Coronavirus: Oujda en campagne continue de désinfection

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Coronavirus: Oujda en campagne continue de désinfection

La protection contre la propagation du coronavirus a poussé autorités et particuliers à conjuguer leurs efforts pour les plus démunis. Aussi, à Oujda, des structures de soins et centres d’accueil ont ouvert leurs portes aux nécessiteux et les campagnes de désinfection se poursuivent à un rythme soutenu. Le but est de protéger les populations contre les risques de contamination et de neutraliser les facteurs contribuant au développement des virus.
 

La commune urbaine d’Oujda a, ainsi, lancé la deuxième phase de désinfection des boulevards, administrations, espaces publics et centres hospitaliers. Une vingtaine d’agents municipaux encadrés par quatre techniciens de santé et le docteur du service d’hygiène ont entamé la deuxième phase de désinfection de la ville. Pour ce faire,  ils utilisent des vaporisateurs ou pulvérisateurs à haute pression en main ou sur véhicule.

Au total six atomiseurs pulvérisateurs à moteur, six appareils fumigateurs, un pulvérisateur à canon sur véhicule et un pulvérisateur lanceur sur véhicule, sont mis en œuvre. «Le désinfectant utilisé est à base de produit bactéricide. C’est un virucide spécial pour désinfecter le sol, les murs, le mobilier urbain et espaces ouverts ou confinés», explique Nabil Bouarourou, encadrant technique.

«Ces opérations de désinfection pulvérisée ont l’avantage d’assurer une hygiène permanente. Cela permet également le nettoyage des administrations, du mobilier urbain en supprimant les différentes formes de parasites de saison ou occasionnels», confie à L’Economiste Khalid Kaouachi, responsable de la logistique des campagnes de désinfection.

En parallèle à ces actions, les autorités locales sont en train de convertir les salles couvertes d’Oujda en centres d’accueil pour les sans-abri et les enfants des rues. «On ne peut parler de confinement si on laisse les sans domicile fixe livrés à leur propre sort», explique un bénévole chargé du regroupement de ces enfants. La salle couverte Ennajd est déjà équipée en lits et matelas pour accueillir les premiers arrivés.

De son côté, la Fondation Al Hayat met son complexe médical au service du département de la Santé pour renforcer l’offre litière de la ville. «Tout notre staff médical et paramédical ainsi que nos équipements de premiers soins et ambulances sont prêts à intervenir instantanément. Idem pour les quarante lits médicaux de notre centre qui sont équipés pour accueillir les personnes contaminées», précise Hicham Essghir, président fondateur de la Fondation Al Hayat.

Et d’ajouter que la Fondation Al Hayat a débloqué un million de DH dans le cadre de lutte contre la pandémie du coronavirus. La moitié de cette somme sera consacrée à l’achat du matériel pour les centres médicaux de la ville dans le cadre de lutte contre le Covid-19.

Source : L'Economiste