assainissement et de collecte d'eau, dans l'attente de l'équipe technique du ministère de la Culture.

Le président de la commune de Figuig ne cache pas sa prédisposition à "collaborer avec la tutelle pour la réhabilitation des sites, afin de préserver le patrimoine de la ville".
A ce jour, les travaux ont atteint, selon notre source, un taux d'avancement de 80%. Il ne reste que les travaux de raccordement et de revêtement.

 

Source : Medias24

Un fonds de soutien aux « femmes-mulets » vulnérables de la région de l’Oriental

La région de l'Oriental prend les devants dans le dossier des femmes porteuses. La fermeture des frontières avec Sebta et Melilia a marqué la fin de la contrebande, portant aussi un coup dûr aux familles qui en vivaient.

Au chômage depuis la fermeture des frontières, de nombreuses femmes porteuses se retrouvent sans aucune source de revenus. Lors de sa session d'octobre, tenue lundi 5 octobre, le Conseil de la région de l'Oriental a approuvé la création d’un fonds de soutien aux femmes en situation difficile.

"Ce fonds, d'un budget de 8 millions de DH, est dédié aux femmes porteuses dans une situation vulnérable, qui travaillaient à Melilia", nous déclare le président de la région, Abdenbi Bioui. Cette mesures fait partie d'une réflexion menée avec plusieurs partenaires, dont le ministère de la Solidarité, afin de trouver une solution à cette catégorie vulnérable.

En effet, "quelque 2.000 femmes devraient être intégrées dans deux unités industrielles. D'autres, plus vulnérables, en raison de leur âge ou atteintes de maladies chroniques, devront bénéficier de ce fonds", explique notre interlocuteur.
A Fnideq, une zone commerciale sera créée, comme alternative au trafic de contrebande en provenance de Sebta.

Pour rappel, le Maroc veut convertir les postes frontières de Sebta et Melilia en simples points de passage de personnes, avec une activité commerciale minimale, avait déclaré Nabyl Lakhdar, directeur de l’Administration des douanes et impôts indirects.

 

Source : Medias24

Le Conseil régional de l’Oriental approuve son budget 2021 et des conventions de partenariat

Oujda- Le Conseil de la région de l’Oriental, réuni lundi en session ordinaire au titre du mois d’octobre, a approuvé son budget pour l’exercice 2021 ainsi que plusieurs conventions de partenariat portant sur des projets de développement socio-économique.

Le budget de l’année financière 2021, adopté lors de cette session tenue sous la présidence du président du Conseil, Abdenbi Bioui, en présence du wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, prévoit des recettes de l’ordre de 659.800.000 dirhams (659,8 MDH), contre 738 millions de dirhams en 2020.

Le budget 2021 a été élaboré en tenant compte des Hautes orientations royales pour faire face à la crise sanitaire liée au Covid-19 et réduire ses effets négatifs, et en prenant en considération la conjoncture actuelle et les mutations imposées par la pandémie du nouveau coronavirus, ainsi que les orientations du Conseil régional de l’Oriental concernant les engagements prises aussi bien avec ses partenaires que dans le cadre du Programme de développement régional.

Il ressort d’une présentation du budget faite à cette occasion que le bureau du Conseil a procédé, dans le sillage des efforts visant à endiguer la propagation du coronavirus et son impact, à une réduction au maximum des dépenses de fonctionnement afin de donner une forte impulsion au budget d’investissement, permettant ainsi d’atteindre un excédent prévisionnel de près de 430,4 MDH.

Par ailleurs, les membres du Conseil ont examiné et approuvé des conventions de partenariat relatives à la réalisation d’une étude du plan de mobilité urbaine au niveau du Grand Nador, à la création d’un fonds pour le soutien des femmes en situation difficile qui travaillaient dans des activités de contrebande, à la réalisation de formations au profit des lauréats du Baccalauréat au titre de l’année 2019-2020 et à la mise à disposition de la plateforme commerciale El Karbouz au profit de la commune de Bni Khaled, et ce dans le cadre du programme d’encouragement des activités génératrices de revenu.

La session a adopté aussi le projet de cahier des charges pour le soutien aux PME et à l’auto-entrepreneuriat dans le cadre du programme «Intelaka», et le projet de mémorandum d’entente visant l’accompagnement du tissu entrepreneurial et l’appui à l’investissement dans la région de l’Oriental.

Des conventions de partenariat pour la création d’unités industrielles ont été également approuvées. Il s’agit notamment de quatre unités de production de produits en bois, d’une unité spécialisée dans la menuiserie d’aluminium, d’une unité d’emballage des fruits et légumes et d’une unité de fabrication de produits de nettoyage.

La session ordinaire a connu aussi l’approbation de projets d’amendement de conventions de partenariat portant sur la construction des nouveaux hôpitaux provinciaux de Berkane et de Taourirt.

Des projets de conventions de partenariat relatives à la coopération décentralisée, au soutien à l’étudiant-entrepreneur, à l’élargissement de l’offre scolaire et au renforcement du réseau de surveillance de la qualité de l’air dans la région de l’Oriental ont été également examinés et adoptés.

Dans une allocution de circonstance, M. Bioui a réitéré la poursuite de l’approche participative dans l’élaboration et l’exécution de projets qui sont de nature à réaliser le développement durable et le rayonnement de la région.

Il a salué par l’occasion la parfaite coordination entre les différents partenaires et les efforts déployés par toutes les parties concernées pour mettre en avant les principes de la bonne gouvernance.

 

Source : MAPExpress
 

Les médecins des FAR assurent des prestations médicales dans les provinces de Bouarfa-Figuig, Errachidia et Ouarzazate

Les médecins militaires relevant des unités des Forces Armées Royales implantées dans les provinces de Bouarfa-Figuig, Errachidia et Ouarzazate continuent d’assurer des consultations médicales au profit des populations habitant à l’Est et au Sud-est du Royaume.

Ainsi, 449 habitants des provinces de Bouarfa-Figuig, Errachidia et Ouarzazate ont bénéficié de prestations médicales fournies par les médecins militaires durant le mois d’août 2020.

Au niveau de la province de Bouarfa-Figuig,  59 hommes, 103 femmes et 49 enfants ont bénéficié de cette initiative, notamment à Tendrara et Bouanane. Dans la province d’Errachidia, 16 hommes, 59 femmes et 30 enfants ont bénéficié de cette initiative, notamment à Tazougart, Tazouz et Fezzou. Au niveau de la province Ouarzazate, à Tagounit, M’Hamid El Ghizlane et Foum Zguid, les médecins des FAR ont procédé à des examens médicaux et consultations en faveur de 40 hommes, 57 femmes et 33 enfants.

Il est à noter que les services médicaux fournis par les médecins des FAR se déroulent dans les dispensaires relevant du ministère de la santé ouverts au niveau des communes concernées.

 

Source : Maroc Diplomatique

Oujda: L’INDH investit dans l’employabilité des jeunes

Lancement d’une plateforme dédiée avec des espaces d’orientation et d’assistance
En parallèle, le comité provincial d’Oujda-Angad approuve 27 projets socioéconomiques
Pour une enveloppe de 50,2 millions de DH

Les projets de l’Initiative nationale du développement humain (INDH) à la préfecture d’Oujda-Angad se multiplient. Le dernier en date concerne une plateforme dédiée à l’emploi des jeunes. Une structure d’accueil, d’orientation et d’accompagnement vient d’être inaugurée par le Wali de la région.

«L’INDH, qui a fait de l’amélioration des conditions de vie des citoyens une priorité, ne peut omettre les attentes des jeunes diplômés en quête d’emploi pour améliorer leur condition de vie et de se prendre en charge», a déclaré Mouad El Jamai, lors de la réunion du comité provincial du développement humain d’Oujda-Angad. Une session tenue mardi dernier pour approuver une batterie de projets socio-économiques au titre de l’année 2020.

La plateforme (développée pour 800.000 DH) constituera un lieu d'interaction entre les différents programmes validés par l’ensemble des acteurs œuvrant dans l'insertion des jeunes. Elle englobera des espaces d'écoute, d'orientation et d'accompagnement, ainsi que des espaces de soutien entrepreneurial et de promotion de l'économie sociale et solidaire.

L’initiative, qui incarne les objectifs du troisième programme de l’INDH, vise à doter les jeunes de moyens leur permettant de stimuler leur esprit entrepreneurial. Elle entend, également, contourner les difficultés entravant l'accès des jeunes entrepreneurs et des micro et petites entreprises au financement.

En parallèle à l’inauguration de cette plateforme, les membres du comité provincial de développement humain d’Oujda-Angad ont approuvé 27 projets programmés pour l’année 2020, pour environ 50,2 millions de DH, dont une contribution de 29,5 millions de DH de l’INDH. «Ces projets couvrent les différents programmes de la troisième phase de l’INDH, à savoir le rattrapage des déficits en infrastructures sociales de base, l’accompagnement des personnes en situation de précarité, l’amélioration du revenu et de l’inclusion économique des jeunes, et le renforcement du capital humain des générations montantes», a précisé Hafida El Hendouz, chef de la division de l’action sociale à la préfecture Oujda-Angad.

Concernant les projets liés au rattrapage des déficits en infrastructures sociales, ils portent sur la création d’un pôle sportif à Oujda, pour 30 millions de DH, l’acquisition de deux bus de transport scolaire au profit des communes rurales de Bni Khaled et Ahl Angad (640.000 DH) et l’achat d’une unité médicale mobile (450.000 DH).

S’agissant de l’accompagnement des personnes en situation de précarité, le comité a approuvé trois projets visant le soutien de la gestion des établissements sociaux (500.000 DH), l’achèvement d’un centre pour femmes en situation difficile (180.000 DH), ainsi que la construction et l’équipement d’un centre d’accueil des personnes en situation de vulnérabilité (2e partie: près de 4,4 millions de DH).

Quant aux projets du troisième programme, ils ont pour objectifs le soutien des jeunes à la création de petites et très petites entreprises (2,5 millions de DH), l’appui à l’emploi et le renforcement des capacités des jeunes (1,5 million de DH), l’organisation d’une compétition d’idées de projets (671.800 DH), en plus du soutien aux activités génératrices de revenus.

D’autres projets sont approuvés dans le cadre du quatrième programme de renforcement du capital humain des générations montantes au titre de 2020. Ils se rapportent à «l’encouragement de la scolarité et à la lutte contre la déperdition scolaire», avec environ 4,4 millions de DH, l’appui au préscolaire en milieu rural, avec 2 millions de DH et le «développement de l’enfance précoce», pour 849.000 DH.
                                                                          

                                 Participation aux efforts de lutte contre la Covid-19

Le comité provincial de développement humain ne s’est pas contenté de ses programmes de promotion socioéconomique. Il a également accompagné les efforts déployés pour limiter les effets de la pandémie Covid-19. Ainsi, des fonds exceptionnels ont été alloués aux personnes impactées par la pandémie, notamment aux travailleurs et chefs de ménage opérant dans l’informel et non-inscrits au Ramed. D’autres aides, sous forme de paniers de denrées alimentaires, ont été distribuées par l’INDH.

 

Source : L'Economiste

Report de la 4ème édition du Salon maghrébin du livre d’Oujda

Oujda – Le report de la 4ème édition du Salon maghrébin du livre d’Oujda «Lettres du Maghreb», en raison des contraintes sanitaires liées à la Covid-19.

«Le comité scientifique, les commissaires et le président tiennent à remercier les partenaires publics et privés, ainsi que les différents acteurs de la culture pour leur mobilisation et leur soutien pendant toute cette période difficile de préparation», affirme dans un communiqué le directeur général de l’Agence de l’Oriental et président du Salon, Mohammed Mbarki.

«Nombreux parmi vous ont accepté notre invitation à participer à la 4ème édition de Lettres du Maghreb (…), nous leur exprimons nos plus vifs remerciements pour l’intérêt qu’ils portent à cette manifestation et à la programmation d’activités littéraires et culturelles qui honorent le Maghreb et l’Afrique», ajoute-t-il.

Les organisateurs assurent de leur volonté de poursuivre la construction «confiante et enthousiaste» de l’avenir de Lettres du Maghreb, conclut le communiqué.

 

Source : Mapexpress

Patrimoine: Une ONG marocaine accréditée par l’Unesco

L’Association recherche histoire et patrimoine de l’Oriental marocain (ARHPOM) vient d’être accréditée par l’Unesco, comme organe consultatif pour tout ce qui se rapporte au patrimoine immatériel. L’ARHPOM devient ainsi la seule ONG marocaine accréditée dans ce domaine. Elle sera sollicitée dans tous les dossiers se rapportant au Maroc en matière de patrimoine immatériel.
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Cela concerne les connaissances, le savoir-faire, les traditions et les pratiques associés aux cultures ancestrales: palmier dattier, argan et autres produits du terroir. C’est le cas également pour les festivals, les moussems et les expressions corporelles (Laâlaoui: danse martiale du Maroc oriental comme exemple), les espaces à forte charge culturelle et le patrimoine humain vivant (différents métiers artisanaux).

L’attribution de cette importante responsabilité a été prise lors de la huitième session de l’Assemblée générale des Etats parties à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue du 8 au 10 septembre 2020 au siège de l’Unesco à Paris.

Durant trois jours, 178 Etats parties ont débattu de questions se rapportant au patrimoine universel. 38 Organisations non gouvernementales (parmi 63 ONG candidates) ont été accréditées pour assurer des fonctions consultatives auprès du Comité du patrimoine mondial pour les quatre prochaines années. Parmi elles, l’ARHPOM.

La sauvegarde du patrimoine concerne les mesures indispensables pour assurer la viabilité du patrimoine culturel immatériel: identification,  documentation, recherche, promotion, transmission… «Et c’est la tâche à laquelle s’attellera notre association. Une responsabilité qui nécessite plus d’efforts et de moyens», explique Hassan Zakriti, son secrétaire général.

 

Source : L'Economiste

Le pont de Oued Mina transformé en dépotoir

En l’absence de civisme et de prise de conscience des citoyens, le pont de Oued Mina, un ouvrage d’art, est en proie à l’accumulation de déchets en tous genres, jetés généralement par les automobilistes qui empruntent ce pont et les riverains.

En contrebas de cet ouvrage, des tas de détritus sont disposés en monticules sur une vaste surface. Les déchets du village sont presque tous jetés à cet endroit précis, où le visiteur est «accueilli» avec ce triste décor. Des immondices composées de sachets en plastique, de sacs noirs remplis de déchets, d’emballages de boissons alcoolisées, de nourritures avariées, de cartons, d’emballages durs, de bouteilles de plastique usagées défigurent les lieux. Ce dépotoir existe depuis des décennies. Il était le seul endroit où l’on pouvait jeter ses déchets avant que la collecte communale soit dirigée vers la décharge sauvage de Saïdia. Les différentes tentatives de son éradication par l’APC sont restées vaines. En plus de cela, les eaux usées y sont également déversées, provoquant un véritable chaos écologique. Les eaux de l’oued Mina sont de ce fait mélangées aux eaux usées pestilentielles. Les berges de l’oued sont également envahies par des amoncellements de détritus, dénotant l’incivisme des habitants. Par ailleurs, des décharges sauvages ont vu le jour depuis des mois. C’est le cas de celui situé à la cité Chemerik, à proximité de la gare ferroviaire, située à la périphérie de Relizane-ville.

 

Source : La Nouvelle République