L’Oriental rouvre ses souks de bétail

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L’Oriental rouvre ses souks de bétail

La commercialisation du bétail reprend doucement pour les éleveurs des ovins et caprins de l’Oriental. Malgré le prolongement de l’état d’urgence sanitaire, ils sont autorisés à relancer progressivement leur activité et à se regrouper dans des souks hebdomadaires.

Une décision prise par le ministère de l’agriculture de la pêche maritime, du développement rural qui a permis l’ouverture de douze souks de bétail à travers le territoire national. C’est le cas des souks de Tandrara (province de Figuig) et d’Ain Bni Mathar (province de Jerada). Le premier est déjà opérationnel alors que le second ouvrira ses portes juste après l’Aid.

Auparavant des mesures ont été prises pour organiser ces deux grands souks, réputés pour la transaction de la race Bni guil. Aussi pour permettre aux éleveurs de renflouer leurs ressources financières (au point mort) et assurer un meilleur approvisionnement des marchés et des abattoirs. 

En amont, des directives strictes de prévention des risques de contamination ont été prises par les autorités locales. Elles consistent en l’aménagement d’espaces de distanciation entre les personnes avec mise en place de box isolés pour abriter les animaux et les aliments de bétail. Idem pour des vastes opérations de désinfection et de renforcement du contrôle d’accès du souk avec port obligatoire des bavettes. En plus des box et espaces avoisinants, les différents moyens de transport sont également désinfectés au niveau des parkings.

«Ces mesures préventives sont indispensables car il était temps de relancer les opérations de vente du bétail vu que la majorité des éleveurs n’ont pas d’autres ressources pour l’acquisition de l’orge subventionné et surtout pour éviter la crise qui se profile à l’horizon», souligne Abdellah Majdoubi, président de l’Association nationale ovine et caprine.

En parallèle à cet allégement dans la commercialisation du bétail, le Crédit agricole a lancé une opération destinée aux petits éleveurs pour bénéficier de crédits à court terme. Ils doivent toutefois justifier qu’ils disposent d’un cheptel ovin.

Concernant le programme national de sauvegarde du cheptel piloté par le département de l’agriculture, l’Oriental a bénéficié de 400.000 quintaux d’orge subventionné, dont 52% sont déjà distribués précise-t-on auprès de la Direction régionale du conseil agricole.

Source : L'Economiste