Rencontre lors de la cérémonie officielle du 10ème anniversaire du Discours Royal, consacré à la relance économique de l’Oriental.

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Rencontre lors de la cérémonie officielle du 10ème anniversaire du Discours Royal, consacré à la relance économique de l’Oriental.

Tous les intervenants lors de la cérémonie officielle du 10e anniversaire du discours royal, consacré à la relance économique de l’Oriental, étaient unanimes. Cette feuille de route a bel et bien sorti la région de son «oubli», mais il reste encore beaucoup à faire.

Les participants, à savoir les ministres de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration et des MRE, Abdelâdim El Guerrouj et Abdellatif Maâzouz, le wali de l’Oriental, Mohammed Mhidia, le président du Conseil régional, Ali Belhaj, le PDG de la CDG, Anas Alami, la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun, le DG de l’Agence de l’Oriental, Mohammed Mbarki, le président de la CCIS, Driss Houat, le président de la CGEM locale, Mehdi Abdelkrim, ou encore le président du Conseil des oulémas, Mustapha Benhamza, n’ont pas manqué de souligner l’approche territoriale innovante, qui a fait de l’Oriental une région qui assure son propre auto-développement.

D’une région taxée de frontalière, et qui n’a pas bénéficié du même effort de croissance qu’ont connu les autres régions, elle est passée à un territoire bénéficiant d’une attention particulière et par conséquent plus connectée à la réalité économique du pays. Cependant, cela ne doit pas occulter la réalité sur le terrain (cf. notre édition n°3990 du 18 mars dernier): si l’oriental est aujourd’hui visible dans les radars nationaux, il manque toutefois de coordination entre public et privé et d’attractivité pour les investisseurs.

Une insuffisance qui a fait l’objet de débats, lors de la rencontre initiée par la CGEM Oriental, spécialement sur les approches à prôner et les ajustements à apporter pour que la région connaisse enfin un réel essor. Parmi «les leviers pour dynamiser l’investissement privé dans l’Oriental», thème choisi pour l’évènement,  ressortent immanquablement les blocages qui retardent le développement, à savoir le foncier industriel considéré comme le plus cher du Royaume (avec 620 DH/m2), la fiscalité disproportionnée qui ne prend pas en considération les spécificités de la région, et la RAM qui anéantit les efforts de développement consentis.

C’était l’aussi l’occasion pour fédérer autour du projet de l’Oriental tous les acteurs de la région. Société civile, investisseurs privés et surtout les MRE sont invités à s’impliquer davantage dans leur région natale, l’objectif étant de préparer la prochaine décennie.

A retenir, également, l’appel de la CGEM aux entreprises les incitant à investir dans les nouvelles zones industrielles, la technopole de Oujda. «Il est temps de transformer l’essai et de réussir le pari de l’attractivité et de la compétitivité», a déclaré Belhaj à L’Economiste. Et d’ajouter, «nous avons saisi cet événement pour exprimer le souhait de relancer une nouvelle  initiative pour la création d’un deuxième fonds destiné à la petite entreprise. Elle est plus adaptée au tissu économique local. Le premier fonds (FIRO) destiné à la moyenne entreprise a atteint ses limites. Un second fonds complémentaire est nécessaire avec de nouvelles prérogatives».

 

Source: Leconomiste