Ceux que le malheur n’abat point, il les instruit. Dans l’Oriental, comme dans le Maroc entier, des décisions immédiates ont été prises pour l’amélioration de la qualité des soins. De son côté, la mise en place de nouvelles infrastructures hospitalières se multiplie.
Ainsi, plusieurs hôpitaux de l’Oriental ont bénéficié d’un intérêt particulier en matière de renforcement de leur capacité litière et renouvellement de leur matériel médical. C’est le cas des hôpitaux provinciaux de Jerada et de Berkane. Des initiatives qui s’inscrivent dans le cadre de la mobilisation générale pour lutter contre la pandémie du coronavirus.
À Jerada, l’hôpital de Laâouinate a vu sa capacité litière se renforcer par 30 lits d’hospitalisation et de réanimation. Vingt d’entre eux, sont le fruit d’un partenariat entre le Conseil provincial de Jerada et l’Initiative nationale pour le développement humain (400.000 DH). Les dix autres lits médicalisés ainsi que du matériel médical et paramédical ont été fournis par un mécène local opérant dans le secteur du paramédical.
Le même travail a été effectué à Berkane qui a transformé son hôpital local de Saïdia en hôpital Covid-19 pour accueillir tous les cas relevés au niveau de la province. L’établissement a subi d’importants travaux de réhabilitation pilotés par le département de la santé, le Conseil local et la province de Berkane.
Toutes les chambres ont été remises à niveau et équipées en matériel de réanimation et suivi médical. S’y ajoute la contribution des forces armées royales en matière d’équipements pharmaceutiques et ressources humaines.
Sur le plan organisationnel, cet hôpital est dirigé par une équipe conjointe civile et militaire composée de 22 membres des FAR (trois médecins spécialistes en virologie, neurologie et traumatologie, une équipe de paramédical de 8 personnes et 8 assistantes sociales et 1 officier de liaison) et d’une équipe médicale civile. Celle-ci est constituée de 19 médecins, 27 infirmiers, 2 techniciens de laboratoire, 2 techniciens UV et un staff administratif.
Source : L'Economiste