Proposer une information fiable et correcte aux différents prescripteurs, tel est l’objectif de la visite d’information organisée par Medz au profit de plusieurs fédérations professionnelles affiliées à la CGEM.
Une visite de chantier qui a bénéficié aux secteurs de l’électricité, la métallurgie, l’automobile, l’agroalimentaire, la transformation des produits de la mer, les exportateurs, le commerce et les services. En somme, tous les prescripteurs intéressés directement par les projets proposés par les parcs industriels de l’Oriental.
En perspective, des actions de partenariat entre Medz et ces fédérations. D’où la nécessité de recourir à ces fédérations dans le décollage effectif de l’activité industrielle au niveau de la technopole d’Oujda, l’agropole de Berkane et le parc industriel de Salouane (Nador).
Un partenariat qui a besoin de plus de visibilité pour aboutir. «Il fallait expliciter dans les détails ce qui se passe réellement dans ces sites. Quelle vision, quelles qualités pour les aménagements, les processus de commercialisation, de gestion et de développement, les efforts de valorisation et les services prévus», a souligné Rachid Rami, directeur du développement des parcs industriels de l’Oriental. Et d’enchaîner, «cette première rencontre vise à interpeller ces professionnels en tant que prescripteurs et représentants des différents secteurs économiques pour qu’ils puissent à leur tour essaimer l’information auprès de leurs adhérents et de nous accompagner dans la promotion de ces parcs.»
Il est à préciser que les trois plateformes visitées s’inscrivent dans le cadre de la stratégie Med-Est, déclinaison régionale du plan Emergence. Une offre qui englobe la mise en place d’infrastructures aux normes internationales, d’un guichet unique abritant les principales fonctions administratives, la mise en place de services de proximité, répondant aux besoins des entreprises et des personnes, ainsi que le développement d’une offre de formation pour garantir la disponibilité des compétences.
Concernant le retard observé au niveau des lancements des projets à l’agropole de Berkane et surtout le parc industriel de Salouane où le bâtiment d’accueil n’est pas encore achevé (un retard de deux ans), Rami précise que les différentes entraves d’ordre administratif et technique qui retardaient le lancement du parc de Salouane ont été résolues. Et que plusieurs projets sont déjà commercialisés. «On est en phase d’éclatement des titres fonciers qui seront disponibles très prochainement au niveau de ce parc», souligne de son côté, Abdelhafid Jaroudi, président de la Chambre d’industrie et des services de Nador. Quant à l’agropole de Berkane, deux entreprises sont en cours de construction, deux autres en cours d’autorisation. Au total, une dizaine d’entreprises n’attendent que des autorisations pour donner leur premier coup de pioche. La visite de ces fédérations est la première étape dans le plan d’action initié par Medz pour commercialiser ces plateformes industrielles de l’Oriental. Une seconde visite est prévue, début novembre, pour des Chambres de commerce internationales actives dans le Royaume.
Mutualisation des plateformes industrielles
Dans une déclaration à L’Économiste, Nathalie Barbe, directrice de la Fédération marocaine de l’agroalimentaire, précise que les plateformes de l’Oriental sont des projets dont l’objectif et la vision sont en phase avec les attentes des industriels. De même, les équipements de pointe, mis en place, répondent aux besoins des industriels.
Cependant, elle souhaite l’ajustement du prix en m2 pour que les lots soient accessibles aux industriels, notamment les PME. La mutualisation et la coordination des investissements avec d’autres plateformes nationales sont souhaitées afin d’éviter les duplicatas affaiblissants. «Si on participe à l’opération de promotion MedZ c’est pour mieux comprendre les prestations de service et la qualité des infrastructures pour informer nos adhérents et les industriels. La finalité pour notre fédération est d’ouvrir des antennes dans ces plateformes intégrées», conclut-elle.
Source: L'Economiste